Disclaimer : Le titre ne m'appartient pas, les personnages non plus, et le seul personnage rajouté qui m'appartienne, c'est moi (enfin je pense …). Et Junjou appartient à Junjou Romantica.
N.B : Il se peut qu'il y ait des phrases dont vous ne compreniez pas ce qu'elles font dans une fic'. Ne vous inquiétez pas, ce sont de simples trips entre coloc's.
Dédicace : A ma coloc' Sandrine pour avoir passé un week end entier à inverser Harry et Marie, ce qui à débouché à cette fic'.
A ma petite pomme de terre et à ma déesse dont je suis la grande prêtresse. Au chat qui à évité de nous gazer pendant la rédaction de cette histoire (c'est rare, profitons en …). Et à Anaïs pour les idées qu'on a eues ensemble … en cours.
Cette fic ne tiens pas compte du tome 7, Voldy s'est fait tuer pendant les vacances, tous les élèves de l'âge de Harry sont en 7eme année. Draco Malfoy est préfet des serpentards et à une chambre à part.
La guerre de la faille
Arrivée renversante
Il est tard ce soir, je le sais. Je baisse les yeux vers le coin droit de mon PC et je regarde l'heure : 23h15. Même si la fatigue commence à m'envahir, j'aimerais finir de lire cette fic'. Ma coloc' n'a pas voulu décrocher un mot à son propos avant qu'elle ne soit publiée et elle l'a enfin été ce soir. Alors ... où en étais-je ? Ah, oui. Draco et Blaise discutent. Des souvenirs des premières années à Poudlard il me semble ... une histoire de pikachu ... Rogue ... je ...
Je crois que j'ai du m'affaler sur le canapé et que le chat est venu dormir avec moi parce que je suis bien là. Douillettement installée, bien au chaud ... Un bras m'enserre doucement la taille et me serre contre la poitrine à laquelle il est rattaché ... Attendez ! Un chat, ça n'a pas de bras, n'est ce pas ? Qu'est ce que ... ?
Je me retourne brutalement et étouffe un hurlement en sortant précipitamment du lit où je me trouvais. Je ne sais pas si c'est le cri ou le mouvement, mais il semblerait que le deuxième occupant du lit se réveille. A cet instant une question me traverse l'esprit : Est-ce que le serpentard blond dans le lit duquel je suis tombée est aussi insupportable que dans le livre ou est-il plus « gentil » comme dans certaines fics' ?
Mais je crois que je n'ai pas trop le temps de m'appesantir sur la question. Un rapide coup d'œil m'informe que j'ai conservé les vêtements que j'avais en m'endormant. C'est toujours un souci de moins. Le jeune homme dans le lit s'agite, il faut que je me dépêche. Je repère enfin la porte et m'y précipite sous les yeux enfin ouverts de Draco Malfoy.
J'ai un dixième de seconde d'hésitation face à la salle commune où quelques serpentards ont déjà pris place. Un léger bruit derrière moi me décide à ne pas m'éterniser là. Je m'élance dans une folle course d'obstacles sous une vingtaine d'yeux incrédules, je suis presque arrivée à ce qui me semble être l'arrière du tableau lorsqu'il s'ouvre et qu'une grande ombre noire s'y dessine.
Je laisse mes réflexes de super-handballeuse prendre le dessus (haha) et ... non. Ca n'a pas marché. Une main comme une serre s'est refermée sur mon bras lorsque je tentais de passer à côté de l'ombre qui ressemble plus encore à une chauve-souris vue d'ici. Je suis durement ramenée au milieu de la salle-commune. Quelques murmures parcourent la salle et Mr Malfoy sort de sa chambre, la baguette à la main, l'air un poil énervé. (On se demande pourquoi. Soit-dit en passant, il est quand même pas mal foutu, comme ça : en T-shirt et boxer ...). Une voix coupante et glaciale me sort de mes réflexions :
« What have we there? »
QUOI ? Ils parlent en anglais ! Enfin, c'est normal, ils SONT anglais ... Il a l'air d'attendre une réponse. La première qui me passe par l'esprit, avec un grand sourire ( : - ] ):
« Sori, Canne iou ripit plize ? » (Sans le joli accent français ça donne : Sorry, can you repeat, please ?). Je crois que ma réponse n'a pas plus... Il jette un ordre a Malfoy (du genre « Habillez-vous », il me semble) et je me fais trainer à l'extérieur de chez les serpentards.
Pendant que nous traversions les couloirs je suis sûre d'avoir vu au moins deux rouquins et des exclamations mi-amusées mi-choquées nous ont suivies (au ton, hein). Au bout de cinq minutes, quand je pensais que mon épaule allait rendre l'âme, nous arrivons devant une gargouille. L'homme en noir que j'ai identifié comme Snape, prononce un mot ou deux et s'engage dans l'escalier ainsi dévoilé.
Une fois en haut il prend à peine le temps de frapper à la porte qu'il entre, me projetant devant lui. Je trébuche, me redresse en me massant l'épaule et me retrouve face à deux yeux pétillants et à un sourire malicieux.
"Good morning, Severus. What good fortune brings you here? "
"That girl appeared in Silverin's common room, whereas she isn't a Hogward student. I demand to know why she is there and how she comes !"
Maintenant que je suis dans la même pièce que ce cher Dumby, je pense que je peux me permettre une remarque :
"Exquiouze mi, bute ail donte understande everising ... Ail donte spick ingliche veri well."
(Excuse me, but I don't understand everything ... I don't speak English very well.)
Dumbledore me regarde par-dessus ses célèbres lunettes en demi-lune.
"Really? Where did you come from? "
"France."
"Interesting. (IL se retourne vers Snape) Do you remember of the traductor spell? No? See. (Il se retourne vers une étagère. Ses doits parcourent rêveusement leurs reliures.) Ah, there! So ... it's: "traducere integer" » acheva-t-il en agitant sa baguette vers moi.
Un léger fourmillement me parcourt, puis plus rien.
« Comprenez-vous ce que je vous dis à présent ? » me demande-t-il
Il y a en effet un énorme progrès, il parle français à présent. C'est donc ça le pouvoir de la magie ...
« Oui, très bien. Merci. »
« Bon, nous allons donc pouvoir résoudre ce problème maintenant. Il semblerait que vous soyez apparue dans le dortoir des serpentards, c'est bien ça ? »
« Oui, dans le lit de Mr Malfoy, pour être plus précise »
« Vraiment ? Vous le connaissez ? »
« Non. »
« Comment se fait-il que vous connaissiez son nom ? »
« Euh ... Et bien, c'est un peu long à expliquer et ... »
« Ne vous inquiétez pas pour ça. Nous sommes dimanche, il est dix heures. Nous avons tout notre temps. »
Pendant que Dumby m'invite à m'asseoir et qu'il demande à Dobby de nous apporter du thé et des petits gâteaux (au citron), Snape reste debout au fond de la pièce sans dire un mot. (Mais je sens quand même son regard suspicieux dans mon dos.) Une fois que j'ai ma tasse en main, je tente d'expliquer à Dumby pourquoi je pense être là. (J.K. Rowling, ses livres, ma connaissance de Poudlard, les fics ...) Au bout d'un monologue d'au moins quinze-vingt minutes, un long silence s'installe. Je vois Dumby réfléchir aux implications de ce que j'ai dis. C'est vrai qu'apprendre qu'on est un personnage de livre peut être perturbant ...
Au bout de quatre-cinq minutes, il échange un regard avec Snape et reprend la parole :
« Vous pensez donc avoir fait un voyage dans le temps et dans l'espace et que vous êtes atterrie ici parce que c'est en rapport avec ce que vous lisiez ? »
Je vais quand même pas lui dire que je pense que je dors encore et que tout ceci n'est que le résultat d'un cerveau instable et de trop de temps passé sur à la rubrique Harry Potter en ce moment. Ca le fait ? Ca ne le fait pas ? Ca le fait ? Ca ne le fait pas ? ... Ca ne le fait pas.
« Oui, c'est bien ça » (^^)
« Bien, bien ... Qu'en pensez vous Severus ? »
« Tous ceci est le pire ramassis de mensonges que je n'ai jamais entendu. » rétorque ce dernier d'une voix glaciale.
Pourquoi je sens qu'il ne m'apprécie pas beaucoup ?
« Hum ... Pour l'instant on ne peut pas y faire grand-chose. Il va falloir trouver une solution mais en attendant je pense que vous pouvez rester à Serpentard. Si vous y êtes arrivée c'est qu'il doit y avoir une raison. Les elfes de maison s'occuperont de vous fournir les affaires dont vous aurez besoin dans l'immédiat. Vous passerez au Chemin de Traverse avec le préfet de votre maison pour vous acheter une baguette cet après-midi. Vous serez présentée à tous les élèves ce soir, en attendant vous resterez dans la chambre des invités. Severus, pouvez-vous vous en charger, s'il vous plait ? »
« Bien, monsieur le directeur. » accepte ce dernier de mauvaise grâce avant de tourner abruptement les talons.
Je me dépêche de sortir à sa suite et tente de rester à sa hauteur. Mes jambes protestent à ce traitement alors que mon épaule soupire de soulagement. Après avoir dit le mot de passe et lâché un sec : « Malfoy viendra vous chercher à quinze heure », Snape me laisse plantée au milieu du couloir.
Je passe par l'ouverture et me retrouve dans une pièce d'où partent quelques marches vers ce que je suppose être la chambre. Un canapé face à la cheminée, une petite table et deux chaises forment l'ensemble du mobilier.
Je m'avance vers l'une des deux fenêtres de la pièce et je vois pour la première fois le parc. Grand, vert (Dumbledore m'a bien dit que nous étions le 12 octobre 1997, alors ça me semble normal). D'ici je ne peux apercevoir le saule cogneur mais j'ai une vue magnifique sur le lac. La forêt interdite s'étend sombre et sinistre sur les contreforts de quelques collines vallonnées. Je me plonge dans cette vision et admire le panorama. C'est un mélange des montagnes de Fangorn et des paysages du 3ème film.
Je reste là, perdue dans mes pensées jusqu'à ce qu'un elfe de maison apparaisse dans mon dos, me faisant sursauter. Je sens qu'il va me falloir du temps pour m'habituer, je le sens.
« Dobby amène le repas à la jeune demoiselle, mademoiselle. » me dit-il en posant le plateau qu'il tient dans les mains sur la table, avant de disparaitre dans un « POP » sonore, me faisant sursauter à nouveau.
Saloperie d'elfe. Je m'avance vers la table et découvre un repas qui à l'air délicieux (presque autant que les miens). Je m'assois et le mange rapidement. C'est pas que quand on est seul ça va plus vite, mais quand même. Une fois fini, je regarde l'heure : 12 h 30. Il me reste 1 h 30 à tuer. Je décide d'en profiter et je m'affale dans un rayon de soleil sur le canapé. Je m'endors. (ben oui, je suis fatiguée. Il m'a semblé dormir deux heures cette nuit alors ...)