Adrien Monk,célèbre détective toqué,se trouvait à cet instant précis dans la ville de New York tout en essayant de résoudre l'affaire du meurtre de l'ambassadeur de Lettonie. Après mûr réflexion,il découvrit que le coupable se trouvait être un certain Steven Leight, dont la femme a été récemment retrouvé assassiné capitaine Stottlemeyer, Sharona et le lieutenant Disher surent reconnaître immédiatement ce sourire fier que le détective arborait à chaque affaire résolu.
Dès lors,il intima au capitaine Walter Cage,ainsi qu'au présumé meurtrier,à venir sur le champ,dans le bar où se trouvait Monk. Steven Leight,semblait très surpris de cette interpellation.
Steven Leight : « Qu'est ce qui se passe ? Personne ne m'as rien dit ».
Capt Walker Cage : « Bienvenue au club ! » répliqua le capitaine Cage, qui également ne savait pas ce qu'il se tramait et encore moins pourquoi sa présence était nécessaire.
Lt Disher : « Mr Leight,est ce que vous avez déjà mis les pieds dans ce bar ? »
Steven Leight : « Peut être bien , je...je ne me rappelle pas... »
Adrien Monk : « Mais peut être que je peut vous rafraîchir la mémoire; vous êtes venu ici mercredi, quelques minutes ; après avoir tué votre femme. »
Stephen Leight : « Pff...hin hin...vous êtes cinglé ? »
Monk introduis la résolution d'une énigme toujours de manière élégante et journalière par cette fameuse phrase « Voilà ce qui s'est passé » .
Adrien Monk : «Voilà ce qui s'est passé ; vous avez emmené votre épouse à Central Park, vous avez cherché un endroit tranquille et quand vous avez été sûr qu'il n'y avait pas de témoin; vous l'avez abattu . Puis, vous avez pris ses bijoux pour laisser croire que le mobile était le vol ; après ça , vous étiez quand même bien secoué … »
Capt Stottlemeyer : « Oui, c'est une constante chez les meurtriers de sang-froid . » intervint intelligemment le capitaine.
Adrien Monk : « Vous avez décidé de vous accorder un verre avant d'appeler la police .Bien sûr,vous n'aviez pas remarqué que l'ambassadeur de Lettonie se trouvait à quelques mètres de vous. Et pour cause , vous ne le connaissiez pas ; mais c'est là que vos deux destins se sont croisés. La demoiselle du vestiaire, lui a donné votre manteau ; par erreur. D'après ce que j'ai vu , c'est une chose qui arrive souvent ici . Plus tard , quand elle vous a donné le manteau de l'ambassadeur, vous avez compris tout de suite ce qui c'était passé » .
Capt Stottlemeyer : « Vous deviez récupérer le manteau parce que les bijoux de votre femme étaient dans la poche » .
Adrien Monk : « On vous aurait facilement démasqué » .
Lt Disher : « Si on aurait trouvé le manteau ; on savait que c'était vous » .
Adrien Monk : « Vous avez trouvé la clef électronique de sa chambre d'hôtel , vous saviez où le trouver, vous avez couru là bas . C'est à peine si vous avez remarqué , qu'il s'était mis à pleuvoir. C'était vous , oui, vous, espèce de répugnant personnage , vous me faîtes vomir … » Monk pointa son doigt vers un jeune homme de grande taille , svelte , blond aux cheveux frisés. Les autres furent interloqués et voulurent savoir de qui il voulait vraiment parler, ils se retournèrent donc et virent aussi ce jeune homme étonnamment surpris qui était habillé d'un costume de serveur. A cet instant, il venait inopinément de changer de sujet en croyant reconnaître cette personne qui urinait dans le métro souterrain et qui l'avait tellement dégoutté, que par inadvertance , il fit un pas en arrière de trop et se retrouva dans un autre train vers un autre lieu de perdition,selon lui.
Serveur : « Moi ? »
Sharona : « Mais qu'est ce qui te prend ? Ce n'est qu'un pauvre serveur » . s'exclama t-elle
Adrien Monk : « Voyons Sharona, tu ne le reconnais pas ? ! C'est le type du métro ; celui qui urinait ; espèce d'urineur ! C'était vous ! Non,non,non,non,non;n'essayez pas de nier ! »
Capt Stottlemeyer : « Monk ! »
Adrien Monk : « Nous vous avons vu … ».
Capt Stottlemeyer : « Monk ! » continua le capitaine.
Adrien Monk : « Hein ? »
Capt Stottlemeyer : « On pourrait revenir au quadruple homicide, s'il vous plaît ? »
Adrien Monk :«Oui ; il a suivi l'ambassadeur à son hôtel,l'ambassadeur a dû découvrir les bijoux, Leight l'a abattu, a échangé les manteaux et laissé celui qui était mouillé. Vous ; où avez vous été élevé ? ! Comment pouvez vous vous supporter ? !
Sharona : « Adrien ! »
Adrien Monk : « C'est répugnant,mon dieu ! Quand je pense que vous osez travailler dans l'hôtellerie … »
Sharona : « Essaie de te maîtriser ! » s'indigna farouchement Sharona.
Capt Walker Cage « La balistique est confirmé ; la femme a été tué avec la même arme. Mr Leight ;vous êtes en état d'arrestation pour quatre meurtre avec préméditation.»
Adrien Monk : « Attendez ; Capitaine Cage, j'ai besoin de vous emprunter ces menottes ; vous allez être écroué monsieur le pisseur... »
Capt Stottlemeyer : « Monk ! » fit Stottlemeyer qui luttait avec le capitaine Cage et Sharona pour arracher les menottes des mains de Monk et également pour empêcher encore une attitude démesurée de sa part .
Sharona : « Cet homme là a fais ses besoins dans le métro ; cet homme là a tué de sang-froid quatre personnes . A ton avis qui faut il arrêter ? »
Adrien Monk : « Euh … le meurtrier » hésita longuement Monk,qui regardait des deux côtés pour déterminer lequel méritait réellement la prison. Mais cela va sans dire qu'au fond de lui et toujours dans cette idée borné et obsessionnellement compulsif qui lui est typique, il préférerait d'abord que le serveur soit écroué.
Juste après que cette affaire fut résolu, l'heure de vérité arriva ; Adrien devait se retrouver face à face avec le meurtrier de son épouse, Warrick Tennyson,hospitalisé et qui n'avait plus que quelque jours à vivre,mais de toute manière le capitaine Cage lui devait bien ça.
Il s'empressa donc avec ses amis,d'aller à sa rencontre.
Capt Stottlemeyer : « Comment va t-il ? »
Infirmière : « Il est sous morphine ; donc il ne sent rien. »
Capt Stottlemeyer : « C'est ...dommage . Vous pouvez nous...laisser un instant s'il vous plaît ?
L'infirmière sorti immédiatement de la chambre .
Capt Stottlemeyer : « Merci ».
Devant l'hésitation de Stottlemeyer et de Monk, qui celui-ci semblait particulièrement tendu ; elle prit la parole en première.
Sharona : « Euh... Monsieur Tennyson ,nous...venons spécialement de San Francisco pour vous parler de Trudy Monk . Vous vous souvenez d'elle ? »
Warrick Tennyson : « L'attentat à la bombe... » articula Tennyson,au bord de l'agonie et paupières fermés.
Adrien Monk « C'est exact ».
Leland et Sharona posèrent leurs regards sur le détective et ne purent s'empêcher de remarquer le regard haineux que montrait Adrien à l'encontre de Tennyson.
Warrick Tennyson : « Un homme …un homme m'a payé...deux cents milles en liquide...pour faire une bombe. Cinq kilos de plastique...détonateur au magnésium. »
Capt Stottlemeyer : « Et...comment était amorcé la charge ? »
Warrick Tennyson : «... Portable . »
Adrien Monk : « Qui a fait ça ? … Qui vous a engagé ? »
Warrick Tennyson : « … J'en sais rien … je l'ai vu qu'une seule fois … dans ...un parking... souterrain . »
Capt Stottlemeyer : « A quoi ressemblait il ?
Warrick Tennyson : « … C'était sombre … j'ai pas vu son visage ; mais j'ai vu ses mains ; il avait six doigts à la main droite … bizarre. »
Adrien Monk : « Vous pouvez … nous laissez seul une minute ? Je… je vous retrouve dehors .»
Les amis de Monk furent quelque peu sceptique à l'idée de le laisser seul avec le meurtrier de sa femme. Qui sait ce qu'il pourrait faire ? Se laisser gagner par la haine ; au point de vouloir le tuer ?
Le capitaine empoigna la main d'Adrien avec insistance à ce moment là.
Capt Stottlemeyer : « Vous êtes sûr ? »
Adrien Monk : « Oui … oui » .
Capt Stottlemeyer : « Allons -y » .
Ils sortirent donc de la chambre et le laissèrent avec Tennyson . Monk se rapprocha du meurtrier de sa femme et s'arrêta près de la machine qui le maintenait encore en vie.
Warrick Tennyson : « … Vous étiez son mari ? »
Adrien Monk : « Non ; je suis son mari » .
Warrick Tennyson : « … Pardonnez-moi » .
Adrien Monk : « Vous pardonner ?...Regardez-moi ; je vais couper votre morphine» .
Monk appuya sur le bouton «off» de la pompe à morphine de Tennyson . Sur son visage émacié et pâle, s'affichait une terreur indescriptible ; seul sa voix, ses cris auraient pu exprimer l'angoisse qui commençait à l'étreindre à la vue du regard rempli de haine de son bourreau qui était prêt à le tuer pour venger la mort de son épouse.
Après avoir boutonné son Pardessus , Monk se décida à partir et laisser Tennyson à son sort,mais il s'arrêta ; il pensait surtout à Trudy tout en se demandant ce qu'elle penserai de lui aujourd'hui si elle était encore vivante ; surtout après ce qu'il vient de faire . Les larmes aux yeux, Adrien se ravisa de son geste; il décida d'épargner Tennyson en réactionnant sa pompe à morphine; dans l'unique but de ne pas décevoir Trudy et de ne pas ternir l'image qu'elle avait de lui avant de mourir.
Adrien Monk : « Remerciez … Trudy ; la femme que vous avez tué . C'est elle … qui appuie sur le bouton » .
Adrien et ses amis sortirent de l'hôtel ; il avait hâte de retourner à San Francisco ; excepté Sharona qui avait quelques regrets de ne pas pouvoir prolongez son séjour à New York.
Sharona : « C'est quand même dommage, on est dans la plus belle ville du monde et on peut même pas en profiter. Mais je te promets qu'on reviendra, je te le promets »
Adrien Monk : « Oui,tu as raison ; quoique j'ai une meilleure idée. Et si on décidait de ne plus jamais voyager de notre vie » .
Walker Cage : « Hey, Monk ! »
Adrien se retourna et vit le capitaine Cage.
Walker Cage : « Je … je tenais à vous remercier pour l'aide que vous nous avez apporté ».
Adrien Monk : « C'est normal . Vous en avez fait autant pour moi aujourd'hui » .
Walker Cage : « Surtout,n'oubliez pas de retrouver l'ordure qui a fait ça ».
Adrien Monk : « Aucun risque … (Kof) (Kof) (Kof) (Kof) ».
Monk toussait violemment et de manière continu.
Walker Cage :« Monk, ça va ? »
Stottlemeyer :«Qu'est-ce qu'il y a ?»
Adrien Monk: « Je sais pas ...(Kof) (Kof) (Kof) … j'ai mal … Argh ! ….c'est horrible … ça m'oppresse... la poitrine !... j'ai … je (Kof)... »
Adrien eu rapidement la respiration saccadée, sifflante, rapide et ne cessait de tousser ; jusqu'au moment où il cracha du sang et tomba sur les genoux,toujours avec cette toux et cette difficulté de respirer.
Le capitaine Cage,Stottlemeyer,le lieutenant Disher et Sharona furent alertés par l'état plus qu'inquiétante de Monk qui continuait à se tordre de douleurs.
Walker Cage « Tenez bon Monk ! J 'appelle tout de suite une ambulance ! »
Sharona : « Adrien ! Qu'est-ce qui ne va pas ? ! »
Adrien Monk : « Capitaine... »
Monk retomba sur le dos et semblait perdre conscience peu à peu.
Walker Cage « Allô ! J'aimerais une ambulance de toute urgence à l'hôtel de Comfort Inn Manhattan, VITE ! Capitaine,il y a un hôpital dans le New Jersey on l'on pourrait transférer Monk,on en aura seulement pour dix minutes en hélicoptère. »
Stottlemeyer « Très bien ! ...Tenez bon ,ne mourrez pas ,les secours arrivent...Monk ! » hurla le capitaine qui constata que le détective avait finalement perdu connaissance.
