Lisez avec le couple que vous voulez. Personnellement, j'ai pensé à Caroline étant humaine et Klaus. J'ai apporté quelques modifications à l'histoire.
Je cours. Toujours et encore. Je veux fuir. Le fuir. Mais il me rattrapera. Je le sais. Je suis sa proie. Les couloirs du lycée sont sombres. Mais la fête bat son plein dehors. Il y a un brouhaha assourdissant. Je descends les marches menant au couloir du rez de chaussée. A peine ai-je franchi la porte qu'un bras m'attrape par la taille et me retourne. Ensuite hypnotisée par lui je n'eus pas le temps de réfléchir que je sombrais.
J'ouvre les yeux. Je ne vois rien. J'ignore où je suis. Aucune lumière, tout est sombre. J'essaye de bouger mais un étau se referme sur moi. Ma bouche laisse échapper un gémissement coupé par un "Chut" qu'une mère peut dire à son enfant pour le rassurer. Sauf que là, c'est ironique et que c'est un homme qui me parle. Je sens sa respiration contre mon oreille. Mon buste bouge à l'unisson avec le sien. Je comprends alors. Je me trouve entre ses jambes. Mon dos contre son torse. Ma tête sur le bas de son épaule. Ses bras autour de mon ventre, l'étau de toute à l'heure. "Qu'est ce que tu veux ? Où on est là ? ". Je commençais à m'agiter mais il ne l'entendait pas de cette façon. Il me redressa un peu et ses bras se refermèrent plus fort encore autour de moi. Il fit parcourir sa bouche le long de mon cou. J'étais terrifiée. "Personne ne sait que nous sommes ensemble, ni où nous nous trouvons ma belle. Je te conseille de te laisser faire." Sans plus attendre, je tentais un dernier appel. "Je t'avais prévenue" dit-il avant de me mordre. Je n'avais plus le choix, je me laissais aller contre lui. Ma résistance face à lui avait laché. J'étais faible. Mes paupières devenaient lourdes. Il se retira. J'entendis un bruit bizarre. Puis il mit son poignet sur ma bouche, me forçant à boire le liquide au goût de fer qui s'y échappait. Toute tentavie de résister était vaine. Du sang coulait en un filet de ma bouche, jusque dans le décolleté de ma robe. Ma tête était lourdement posée sur son épaule, en arrière. Son bras autour de moi. J'étais molle. J'étais obligée de boire son sang de vampire, signe d'appartenance d'un humain à un vampire dans leur monde. C'était fini, j'étais à lui. Entièrement. Il retira son poignet et m'attrapa le menton afin de tourner mon visage vers lui. Il se pencha légèrement. "Tu vois, je t'avais dit que je t'aurais". Il posa ses lèvres sur les miennes. Mon destin était scellé.
