Chapitre 1 : Vérité et crise de larmes

Je me réveille doucement. J'ouvre un œil et le pose sur mon réveil, 11h48. Ouh là, je n'aurais peut-être pas dû faire autant la fête pour ma majorité... Je suis majeure ! C'est mon anniversaire ! J'ai 17 ans ! Youpi ! Je me lève et m'habille en vitesse d'une fine robe blanche, je descends les escaliers en courant et me dirige vers mes parents, je leur saute dans les bras et en rigolant ils me disent :

- Joyeux anniversaire Mia !

- Merci !

Je prends un verre de jus d'orange, vu l'heure pas la peine de déjeuner. Tout en buvant je vois un paquet posé sur la table. Tout de suite je pose mon verre et m'approche en demandant :

- C'est pour moi ?

- Bien sûr !

Je souri comme une gamine qui ouvre son premier paquet, j'arrache le papier et découvre, un pendentif au bout d'une chaine. Sur le pendentif est écrit : "On t'aime Mia". Je souris et la passe autour de mon cou. Mes parents me regardent, les yeux fiers, la tête haute. Je sens la joie qu'ils ont de me voir ainsi, à 17 ans, le sourire aux lèvres, le visage radieux. Mais ils savent que c'est de courte durée...

- Mia, nous devons te parler, dit mon père.

- Ah ? De quoi ?

- Ca risque de te faire un choc, assieds-toi.

Je commence à m'inquiéter, ils vont m'annoncer quoi là ? J'ai peur. Je m'attends surtout a quelque chose du genre "Grand-Mère est morte". Ben oui, elle est vieille mamie ! Dans les yeux de mes parents, l'inquiétude et le regret ou remplacer la fierté. Mais surtout la tristesse. Elle est présente sur leur visage, comme encrée dans leurs traits d'habitude si rieur ! C'est ma mère qui prend la parole.

- Mia, aujourd'hui est le dernier jour où l'on se voit.

Alors là, c'est la meilleure blague qu'ils ne m'ont jamais faite! Je souris, rassurée : Mamie est toujours dans sa maison de retraite, au chaud en train de manger les madeleines trop dures que distribuent les infirmières. J'éclate de rire sous leurs yeux désolés.

- Trop drôle M'man, bon, on mange quoi? Je suis affamée !

Mon père m'interrompit:

- Ce n'est pas une blague Mia.

- Et vous voulez faire quoi, disparaitre ?

Je crois toujours à une blague, sauf que je rigole toute seule... Je remarque au passage que cela m'arrive souvent ses temps-ci! Comme hier lors de ce que je me souviens de la fête, j'ai sortis une blague, pourtant très drôle et personne n'a rigolé. Gros moment de solitude pour moi, mais bon, deux Vodka et c'était oublié. Pour savoir la blague, ben c'était " Alfred le steak et son ami John le Pancake se promène en forêt, ils jouent à cache-cache et une fois la partie fini, rentre chez eux, la John dit à sa mère, « A un moment j'ai eu peur pour Alfred... » ; « Pourquoi? » Demanda sa mère ; « Ben vu qu'on jouer à cache-cache, c'tait caché! [Steak Haché!] ". Mouahahahaha j'en rigole encore. Avouez qu'elle est excellente non?... Re moment de solitude j'ai l'impression... Bref mon père dit :

- Non, c'est toi qui va partir.

Alors là j'hallucine! Ils me foutent dehors! Ça c'est un super cadeau d'anniversaire les parents, merci beaucoup!

- Vous me mettez dehors?

- Non Mia, non! Mais tu dois partir, voir tes parents.

Alors là, ils font forts. Donnez-moi un téléphone, je dois appeler l'asile. Soit ils étaient complètement barrés, soit ils avaient décidés de se lancer en carrière comique. Dans les deux cas, ils n'iraient pas loin...

- Euh, je ne sais pas si vous vous en souvenez, car vous ne semblez pas dans votre état normal, mais mes parents c'est vous.

- Non.

- Non, vous n'êtes pas dans votre état normal?

- Non! Non, nous ne sommes pas tes vrais parents. Mia, on t'a adopté!

Waouw. Ma bouche s'ouvrit dans un espoir vain de voire quelque chose en sortir. J'ai l'air d'une carpe, mais pas grave. Je les regarde l'un après l'autre et demande d'une voix tremblante et incertaine :

- Je... Je ne suis pas votre fille?

- Tu seras toujours notre fille, le sang n'y changera rien! Seulement, un jour nous t'avons trouvée, abandonnée dans un parc, nous t'avons pris et ramenée chez nous, je venais de faire une fausse-couche, mon bébés était mort après l'accouchement, pour nous, tu étais ce bébé perdu. Et puis tu avais l'air tellement fragile dans ta petite couverture, tu semblais terrifiée... Nous t'avons élevée comme notre propre fille, et cela ne devait jamais changer. Nous avions décidé de t'avouer ce matin cette histoire, mais tout devait rester comme avant, sauf que nous avons reçu une lettre. Une lettre qui venait de tes parents biologiques. Ils veulent te récupérer Mione, on ne peut pas les en empêcher.

Je les regarde toujours l'un après l'autre, la bouche toujours ouverte. Puis soudain j'éclatais en sanglots. Comment faire face à cette nouvelle? Qui étaient mes parents? Pourquoi m'avaient-ils abandonné? Des tonnes de questions se bousculaient dans ma tête, sans que je puisse y répondre. Ma mère me prit dans ses bras et mon père me caresse les cheveux. Tout en sanglotant je dis:

- Je ne veux pas y aller... Maman, empêches-les!

- Je ne peux pas Mia, ta... mère m'a promis que tu pourrais venir nous voir quand tu le désirerais sauf que tu vivrais avec eux. En plus ce sont des sorciers Mia, tous les deux. Tu es, comment dit-on déjà? Ah, oui ! Une Sang-Pur, c'est génial non?

- J'm'en fous!

Je criais cette dernière phrase, j'en avais marre! Je ne voulais pas que ça change. J'avais pas envie. Surtout que je devenais vulgaire, et quand Hermione Jane Granger devient vulgaire, ce n'est pas bon... D'ailleurs, je ne dois même pas m'appeler comme ça. Je leur demande soudain:

- Je m'appelle comment?

- Hermione Maylis Jedusor.

- QUOI?

J'ai bien entendu Jedusor? Pitié ne me dites pas que je suis sa fille. Non déstresse ma vieille, des Jedusor je suis sure y'en a des tas. Enfin j'essayais de m'en convaincre !

- Tu connais cette famille Mia?

- Euh, ils sont connus chez les sorciers..., dis-je, gênée.

- Ah d'accord..., répondis mon père sans approfondir le sujet.

- Je dois partir quand?

Je ne voulais pas. Ma voix exprimée une tristesse profonde, un dégout. Dégout de moi-même, de la vie. Hors de questions que je change de parents...

- Bientôt, ils ne devraient plus tarder...

- Si tôt?

- Tu t'es levé très tard...

- C'est vrai...

La conversation semblé banales mais les visages exprimaient tout : tristesse, tristesse et tristesse. Je regardais mais parents -qui ne l'étaient pas d'ailleurs- tour à tour, puis ma mère fondit en larmes, et je pleure aussi, nous pleurons dans les bars l'une de l'autre. Mon père à l'air vide. Quand soudain on sonne à la porte. Ma mère me demande d'aller ouvrir pendant qu'elle sèche ses larmes. J'essuie les miennes et j'ouvre la porte. Là se trouve une femme qui me ressemble comme deux gouttes d'eau. Aucun doute possible, c'est bien ma mère. Elle me regarde longuement puis se jette dans mes bras en pleurant, surprise je la prends aussi dans mes bras et je recommence à pleurer. Elle me regarde et touche chaque partit de mon visage en murmurant sans s'arrêter « Mon bébé, ma fille, oh ma chérie, ...». Elle semble heureuse, moi je suis toujours triste. Elle a l'air gentil, très même. En fait je suis soulagée, j'avais peur de voir Voldemort sur le perron. Je la conduit à la cuisine, où elle fait la connaissance de mes parents. Pendant au moins 2 heures, je fais sa connaissance, elle m'écoute racontez ma vie, et elle me dit des petites choses sur elle. On se découvre plusieurs points communs, comme par exemple le gout prononcée pour la musique classiques mais l'horreur des ballets. Ou encore la préférence des Dragibus rouges et l'horreur des verts, etc... Puis voyant l'heure, elle dit:

- On va devoir partir, ton père va bientôt rentrer. Tes affaires sont prêtes?

- « Félamalle », elles sont en court, Madame.

- Arrêtes avec les Madame, ne m'appelle pas mère non plus, juste Maylis ou maman mais tu n'es pas obligée, on verra avec le temps...

Re-crise de larmes pour les adieux avec mes parents et je prends ma valise, qui m'attendais sagement au pied de l'escalier avec toutes mes affaires pliés à la perfection dedans. Serrant une dernière fois mes parents dans mes bras, je verse une dernière larme et dit adieu à la vie telle que je la connaissais. Ma ... mère envoya les bagages chez elle, je ne peux pas dire chez moi, c'est trop dur. Puis elle transplana en m'emmenant avec elle. J'atterris devant un immense manoir. Un château même.

- Bienvenue chez toi Hermione.