Bonjour à tous et particulièrement aux fans de Twilight, ce qui est logique si vous êtes ici ^^. Je dois vous prévenir que cette fic ne portera absolument pas sur Edward et Bella que je ne peux absolument pas voir. Donc comme vous l'avez comprit, mon histoire porte sur les Volturi et plus particulièrement sur Démétri qui est mon personnage préféré et sur qui je trouve qu'il y a très peu de Fanfiction. J'espère qu'elle vous plaira. Bonne lecture.

Une petite précision, je suis étudiante en histoire donc je connais un rayon sur la Grèce antique, c'est pour cette raison que j'écris le prologue à leur époque ^^ vue que je suis passionnée. Si certains mots de vocabulaire vous pose problème, n'hésitez pas à m'en demander le sens même si je pense que vous comprendrez aisément. Et puis, ce n'est que pour le prologue ^^.


Sparte, Grèce antique, 464 avant J.C

La terre tremblait, j'en avais conscience, et pourtant je ne parvenais à bouger de l'endroit où je me tenais. J'avais vaguement conscience de mon fiancé qui m'appelait désespérément, tout comme je parvenais à entendre les cris de mes amis quelque part dans les décombres. J'avais mal, j'avais froid, mais je n'avais pas peur. Après tout, il fallait bien mourir un jour ou l'autre. Même si j'aurais aimée que ce soit le plus tard possible.

Ekaterina, hurle à nouveau Lucius quelque part dans le déluge. Répond moi s'il te plait

Je voudrais, vraiment je voudrais. Il n'est pas l'homme dont j'avais toujours rêver, mais il était gentil, serviable, mes parents l'adoraient, il était l'homme idéal et j'aurais été stupide de refuser un mariage avec lui. Mais actuellement, les jambes brisées par briques qui étaient tombés du mur, les bras en sang sans que je n'en ressente la moindre douleur et mon regard qui se troublait me convainquait que j'allais mourir.

Je retins un hurlement de souffrance lorsque quelque chose tomba sur mon ventre mais je compris tout de suite qu'aucun son n'en serait sortit. Le sang cascadait à flot et c'était ce qui m'empêchait tant de respirer depuis tout à l'heure. Pour la première fois, je paniquais. Je ne voulais pas mourir. Pas ici, pas à 20 ans seulement, pas sans avoir dit aux personnes que j'aimais à quel point je tenais à elles.

Lucius, criais-je brusquement en constatant que si je ne faisais rien, j'y resterait. Lucius aide moi

Rina ne bouge pas, me répondit-il

A son ton, je compris que sa condition de militaire accomplit le poussait à conserver un calme qu'il n'avait plus. Je souris à cette idée. Mon fiancé était hoplite et je me devais de lui faire honneur, c'était mon rôle. Je délirais.

Un cri retentit un peu plus loin et je sentis mon ventre se crisper, qui venait de le pousser ? Je n'en avait aucune idée, mais cela ne pouvait être qu'un de mes amis. Nous étions les seules dans cette villa. Je me mis à crier, sentant ma douleur augmenter en puissance et la peur me tirailler.

Et la terre qui continuait de trembler, qu'avions-nous fait aux Dieux ? La seule chose dont nous pouvions être coupable serait de laisser Athènes réduire les autres cités à l'état d'esclave. Mais cela valait-il le prix que nous étions en train de payer ?

Ekaterina, appela à nouveau Lucius quelques mètres plus loin. Dit moi que tu va bien, que tu n'est pas blesser ?

Il espérait une chose parfaitement impossible. Et j'avais si mal aussi. J'allais devenir folle à rester dans cet état là.

Soudain, un coup de vent claqua à côté de moi et j'hoquetai de surprise, la seule chose que je pouvais encore faire, la gorge me brûlant avec le sang qui s'y trouvait. Je plissai les yeux et distinguai la silhouette d'un homme de grande taille. Rien de plus.

Calmez vous, murmura-t-il d'une voix douce. Je vais vous sortir d'ici.

J'ai mal, suffoquai-je

Ne bougez pas, ordonna-t-il

Je restai figée de surprise en le voyant soulever la poutre qui se trouvait sur mes jambes. Elle devait peser des tonnes et lui la soulevait à seulement deux mains. Comment est-ce possible ? Je délirais ma parole.

Vous êtes mortellement blessée, murmura-t-il en m'examinant rapidement. Votre colonne vertébrale est brisée, ainsi que vos jambes et vos bras. Et vous avez sans doute les poumons perforer

Je ne comprenais pas un traitre mot de ce qu'il me disait, mais j'avais relever le sens. J'allais mourir, c'était finit. Et je ne trouvai même pas le courage de pleurer.

Je peux vous aider, fit-il à nouveau en glissant un bras en dessous de mes jambes et l'autre dans mon dos pour me soulever. Mais il va falloir souffrir pour cela

Pourquoi je ne comprenais rien à ce qu'il me racontait ? Si j'étais mortellement blessée, c'était qu'il n'y avait aucune solution. En tout cas, c'était ce que mon éducation m'avait enseigner.

En sentant brusquement l'air pur sur mon visage, j'ouvris des yeux effarés. Comment étions-nous parvenu aussi vite dehors ? Ce fut à cet instant que je croisais ses yeux et malgré la terreur qui me prit, je ne poussai aucun hurlement, pas plus que lorsqu'il me posa doucement au sol et s'agenouilla à mes côtés. Je vis vaguement une femme s'approcher rapidement et je distinguai sa peau mate typique des pays orientaux. Je me pris à me dire que ma peau ressemblait beaucoup à la sienne avant de sentir l'homme caresser mon front.

Que s'est-il passer ? demanda la femme dans un grec approximatif

Un tremblement de terre à Sparte, se contenta de répondre l'homme. Elle est gravement blessée et personne ne peut plus rien pour elle

Je vais regarder, fit doucement la femme en s'agenouillant devant moi

Je sentis ses doigts appuyer sur mes hanches et je hurlai brusquement en sentant la douleur effroyable se répandre. Je vis le visage de la femme se fermer alors que je me sentais flancher. Elle appuyait simplement sur mon ventre et je me sentais si mal. J'étais si mal.

La colonne vertébrale, murmura-t-elle doucement. Elle est en cendres

Je sentis la terreur m'étreindre, j'allais mourir. Encore une chose que je ne voulais pas subir de si tôt. Et j'avais mal, je l'ai déjà dit sa ?

Nous sommes les seuls à pouvoir l'aider, répondit l'homme avant d'ajouter quelque chose dans une langue que je ne parvins pas à identifier

La femme me regarda puis hocha la tête de façon presqu'imperceptible. Puis elle prit une de mes mains et me sourit doucement, presque de façon maternelle.

Tout va bien se passer, me murmura-t-elle. Tout va bien se passer. Tu est sûr de pouvoir le faire ?

Elle avait demander cela à l'homme à mes côtés qui répondit de la même manière qu'elle l'avait fait précédemment.

Sa va faire très mal, murmura-t-il en se penchant vers moi. Mais tu vivras

J'ouvris la bouche pour parler mais ne trouvait rien à dire. Alors je le regardait pencher la tête vers ma gorge en silence.

Puis je sentis la douleur comme si quelque chose m'avait mordu à la gorge, puis ce fut le feu qui s'alluma dans tout mon corps et je m'entendis à peine hurler tout comme je vis à peine le couple reculer. Puis ce fut le néant.


Eh bien voilà le prologue. J'ai volontairement fait en sorte que l'on ignore qui a mordu Ekaterina donc c'est fait exprès ^^. Vous comprendrez en lisant la suite ^^, laissez moi un petit commentaire s'il vous plait. Le prochain chapitre le week end prochain. A bientôt.