Les personnages de Castle ne m'appartiennent pas, je ne me fais pas d'argent sur cette histoire... en gros c'est juste un gros kiff !

C'est la première Fanfic que je publie, je ne demande aucune indulgence parce que j'écris beaucoup en réalité mais je ne publie jamais. Donc pitié de la franchise ! (sans être méchant quand même...).

Sorry du titre et du résumé, je manque d'imagination parfois...

J'espère que vous allez aimer.


Plus Beckett passait du temps avec Castle, plus elle passait du temps avec sa famille. Martha Rodgers appréciait beaucoup le lieutenant. Richard, lui, la trouvait fascinante pour son roman. Quand à Alexis, ce furent d'autres sentiments qui l'animaient. Mais comment avouer à son père qu'elle était tombée amoureuse de sa muse ? Comment annoncer à sa famille que l'on est homosexuel ? Et surtout, comment survivre à ce sentiment en sachant pertinemment qu'il ne sera jamais partagé. Alexis savait que Kate Beckett avait un petit ami. Qu'elle détestait par-dessus tout sois dit en passant. Alexis savait qu'elle était bien plus âgée qu'elle. Alexis savait qu'elle n'avait aucune chance. Pourtant elle était amoureuse du détective Beckett et ce depuis qu'elle lui avait sauvé la vie il y a de cela 6 mois. Un dangereux psychopathe voulait du mal au romancier Richard Castle. Il estimait qu'il n'avait pas le droit de se prétendre écrivain car lui aussi écrivait des livres mais aucun de ceux qu'il avait écrit n'a jamais été publié. Il ne comprenait pas pourquoi Castle avait eu autant de chance et pourquoi lui n'avait jamais pu publier un seul livre.

Il avait donc enlevé la fille de l'écrivain. Castle était dans tous ses états, à tel point que personne n'a pu le calmer durant l'affaire. Il avait perdu toute objectivité. Kate quand à elle était particulièrement inquiète pour la jeune fille. Elle l'appréciait beaucoup, c'était une adolescente pas comme les autres qui étaient infiniment plus sage et plus mature que la plupart des gens de son entourage. Elle s'était énormément attachée à elle. Cet attachement lui donna la force de tenir 4 longs jours sans dormir pour la retrouver. Elle avait remué ciel et terre pour la retrouver.

Quand le détective Beckett et son équipe arrivèrent chez le ravisseur pour l'interpeller, elle s'en était donné à cœur joie. Oh il était encore en vie. Mais avec beaucoup de blessures.

Après l'avoir menotté et fait emmener par Esposito et Ryan, elle s'en était retournée vers la fille de son partenaire. Elle s'approcha doucement d'Alexis qui, sous le choc, s'agitait. Beckett l'avait alors prise dans ses bras pour la calmer lui murmurant des mots rassurants.

« - Je suis là Alexis, tout va bien, tu ne crains plus rien. Il ne peut plus te faire de mal. »

La jeune fille s'était accrochée de tout son être au détective. Elle pleurait dans ses bras. Kate s'en voulait de ressentir en cet instant de l'amour envers cette jeune femme. Elle s'était tellement inquiétée. Durant ces 4 jours Kate s'était aperçue de l'importance qu'Alexis avait pour elle. Lorsqu'elle l'avait rencontré pour la première fois, elle l'avait trouvé extrêmement charmante. Elle avait cette étincelle de jeunesse et d'innocence dans ses yeux qui l'a rendait si mignonne, en contradiction avec la maturité qu'elle dégageait et qui l'a rendait femme et attirante.

Kate avait tenté de dissimuler ses sentiments car elle ne trouvait pas cela convenable. Tellement de choses les séparaient. Alors elle sortait avec des hommes tous plus cons les uns que les autres.

Lorsque Kate sortit de l'immeuble avec Alexis dans les bras, elle se sentait soulagée d'avoir pu sauver celle qu'elle aime. Ses nerfs se relâchaient.

Kate avait alors laissé Alexis et son père se retrouver. Richard avait remercié un milliard de fois sa muse pour le sauvetage de sa fille.

« - c'est mon travail Castle. » avait elle répondu neutre pour cacher tous les sentiments qui criaient au fond de son cœur.

Elle était ensuite rentrée chez elle.

Les mois passèrent et les sentiments d'Alexis envers Kate évoluèrent. Elle finit par se rendre compte qu'elle était amoureuse du détective. Quand elle l'a voyait son cœur s'envolait, son ventre se nouait et elle devenait fébrile. Elle s'était appliquée depuis trois semaines à ne plus croiser Kate. Seulement voilà c'était sans compter sur son merveilleux père qui ne parlait que d'elle, qui l'invitait tout le temps chez eux à n'importe quelle occasion. Bien sur que les deux femmes se réjouissaient secrètement de se voir. Mais aucune des deux n'étaient au courant de l'attirance de l'autre. Et le pire était que les situations embarrassantes s'enchainaient. Les petits regards qu'elles se lançaient.

Un soir une situation cliché certes mais une situation quand même leur avait donné chaud à toutes les deux. Cela c'était passé il y a deux semaines.

La porte avait sonné et papa Castle cria à sa fille qui se trouvait à l'autre bout de la pièce d'aller ouvrir. Ce qu'elle fit. Lorsqu'elle vit le lieutenant Beckett qui se tenait là, magnifique, le cœur de la rouquine bondit dans sa poitrine. Elles se regardèrent mutuellement appréciant secrètement cet échange. Après un sourire Alexis laissa entrer l'élue de son cœur. Elle la débarrassa de son manteau qu'elle rangea dans l'armoire avant de se retourner une nouvelle fois vers elle. Elle admirait sa beauté, sa grande taille, son corps fin et musclé, ses longues jambes, son buste droit, son visage d'une beauté incomparable, ses yeux verts, son regard de braise, ses cheveux longs et, pour l'occasion, raide. Elle était splendide. Alexis se demanda comme ne pas tomber amoureuse d'une femme pareille. Elle devait faire tomber tous les hommes qu'elle voulait. Quelle chance avait une pauvre petite adolescente de son âge face à tous ces prétendants. Plus elle regardait son lieutenant et plus son cœur se brisait. Elle le savait et pourtant elle se réjouissait de la relation privilégiée qu'elle avait avec Kate. De l'avoir aussi souvent chez elle, et surtout d'avoir autant d'attention de sa part. Des gestes tendres, des regards rassurants… elle aimait ça.

Mais ce soir là Alexis ne se sentait vraiment pas bien. L'accumulation d'un espoir chaque fois déçu commençait sérieusement à peser dans la balance. Et ce soir elle n'avait pu se retenir. Lorsque le dîner s'était terminé elle était montée dans sa chambre en courant. La raison avait été que Kate parlait de son petit ami. La détective était montée elle aussi avant que Rick n'ait eu le temps de faire le moindre mouvement, Kate était déjà dans la chambre de l'adolescente.

« - Alexis quelque chose ne va pas ? »

La rouquine se tourna vers Kate en larmes. Ni une ni deux, Kate la prit dans ses bras. Elle ne savait pas si c'était une bonne idée.

« - je suis désolée, je ne me sens pas très bien ces derniers temps. »

Alexis décida de ne rien dire et prétexta le traumatisme de son attaque.

« - je sais que ça déjà 5 mois mais je n'arrête pas d'y penser. Je revois le visage de cet homme penché sur moi, je le revois son arme à la main, je le revois me frapper jusqu'à ce que je perde connaissance. Kate je n'arrive pas à oublier.

je sais que ça ne doit pas être facile de se remettre de ça. Mais ne t'inquiètes pas, je suis là. Si tu as besoin de moi je serai toujours là pour toi. Si tu as besoin de parler n'hésite jamais à venir me parler. Même s'il est tard tu as le droit de me téléphoner pour que je vienne vers toi, ou de venir chez moi.

Merci Kate. Je ne sais pas ce que je ferais si vous n'étiez pas avec nous. Peut être que je serais resté plus longtemps dans ce trou si papa n'avait pas eu la bonne idée de se mettre dans vos pattes. Peut être même que je serais morte.

Le principal c'est que tu sois là et en vie. »

Kate se retira des bras de la jeune fille et elle la regarda dans ses immenses yeux bleus. Elle avait sa main sur sa joue. Elle passa son pouce sur les larmes d'Alexis et lui souriant rassurante puis elle dégagea une mèche de ses cheveux roux derrière son oreille. Pour Kate c'était de la torture de résister à la tentation de l'embrasser. Elle était là devant elle. Elles étaient seules. Mais Kate ne voulait pas profiter de la détresse d'Alexis. Pourtant elle sentit son visage s'approcher naturellement de celui de la fille de Castle. Elle n'était plus très loin. Quelqu'un toqua à la porte, mettant un terme à ce qui était entrain de se passer entre les deux femmes. Elles toussotèrent pour se redonner contenance quand Papa Castle se manifesta derrière la porte.

« - je crois que je vais rentrer, fit le lieutenant Beckett. On se voit demain Castle ?

- oui oui, je vous raccompagne à la porte détective Beckett.

- Au revoir Alexis. »

Alexis ne répondit pas, ses yeux étant toujours dans le vague. Elle n'avait pas rêvé ! Kate Beckett allait l'embrasser. Son cœur se mit à danser la samba jusqu'à ce qu'elle s'aperçoive que Kate n'était plus là.

Le lendemain Kate arriva à son bureau l'air vraiment fatiguée.

« - Est-ce que ça va Beckett ? demanda Esposito.

- oui ça va. Pourquoi ?

- vous avez une tête affreuse.

- Je n'ai pas très bien dormi à vrai dire.

- Ah. Vous devriez rentrer vous reposer, nous n'avons pas d'enquêtes pour le moment.

- C'est gentil espo, mais je n'arriverais pas à dormir alors autant occuper mon temps à faire quelque chose d'utile.

- Castle ne viendra pas aujourd'hui ? Il aurait pu mettre un peu d'animation non ? »

Kate rigola, c'est vrai que sans Castle le commissariat était vraiment calme. Mais même la présence de son turbulent partenaire n'aurait pu l'aider. Bien au contraire. Elle le verrait lui et à travers lui elle aurait également vu ce qui l'avait empêché de dormir. Alexis. L'image de la jeune fille ne parvenait pas à s'évanouir dans l'esprit de Kate. Le sommeil n'avait jamais pu vaincre les pensées de Kate. Elle ne savait plus quoi faire. Même Lanie n'arrivait pas à l'aider. Pourtant la légiste connaît particulièrement bien sa collègue, mais rien n'avait pu venir à bout des peurs de la jeune policière. Lanie était au courant des sentiments de kate envers Alexis. Mais elle avait juré de ne jamais rien dire à personne.

La seule et unique solution qu'elle lui avait proposée eut été de tout dire à Alexis. Mais Kate ne se sentait pas d'essuyer un refus. Pourtant Lanie avait tenté de lui dire que la fille castle n'était pas le genre de personne à juger les autres, et que peut être même elle ressentait la même chose. C'est vrai que ces derniers mois, quand Lanie voyait Alexis et Kate dans la même pièce elle avait parfois du mal à déterminer qui était entrain de dévorer des yeux qui… Elle voyait très bien Alexis lancer de petits regards tendres envers sa collègue. Le fait est qu'elle se voyait quasiment tous les jours puisque Alexis travaillait avec Lanie au labo. Papa Castle lui ne voyait rien. Lanie était la seule. Elle essaya de nombreuses fois de convaincre son amie de mettre son cœur à nu mais sans succès. Et elle en avait plus que marre de voir Kate se morfondre jours après jours.

Si Alexis était amoureuse de Kate elle aussi, la jeune fille n'en avait elle parlé à personne. Elle gardait ce secret bien enfoui au fond d'elle. Mais cela devenait de plus en plus dur de ne pas hurler au monde entier son amour pour la belle policière.

Elle parlait souvent à sa grand-mère et lui disait tout. Mais ça, elle n'avait pas réussi à lui dire. Pourtant sa grand-mère sentait qu'il se passait un truc. Elle voyait se petite fille changer au fil des jours. Elle la voyait de plus en plus triste et elle n'aimait pas ça.

« - Alexis chérie, est ce que tout va bien ?

- oui très bien grand-mère pourquoi ?

- je te sens un peu déprimée en ce moment. Je ne voudrais pas que ma petite fille préférée fasse une dépression !

- Oh grand-mère voyons je suis ta seule petite fille ! et ne t'inquiètes pas pour moi, je vais très bien.

- Alexis, sérieusement, dis moi ce qu'il se passe. Je le vois bien que tu ne vas pas bien. Et je trouve ça d'autant plus grave que tu ne m'en parle pas.

- C'est que, je ne sais pas trop comment le dire alors je préfère ne pas en parler. Et puis si ça se trouve c'est juste une passade. Ça arrive souvent à mon âge !

- Tu es amoureuse. Ça c'est sûr. De quelqu'un que je connais sinon tu ne me ferais as autant de cachoteries.

- Grand-mère arrête. S'il te plait.

- Mais je peux peut être t'aider ma chérie.

- Ça m'étonnerait beaucoup. Merci beaucoup grand-mère de t'inquiéter autant pour moi. Mais là je suis vraiment fatiguée. Je vais aller dormir.

- D'accord, mais n'oublis pas que si tu veux me parler de quelque chose je suis là. Tu peux me dire absolument tout ce que tu veux. Tu es MA petite fille.

- Merci grand-mère. »

Alexis fit un dernier câlin à sa grand-mère, mais sans dire un mot de plus elle alla se coucher.

Pourquoi n'arrivait elle pas à le dire, elle avait tellement besoin d'aide. Elle était perdue. Et le fait de voir l'amour de sa vie tous les jours comme ça sans pouvoir rien faire la rendait malade. Elle se sentait de plus en plus mal à l'aise en sa présence. Peut être parce que ses pensées ne coordonnaient pas avec les moments où elles se croisaient. Et aussi peut être parce que son cœur battait fort et qu'elle avait toujours peur qu'il ne s'entende. Ou peut être qu'elle rougissait comme une idiote à chaque fois que Beckett lui lançait un regard tendre. Elle ne savait plus comment agir, ni comment penser.

Elle s'affala sur son lit en soupirant. Elle mit sa tête sous l'oreiller prête à hurler toute sa douleur mais elle se rappela que même avec l'oreiller sa grand-mère risquait d'entendre. Elle se retint donc de tout écart de conduite et tenta de s'endormir. Le sommeil semblait beaucoup s'amuser à jouer à cache cache avec elle.

Elle ne dormit pas de la nuit cherchant vainement et le sommeil et un moyen de se sortir de sa situation.

Le soleil pointa son nez et elle ne dormait toujours pas. Elle partit de la maison avant tout le monde et se retrouva bien tôt au poste de police. Elle alla vers la machine à café et s'en prit un. Elle avait encore le temps avant de se rendre à la morgue. Elle s'installa donc dans la salle de la machine à café. Elle ruminait ses pensées seule dans cette petite pièce. Elle sentait un tas de gens défiler à côté d'elle mais n'y guère attention. Une voix la sortit de ses pensées.

« - Alexis ? Que fais-tu ici de si bonne heure ?! demanda le lieutenant Beckett.

- oh lieutenant Beckett ! et bien je, je n'ai pas bien dormi cette nuit alors je suis arrivée plus tôt. Pour optimiser mon temps. Se justifia la plus jeune. Elle était surprise de la voir de si bonne heure également. Et vous lieutenant ?

- j'ai eu le même problème que toi.

- ah. »

Alexis se retourna pour s'en aller. Elle ne souhaitait pas rester trop longtemps en présence de celle qu'elle aimait. Elle ne voulait pas se trahir. Mais Kate ne semblait pas d'accord pour la laisser partir si vite.

« - tu n'as rien à faire là tout de suite n'est ce pas ?

- non je dois attendre le Dr Parish pour commencer.

- Mais Lanie n'arrive que dans une heure, voir une heure et demi.

- Oui c'est possible. Ce n'est pas grave je vais l'attendre là bas. »

Elle s'apprêtait une nouvelle fois à partir.

« - tu ne voudrais pas rester un peu avec moi ? Demanda Beckett les yeux pleins d'espoir.

- c'est que, je ne voudrais pas vous importuner dans votre travail.

- Non t'inquiètes pas, je n'ai rien à faire d'autres que de la paperasse et tu serais une sorte d'excuse pour que je m'y mette plus tard. »

La jeune femme ne savait pas comment se sortir de cette situation. D'un côté elle voulait passer ces quelques minutes en compagnie du lieutenant, mais pour sa santé sentimentale elle n'était pas sûre que ce soit une bonne idée.

« - je ne sais pas lieutenant, je…

- combien de fois t'ais-je dis de m'appeler Kate ?

- beaucoup de fois lieutenant… Kate. »

La policière sourit du rattrapage de la rouquine.

« - j'ai l'impression que tu me fuis depuis quelques temps, dit elle de but en blanc.

- je ne vous fuis pas Kate. J'ai juste des préoccupations d'adolescentes. Alexis n'aimait pas mentir, mais là c'était pour son bien.

- J'ai dû me faire des idées. Je n'aimerais pas que ce soit le cas, fit Kate en remettant une mèche de cheveux derrière l'oreille de sa cadette. »

Alexis ancra ses yeux dans ceux de Beckett. Elle avait du mal à contenir les battements de son cœur. Quand à Kate, elle avait tout simplement envie de l'embrasser là sur le champ !

La situation était embarrassante. Mais ni l'une ni l'autre ne bougea. L'instant leur était trop précieux et pour l'une et pour l'autre.

Lanie arriva bien plus tôt qu'elle n'ait dû et se figea en voyant la scène qui se déroulait sous ses yeux. Elle le savait ! elle le savait qu'elles s'aimaient mais qu'elles étaient trop aveugle pour s'en rendre compte ! Il allait falloir que ce soit elle qui joue les entremetteuses. Foi de Lanie Parish, elles seront en couple dans les 48H qui suivent à partir de cette minute !