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Je l'ai fait souffrir et maintenant elle ne veut plus m'adresser la parole. C'est dans ces moments là qu'on se rend compte à quel point on a pu être stupide, et faire des choses qu'on ne souhaitait pas réellement. Moi, Harry, celui qui a survécu, ai fait mal à la personne qui me comprend le mieux... Luna Lovegood. Je revois ses cheveux blonds flotter derrière elle lorsqu'elle a prononcé les mots " Harry, à ton contact je m'abime, je me sens plus faible chaque jour. Je ne veux plus te voir." Et moi je suis resté là penaud, je me suis juste dit que c'était dommage. Je ne savais pas alors quelles terribles douleurs j'allais subir... sans elle. L'envie de la serrer contre moi, je ferai sans. Elle qui d'habitude me réconfortait, pouvait me parler durant des heures et que j'écoutais si attentivement. Elle dont je trouvais les courbes parfaites, ses yeux d'un bleu enivrant, et son sourire rêveur, qui s'émerveillait de la vie à chaque instant. Je ne savais pas que je vivais les moments les plus parfaits de ma vie, qui maintenant me semblent insaisissables. Pourquoi lui avoir infligé ça ? Pourquoi ne pas mettre rendu compte à quel point cette fille était pour moi le plus grand trésor du monde, mettre rendu compte à quel point je l'aimais ? A quel point je l'aime, car je l'aime, à en sentir mes ongles arracher la peau de mes joues. Après elle, les filles me semblent fades, sans intérêt. Car elle était mon imagination, ma source, qui maintenant s'est tarie. Luna m'en veut et c'est légitime, mais si seulement elle savait que dans son mutisme elle me fait plus de mal qu'on ne m'en a jamais fait. J'ai essayé de rentrer en contact avec elle en lui écrivant des lettres, des centaines peut-être depuis le jour où elle est partie, où je l'ai sentie glisser sous mes doigts engourdis, mais en vain. Je n'ai pas pu l'arrêter, essayez d'empêcher le soleil de s'en aller, et vous vous rendrez compte que c'est tout bêtement impossible, impensable.
Luna, entends mon cri, mon appel, ma prière. La prière qu'un jour tu me pardonnes, et me permetes de te chérir mon aimée, comme j'aurais du dans le passé.