On ne couche pas avec l'ennemi…
…parce que ça risque juste d'être …trop bon…
Mépris.
Haine.
Rivalité.
Désir.
Non.
Si on les avait interrogés, aucun des 2 n'aurait admis désirer l'autre.
Tout juste peut-être auraient-ils reconnu une légère attirance physique…
En tous cas, tout sauf l'indifférence.
Jamais ni l'un ni l'autre n'aurait pensé que les sentiments violents qu'ils se portaient pouvaient donner naissance à autant de plaisir.
Ce samedi là ,Ginny longeait rapidement un couloir de Poudlard, un livre sous le bras, elle se rendait au bord du lac, pour passer l'après-midi à lire tranquillement.
Draco marchait vers sa chambre d'un pas tout aussi vif, rendu furieux par sa séance d'entraînement de Quidditch,qui ne s'était pas déroulée de la manière dont il l'aurait souhaité. Il avait failli tomber de son balai après avoir évité de très peu un cognard,,et son amour propre avait été mis à mal.
Si on les avait interrogés à ce moment là, Ginny aurait dit passer une journée calme, voire ennuyeuse, et Draco aurait affirmé passer l'un des pires jours de sa vie.
Leur destin ,ou Cupidon, à moins que ça ne soit le hasard, les attendait très précisément à l'angle des couloirs que chacun empruntait.
Ils y arrivèrent au même moment d'une démarche rapide, le choc était inévitable et ils se heurtèrent de plein fouet,si violement qu'ils trébuchèrent et tombèrent.
Ginny se releva la première et était sur le point de s'excuser et d'aider la personne qu'elle avait heurté à se relever, bien qu'elle soit parfaitement consciente que les torts étaient partagés, lorsque Draco se releva rapidement, sa colère transformée en fureur par la chute.
Il avait besoin de déverser sa colère sur quelqu'un et l'incident lui offrait un bouc émissaire sur un plateau d'argent.
Leurs yeux se croisèrent, Ginny ravala ses excuses et Draco se mit à vociférer.
« Weasley! J'aurais du m'en douter! Il n'y a que toi et tes frères pour être aussi bêtes et maladroits que pauvres! Ce qui n'est pas peu dire! »
Ginny rentra à son tour dans une colère noire et plongea la main dans sa poche, pour en sortir sa baguette.
Revenant de l'entraînement,Malfoy n'avait pas la sienne sur lui. Il fonça alors sur Ginny et attrapa son bras pour l'empêcher de prendre sa baguette.
Ginny résista violement et ils s'affrontèrent physiquement pour la première fois de leur vie.
Ginny avait pour elle l'expérience de longues années de bagarres quasi quotidiennes avec 6 frères,mais cela ne fit pas le poids contre la force physique d'un jeune homme de 17 ans mesurant 30 cms de plus qu'elle.
Draco la percuta violement contre le mur et l'y maintint .Il ne la relâcha qu'après avoir attrapé sa baguette et l'avoir jetée au loin.
Une fois qu'il l'eue relâchée, Ginny ne couru pas chercher sa baguette, Draco ne fila pas tant qu'il était encore temps.
Non.
Ils restèrent face à face, à 3 pas l'un de l'autre, essoufflés, rouges et en sueur, à se dévisager,pendant que la colère refluait de leurs esprits pour laisser progressivement la place à une toute autre émotion,toute aussi primitive.
Chacun lu dans le regard de l'autre tout d'abord la surprise puis l'incompréhension et enfin le désir.
Il est difficile de dire lequel des deux fit le premier un pas vers l'autre.
Sans doute se mirent-ils en marche et même temps, et ils se jetèrent l'un sur l'autre.
Leurs lèvres se cherchèrent avidement, et lorsqu'elles se rencontrèrent leur destin à tous les deux était scellé.
Le baiser fut intense, sans faux semblants, leurs lèvres bougeaient à l'unisson, seul le désir les guidait, pas de place pour la gène, l'envie de plaire ou la tendresse.
Juste le désir à l'état brut d'un homme pour une femme et d'une femme pour un homme.
Ils ne réfléchissaient déjà plus, seuls leurs corps et leurs instincts fonctionnaient, leurs esprits se contentant d'enregistrer les informations sans pouvoir les analyser.
Draco enlaça la taille de Ginny qui enfouit ses mains dans les cheveux de Draco, ils se serrèrent encore plus étroitement l'un contre l'autre et perdirent la tête dans ce baiser fougueux, dont il semblait qu'il n'aurait jamais de fin.
Rapidement le désir augmenta et Draco glissa ses mains sous le pull de Ginny qui tentait de dégrafer les protections de l'équipement de Quidditch de Malfoy.
Lorsqu'il rencontra ses seins il souleva d'emblée le soutien gorge, l'arrachant presque et Ginny gémit , criant presque lorsque ses mains caressèrent ses seins, provoquant un véritable feu d'artifice dans son corps.
Draco la plaqua à nouveau contre le mur, leurs lèvres toujours scellées, et s'attaqua à la ceinture de son pantalon.
Il glissa ses mains contre les fesses de la jeune fille, puis sa main droite se faufila entre ses cuisses, écartant la culotte de coton pour caresser son intimité, déjà trempée de désir.
Ginny gémit à nouveau, encore plus fort, lorsque les doigts de Draco caressèrent son s'acharnait toujours l'équipement de Draco, elle avait tout juste réussit à passer sa main pour caresser le ventre de son pire ennemi, mais ce simple attouchement fit gémir Draco à son tour.
Il se dégagea à regret et empoignant Ginny par le poignet, se rua vers sa chambre.
Ginny le suivait, totalement incapable de se raisonner, à ce moment là une seule chose avait de l'importance pour l'un comme pour l'autre: que son sexe à lui soit dans son vagin à elle,le plus vite possible.
Draco ouvrit la porte d'une main tremblante et poussa Ginny sans ménagement vers le lit.
Ils basculèrent ensemble, et s'embrassèrent à nouveau comme si leur vie en dépendait.
Ils entreprirent de se déshabiller mutuellement sans cesser de s'embrasser mais leur désir devint si urgent qu'ils rompirent leurs étreinte le temps de se dévêtir.
Se rallongeant sur le lit ils se regardèrent intensément les yeux dans les yeux, avant que Ginny ne se soulève sur les coudes pour s'emparer à nouveau des lèvres de Draco.
Le plus surprenant était qu'il n'y avait aucune gène entre eux, comme s'il était parfaitement naturel pour eux de faire amour ensemble, comme s'ils étaient amants depuis longtemps.
Draco appuya sur les épaules de Ginny, l'allongeant sur son lit, et lui écarta les jambes, se positionnant à genoux entre ses cuisses.
Sans cesser de l'embrasser il fit courir ses mains le long du corps de la jeune fille, caressant ses seins, puis son ventre,ses cuisses et pour finir il remonta vers le pubis de Ginny glissant ses doigts le long de son sexe humide, Ginny écarta les cuisses sous la caresse, et elle trouva à son tour le pénis de son amant, faisant coulisser ses mains sur celui-ci, arrachant de longs gémissements à Draco.
Leur désir était trop vif à présent pour qu'ils continuent plus longtemps leurs préliminaires, et Draco s'allongea sur elle, positionnant son sexe devant l'entrée étroite de celui de Ginny.
Elle frémit lorsqu'il la caressa du bout de son sexe, souleva les fesses pour appeler la pénétration et il s'enfonça en elle d'un mouvement à la fois vif et profond.
Ginny cria tant les sensations étaient intenses, Draco commença à se mouvoir en elle, ils soudèrent leurs lèvres et commencèrent une danse intime et brûlante, leurs corps s'imbriquant parfaitement, l'instinct les dirigeant totalement.
Draco accéléra le mouvement et Ginny écarta le plus possible les cuisses pour lui permettre de la pénétrer le plus profondément possible.
Ils haletaient , les yeux dans les yeux, le frottement de leurs intimités était de plus en plus brûlant, Ginny sentit le plaisir arriver, elle enfouit sa tête dans le cou de Draco,qui lui souleva les hanches et donna de violents coups de reins, Ginny hurla de plaisir quand l'orgasme le plus puissant de sa vie l'envahit, et Draco se répandit en elle au même moment, gémissant d'un plaisir aussi violent que le sien.
Les spasmes du plaisir les secouèrent encore un long moment, au bout duquel Draco se laissa rouler sur le coté, tenant toujours Ginny dans ses bras.
Ils étaient encore à bout de souffle, et ils plongèrent leur regard l'un dans l'autre.
Toujours aucune gène, même à présent que le plaisir était venu.
Draco caressa le dos de Ginny, et Ginny laissa ses doigts courir le long de son bras,pour la première fois depuis le début de leurs ébats ils faisaient preuve de douceur.
Ils n'échangèrent pas un mot,d'ailleurs ils ne s'étaient à aucun moment adressé la parole.
Mais Draco s'approcha d'elle, et frotta doucement son nez contre le sien, avant de s'emparer de ses lèvres, pour un baiser d'une extrême douceur.
Ils s'embrassèrent longtemps, ils s' embrassèrent jusqu' à ce que le désir renaisse dans leur corps, jusqu'à ce que la virilité de Draco se presse contre la cuisse de Ginny, jusqu'à ce que Draco s'allonge sur le dos, attirant Ginny sur lui.
Ils s'embrassaient encore lorsque Ginny frotta sa vulve contre la verge de son amant.
Ils ne cessèrent leur baiser que lorsqu'il la prit par les hanches pour l'aider à s'empaler sur son sexe. Ils se regardèrent dans les yeux tandis que Ginny absorbait le pénis imposant dans son petit vagin, ils se fixaient lorsqu'il lui fit prendre un rythme de plus en plus soutenu.
Et c'est les yeux dans les yeux qu'ils jouirent ensemble pour la deuxième fois, avant que Ginny ne se laisse retomber sur la poitrine de Draco, et qu'il l'attrape par les cheveux pour lui soulever la tête afin de l'embrasser encore et encore.
Épuisés, ils s'endormirent lovés l'un contre l'autre, les bras de Draco fermement noués autour de sa compagne, qui avait passé les siens autour de son cou.
Draco se réveilla le premier, et il fit doucement glisser Ginny sur le dos, lui écarta doucement les jambes et la pénétra lentement. Ginny fut réveillée à la fois par une sensation de chaleur et de plaisir intense qui envoyaient des décharges électriques dans son vagin,et par des cris de plaisir qui se révélèrent être les siens.
Elle regarda Draco qui la fixait intensément, lorsque leurs yeux se rencontrèrent il lui sourit pour la première fois. Elle eut juste le temps de penser que c'était la 1° fois qu'elle voyait un vrai sourire heureux sur le visage de Draco, et l'intensité du plaisir lui arracha des cris plus intenses, elle attrapa le cou de Draco et ils plongèrent ensemble dans la jouissance d' un orgasme presque douloureux.
Le soir commençait à tomber lorsqu'ils entrèrent ensemble sous la douche, ils se savonnèrent mutuellement, s'embrassant doucement, les lèvres douloureuses tant ils s'étaient embrassés durant l'après-midi.
Ils se rhabillèrent en silence et quittèrent la chambre de Draco sans se regarder mais côte à côte.
Dans le couloir il l'aida à retrouver sa baguette et ils se séparèrent devant le grand escalier, après s'être jetés un dernier regard ,bref mais intense.
Ils ne s'étaient toujours pas adressés la parole, mais c'était inutile pour qu'ils sachent l'un et l'autre qu'ils recommenceraient inévitablement.
J'ai une suite toute prête dans ma tête, je suis toute disposée à l'écrire et à la publier, mais je ne le ferai que si cette histoire plait à quelque 'un, donc tout dépendra si j'ai des reviews me réclamant la suite ou pas!
