A LA FIN DE TOUT JUSTE TOI ET MOI

CHAPITRE 1 : simple comme une pensée

C'est fini, tout est fini.

Voldemor est mort. Tu l'as eu Harry, tu l'as tué.

Le jour s'achève sur une victoire. Nous sommes libre ! Tu nous as sauvé comme bien des fois déjà.

Au loin, le soleil se couche. Des reflets oranger illumine le champ de bataille. Partout, des corps. Des amis, des ennemis, tous mélanger.

Et là, au milieu une forme noir : sans vie. Voldemort. Le mage noir a enfin payé de sa vie tout le mal qu'il avait pu faire.

Les rares mangemort encore en vie se sont enfuis. Ils n'ont pas honte de ce qu'ils ont fait. Oh non. Mais maintenant, ils ont peur Harry. Peur du jugement. Tu as tué leur maître. Ils n'ont plus rien. Ce ne sont plus que des marionnettes auxquelles on aurait coupé les fils.

Non Harry, ne t'inquiète pas. Ces mangemort en liberté ne sont plus un danger. Tout comme on peut trouver des anges déchus, ces mangemorts sont des démons déchu. Ils mourront. De la main d'un sorcier qui se fera justice ou, tout simplement, ils s'entretueront.

Et oui Harry, les mangemort sont des loups. Tu as tué leur chef de meute.

Ils n'auront de cesse de vouloir être celui qui pourrait le remplacer. Alors, ils se battront et ils mourront.

Aucun ne pourra jamais le remplacer. Ils n'ont pas sa grandeur, pas son audace.

Ils n'étaient rien à ses yeux, juste ses esclaves, le prolongement de son bras.

Et moi, au milieu de tout ces corps, je me relève.

Je te vois.

Tues toujours debout, immobile devant le corps sans vie de ton ennemi.

Ton visage n'exprime aucun sentiment.

Tu n'es pas joyeux, pourtant tu as gagné.

Tu n'as plus de colère, plus de haine.

Tu n'es même pas triste.

Et pourtant, à tes coté, gît les corps sans vie de tes deux meilleurs amis.

Hermione, Ron. Ils ont donné leur vie pour toi.

Ils ont donné leurs vies pour que, toi, tu puisses prendre celle du seigneur des ténèbres.

Tu parais si vide Harry.

Et moi, je suis là, à te regarder.

Enfin, tu lèves la tête.

Et tu me vois.

Moi. A a peine un mètre devant toi.

Je suis toujours là. Debout. Vivant.

Nos yeux se croisent. Je voudrais lire en toi. Mais tu me refuses l'accès à ta porte intérieure.

Ton visage se crispe et enfin tes yeux se plongent dans les miens.

Yeux verts contre yeux gris.

C'est bizarre, cet affrontement. Cela me rappel notre première rencontre.

T'en souviens tu toi aussi ? Nous étions dans une boutique pour acheter des robes de sorcier. Tu étais entré alors que j'en essayais. Et nous avions parlé. Enfin, je t'avais parlé. A ce moment là, j'ignorais encore qui tu étais. Je ne l'ai su que plus tard ; Dans le train. Te souviens tu de ces moments Harry ?

Je sens tes yeux verts qui me sondent.

Je ne cache rien.

Ma porte t'est grande ouverte. Je vais mourir.

Peu m'importe que tu saches à quoi je pense.

Au contraire, je veux que tu le saches.

Mais pas tout. Une partie de moi t'est interdite Harry.

Tu me hais, et rien de ce que j'ai pu faire ne doit changer cela.

Vas-y, Harry tue moi.

Je suis tout ce que tu détestes. Tout ce que tu vomis.

Mais ta baguette reste immobile dans ta main.

Tes yeux entre en moi alors que je m'y attends le moins.

Que cherches tu Harry ? Une raison de me tuer ?

Mais tu en as déjà plus de mille !

Pense à tout ce que je t'ai fait endurer à Poudlard, pense à toutes les insultes que j'ai dite à tes amis, pense au nombre de fois ou j'ai essayer de vous faire renvoyer toi, mais aussi Hermione et Ron, pense à ce vieux fou de Dumbledor…

Tien, sa me fait bizarre.

Cela fait deux fois que je pense à eux en les appelant par leurs prénoms.

Avant, ils n'étaient que Granger et Weasley ? La sang de bourbe et la belette. Mais maintenant, ils sont devenus Hermione et Ron.

Depuis quant, le prince de Serpentard s'abaisse t il à appeler des Griffondors par leurs noms ? Je sais que c'est là ce que tu te demandes.

Et bien, Harry, il n'y a plus de prince de Serpentard. Devant toi, tu n'as plus qu'un usurpateur, un serpentard déchu, un simple sorcier.

Et un simple sorcier se doit de rendre hommage à ceux qui sont tombés. Et à plus forte raison lorsque ceux qui sont tombés ce trouvent être les deux gryffondors les plus courageux qu'ils soit.

Alors Harry, quel autre hommage pourrais-je leur rendre si ce n'est celui de les appeler par leurs prénoms ?

Mais reprenons. Tu ne m'as toujours pas tué ? Pourquoi Harry ? Pourquoi ?

Tues moi, qu'on en finisse.

Je lève ma baguette, convaincu que tu croiras à une attaque et qu'alors tu écourteras mes jours.

Mais non, tu restes immobile. Qu'attends tu Potter ? Vas-y !! Et je suis là, les yeux dans les tiens, à te supplier, à t'implorer même, de bien vouloir prendre ma vie.

Tes yeux s'enfoncent encore plus en moi. Et tu te bas avec cette seule porte dont je te refuse l'accès.

Allez Harry, dis moi se que tu voies.

Et d'un seul cou, tes barrières se lèvent. J'arrive à lire en toi, juste ce que tu veux bien que j'y vois .