Hello !
Le prologue est un point de vue de Snape pour mettre l'histoire en route, mais la suite s'enchaine principalement autour de Harry Potter et Draco Malfoy, et ce sera ensuite leurs points de vue que vous aurez!
Avertissement : Cette fanfiction met en scène des relations (sexuelles notamment) entre hommes.
Dislaimer :Tout cet univers appartient à la grande et merveilleuse JKRowling.
Bonne lecture!
Apolline Lucy.
We accept the love we think we deserve :
Prologue.
Une brise glaciale fouettait mes cheveux noir de jais contre mon visage. Les reflets bleus métalliques de ma chevelure brillaient sous le clair de lune tandis que je courrais avec force contre le vent. On était le 31 octobre 1981. Dans quelques instants le plus grand mage noir de tous les temps, le seigneur des Ténèbres ,Voldemort commettrait le pire.
Comment avais-je pu faire ça, pourquoi lui avais-je rapporté la prophétie... Et quel est cet ami qui n'en est pas un, celui qui les a trahit et les a livré à celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcé-le-nom ? Le sortilège de Fidelitas avait été rompu la nuit d'Halloween, et voilà que Voldemort s'était pressé à rejoindre Godric's Hollow. Je l'ai suivit. De loin. Prêt à agir avant qu'il ne accomplisse l'acte irréparable et assassine ma bien aimée par le sortilège de la mort. La peur me nouait le ventre, j'avais toujours été lâche. Mais c'est ainsi que je me préparer à défier le seigneur des ténèbres. Triste ironie du sort.
J'atteignis enfin la maison de la famille Potter. Cela faisait tant d'années que je ne l'avais plus vu. Elle n'avait jamais pardonné que je l'eu traité de « sang-de-bourbe » alors que nous étions en septième année. Ah Lily, quelle sorcière extrêmement douée et intelligente. Et belle ! Oui, au nom de Merlin qu'est ce que Lily Evans est belle.
Un puissant vacarme émanait de la maison. Je m'approchais et vu la porte qui pendait sur ses gonds. Une terreur sans mesure mon contracta l'abdomen, je poussais un cri et me précipita à l'intérieur. Une montée de bravoure avait surgit en moi. Je devais la sauver. Au moins elle !
Lorsque j'eu pénétré dans la chaumière, je perçu des hurlements à l'étage suivit d'éclats de supplication.
« Non, pas Harry, je vous en supplie, tuez-moi si vous voulez, tuez-moi à sa place... » Gémissait Lily avec détermination.
Je me lançais dans les escaliers pour accourir à son secours. Là, j'enjambais le corps sans-vie de James Potter. Je l'avais toujours méprisé. Mais là, à l'instant j'éprouvais une certaine pitié et reconnaissance envers lui. Il avait probablement tenté de retenir le seigneur des Ténèbres et convaincu Lily de courir se protéger à l'étage avec Harry. Je devais reconnaître en cet instant que cet homme ne manquait pas de courage. Un véritable lion avait toujours sommeillé en lui, prêt à bondir à la moindre attaque. Je l'avais probablement toujours jalousé au fond. Je pénétrais dans la pièce d'où provenaientt les bruits.
« C'est mon dernier avertissement... Disait Voldemort. »
« Non, pas Harry ! Je vous en supplie... Ayez pitié... Pas Harry ! Pas Harry ! Je vous en supplie... Je ferai ce que vous voudrez... » Gémissait Lily.
À cet instant, le mage noir brandit sa baguette en direction du bébé. Je vis Lily s'élancer pour s'interposer entre son fils et Voldemort. Au même moment, affolé, je levais mon bâton et criai intensément :
« AVADA KEDAVRA ! »
Je vis le seigneur des Ténèbres s'écrouler devant moi et son corps partir en lambeaux de putréfaction. Des brides de son cadavre montaient doucement vers l'au-delà, pour finalement ne laisser du sorcier que sa noire cape au grand capuchon.
Je me hâta à courir vers Lily, qui s'était effondrée de peur et d'incompréhension. C'est là qu'elle remarqua enfin ma présence.
« Severus ? Mais que fais-tu là ? C'est... C'est toi qui l'a tué ? »
« Oui, oui c'est moi... Mais ne t'en fais pas, tout va bien aller maintenant ! »
« Mais je ne comprend pas... N'étais-tu pas l'un de ses partisans ? Un mangemort... Et.. Et où est James ? »
« Lily, je suis désolée... Je n'ai pas pu arriver assez tôt... »
« Quoi ! Non, non ce n'est pas possible, il ne peut pas être mort... »
Des larmes jaillirent de ses yeux et commencèrent à dévaler ses joues rougies. Elle était si belle, mais mon coeur était déchiré de la voir si triste. Je réfléchis à toute vitesse et me dit que c'était peut-être le bon moment pour la prendre dans mes bras et la rassurer. Alors que je plaçais délicatement ma main sur son épaule pour la rassurer et la consoler, je plongea mes yeux dans les siens. Ils étaient tremblants, hésitants, un peu comme la première fois qu'on s'était rencontré. Je la sentais me sonder de l'intérieur, comme si à travers mon regard, elle pouvait lire dans mon esprit pareil à un livre ouvert. Ses iris couleur d'émeraude m'avaient toujours perturbé, je me détournai alors pour fixer Harry. Étrangement, le nourrisson n'avait pas pleuré. Il me regardait lui aussi. Peut-être se demandait-il qui j'étais, cet inconnu qui se permettait de laisser sa mère pleurer. Je reporta à nouveau mon attention à la jolie rouquine. Il fallait que je lui dise, il fallait que j'en trouve le courage. C'était maintenant, ou ça ne le serait jamais.
« Lily, je... »
« oui ? »
« Quand j'ai appris que le seigneur des ténèbres en avait après vous... Je... Je n'ai jamais eu aussi peur de toute ma vie. »
« Que, que veux-tu dire par là ? »
« Tu te souviens de cette fois, où je t'ai rencontré, je veux dire officiellement ? »
« Oui, quand j'avais remarqué que tu m 'espionnais et que tu m'avais dit le plus naturellement du monde que j'étais une sorcière. »
J'hochais la tête.
« Après t'avoir vu pour la première fois, je n'ai jamais cessé de penser à toi, jamais. Et pas seulement parce que nous nous étions lié d'amitié... J'ai pensé à toi chaque nuit. Tu accompagnais chacun de mes rêves, chacun de mes rires, chacun de mes doutes... J'ai pensé à toi à chaque fois que j'allais à Poudlard et à chaque fois que j'en revenais... À chaque vacances, tous les jours, tout le temps. Te croiser, te parler étaient devenus mes plus beaux souvenirs, les seuls possible à me faire produire un patronus... »
« Séverus... Je t'en prie... »
« Laisse moi finir, Lily, s'il te plait... Il faut que ça sorte, je ne peux plus vivre avec ces pensées qui hantent tout mon être. Je suis tombé amoureux de toi Lily, dès la première fois que je t'ai vu. Et par la suite je me suis sentie tellement idiot, je t'ai perdu en faisant l'imbécile, alors que tu m'avais accordé toute ton amitié... La chose la plus précieuse que je n'ai jamais eu. Et je l'ai gâché. Je pense que ce n'était pas qu'une histoire de maison, une histoire de jalousie... Ça ce n'était que des prétextes. C'est vrai, j'ai toujours était jaloux de James, il avait tout, et surtout il t'avait toi. C'est vrai que j'ai toujours regretté de ne pas avoir été assez courageux pour aller à Gryffondor et t'avouer mon amour plus tôt... Je ne sais pas si ça aurait été mieux, mais ça aurait surement été différent. »
« Oh Séverus ! S'exclama Lily en un sanglot, ne dis pas ça. Je m'en suis toujours voulu de ne pas avoir su te pardonner. Mais crois moi, en cet instant tu as agis aussi courageusement, voir plus, que n'importe quel autre Gryffondor... C'est la vie que je te dois. »
Je me mis à verser une larme également, ne sachant pas quoi faire.
« Je suis un imbécile de te dire ça là maintenant, alors que tu viens de perdre ton amoureux. Mais ne te méprend pas, je n'espère rien de toi, je te laisserai en paix. Il fallait juste que je m'assure que le maître des Ténèbres ne te tue pas, il fallait que je me confie encore à toi, pour m'excuser... »
Lily essuya brusquement les goutes qui perlaient à ses yeux et vînt se blottir dans mes bras. Je sursauta et fut maladroit dans mes gestes pour l'apaiser.
« Ne sois pas mal à l'aise Séverus, tu es quelqu'un de bien, sache le... Me murmura Lily, et je me souviendrait toujours de notre amitié, sans toi je n'aurais jamais appris tant de choses durant mon enfance. Je ne me serais jamais autant amusé sur l'impasse du tisseur. Tu as été mon plus précieux ami... Alors reste et ne m'abandonne pas une seconde fois, tu n'attends rien de moi, d'accord, mais moi j'attend à ce qu'on reste en contact. Tu as sauvé Harry, je veux que tu le voies grandir également. »
Je réprima difficilement mes pleurs, qui étaient de joie cette fois, et serra très fort cette magnifique femme à la chevelure flamboyante dont une seule pensée à son égard pouvait me dévorer de l'intérieur...
Quatorze ans plus tard.
« Harry ! Chéri, dépêche toi tu vas être en retard ! » Criait Lily, du bas de l'escalier.
« Oui, oui j'arrive. »
Un jeune garçon d'une quinzaine d'années émergeait en haut des marches, une grosse valise qu'il trainait d'une main et une cage dans l'autre. Il était de taille moyenne et avait une belle peau mat. Ses cheveux noirs semblaient livrer bataille sur le sommet de sa tête, mais il n'y avait rien à y faire, jamais il ne parvenait à faire sonner l'armistice entre eux. Mais ce qu'il y avait de plus beau chez lui, c'était ses yeux, les mêmes que ceux de sa mère. Deux petites émeraudes qui en vous fixant pouvaient vous faire tressaillir et douter de chacun de vos actes. Ce garçon respirait l'honnêteté, la gentillesse et l'amour. De temps à autre, je retrouvais l'arrogance et l'insolence dont son père était maître, mais je ne lui en voulait pas, plus du moins.
« Où est Hedwige ? » Lui demandais-je, en voyant la cage vide.
« Je l'ai laissé voler encore quelques minutes, me répondit Harry en souriant, après elle sera enfermer pendant plusieurs heures et elle déteste ça ! »
Il attrapa rapidement un toast et se le tartina de marmelade, alors que je l'observais. Lily entra à nouveau dans la cuisine et me lança un immense sourire à m'en retourner le cœur tandis qu'elle allait embrasser son fils. Cette femme était devenue le soleil de mon existence, et ses rayons qui m'illuminaient chaque jour étaient la source dans laquelle je puisais pour avancer toujours plus loin dans la vie.
« Je vais bientôt y aller mon amour, lui dis-je, il faut que je sois en avance au Poudlard Express pour régler certaines choses avec d'autres professeurs. »
« Oui, ne t'en fais pas ! On se rejoindra sur le quai, me dit-elle. »
J'embrassais Lily avec passion puis ébouriffa les cheveux d'Harry en lui souriant.
« À plus tard bonhomme, dis-je. »
« À plus Sév ! » Me dit-il en esquissant un sourire avec sa bouche pleine.
« Et où est notre jolie Lucy ? » Demandais-je à ma douce rousse.
« Haha tu la connais, elle hésite encore à emporter ou non « l'histoire de Poudlard » et « initiation aux grandes métamorphoses ». Sa valise est pleine, mais elle a peur d'avoir quand même besoin de ces livres au cas où... »
« Mais elle les connaît par cœur ! Dis-je abasourdie, elle peut les laisser là, et sinon nous les lui enverrons ! »
« Bien sûr, mais tu sais comment elle est ! » Me répondit-Lily en riant.
« Oui, trop studieuse ! » Dit Harry à ma place en se moquant.
À ce moment, Lucy entrait dans la pièce, boudeuse.
« Je t'ai entendu Harry et tu vas voir ce qui va t'arriver quand je saurai la formule pour transformer son frère en crapaud ! »
« Pff si tu crois que tu me fais peur ! Pour l'instant c'est toi qui est en train de croasser ! » Lui lança Harry, taquin.
« Bon ça suffit tous les deux ! Vous n'allez pas encore recommencer ! Et j'espère que cette année je ne recevrai plus trop de lettres de discipline de Poudlard Harry ! Et toi Lucy ta valise est-elle prête ? » S'énerva Lily .
J'embrassais à nouveau Lily, fit un baiser sur la joue de ma fille et sortit précipitamment de la maison. Ma valise dans une main, ma baguette dans l'autre, j'allais dans la remise derrière le jardin ou je pus transplaner discrètement jusqu'à la gare de King's Cross.
Tout allait pour le mieux et dans le meilleur des mondes, je n'avais jamais été aussi heureux qu'aujourd'hui. Après la disparition de Voldemort et la mort de James, Lily s'était remise doucement de son deuil et avait recommencé à vivre et à sourire. Je l'avais beaucoup aidé sans trop m'imposer dans sa vie. Mais étonnamment ce fut elle qui demanda mon soutien dans chaque événement qui marquait son quotidien. Et c'est ainsi que assez naturellement, nous finîmes par nous mettre en couple. Lucy naquit de notre union quatre ans après le drame, et nous accueillîmes ça comme une renaissance, une preuve que la vie et l'amour pouvaient encore diriger les individus les plus malheureux et les plus misérables tels que moi auparavant. Harry savait que je n'étais pas son père, il ne m'avait jamais appelé comme tel, mais m'appréciait et c'était tout ce qui importait. Il avait eu vent de toute l'histoire, mais ne m'en avait jamais voulu, il avait compris. Après tout c'était grâce à moi qu'il vivait et avait une mère à ses côtés.
Aujourd'hui, Harry allait rentrer en cinquième années au collège Poudlard, tandis que Lucy y faisait sa première année. Elle était impatiente de pouvoir commencer à pratiquer la magie comme son frère. Ces deux-là s'entendaient très très bien, à merveille même. D'accord, ils ne cessaient de se chamailler, mais en vérité, ils s'adoraient. Lily avait un sacré tempérament et une intelligence surprenante pour son âge, exactement à l'image de sa mère. En revanche elle me ressemblait en tout point, les mêmes cheveux couleur corbeaux et le même nez aquilin. Une peau très blanche et une posture très souvent hautaine qui nous amusait beaucoup. Par contre, à mon grand bonheur, Ses yeux avait une teinte vert foncée, pas comme les émeraudes d'Harry et de Lily, mais d'une brillance très jolie tout de même.
Après le long trajet dans le Poudlard Express, on arriva enfin au château. Cela faisait onze ans que j'y enseignait les cours de potion, tout en étant à la fois le directeur de la maison Serpentard. Mon travail me passionnait et j'étais très respecter pour ma manière de noter très juste.
Tous réunit dans la grande salle, nous attendions avec impatience l'arrivée des premières années pour assister à la répartition et enfin commencer le festin. Il y a quatre ans, Harry avait été envoyé à Gryffondor, sans que cela ne m'étonne beaucoup, mais j'attendais à présent avec bouillonnement de savoir dans quelle maison ma fille allait être envoyée. Je jetais un coup d'oeil à la table des lions où je vis Harry en compagnie de ses meilleurs amis Hermione Granger et Ronald Weasley. Cette miss-je-sais-tout et cet empoté de rouquin m'étaient tout de même adorable et je devais admettre m'être pris d'affection pour eux. Même s'ils ne manquaient jamais une occasion tous les trois d'être au cœur des plus gros problèmes.
Je reporta mon attention sur la grande porte de la salle, où le professeur de Métamorphose, Minerva McGonagall entrait suivit d'une ribambelle de bambins, tous de première année. Je reconnus très vite ma précieuse fille qui avançait courageusement et fièrement vers le devant de la file.
La répartition commença et tous les élèves étaient distribué dans la maison qui lui correspondait. Lorsqu'on arriva à la lettre R, je sentis les battements de mon cœur s'intensifier et tambouriner contre ma poitrine. Bien que Lily ait décidé de garder le nom de famille Potter comme son fils Harry, nous avions convenu que Lucy porterait le mien.
« Rogue Lucy ! » Appela Minerva.
Mon sang ne fit qu'un tour, tandis que je me concentrais sur la scène qui se déroulait. Ma fille avança prudemment vers le tabouret et s'assit puis déposa sans hésiter le choixpeau rabougri sur ses soyeux cheveux. Je restais là sans bouger, ni respirer. Attendant.
« SERPENTARD ! » Finit par crier le choixpeau d'une voix tonitruante.
Lucy leva aussitôt ses yeux vers moi, un infini sourire étendait ses lèvres. De toute évidence, elle semblait heureuse de rejoindre la fratrie des serpents ! Je levai les yeux au ciel, je me disais bien que les ennuis allaient quand même finir par commencer à un moment ou à un autre... Et cette chipie n'avait décidément pas fini de nous en faire baver !
À suivre...
