Les sombres couloirs de la Nerv
Série : Evangelion
Auteur : Yan Wolfpath, mais vous pouvez m'appeler Dieu Tout-puissant
Pairing : ...heu... Rei / Asuka?
Genre : C'est du Yan, du lourd en gros, mon nom est un style à lui tout seul.
Véritable genre : J'en sais rien, je parle pas trop japonais, excusez-moi de ne pas être un pur otaku.
Bon tu le dis ton putain de genre ? Oui, c'est bon, ça arrive ! Alors ce premier chapitre de ma fic se la joue très tondeuse à gazon (ha bon ? On dit Yuri ?…bref…), mais pas au point de parler de chattes pitres (Que ceux qui n'ont pas rigolé à ma blague se fasse seppuku sur le champ !) ce que je veux dire c'est qu'il n'y a pas de cul, mais les choses vont beaucoup évoluer dans les épisodes à venir, et aussi vers d'autres styles très différents ( vous connaissez Excel Saga, c'est un peu le même principe avec ma fic, à part que l'histoire est presquecohérente).
Commentaire :Je n'aime pas faire de commentaires, m'enfin je voulais juste dire que je vais essayer de sortir les autres chapitres le plus rapidement possible. En fait j'ai morcelé la fic pour ne pas vous emmerdez avec une fic dix fois trop longue. Le seul commentaire que j'y donnerai sera sur le style adopté dans ce même chapitre (deux mots en gros, pas comme ce commentaire là qui s'eternise).
P.S. : C'était juste pour prévenir, le premier qui lit « chapitre ''i majuscule'', au lieu de chapitre 1 je lui enfonce ma main dans la bouche et je lui arrache la glotte qui pend tout au fond (si, si, c'est possible, vous voulez voir ?)
Chapitre I : Tu vois ce que je veux dire Rei ?
Des bruits étranges, des bip bip, et l'écran noir. Des mains affairées qui martyrisent les claviers d'ordinateurs, mais l'écran reste noir. Rei ? Un poing rageur qui frappe, qui cogne violemment sur la table, une voix de femme : « Ritsuko, j'te préviens ! Si tu fais le moindre mal à mon Pen-pen je… »Un cri de pingouin qui semble répondre à l'appel de son nom, mais sa voix est masquée, elle résonne à travers la paroi tubulaire de la plug. Rei ? Le petit animal a peur, l'écran reste toujours noir. Une autre voix de femme semble répondre à la première : « Misato, calme-toi. Et essaie de ne pas abîmer le matériel. » Rei ! La tension monte, l'alarme hurle dans toute la base. Eh Rei ! L'écran affiche un problème de communication avec l'occupant de la plug. Yo, Rei t'es sourde ? Des flashs rouges, et une main qui s'agitent devant mes yeux. L'écran est encore noir. Cette main appartient au pilote de l'Eva 02, c'est la main d'Asuka. Rei, parle-moi ! Les cris du pingouin, l'écran noir. T'es chiante ! Le pilote de l'Eva 02. Ses mains, son visage, son parfum, ses lèvres…
Cela s'est passé il y a une heure. Avant que les expériences sur Pen-pen ne commencent. Avant que l'état d'alerte rouge ne soit déclaré. Avant que l'on enferme Pen-pen sous la contrainte suffocante de la plug. Quand le petit pingouin dormait encore paisiblement dans le frigo que la Nerv avait aménagé pour lui. Elles regardaient la télévision (une rediffusion d'Utena) dans l'espace détente de la Nerv, Asuka avachit de tout son long dans un canapé, et Rei tranquillement assise dans un fauteuil. Elles étaient seules dans la pièce, seules avec Utena. Rei semblait absorbée par l'écran, ou par ses pensées, ou peut-être les deux. Asuka somnolait à moitié en voyant les deux corps d'Anthy et d'Utena s'enlacer langoureusement dans une danse sans fin. Son regard se posa sur Rei, qui était assise de dos par rapport à elle. Sa silhouette se dessinait en contre-jour. Elles attendaient toutes les deux le début des expériences visant, par le biais du système de synchronisation pilote/Eva, à lire dans les pensées d'un être vivant. Pen-pen en serait le cobaye.
« Dis, Rei ! »
La voix d'Asuka était douce, presque hésitante, Rei ne répondit pas de suite. « Tu m'écoute Rei ? » Elle répondit par un vague «oui », un de ces ''oui '' qui la rendait triste et vide. Asuka continua : « Tu sais, j'ai déjà essayé d'embrasser Shinji, une fois, et… » Elle marqua un temps d'arrêt, s'étant rendant compte qu'elle ne pouvait plus revenir en arrière, Rei avait tourner sa tête, sans pour autant regarder la jeune fille en face. Asuka continua, d'une petite voix : « J'ai l'impression que moi les mecs, c'est pas ma cam, enfin tu vois ce que je veux dire… » Rei répondit que non, qu'elle ne voyait pas, et à voir sa mine franchement étonnée, on ne pouvait que la croire. Asuka essaya de lui donner des métaphores un peu plus explicites : « J'ai jamais essayé avec une meuf et… » Rei gardait un air impénétrable. « Et j'aimerais bien…Tu vois…Parce qu'on se connaît bien maintenant et… ». Rei se leva d'un bloc, sans prévenir. Elle se retourna, Asuka se redressa de surprise. Rei vint s'asseoir à côté de la jeune fille. Elles restèrent assises, chacun à un bout du canapé. Elles se regardèrent Un long silence suivit cette scène, et Rei paraissait autant étonnée du geste qu'elle venait d'accomplir qu'Asuka, qui, à ce moment là, ne put s'empêcher de regarder la poitrine de la fille aux yeux rouges. Ses seins étaient lourds, et ils se soulevaient en même temps que Rei respirait. Une respiration vive et haletante, comme son corps tout entier voulait sortir et exploser. Asuka détourna ses yeux quand sa camarade approcha sa tête, et bientôt leurs deux souffles se mêlèrent, elles fermèrent les yeux et… La porte s'ouvrit, laissant découvrir le visage effaré de Shinji.
Elles gardèrent leurs têtes rapprochées, car elles étaient tétanisées de honte. Rei ouvrit de grands yeux, ne pouvant regarder l'intrus en face. Ses pommettes se tintèrent de rose, Asuka trouva dans un éclair de génie la solution pour les en sortir : « Si, je t'assure, t'as un truc dans les cheveux. », et elle se mit à trifouiller dans sa chevelure argentée. Ensuite elle regarda Shinji et lui adressa un regard belliqueux. « Qu'est-ce t'as toi ? » Le garçon referma la porte, il semblait que son visage resterait bloquer sur cette expression d'étonnement. Ensuite Rei se rassit à l'autre bout du fauteuil, elle était encore toute rouge. Asuka se rapprocha d'elle et ses hanches vinrent rencontrer les siennes. Elle fit passer un bras autour de sa taille tandis que l'autre main se posa son épaule. Elle approcha sa bouche de son oreille et lui susurra, avec une pointe d'ironie : « Tu commence enfin à te dissiper petite coquine. » Rei se releva d'un coup, elle toisa le regard malicieux d'Asuka de haut, et commença à partir. Asuka la rattrapa, et lui pris la main, mais Rei se dégagea aussitôt et elle pointa du doigt la petite rousse au sourire mutin. « Si tu ose encore me toucher je… » Puis elle s'arrêta de parler, elle ne savait plus quoi répondre. C'est Asuka qui finit sa phrase : « Tu iras tout dire à papa Ikari, c'est ça » Rei parut troublé qu'elle ait mentionné le nom du commandant. Asuka continua «je te croyais moins gamine. Pourquoi tu t'es levé tout à l'heure si ce n'était pas pour m'embrasser ? »
Et puis après Rei ne sait plus vraiment ce qu'elle a fait, les souvenirs s'arrêtent à peu près là. Elle se souvient simplement de cette rage dans sa voix, lorsqu'elle lui crie : « Asuka, je te déteste ! ». Elle se souvient encore de la façon dont Asuka quitte la pièce. Elle rouvre la porte mécanique, et puis disparaît derrière. Et puis Rei reste dans le petit salon, elle se met à pleurer. C'est une chose étrange, de pleurer, Rei ne connaissait pas cela avant. Cela soulage un petit peu la douleur, c'est finalement bien de pleurer. Les haut-parleurs du QG crépitent, puis finissent par annoncer le début des opérations, et il dit «tout le monde à son poste », alors Rei revient dans la salle de commande, où l'attend Asuka.
Le pilote de l'Eva 02. Ses lèvres, son parfum, son visage, ses mains, et cette étrange pulsion. Rei, s'il te plaît ! L'écran est toujours noir, le pingouin toujours enfermé, et ses lèvres sont toujours aussi attirantes. Pourquoi sont-elles si attirantes ? Tu fais chier, tu me préviendras quand t'auras finit de bouder. « Asuka attends ! » Mais elle ne parle pas assez fort, et Asuka est déjà loin, en train de parler avec Misato. Rei reste assise au fond de la salle, elle regarde les opérations de loin, tout comme Shinji et Kaoru, qui sont assis à coté d'elle. Misato est sur les nerfs. Mais soudain la plug s'ouvre, et tout le monde se lève.
La suite au prochain épisode : « La souffrance selon Gendo Ikari »
