Bonsoir bonsoir ! Voilà un recueil d'OS que je compléterais durant les Nuits du FoF, à partir du moment que j'écrirais sur le fandom HP.

Je ne vais noter que dans ce premier OS le disclaimer, que voulez-vous, je suis une tête de linote, j'avais oublier cette étape hier soir... C'est-à-dire que dans la frénésie de l'écriture et de vite poster dans les temps, c'est passé à la trappe ! x)

Bon bref :

Disclaimer : Tout appartient à J.K. Rowling. Quant aux idées des thèmes d'écriture, elles appartiennent aux demoiselles du FoF qui les postent sur le forum =) Le reste est de moi ^^

Bonne lecture, et à bientôt =)

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Cet os est écrit pour un jeu du FoF, il fallait le rédiger sur le thème "Pied" en une heure. Pour plus de précisions vous pouvez m'envoyer un mp.

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Thème 3 : Je les veux !

Ginny saisit soudain le bras de Harry. Celui-ci s'arrêta sous la pression. Pression légère, il faut bien l'admettre, et ferme à la fois… ou plutôt « déterminée » serait plus exacte. Le contact des doigts de sa petite-amie sur sa peau le fit frissonner. Il la trouvait tellement belle qu'il se sentait prêt à toutes les folies pour satisfaire ses envies. Il le lui répétait bien assez souvent d'ailleurs.

Et ça, lorsque cela l'arrangeait, Ginny était toute disposée à s'en souvenir… et à le rappeler au brun. Lui, romantique et sentimental à souhait, craquait à tous les coups. Mais avec l'entrainement dû à une relation amoureuse qui s'installe dans la durée, Harry avait appris à reconnaître certaines fourberies de la jeune fille. Et le temps forgeant les caractères, il devenait à même d'imposer quelques conditions lorsqu'il cédait à un caprice de la demoiselle. Nous allons en étudier un parfait exemple.

Reprenons après cet aparté, Ginny, donc, se promenait dans les rues du Chemin de Traverse, en compagnie de son petit-ami depuis plus de cinq mois, Harry. Alors que ce dernier continuait à s'extasier devant la cadette Weasley à la chevelure flamboyante, celle-ci était occupée à repérer les boutiques qui l'intéressaient plus ou moins. Son regard se posa subitement sur la vitrine à sa gauche, et ce qu'elle y vit, l'enchanta. Elle stoppa son petit-ami, dans un premier temps, dans le but innocent de scruter dans les moindres détails l'objet de sa convoitise. Une fabuleuse paire d'escarpins noirs, avec un laçage fin en cuir sur le dessus et des talons aiguilles dépassant les dix centimètres de hauteur. Le prix dépassait largement les moyens de Ginny, mais une telle beauté… elle ne pouvait passer à côté de ça !

Elle fit une volte et se planta face à Harry. Les yeux vrillés dans les siens, elle entreprit de le charmer pour qu'il les lui offre. L'occasion parfaite de ce cadeau serait, par exemple, leur six mois de couple, la semaine prochaine. Evidemment, avec le regard langoureux qu'elle lui jetait, il savait pertinemment que le combat était perdu d'avance. Néanmoins, il argumenta au maximum de ses capacités afin de voir jusqu'où elle était capable d'aller pour des chaussures.

- Mais Harry… Tu ne te rends pas compte, elles sont faites pour moi !

Il ne répondit pas, ce n'était pas la première fois qu'il l'entendait dire que des chaussures étaient « faites pour elle ».

- Elles sont si belles… si bien travaillées… Tu as vu avec quel perfectionnisme le créateur a travaillé ?

Le Survivant laisse échapper un petit rire sec. Sérieusement, que venait foutre là le créateur de cet objet de torture ? Mais comme elle venait à aborder ce sujet, il rétorqua, au tac-au-tac, sur un ton laconique :

- Certes… Et je présume que sans même te connaître, il a fait ces chaussures sur-mesure spécialement aux dimensions de tes pieds ?

Pas méfiante, la rouquine fonça dans le piège sciemment tendu et élaboré par son homme.

- Exactement ! répliqua-t-elle avec malice.

Sur ce, elle l'empoigna par la main, et l'entraina à l'intérieur… chose qu'il espérait secrètement. La jeune fille se dirigea directement vers la vendeuse, et lui demanda de lui présenter le fameux modèle dans sa pointure, le 39. La vendeuse, ravie d'avoir une acheteuse potentielle, se précipita de les lui apporter. A l'instant où elle les enfila, Ginny sut. Oui, elle sut que jamais elle ne supporterait de telles chaussures plus de cinq minutes. Mais sa fierté était trop grande, son orgueil trop présomptueux, et jamais, Ô grand jamais, elle n'admettrait que ces escarpins magnifiques n'étaient pas pour elle.

Harry céda, et les lui offrit :

- Mais à une seule condition : vu leur prix, tu as intérêt à les porter dès maintenant et à chacune de nos sorties à des réceptions mondaines… Alors, marché conclu ?

Ferrée comme un poisson dans un filet de pêche… Ginny accepta le marché…

Le reste de la soirée dans les rues du Chemin de Traverse fut écourté, mais, diabolique jusqu'au fond des tripes, Harry, imposa d'aller plus tôt à la réception donnée le soir-même au Ministère. Ginny n'eut droit à aucun répit, et ses pieds meurtris non plus. Les talons aiguilles trop haut lui donnaient l'impression d'être perchée sur des échasses. Les lanières de cuir lui brûlaient la peau par frottement. Des ampoules étaient en cours de formation au niveau de ses talons. Ses orteils buttaient au bout des escarpins à chacun de ses pas.

La danse fut cauchemardesque, et la conduisit finalement à capituler avant la fin de la nuit. Escarpins au fond de son sac, pieds rougis et libres sur le sol froid et agréable, Ginny se pencha vers Harry et lui murmura :

- Tu savais ?

- A propos de quoi ?

Elle grogna et lui indiqua du menton ses pieds qui faisaient peine à voir.

- Oh ça…

Elle fronça les sourcils de plus belle devant ce manque d'intérêt envers elle.

- Oui, je savais. Hier, Hermione s'est moquée de Lavande Brown qui avaient acheté ces mêmes chaussures et qui boitait avec tellement elles lui faisaient mal… Pourquoi ? Tu sens passer ton dernier caprice ma chérie ?

Sur ce, il l'embrassa au coin des lèvres et lui glissa à l'oreille un :

- Et si on rentrait ? J'ai prévu quelque chose qui va te plaire…

Elle recula pour observer son air coquin.

- Mr Potter… Je doute que vous fassiez référence à la même chose que moi ! Pour l'instant tout ce dont je rêve, c'est un bain de pieds chaud ! Chez moi !

Elle transplana sans plus tarder, vexée au plus haut point de s'être fait rouler dans la farine de la sorte par son petit-ami.

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J'espère que ça vous a plu =)

Bisous bisous !

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PS : Suite à une review d'Arrion, je tiens à vous préciser qu'il n'y a pas de liens intentionnels entre un épisode de Friends et mon OS, je ne connais pas l'épisode en question où Monica fait la même chose que Ginny. Voilà voilà, à bientôt !