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Notes: c'est la première fois que je fais ça, mais bon, il y a un début à tout.

Voilà ce qui se passe: j'ai lu une fic, "Saccharomyces Cerevisiae (Baker's Yeast)" par yaycoffee sur AO3. Et j'ai adoré ce truc. La vie de ma mère, j'ai A-DO-RÉ. Ça m'a fait rire, ça m'a fait pleurer, ça m'a fait sourire, émettre de ridicules sons très aigus... C'est mignon tout plein, c'est juste excellent, et pourtant Dieu sait que je suis rarement enthousiaste au sujet d'une fic.

Alors, qu'est-ce que ça raconte ? En gros, après une soirée où ils se sont ennuyés à mourir et bu beaucoup trop, Sherlock et Sally se surprennent en passant la nuit ensemble. C'aurait pu en rester là, sauf que voilà, Sally tombe enceinte, et décide de garder le bébé. Et Sherlock a finalement bien envie de s'y impliquer. Heureusement, John est là pour lui, et même plus que là, non pas que Sherlock se plaigne...

Vous l'aurez compris, du Sally/Sherlock pour le premier chapitre, du Johnlock pour plus tard (mais chut! spoilers). Egalement du parentlock, du fluff, des montagnes de fluff, un peu de angst, un peu de sexe (il faut bien faire plaisir à tout le monde), et puis zut, c'est juste trop excellent.

Ah, au fait, ceux qui n'aiment pas Sally, passez votre chemin.

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Chapitre 1

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Quand Sally ouvrit la porte du Fox, elle fut prise d'assaut par les rires et la musique qui contrastaient nettement avec la quiétude au-dehors des premières fraîcheurs de l'automne. L'air empestait les frites et l'alcool. Une odeur renfermée de cigarettes continuait d'imprégner les tapis, et ce encore six mois après l'entrée en vigueur de la loi anti-tabac. Ce n'était pas un endroit des plus agréable, vraiment, mais c'était là qu'ils se rendaient toujours, pour panser le souvenir d'un petit corps de neuf ans extrait du coffre d'une voiture, pour râler sur les nouveaux changements de procédures administratives ou, comme c'était le cas ce soir-là, pour faire la fête.

Sally avait essayé d'être heureuse pour lui. Elle savait qu'il travaillait dur, il était un bon agent. Sauf qu'elle aussi. Elle était dans le métier depuis plus longtemps que lui, résolvant moitié plus d'affaires que lui. Elle avait fait son devoir, fière de son travail, suivi les consignes, tenu la main des endeuillés, mis à terre des hommes qui faisaient deux fois sa taille pour protéger son équipe. C'était la seconde fois cette année qu'elle passait à-côté parce que Hopkins et Simmons avaient une chose importante (entre les jambes) qu'elle n'avait pas. Elle en avait des migraines à force de cogner sur cette vitre, épaisse et impitoyable, qui l'empêchait d'avancer.

Elle placarda un sourire sur son visage, faisant signe à Lestrade et Dimmock, alors qu'elle allait au bar se payer une pinte. Il lui fallait peut-être se montrer, faire un petit numéro à l'équipe – Sans rancune. Bien joué, mon vieux – mais elle se refusait à laisser quiconque lui payer son verre. Elle ne voulait devoir une tournée à personne. Au comptoir, elle voulait commander une bière, mais demanda un whisky (double avec des glaçons) à la place.

_ Ah, c'est ce genre de journée ? Demanda le barman en posant son verre devant elle.

Ce genre de carrière, elle pensa, mais elle répondit :

_ Oui, on peut dire ça. Santé, ajouta-t-elle en levant son verre.

Il lui sourit et elle but une petite gorgée, savourant la froide brûlure qui lui descendit dans la gorge. Soupirant intérieurement, elle se tourna vers la bande d'idiots qui riaient et chantaient à leur table habituelle, et, l'espace d'un moment, son sourire devint sincère. Elle prit une place à-côté de Lestrade qui la salua d'un air entendu avant de s'arrêter un instant et de se pencher sur son oreille.

_ Écoutez, Donovan, dit-il, suffisamment bas pour n'être entendu que d'elle. Merci d'être venue. J'aurais vraiment voulu que ce soit vous, vous le savez, ça. J'ai fait tout ce que j'ai pu.

Elle prit une nouvelle gorgée de son verre et acquiesça avec raideur.

_ Je sais.

Elle tourna la tête quand quelqu'un revint vers la table avec un plateau de shots de tequila.

_ Une nouvelle tournée pour le lieutenant Hopkins ! S'exclama-t-il.

Elle passa le petit verre qu'on lui tendit à Smith, s'accrochant à son propre verre alors qu'elle regardait les hommes autour d'elle choquer les leurs avec des grognements et des grimaces viriles.

Quinze minutes et une nouvelle tournée de shots pour les messieurs après, Sally avait fini son propre verre et envisageait d'en prendre un deuxième, bien qu'elle sût qu'elle ne devrait pas. Elle eut plus tard un changement de plan. Son téléphone sonna juste à ce moment-là, vibrant dans sa poche arrière. Elle sourit devant l'écran, lequel affichait Philip Anderson. Elle se rendit aux toilettes, pour s'éloigner du bruit et des oreilles de ses plus-si-sobres collègues.

_ Philip, dit-elle avec un sourire.

_ Salut bébé, répondit-il brièvement d'une voix étouffée, et elle sentit son sourire disparaître de son visage. Je suis vraiment, vraiment désolé, mais Michelle vient juste de revenir avec les garçons. Travaux sur la ligne en direction de Cambridge, et elle ne voulait pas s'embêter à prendre autocar après autocar avec les petits. Tu comprends ?

Sally devrait le savoir depuis le temps, mais elle était furieuse. Pouvait-il au moins arriver une seule chose de bien, aujourd'hui ? Aussi pathétique que cela pût être (et elle le savait), la seule chose susceptible de rendre ce merdier meilleur était la promesse de sexe et d'un peu de temps ininterrompu avec la seule personne qu'elle voulait vraiment voir.

_ C'est la troisième fois que tu annules nos plans, ce mois-ci, tu le sais, ça ? Se plaignit-elle.

_ Je sais, je sais. Je suis vraiment désolé, bébé.

Le timbre de Philip se fit plus calme :

_ Écoute, je ne peux pas te parler très longtemps, mais on peut se voir d'ici un jour ou deux, à la place ? J'ai hâte de te rev…

Sa voix devint soudainement plus forte :

_ Tout ce qu'il faut savoir est dans le rapport. Traces de méthamphétamine et… Oui, tout à fait.

_ Très bien, se soumit Sally.

_ On en discutera davantage quand je serai de retour au bureau lundi, d'accord ?

Sally soupira :

_ Tu me manques, lui dit-elle, et sa voix trahit son manque plus qu'elle ne l'aurait voulu.

_ A lundi, alors, salua Philip, toujours jouant le jeu devant sa famille, et il raccrocha.

Sa famille. Qu'est-ce qu'elle s'imaginait ? Sally regarda son reflet dans les saletés du miroir, un rire sans joie lui montant dans la gorge. Pas assez homme pour le Yard, pas assez femme pour Philip. Quelle idiote elle faisait.

Elle rangea son téléphone dans sa poche et se redressa, rejetant ses épaules en arrières et arrangeant un peu ses cheveux. Elle retourna avec détermination au comptoir pour commander un autre verre. Plus rien ne pouvait l'arrêter, maintenant, pas vrai ?

Le barman avait le dos tourné, bougeant avec agilité et efficacité derrière le comptoir. Il tira une bière pression et versa un verre de vodka haut de gamme. Quand il se retourna, il la vit et lui fit signe qu'il arrivait. Elle le regarda sans rien faire pendant qu'il ajoutait du tonic à la vodka avant de donner les boissons à quelqu'un au bout du comptoir. Et, c'était vraiment sa veine, elles étaient pour Sherlock – foutu – Holmes. De tous les pubs de Londres, pensa-t-elle amèrement, et elle ne se rendit compte que ses yeux lançaient des éclairs que quand le barman interrompit ses pensées.

_ Un autre whisky, alors ? Demanda-t-il.

Sherlock la fixa avec ce bizarre regard d'alien qui n'appartenait qu'à lui avant de marcher en direction de la table du Met. Ce n'était vraiment pas son jour.

_ Oui… Un double.

Elle en engloutit presque la moitié en une gorgée en revenant vers la table, pas vraiment inquiète de devoir soigner une gueule de bois au travail. Elle était déjà bien partie pour le temps donné.

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_ Je te l'ai déjà dit, lui rappela John en ouvrant la porte du Fox. Ce n'est pas la peine de venir si tu dois te comporter comme un crétin toute la nuit.

Sherlock fit rouler ses yeux. John avait loyalement gagné leur pari, et voici quels en étaient les termes : se rendre à la prochaine nuit au pub. Il devait y aller (il allait honorer sa parole), mais n'était pas obligé de l'apprécier. Ce n'était pas sa faute si John s'était montré contrarié quand il avait exprimé ses pensées à voix haute.

John s'humecta les lèvres et secoua la tête.

_ Très bien, entendu, dit-il alors qu'il franchissait la porte. Je prendrai une bière brune. Essaye d'être poli, s'il te plaît.

Il avait usé d'un ton sévère, comme un enseignant réprimandant un élève pour bavardage pendant les cours.

Sherlock commanda une bière pour John et une vodka tonic pour lui. Il ne fut pas surpris de voir Sally Donovan lui jeter des regards furieux alors qu'il retournait à la table. Il ne dit rien, par politesse.

Une heure plus tard, Sherlock avait réprimé quinze roulements d'yeux et trente-neuf soupirs. C'était tellement nul. Il n'arrivait jamais à comprendre pourquoi les gens faisaient ce genre de choses. Sa boisson n'était pas assez forte, la musique beaucoup trop, et les plaisanteries n'étaient jamais amusantes (les ivrognes étaient rarement aussi drôles qu'ils ne le pensaient).

Il aurait tellement préféré s'en tenir au plan initial, qui aurait inclus le picorage de ce poulet korma dans l'assiette de John, dans ce petit endroit tranquille juste à l'angle de leur rue, à rire ingénument des déductions étranges que John faisait sur les autres clients. Homme en chemise verte amoureux des chiens à en juger par l'état de son pantalon. Prévoit d'épouser son pékinois lors d'une petite cérémonie de bon goût dès que les tulipes auront fleuri. John avait l'art de trouver les bons indices, mais de les tourner en récits de fiction absolument absurdes. Sherlock savait que c'était fait exprès, conçu pour le faire sourire, ce qui était presque toujours le cas.

Il ne souriait pas, maintenant. John avait fini sa pinte et donnait à Hopkins des claques sur l'épaule pour le féliciter, avant de repartir vers le bar pour une nouvelle tournée. Hors de vue, Sherlock s'autorisa un roulement d'yeux et un soupir, juste pour les évacuer.

_ Alors, pourquoi vous êtes là, le Taré ? Fit la voix de Sally Donovan dont chaque mot trahissait la contrariété.

Elle prit la place vide à-côté de lui, de toute évidence afin de pouvoir le tuer du regard depuis une distance encore plus courte.

_ J'ai perdu un pari, répondit-il honnêtement.

Sally ne répondit pas, mais prit une grande gorgée de son verre. Il ne l'avait jamais vue boire autre chose qu'une demi-bière blonde ou un panaché, mais il devait admettre qu'il ne venait pas souvent dans ce genre d'endroit.

_ Whisky, ce soir, nota-t-il, son regard tombant sur son verre avant de remonter lentement sur ses yeux vitreux, lui indiquant que ce n'était donc pas son premier. Votre troisième.

_ Oui, admit-elle. Et alors ?

Cela sonnait comme un défi.

Sherlock émit un son d'acquiescement. John prenait beaucoup trop de temps au bar. Il releva la tête pour voir où en était la queue.

John avait eu son verre, mais avait été abordé par une plantureuse brunette moulée dans un pull jaune. Elle avait une main pressée contre sa poitrine alors qu'elle riait à quelque chose qu'il avait dit. Sherlock se renfrogna. John se pencha, prenant un temps infini pour dire quelque, et elle se rapprocha pour vraiment l'écouter. John sourit quand elle pressa ses seins contre sa poitrine, allongeant son cou pour lui tendre son oreille. Sherlock se détourna vers la table.

Sally le regardait, tenant le bord de son verre entre son pouce et les deux premiers doigts de sa main droite. Elle fit s'entrechoquer ses glaçons et leva le verre pour boire une gorgée.

_ Vous n'êtes pas le seul détective, dans le coin, dit-elle, les yeux carnassiers et scintillant.

Sherlock voulait lui dire de la fermer, mais alors qu'il ouvrait la bouche pour parler, il fut interrompu par son approche. Elle sentait le déodorant pour hommes (rendez-vous planifié avec Anderson), mais Anderson n'était nulle part pour être vu.

_ Je ne suis pas stupide, vous savez, continua-t-elle, sa voix un humide sur les bords.

Et soudain, tout se mit en place. Elle était passée à-côté d'une promotion et Anderson lui avait fait faux bond le même jour. Il lui retourna son regard carnassier mais ne dit rien. Il voulait qu'elle trouvât un autre endroit pour s'asseoir.

_ J'ai besoin d'un nouveau verre, lui dit-elle, très près de son oreille pour couvrir le bruit de l'épouvantable musique. J'ai comme l'impression que vous aussi. C'est pour moi, le Taré.

Ses mots n'avaient rien du venin dont ils étaient généralement chargés.

La brunette traçait la courbe de l'oreille de John avec sa langue, et Sherlock remarqua à peine le verre que Sally lui mit dans les mains il ne pouvait détacher son regard du sourire sur le visage de John.

_ Santé, dit-elle, choquant son verre contre le sien. Il se força à la regarder et vida son verre d'un trait.

Sherlock se leva immédiatement, les mains dans les poches alors qu'il se faufilait en direction du bar. Il revint vers Sally :

_ Celle-là est pour moi.

Sally haussa à peine un sourcil alors qu'elle sirotait son verre.

Rieur, John s'extirpa du pull jaune alors que Sherlock atteignait le bar. Son haleine empestait la bière et il agrippa l'épaule de Sherlock, approchant son oreille.

_ Je crois que j'ai une touche avec… Katie, dit-il avec un sourire provocateur. Ça ne te dérange pas ?

Quand Sherlock inspira, il put sentir la levure dans l'haleine de John, chaude sur sa propre langue.

Sherlock secoua la tête sans mot dire avant de faire de son mieux pour récupérer un minimum de dignité du creux de son estomac. Il dénua son visage d'expression.

_ Bien sûr que non, parvint-il à articuler avec son habituelle voix sèche et un peu traînante. Je ne t'attendrai pas.

Il parvint même à aborder un petit sourire.

John eut un large sourire et revint vers le pull jaune – vers Katie – qui n'avait pas éloigné ses yeux de John, son petit sourire insipide, la courbe séductrice de ses lèvres accentuant le centre de sa bouche d'où le rouge à lèvres était parti, collé au bord de son verre.

Le temps que Sherlock revînt à la table avec son verre et celui de Sally, John avait posé sa main dans le creux du dos de Katie, la guidant déjà vers la porte, hélant un taxi sur le bord du trottoir. A-travers la fenêtre, Sherlock les regarda monter dans la voiture, dans un enchevêtrement de bras, de jambes et de langues qui ne quitta pas sa rétine même quand il ferma les yeux dessus.

Cette vodka n'avait quasiment aucun mordant quand il vida son verre.

Avec son verre vide et John parti, il réalisa qu'il n'avait plus besoin de rester plus longtemps. Il se leva pour partir, enroulant son écharpe autour de son cou. Sally se tenait à ses côtés, un peu chancelante. Elle lui tomba sur la poitrine, et il la redressa en la tenant par l'épaule.

Elle se pencha davantage pendant une fraction de seconde, le nez entre le haut de son écharpe et le bas de sa joue. Elle cligna ses yeux troubles.

_ Vous êtes en état de rentrer, le Taré ?

Et maintenant, ses mots sonnaient presque aimablement.

_ Je crois que je peux y arriver.

_ On partage un taxi ?

Sherlock ne sut pas ce qui lui fit accepter, mais il accepta.

Son appartement était plus proche, le chauffeur les emmena donc d'abord vers Baker Street.

Sherlock pouvait sentir la pression de la cuisse de Sally contre la sienne elle était assise très près. Il pouvait deviner ses yeux sur lui. Quand il tourna la tête pour la regarder, elle leva un pouce froid contre ses lèvres, caressant la courbe de la lèvre inférieure jusqu'à ce qu'il fût chaud. Elle appuya légèrement vers le bas, avec douceur, juste assez pour qu'il sentît l'air contre ses dents.

Le taxi buta sur une bosse et les bouscula au point qu'ils fussent davantage proches, le pouce de Sally glissa encore, sur la peau lisse de l'intérieur de la bouche. Sherlock referma ses lèvres autour et le suçota légèrement. Il ne releva pas comment petit il semblait, la pression de ses ongles trop longs pendant une fraction de seconde. Sally haleta et, après un court instant, Sherlock la relâcha. Le chauffeur s'arrêta.

_ 221 Baker Street. Douze livres quarante, monsieur.

Sherlock lui tendit la monnaie et ouvrit la portière.

_ Tasse de thé ? Proposa-t-il, enchanté par le ton hautain et léger de sa voix.

_ J'aimerais bien, oui, répondit Sally.

Elle le suivit hors de la voiture, ignorant les grommellements du chauffeur à la perte de sa course.

Ils ne dirent pas un mot quand Sherlock ouvrit la porte de la rue, quand ils montèrent les escaliers, quand il ouvrit la porte de l'appartement. Il referma la porte et ôta son manteau et son écharpe, les suspendant à leur crochet. Sally ôta également son manteau, et Sherlock le suspendit au crochet vide de John.

Ils prirent une minute pour poser leurs yeux partout sauf sur eux, mais à la seconde où Sherlock croisa son regard, ils s'embrassèrent, profondément et avidement. Elle embrassa sa joue, et il dessina le creux de son oreille avec sa langue, exactement comme la brunette au bar.

Ils furent nus pendant le temps qu'il leur fallut pour atteindre le lit de Sherlock, et tout ce à quoi Sherlock pouvait penser était cette peau chaude glissant contre la sienne, mate et douce et presque glabre (il ne pensa pas aux peaux dorées et suturées, saupoudrées de cheveux blonds et drus), ces soupirs et cette chaleur et ce besoin qui crépitaient autour d'eux, entre eux, remplissant chaque espace. C'était du bruit blanc, à plein volume, rendu brumeux par l'alcool et trop d'émotions qui n'avaient rien à voir avec ce qu'il pouvaient ressentir l'un pour l'autre.

Elle jouit, haletante, sous sa langue. Et à nouveau quand il était enfoui profond en elle, frissonnant, chuchotant le nom d'un autre.

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Sally était déjà partie quand Sherlock se réveilla le lendemain, et il en fut reconnaissant. Il avait une douleur sourde dans la tête, et la bouche en fond de cage à oiseau. Il se brossa les dents et prit une douche.

Il était habillé, avec un tas de linge tournant dans la machine à laver, quand John revint, sifflotant, juste avant le déjeuner.

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Trois jours, ce n'est rien, Sally se dit à elle-même.

Une semaine. Ça pouvait arriver, non ?

Dix jours. Elle prit une grande inspiration en entrant dans la parapharmacie.

Deux heures après, elle était assise sur le couvercle de ses toilettes. L'écran était digital. Enceinte, disait-il. De même que celui sur le rebord du lavabo.

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Notes (bis): mise à jour tous les dimanches. Ça ira, le dimanche ?

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