COUCOU les amis, je fait donc une modification de mes chapitres. Ils sont corrigé grâce a ma précieuse béta klarachlo qui fait des merveilles. Je vous invite a relire cette fiction.
Laisser moi des petits commentaires bon ou mauvais sa fait toujours plaisir et sait important pour l'auteur sa donne de la motivation.
La lune forme un joli croissant dorée alors que la nuit tombe. Le vent glacial de l'hiver me provoque des frissons, il faut dire que je n'ai qu'un bref tissu en satin qui recouvre ma peau diaphane. J'avance dans la pénombre, la lumière de l'astre lunaire me guidant.
Mes larmes roulent le long de mes joues légèrement rosées. J'avance avec une vélocité que je ne me connais pas. Je ne sais pas où me diriger, cette foret me semble immense. Je courre le plus loin possible de cette vie qui ne voulait sûrement pas de moi.
Comment un être comme moi peut-il exister sur cette terre ?
Je ne sais même pas qui je suis ! Comment ma famille a-t-elle pu me cacher un secret aussi puissant ?! Suis-je aussi naïve ? Quel genre de monstre suis-je ? Qui souhaite ma mort ? Pourquoi vois-je cette femme dans mes rêves chaque nuit ?! Cette femme blonde au regard menaçant, me pointant du doigt comme si je suis une des Créations du Diable.
Mes pieds nus touchent la mousse froide, la nature s'offre à moi, ma douleur, mon identité s'évapore au fur et à mesure que j'avance dans cette foret sombre. Je sens l'animal en moi aspirant à s'évader dans cette nature sauvage, d'enfin !, m'oublier dans cette immensité.
Des cris de fond firent soudain leur apparition au creux de mon oreille. Mon corps se glace à l'entente de ces sons, je ne peux plus bouger, je reste pétrifié sur cette voix que je connaissais tant, cette voix si mélodieuse, qui me donna envie de l'approcher, cette voie réconfortante qui tel une berceuse réciter de maints fois dans le confort de son lit par une mère aimante, m'apaise.
« Hope ! Hope ! Je suis là ! Viens ! » Hurlait-elle.
Je ne bouge plus, mon pouls se calme doucement à chaque pas m'approchant de cette douce voix. Je remarque qu'elle se fait plus forte, qu'elle s'approche. Et je n'ai qu'une envie, celle de s'écrouler dans ses bras.
À l'angle d'un arbre, je la vis.
Mon souffle se coupe de lui-même alors que j'avise la beauté qui me fait face.
Elle est si belle, avec ses longs cheveux blond bouclés, et ses yeux bleu. J'ai l'impression de voir un ange, auréolée de sa lumière. Elle est toujours là dans les moments difficiles, je ne connais personne qui arrive à me calmer autant qu'elle.
« Vient ma chérie ! On va tout t'expliquai, mais rentre avec moi ! » Me dit-elle en ouvrant ses bras, je courre les quelques pas qui me sépare d'elle, et me blottis contre elle comme un petit chat perdu.
Elle m'attrape dans ses bras et me soulève, sans donner aucun effort apparent à cela. Je suis toujours blottie contre elle comme un bébé aurait pu l'être dans les bras de sa mère. Les feuilles mortes et les branchages arrachés à leurs arbres craquent sous ses pieds alors qu'elle m'emmène en dehors de l'immense forêt, et me ramena au manoir familial. Notre immense demeure ancienne est entourée de végétation aussi indomptable que dans le plus profond de la forêt. Il est facile de trouver les lieux dans lesquels je me cachais lorsque je suis paniqué ou en colère. Elle me dépose délicatement sur le canapé en cuir du grand salon, la cheminée est allumée, la chaleur du feu envahit la pièce. Une personne à l'allure élégante et déterminée s'avançait rapidement vers le canapé, elle s'agenouille prêt de moi et me prend la main, cette blonde a plutôt l'aspect d'une diablesse que l'ange qui s'est assise sur le fauteuil en face de moi. « Je ne veux plus que tu t'échappes ! » ordonna-t-elle en vrillant de son regard brillant de rage, mes yeux bleus. « Laisse-nous t'expliquer ! » dit-elle en même temps qu'un homme brun que je connaissais très bien, s'est assis près de l'ange blond. « Je l'ai appelé, elle arrive. » disait-il en s'adressant à la diablesse. « Très bien Stefan ! » répond-elle.
« Raconte-moi la vérité qui suis-je ? Qui vous êtes ? », les interrompis-je instamment encore ému par les derniers événements.
« Bien ! Je vais te répondre » répond ma tante toujours à genou prêt de moi.
Alors vous avez aimer?
