*Fou rire incontrôlable et joie extrême !*
Je ne suis pas contente, je suis heureuse ! Ravie ! Aux Anges !
Je suis enfin de retour, et croyez moi, ça fait du bien ! Une rentrée vraiment flippante pour ma première année au lycée, je connaissais exactement dégun, et franchement... C'est hardu ! J'ai eus un gros blocage d'écriture, et quand j'ai relu mon joli chapitre que j'avais pourtant tout écrit, j'ai eus envie de tout supprimer ! Je ne voulai pas poster ce qui était écrit depuis le moi d'Août, alors je me suis dis que je devais recommencer tout ça. Je n'aimai plus ce que j'avais fais ! Alors j'ai tout recommencé à zéro... Et puis j'ai haïs mon style d'écriture. Impossible de retrouver ma manière d'écrire... Je n'arrivai plus à écrire comme avant ! Et Je me suis laissée dériver... Et puis, il y a peu, petite cure à Harry Potter, et j'ai publié un début de fiction horrible sur Harry Potter sur un autre site... Et là: le déclic ! Le plus vite possible, j'ai pris mon fichier Word, et j'ai tout réécrit... Et me voila enfin !
Je n'aurai pas la prétention d'annoncer que quelqu'un m'attendait impatiemment, mais moi j'attendais fébrilement mon retour personnel, et ça y est... :D ça fait du bien !
J'annonce dors et déjà: Je reprend mes bonnes vieilles habitudes de Forks High School Host Club (FHSHC, essayez de le dire vite à voix haute, il a fallu que la fiction soit terminée pour que ma Bêta et moi on arrive à le dire ! ^^) c'est à dire: je n'ai aucun chapitre d'avance, j'y vais à l'envie, et je vais être en retard aussi souvent, je le sent ! Mais j'espère tout de même vous charmer avec cette fiction.
Rentrons maintenant dans le vif du sujet: City Hunter.
Pour ceux qui connaitraient, oui, je me relance dans la Parody d'un manga, cette fois celui de City Hunter, ou Nicky Larson en Français. Stop ! Ne partez pas... Je sais, c'est assez vieux, et certain déteste peut être ça, j'en suis certaine, mais sachez que je change totalement l'atmosphère et le style ! Je voudrai, vraiment que vous veniez essayer de lire ! Tentez le coup, mettez le en alerte, et attendez les trois premiers chapitres... Après vous pourrez me dire que vous n'aimez pas, mais en attendant, je vous demande ne serait-ce qu'un peu de patience !
Dans cette fiction, voyez y de l'humour si j'y parviens, de la romance, de l'action (oui, j'étais en manque d'action dans mes dernières fiction, jusqu'à vouloir en caser plein dans mes derniers chapitres (!) alors là il va y en avoir jusqu'à faire un Too Much ! ;P), et du suspense si j'arrive à en faire ce que je veux. Pas de fiction interminable, je pense que vous commencez à me connaître alors si elle fait plus de vingts chapitres, soyez heureux ! :D Mais surtout, surtout, surtout, ne prenez rien au premier degré ! Ne faite surtout pas cette erreur...
Et puis, que vous soyez un peu ou beaucoup, sachez que je continuerai quand même, parce que cette fiction est en quelque sorte un souvenir de collège, que je voudrai mener à son terme. Une sorte de clin-d'œil, pour montrer que je ne fais pas que des choses inutiles en cour... ^^
Aussi, énorme sourire aux Choppette's ;P.
Mlle Portgass D., tu m'as dis que cette fiction était celle de toutes celles que j'avais fais depuis le début qui te plaisait le plus pour l'instant... Alors je vais faire en sorte qu'elle le reste !
Quand à toi Platiiinette R. ... Que dire ? Tu m'as aidé à former le trois quart de cette histoire juste en m'écouter déblatérer tout et n'importe quoi, et j'espère arriver à mener cette fiction à terme même sans t'avoir à côté de moi en cour pour t'en parler... (moi je dis, heureusement on est en texto illimité...). Je sais pas comment formuler ça... Soyons bref alors: Bonne correction ;D.
Sur ce, très cher lecteurs, j'espère que vous serez présent encore longtemps pour me lire !
Bonne lecture ! ;)
Premier Client: Mise en Plis.
Point de vue d'Edward.
Le quartier de Brodway se présentait face à nous avec élégance, scintillant de toute par dans la nuit qui s'annonçait déjà. Emmett remonta son jean en souriant de ce sourire particulier qu'il n'arborait que dans les cas les plus extrêmes. Je levai les yeux au ciel sans plus réagir, et Jasper passa devant nous, se penchant un peu plus par dessus le bâtiment. Il jura dans sa barbe, et sortit le fusil de chasse de son étui. Il réajusta le viseur avec précision, et commença à chercher son paquet de cigarette dans sa poche. Il sembla finalement se souvenir qu'il était censé arrêter de fumer, et s'étira longuement comme pour évacuer sa frustration. La silhouette qu'ils devaient abattre était dans notre angle de tir, sans même s'en rendre compte, en train de feuilleter un magasine à scandale avec délectation assit à la terrasse d'un café. Rien de plus facile pour Jasper que d'appuyer sur la gâchette, et de finir se travail proprement, sans même être suspecter. Mais ils n'avaient pas encore eut le feu vert. Emmett soupira, et se plaça à la hauteur de Jasper, répétant pour la énième fois sa théorie qui reposait sur le fait que nous n'écoutions personne et qu'il refusait encore plus de se soumettre à elle. Jasper lui lança un regard réfrigérant, et le renvoya froidement sans lui répondre.
-Du calme, mec... Soupira Emmett, en se laissant tomber contre le mur. Quand es-ce que la naine nous donne l'autorisation de le descendre ? Ne pu-t-il s'empêcher d'ajouter.
Jasper se releva, lui lança un autre regard noir en soupirant longuement, étirant ses muscles, et je me sentis obligé d'intervenir.
-Elle ne devrait pas tarder, Emmett. Mais je te rappelle qu'on ne doit pas le tuer. Juste l'amocher assez pour qu'il ne reprenne pas l'avion d'ici demain, et qu'elle puisse faire son manda tranquille.
Emmett poussa un profond soupir, et sortit un manga rapiécé de sa poche, qu'il commença à lire sans trop de cérémonie.
-Franchement, il n'y a vraiment que moi qui trouve stupide pour se faire l'aller-retour Seattle/New York dans la journée juste pour ça ? Elle ne peut pas le faire comme une grande ? Je veux dire, c'est pas question de savoir viser ou pas, ce mec est de la mafia, tu le renverse personne ne cherchera trop à comprendre...
-Ta gueule Emmett. Grogna Jasper. Elle ne peut pas faire ça, je te signale qu'elle fait partie du FBI. Ils ne peuvent pas tirer sur des gens comme ça, et pas non plus les renverser.
-Oui, alors on donne les petits boulots merdiques au gens comme nous. Railla-t-il en réponse. Enfin, boulot, que dis-je ! Nous ne sommes pas payés, bien entendu. On fait ça avec le cœur...
-Emmett, tu pourrais la fermer ? Siffla Jasper, en se plaçant en position de tir.
Je ne répondis rien, et Emmett leva les yeux au ciel à son tour. Jasper devenait l'opposé de tout ce qu'il était quand Alice entrait en compte. C'était stupide. Ridicule même. Mais il était inutile de rentrer sur cette discutions avec Jasper. Son Alice, c'était son Alice. Cette fille était impossible, le faisait devenir fou, mais il n'en était pas moins qu'il dépendait d'elle plus qu'elle ne dépendait de lui. Enfin, sa Alice... Alice n'était pas sa Alice. Alice n'appartenait et n'appartiendrait jamais à personne. Elle faisait partie de ces femmes du XXIème siècle qui se suffisaient à elles même. Ils n'avaient pas même le début d'un commencement de relation ensemble. Alors qualifier Alice comme sienne semblait prématuré. Leur dernier pseudo-rendez-vous c'était soldé par un braquage dans la banque d'en face, et par une Alice qui avait rappliqué sur les lieux pour aider à gérer la crise. Même si le cheminement de sa pensée était fondée, plaquer un Rendez vous et Jasper pour aller s'occuper de son travail sans même un mot était ce que je qualifiai comme une réaction de fille capricieuse. Elle le plantait sans même un remord, mais venait lui demander de l'aide bénévolement tout les dimanches, nous réquisitionnant à nous par la même ocasion. Toutefois, en parler avec Jasper était entrer sur un terrain miné. Alors je ne me mêlais pas de ses affaires. Et réciproquement, Jasper ne se mêlait pas non plus des miennes. Tant que ça marchait, tout allait bien...
-Alice donne le signal. Annonçai-je droitement, et Jasper actionna la gâchette.
Sans réfléchir, sans trembler, sans rien faire de plus. La détonation retentit dans le quartier avec force, et Jasper se replia sans même vérifier si il avait touché sa cible. A quoi bon ? Nous touchions toujours nos cibles.
-On se tire... Chantonna Emmett, en se relevant. Tu nous rejoins à l'aéroport, juste le temps qu'Alice te remercie dans les formes ?
-Emmett... Siffla Jasper, en rangeant le fusil.
J'entendais encore les cris de tout le monde autour de nous.
-Ferme la. Finis-je pour Jasper.
Emmett se contenta de rire, fière de sa phrase pleine de sous entendus.
(…)
-Donc je te remercie du fond du cœur Jazz. La prochaine fois que je viens à Seattle on se fait un resto !
-Alice... Tenta Jasper, mais elle le salua rapidement et raccrocha.
Il jeta un regard mauvais au téléphone, et le balança sur le canapé, s'enfermant dans une humeur noir dont seul Alice pouvait en être la cause. Nous étions revenu la veille, et le seul appel qu'il avait eut de cette gamine capricieuse avait était composé de remerciements plus que bref. Je commençai sérieusement à en avoir assez de cette mascarade stupide. Alice le prenait pour un idiot. Et tout idiot qu'il était, il le savait. Mais il ne réagissait pas, et ne semblait pas être près à le faire d'ici peu. Il préférait donc rester dans sa morosité ambiante, et ne rien faire, ne rien dire, et la laisser agir.
-Tu te fais dominer, mec... Chantonna Emmett, en zappant.
Jasper lui lança un regard noir, et je m'assis, en appui sur mes coudes.
-Il a raison, Jazz. Soupirai-je.
Il commença à me lancer un regard d'avertissement, et je poursuivis.
-On peut pas rester comme ça, et travailler comme ça pour elle bénévolement, ça te tue. Tu supportes pas que quelqu'un ait une quelconque emprise sur toi.
-Et en plus on est franchement à sec ce moi ci... Persista Emmett.
Je claquai de la langue, intimai à Emmett de la fermer, et continuai.
-Sérieusement, pourquoi tu continues ?
-Tu es mal placé pour me parler comme ça, Edward. Répliqua sèchement Jasper, en me lançant un regard sombre.
Je me figeai quelque peu, et il se leva nerveusement.
-De toute manière, il faudra bien trouver un client un jour ou l'autre. On est mal ce moi ci, les mecs. Marmonna Emmett, en prenant un magasine qui trainait par terre. On a une ardoise plutôt remplie au café en plus. Je pense pas qu'ils l'oublieront, peut importe à quel point je suis beau gosse.
Je passais une main dans mes cheveux, et pris le petit carnet noir sombre sur lequel Emmett c'était amusé à noter « Death Note* » sur la couverture. Je me mis à feuilleter les pages survolant chaque nom barré en soupirant, puis m'arrêtai net au dernier de la liste. Je ne me souvenais que trop bien de ce nom pour l'avoir noté moi même. Je jurai, et Jasper releva la tête vers moi.
-On a oublié Newton. Crachai-je, et Jasper eut un rire sans joie.
-Oh, c'est vrai... Le mari trompé. Constata simplement Emmett. On fait quoi, alors ?
-Il est hors de question qu'on le tue pour une raison aussi stupide ! Sifflai-je.
-Et l'autre idiot qui a signé un contrat... Jura Jasper, en prenant son arme pour la ranger dans son jean.
Emmett haussa les épaules, pas très perturbé par le fait qu'il était cet idiot.
-Je m'étais dis que ça pouvais toujours arrondir la fin du moi. Il posa son magasine, et se releva. J'avais pas tord d'ailleurs: regardez, on en a besoin, là.
-On ne va pas le faire. Insistai-je, et Jasper soupira.
-Il faut qu'on l'appelle, alors. Répondit Emmett.
-Tu appelles Newton, Edward ? Acquiesça Jasper, se frottant les yeux, exaspéré.
-Pourquoi ? Grognai-je, en faisant défiler mes contacts. C'est toi qui t'occupe de la relation client d'habitude.
-Je peux pas saquer Newton. Répondit-il, en haussant les épaules.
-Moi non plus. Sifflai-je, mécontent.
-Oui mais il n'a pas dragué sous tes yeux ta petite Alice... Ricana Emmett, moqueur.
-La ferme Emmett. Grinça Jasper, furibond. Et donne lui rendez-vous au Café. Ajouta-t-il pour moi, en commençant à monter dans les chambres.
Je grimaçai à l'idée d'amener Mike Newton dans notre repaire personnel, et Emmett haussa les épaules, comme si cette idée ne le dérangeait pas plus que ça.
-On leur donne toujours rendez-vous là bas.
J'admis ce fait, et me promit intérieurement de laisser mon arme ici. Si Newton ne posait ne serait-ce que les yeux sur ma serveuse, je risquai de ne plus se contrôler. Pas que l'idée de transpercer Newton d'une balle ne me gène outre mesure, mais la possible réaction de l'assemblée présente dans le café m'inquiétait. Personne n'était au courant, et personne ne devait l'être. Et si je tuai Newton, nous pouvions dire adieux à notre tranquillité, et chercher un petit boulot sur le champ. Autre que celui que nous occupions déjà, cela allait sans dire.
(…)
-Vous m'avez fait attendre.
Ce fut les premiers mots qui sortirent de la bouche du blondinet accoudé à sa voiture noire brillante, un costume trop couteux sur les épaule. Les cheveux ramené en arrière dans une tentative veine de paraitre puissant, Mike Newton eut un geste de recul face au regard noir que Jasper lui lança, ce qui m'aurait fait sourire si je n'avais pas été si énervé. Blanc comme un linge, il nous emboita le pas, et rentra dans le petit café. Il n'était pas vraiment spacieux. Un style assez ancienne-Amérique, avec un jukebox rutilant dans un coin de la pièce, en accord avec le sol carrelé noir et blanc, et une rangée de huit tables entourées de deux divans rouges pétants. Sur chaque table qui pouvait reflétait le visage de son utilisateur se trouvait de petits vases de fleur assez kitch, et la longue vitre donnait une vue implacable sur la rue. Un long comptoir s'étirait dans tout le sens horizontal de la pièce, et une petite jeune-femme à lunette semblait essayer de polir le plastique rouge de manière presque aussi machinale que nerveuse.
Dès qu'elle nous aperçu, son visage se fendit en un sourire franc, et se tourna vers la porte derrière elle, hélant d'une voix guillerette quelqu'un.
-Ils sont là !
-Bonsoir Angela. Sourit poliment Jasper, et Emmett lui fit un clin-d'oeil.
-Emmett, Jasper, Edward. Salua-t-elle à son tour. Ravie de vous voir pour mon dernier jour au café ! Vous êtes tout de même nos meilleurs clients...
Je lui souris, me rappelant que c'était son tout dernier jour, et j'allai ajouter quelque chose quand une petite brune sortie soudainement de la porte, légèrement échevelée.
-Angela. Articula-t-elle, la respiration hachuré. L'arrière-cour grouille de chat. Finit-elle en sifflant presque.
L'intéressée leva les yeux au ciel, et Emmett fut prit d'un rire communicatif qui arriva même à dérider Jasper.
-Ma chérie, se moqua Emmett taquin, ta peur des chats te rend de plus en plus mignonne de jour en jour.
-La ferme. Répliqua-t-elle, les joues rougies.
Elle s'avança, et vint à notre rencontre en souriant, nous faisant la bise, un grand sourire flotant sur ses lèvres. Elle tiqua légèrement en voyant Mike Newton, et nous désigna d'une main hésitante la table la plus loin dans la pièce. Son regard se ferma quelque peu, et elle nous sourit une nouvelle fois avant de nous glisser la carte. Je lui souris, et elle se contenta de tourner les talons à pas rapide. Ne jamais écouter ce que nous disions. C'était une règle primordiale que nous avions instauré à notre arrivée dans ce café. Et Bella mettait toujours un point d'honneur à le faire.
-Pourquoi m'avait vous amené dans ce taudis ? Lâcha finalement leur Mike, au bout d'un petit moment de silence.
Je retournai mon regard vers lui instantanément, et il avala sa salive de travers.
-L'accord que nous avions, sur le fait de nous en prendre à...
-De tuer. Coupa-t-il, sans une once de remord.
-On ne tue pas quelqu'un parce qu'il a couché avec sa femme. Répliqua Jasper, avec mauvaise humeur. On lui fait peur pour qu'il arrête, mais c'est tout.
-Je vous ai demandé de le tuer. Répéta Newton, les poings serrés. Je suis humilié, et il faut que cela cesse !
-Si vous aviez les attributs nécessaires, vous iriez lui foutre votre poing dans la gueule, et tout serait terminé. Crachai-je avec mauvaise humeur. Si ça ne tenait qu'à moi, je n'aurais même pas accepté de réfléchir à ce travail.
Mike Newton ne répondit rien, et les talons de Bella se firent entendre sur le carrelage, et elle se plaça en bout de table, un petit sourire sur le visage.
-Vous avez choisis ? Tenta-t-elle de sourire, occultant la tension qui régnait sur la table.
Le regard de Mike Newton se perdit dans la contemplation du léger décolleté de ma serveuse, et je le ramenai à l'ordre sommairement, avant de me lever pour écraser son visage sur la banquette.
-Nous ne voulons rien. Répliquai-je froidement, sans, je m'en rendis compte plus tard, un regard pour Bella.
Celle-ci se liquéfia sur place au ton de ma voix, et son peu d'assurance vola en éclat quand elle disparut dans l'arrière salle pour aller chercher des boissons pour l'autre table. J'étai encore un peu plus énervé, autant à cause de Newton que de moi même, et j'essayai de l'apercevoir rapidement du coin de l'œil. Je ne pouvais décemment pas rester fâché avec elle ! Je me souvins du CD que je lui avais passé la veille, et me promis d'aller essayer de lui en parler. Jasper me décocha un coup de pied sous la table, et je fus forcé de revenir à la réalité. Je croisai au passage le regard noir d'Emmett qui me rappela au combien il n'aimait pas le ton que j'employai par fois sans m'en rendre trop compte avec Bella, et je me contentai de baisser la tête, mutin. Oui, j'avais sacrément merdé sur le coup, mais c'était Newton le fautif dans l'histoire. Si il ne l'avait pas regardé... Je me rendis compte de ma possessivité aussi injustifiée que quotidienne, et grimaçai intérieurement. Je sentis le regard de Jasper peser sur moi, et relevai la tête vers notre pourriture de client.
-Votre travail est de tuer l'amant de ma femme. Persista Mike Newton, en sortant un papier blanc de son attaché caisse. Rien d'autre. Je ne veux pas que vous le blessiez, ni que vous lui fassiez peur... Je veux qu'il meure. Il posa son doigt sur le bas du document, et insista. C'est dans le contra !
-Je savais qu'il ne fallait pas signer de contra... Soupira Emmett, en levant les yeux au ciel.
D'un geste ample, Jasper saisit le petit bout de papier, et le déchira en deux.
-Comme ça, il n'y a plus de contra. Rajouta-t-il, en le reposant sur la table. Nous ne tuerons pas quelqu'un pour se prétexte stupide.
-C'est votre métier ! S'égosilla le blondinet, en se ratatinant doucement sur son siège. J'ai des copies de ce contra chez moi, ne croyez pas m'avoir avec vos tours de passe passe ridicules.
-Si on fait sauter sa piaule, les contras devraient bruler, non ? Proposa Emmett, en se tournant vers moi, et j'acquiesçai.
J'avais bien envie de faire sauter la maison de Newton.
« Et lui avec... »
-Vous ne pouvez pas faire ça ! Siffla-t-il, en se levant.
-Si, nous pouvons. Crachai-je. Alors c'est ou vous marchez dans nos règles, ou vous dégagez. Nous ne tuerons pas l'amant de votre femme, quoi que vous en pensiez.
Dans un dernier regard colérique, Mike Newton envoya tout ses documents dans sa mallette, lança un derniers regard et partit en maugréant.
-Je ferrais appel à des personnes plus compétentes que vous ! Siffla-t-il, en passant la porte.
-Et bien je vous souhaites bon courage. Mais ça risque d'être dur, après tout, nous sommes les meilleurs ! Scanda Emmett, alors que Jasper se levait lui aussi. Où tu vas Jazz ?
-Réfléchir à comment on va payer les factures. On a plus qu'une semaine les gars.
-Tu pourrais appeler Alice pour lui dire de contribuer à tout ça... Tenta Emmett.
Jasper allait répliquer, et je me levai.
-On trouvera. On trouve toujours.
Jasper ne répondit pas, et tourna les talons, retournant à l'appartement. S'étirant bruyamment, Emmett passa par dessus la table et se rendit au comptoir, quémandant à boire à Bella, occupée à ramasser des débris par terre. Comme si j'avais oublié ce stupide accrochage, il me revint en mémoire encore plus vivement, et, le jugeant plus important que trois factures qui seraient encore là dans quelques heures, je me levai à mon tour pour la rejoindre, la surplombant par dessus le bar. Accroupie par terre en train de se plaindre toute seule, elle sursauta au son de la voix d'Emmett.
-Qu'es que t'as encore fais, Bella ? Ricana Emmett, et elle se releva rougissante.
-Le verre m'a échappé des mains. Il rit de plus belle, et elle lui lança un regard noir. Je t'interdis de rire ! C'est votre client qui m'a fait sursauter quand il a commencé à hurler...
-Bella, je pars maintenant. Coupa Angela, en sortant du local des serveuses. Tu es vraiment sure que ça ne te dérange pas ? Je peux toujours rester, tu sais...
Elle jeta un coup d'œil nerveux autour d'elle, angoissée à l'idée de quitter pour la toute dernière fois le café, et reporta son regard sur Bella.
-Angie, Ben ne va rester ici qu'un Week-End. Soupira en réponse la serveuse, en laissant claquer son torchon contre le comptoir. Vas le voir.
-Oui, mais c'est mon tout dernier jour Bella... se plaignit-elle, je ne veux pas que tu gardes un mauvais souvenir de moi.
-Ne t'en fais pas, ça ne risque pas d'arriver. Rétorqua Bella, en s'avançant vers elle. Tu vas faire des étincelles dans ta boite, et je te verrai à la télé quand tu seras célèbrissime ! Compte pour moi pour vendre tout ce que tu as touché sur Ebay ! Et penses à moi quand tu auras besoin d'une serveuse plus tard... Et bien sur, en temps qu'amie, tu m'offrira l'équivallent d'un salaire de ministre.
D'un geste tendre et amical, elle la prit dans ses bras, et son ami sanglota.
-Angie ! Soupira Bella.
-Tu vas me manquer Bells. T'étais géniale.
-Je suis pas morte, et ça ne fait pas partit de mes projets imminent, Angela. C'est pas parce que tu vas bosser là où tu as toujours rêvé d'aller qu'on ne se verra plus... Tu es d'un dramatique ! Bella jeta un petit coup d'œil à la pendule, tapota le dos de son amie deux ou trois fois encore, puis repris. Il faudrait que tu y ailles Angela. Il ne faudrait pas faire attendre l'amour de ta vie à l'aéroport. Et n'oublies pas que j'ai parié qu'il te demanderait en mariage dans le Week-End. Tu vas le suivre à New York dans deux mois, quand même, c'est pas rien ! Alors si il fait ça demande, d'abord tu m'appelles pour me prévenir, et ensuite tu m'envoies mes vingts dollars par courrier.
En réponse, Angela Weber rit, l'enserra un peu plus fort, et s'en alla en les saluant tous de la main, interceptant un taxis dans la rue. Une fois le taxi d'Angela disparu dans la ville, Emmett se retourna vers Bella, et la fixa en souriant simplement. Très vite agacée par le départ de son ami, un Emmett qui la fixait, et aussi certainement par le fait que je la contemplait en réfléchissant depuis quelques instants déjà, elle se tourna vers Emmett, bien décidée à m'ignorer, et lâcha d'une voix ennuyée:
-Que veux tu, Emmett ?
-Tu sais que tu es jolie, aujourd'hui ? Répliqua-t-il, en lui pinçant la joue.
Je n'étais pas jaloux d'Emmett. Parce qu'Emmett ne voyait pas Bella autrement qu'une amie, une sœur.
-Crétin. Marmonna Bella, les joues rougies, en se dégageant rapidement. Sérieusement, Emmett. Qu'es que tu veux ?
-J'essaye de te changer les idées, Bells. Ta seule amie serveuse a démissionné, alors tu te retrouve sans amie, et seule à devoir te charger de ce petit café... Je m'inquiète pour toi, chérie.
Elle lui sourit, toujours le tain un peu rosé, et déposa un verre de whisky sur le comptoir.
-Merci, Em. Mais ça va, t'en fais pas. De toute façon le proprio est plein de dette, et il tente de vendre le café par tout les moyens. Il va certainement fermé, d'ici peu. Alors...
-Tu vas travaillé où ? M'inquiétai-je soudainement.
Elle m'ignora royalement, et sortit dans l'arrière cours avec deux gros sac poubelles. Face à une réaction aussi puérile que remarquable, Emmett ricana, et je passai par dessus le comptoir, par pur esprit de contradiction. Je savais qu'elle ne supportai pas ça. Je savais qu'elle allait être très énervée après moi si je faisais ça, mais si il fallait que je le fasse pour qu'elle daigne me regarder et me parler, alors, j'étais près à me faire démonter. Emmett en profita pour prendre le whisky destiné à un autre client, et avala cul sec la moitié, avant de s'assoir sur un tabouret.
-Fais la durer la dispute, Edward, j'ai besoin d'action aujourd'hui !
À petit pas rapide et sous des miaulements rageurs, Bella passa la porte, légèrement essoufflée, et son regard se posa sur moi, qui lui faisais face juste devant la caisse. Elle me lança un regard profond, plaçant ses pupilles chocolat sur moi avec hargne comme elle savait si bien le faire, et posa ses mains sur ses hanches, colérique.
-Sorts de derrière le bar, tu n'as rien à faire là. Siffla-t-elle.
-Quoi, tu ne m'ignores plus ? Rétorquai-je, feignant innocence, et elle serra les dents.
-Un client n'a rien à faire derrière le bar. Articula-t-elle. Tu le sais très bien. Maintenant retournes à ta place, et là je te parlerais.
Ça paraissait une victoire beaucoup trop facile, mais je lui souris, et retournai du bon côté, fiers d'avoir gagné, même si facilement. Encore énervée, Bella s'avança vers le comptoir, et accrocha un faux sourire commercial sur son visage.
-Vous désirez boire quelque chose, monsieur ?
-Tu te fous de ma gueule, Bella ? Répliquai-je, légèrement décontenancé, et elle recula.
-Je prend ceci pour un non.
Et elle tourna les talons pour aller servir un autre client, qui passait en coup de vent comme tout les soirs pour prendre un café. Ce client énervait passablement Emmett: Il ne s'étalait jamais trop sur sa vie, restant poli Bonjour/Bonsoir, mais venait presque aussi souvent que nous. Certainement pas pour les même raisons, car si nous venions dans ce café c'était autant parce qu'il était à côté de la maison, qu'il avait une bonne atmosphère, et qu'il y avait Bella, mais venait toutefois. Mais Emmett fut d'autant plus irrité par la présence du client mystère, car cet idiot prenait un malin plaisir à me regarder me disputer avec Bella. Et ce client arrivant comme pour signaler une entracte, il commençait à voir la dispute s'arrêter là. Mais il était hors de question que je m'arrête là. Le couple qui occupait la banquette la plus éloignée sortit, et l'homme à qui Emmett avait prit le Whisky qu'il attendait toujours maugréa et s'en alla, laissant le bar vide. Bella fit couler le café de l'homme en smoking, encore rageuse, et je revins à la charge, sans me préoccuper du fait qu'il restait un client.
-Tu ne devais pas arrêter tes gamineries ? Grognai-je, et Bella se retourna vers moi, outrée.
J'y étais peut-être allé un peu fort.
-Mes gamineries ? Répéta-t-elle, avant de saisir le café d'une poigne forte, et de le déposer sur le comptoir, permettant au client qui avait donné son argent de s'en aller.
Emmett sourit, s'installant plus confortablement, faisant tourner son verre entre ses doigts.
-Oh ! je t'en pris... Je peux savoir pourquoi tu m'ignores ? Répliquai-je, irrité.
-Je te demanderai de quitter le café si tu n'as rien à commander. Tu hurles et fait fuir les clients !
-Il n'y a personne. Rétorquai-je froidement, et dans un tic nerveux, Bella refit claquer son torchon contre sa jambe.
Elle serra les dents, se retint de répondre, et me lança un regard froid, à bout de nerf.
-J'étais venu pour m'excuser. Persistai-je. Mais franchement, je ne sais même pas si ça en vaut la peine.
Elle serra le poing, lança son fidèle chiffon sur le comptoir, et rentra dans la pièce destinée aux serveuses en claquant la porte. Je jurai dans ma barbe, et attendit patiemment qu'elle ressorte. Là, j'y étais aller fort, et je le sentai. Toutefois, ne la voyant toujours pas revenir, je sautai une nouvelle fois par dessus le comptoir, et ouvris la porte à la volée pour découvrir une Bella en train de chercher quelque chose dans le bureau. Elle se retourna, me gratifia d'un regard effrayant, et m'ordonna sommairement de sortir. Ses cheveux marrons en bataille lui donnait l'air d'une harpie furieuse, et elle y passa négligemment sa main pour retirer quelques mèches de son champs de vision. j'hésitai une fraction de seconde, puis se rapprochai d'elle. En signe de défit, elle se construisit un masque de froideur sur le visage, serra le poing gauche, et posa sa main droite sur sa hanche. Encore vexée par tout ça, elle me fusilla méchamment du regard, et je m'avançai un peu plus. Elle me redemanda de sortir, et je soupirai.
-Okay: je suis désolé, Bella. Je me suis conduits comme un...
-Mufle ? Suggéra-t-elle, sans se dérider.
-Si tu veux, acquiesçai-je, je me suis conduits comme un mufle et je m'en excuse. Je n'aurais pas du te répondre si méchamment, je n'aurai pas du insister, je...
-Oh je t'en pris Edward ! Grogna Bella, avant de me repousser, et de sortir de la salle avec mauvaise humeur. Tu me le fais toujours ce coup là !
Je m'indignai de cette réponse à ma déclaration, qui avait jusque là toujours marché, et la suivis avec hargne, ré-ouvrant la porte à la volé. Mais la porte rencontra un obstacle assez important, qui tituba jusqu'au bar en jurant.
-Oh merde ! Jurai-je à mon tour, en me posant à sa hauteur. Bella !
-Tout est de votre faute à tout les deux ! Siffla-t-elle, en massant son pied contre quoi la porte avait tapé.
-Attend, attend, attend... Tu ne me comprends pas dans ce « vous » ? Objecta Emmett, en se positionnant en tailleurs.
Assit sur le comptoir même, il hochait la tête de gauche à droite dans un rythme exaspérant, et Bella lui lança un regard courroucé.
-Pardon ? Siffla-t-elle, en me repoussant doucement, toujours vexée. Je te signale que si tu ne t'étais pas assis sur le comptoir, je ne me serais pas arrêté pour te dire de descendre, et Edward ne m'aurait pas ouvert la porte dessus !
-Alors dans ce cas là c'est la faute d'Edward qui a ouvert la porte sans vérifier si quelqu'un n'était pas derrière. Corrigea Emmett, ravie de la faire enrager à son tour.
Bien qu'il aimait me voir me disputer avec elle, il aimait tout autant la faire enrager.
-Si Bella n'avait pas quitté la pièce aussi brutalement, je n'aurais pas eus à la suivre ! Contrai-je avec finesse, et Bella nous fixa un à un, incrédule.
-Vous allez dire que c'est de ma faute ?
-Ben, en un sens, chérie... commença Emmett.
Mais il ne put finir sa phrase. D'un geste sec et nerveux, Bella me repoussa avec plus de force, jeta un chiffon sur Emmett, et tituba loin de nous en nous intimant de sortir, les dents serrées. Sentant que la partie commençait un peu à se complexer, Emmett descendit de son perchoir avec aisance, prenant bien soin de s'assoir une un tabouret, et prit une pose calme et détendue. Mais je commençai à en avoir marre de tout ça, et la jouai bien moins finement, me contentant de faire simplement taire Bella en déposant sa main sur sa bouche et en la fixant avec mécontentement. Bella se dégagea avec hargne, et j'attrapa son pied pour voir si je ne lui avait pas fait plus mal que je ne le pensait. C'était bien le genre de Bella après tout de se fissurer le talon à cause d'une porte...
-Lâches moi Edward ! Grogna-t-elle.
Le bruit d'une détonation que je ne connaissais que trop bien se fit entendre.. Sèche et froide, transperçant la vitre avec force, suivit de trois autres, qui finissaient d'achever la vitrine rutilante, pour venir s'écraser dans le bar à une vitesse folle. D'un bon énergique, je tirai Bella de l'autre côté du comptoir, la calant contre la caisse dans un angle éloigné de celui des balles. Emmett se jeta par dessus le comptoir, et dégaina son Magnum avec virtuosité, faisant glapir Bella au passage. Je sentais l'adrénaline parcourir mon corps à une vitesse insoupçonnée. J'avais beau y être presque habitué, ça n'en changeait pas moins mes réactions face à ça. Les balles pleuvaient à un débit fou sur la façade du café, nous empêchant Emmett ou moi de nous lever pour avoir un aperçu de la situation. Après un rapide calcul, je comptai jusqu'à trois, pour finalement entendre le débit de mitraillette se stopper pour un temps. Profitant de l'accalmie passagère, je jetai un coup d'œil à Bella pour lui dire de rester en place, et m'élançai par dessus le bar, essayant d'apercevoir quelque chose. Trop tard: les détonations recommençaient.
-Bordel, ça doit être un pro pour avoir une organisation aussi bien tissée. Commentai-je, les dents serrés, plus par frustration que pour réellement tenir quelqu'un au courant.
Emmett avait du en venir aux même conclusions que moi, et Bella était plus blanche encore que jamais, et ne devait certainement pas suivre ce qui se passait.
-Il a dut changer d'arme, aucune arme ne peut avoir autant de munition. Rajouta Emmett, en actionnant son chargeur. Je peux le descendre ?
-Je n'ai pas pu le voir.
Une balle atteignit l'étagère d'alcool qui s'écrasa en une montagne de gravas sur le sol, et Bella saisit instinctivement ma chemise, laissant ses jointures blanchir à vue d'œil. Elle tremblait de tout son corps, et les balles continuaient de tout raser sur leur passage. Avec une dextérité qui devait paraitre impressionnante pour quelqu'un qui ne l'avait jamais vu faire, Emmett se glissa sur le côté du comptoir, là où aucune balle ne c'était encore fiché, et je tirai Bella devant moi. D'un geste droit, Emmett sortit pointa son arme dans un angle totalement improbable d'où pouvait provenir les balles, et jura, avant de se tourner vers moi et de faire un geste négatif de la tête. Tentant de rester le plus calme possible, je balayai du regard le bar, observant toutes les sorties avec attention. On pouvait peut être sortir par la porte de derrière, mais elle était à découvert, le tireur pourrait nous atteindre sans peine. Il était inutile à songer à la porte principale, réduite à néant en un tas de gravas insalubre.
-Il faudrait appeler la police, non ? Begaya Bella, d'un teint proche de la mort malgré l'adrénaline qui devait circuler dans ses veines.
Emmett eut un rire sans joie, et revint se placer en zone totalement couverte avec nous.
-Chérie, le temps qu'ils arrivent, on est mort...
Elle eut un sursaut de stupeur, et s'accrocha un peu plus à moi.
Soudain, la mélodie catatonique des balles qui ricochaient dans cesse sur le café se stoppa, et j'échangeai avec Emmett un regard perplexe. Quelques secondes passèrent sans plus rien, et Emmett prit calmement l'initiative de se lever. Il se pencha en avant pour tenter de voir la position de leur tireur sans trop de succès et jura en se penchant un peu plus. Une légère lumière rouge teinta son front, et d'un geste sec, je le plaquai au sol, alors qu'une unique balle se planta dans une bouteille de Gin rescapée qui vola en éclat.
-C'est un pro. Affirmai-je.
Je me penchai une seconde pour récupérer la balle fichée la dans bouteille, et repris Bella contre moi.
-Il faut se barrer, Emmett. Sifflai-je, en jetant un coup d'œil vers elle recroquevillée sur elle même et toute tremblante.
-Ouais... Admit celui-ci, en suivant mon regard. Par où ?
-La porte de derrière.
-Trop à découvert. Contra-t-il, après un regard derrière lui.
-Pas si on fait tomber les stores.
Emmett se tourna doucement, jetant un coup d'œil aux gros objets métalliques qui pendaient négligemment au dessus des vitres désormais inexistantes. Il jaugea la situation d'un œil critique, avant de pointer de son arme le crochet qui retenait un côté du store. Il visa quelques secondes, et tira, faisant sauter la cale, et sursauter Bella par la même occasion. Le store pendillait à moitié, couvrant l'unique moitié de ce qu'il devrait, et Emmett réajusta son tir sur le second, alors que Bella se rapprocha un peu plus encore de moi, tremblant encore. A voir la difficulté qu'elle avait à se mouver, son corps ne devait plus exactement lui obéir, et je sentai sa respiration hachurée contre moi. Emmett visa le second store, qui retomba sur le côté. Il arma une nouvelle fois, prêt à tirer, et actionna la détente.
Mais rien.
-Emmett ! Rugis-je. Tu penses jamais à recharger ton flingue, Bordel ?
-Non ! Beugla-t-il en réponse. C'est pas comme si il y avait le risque qu'on soit attaqué aujourd'hui !
-Et bien tu devrais !
-Arrête de gueuler et passe moi plutôt ton arme !
-Mais je l'ai pas ! Hurlai-je, en cognant rageusement contre le mini-frigo, sortant Bella de sa torpeur. Je l'ai laissé à l'appartement pour ne pas prendre le risque de buter Newton avec !
J'émis sans m'en rendre compte un juron salé, et réfléchis rapidement.
-Passes moi un couteau, je vais essayer de casser le fer avec.
-Tu n'atteins jamais tes cibles avec une arme blanche. Contrai-je.
-T'as une meilleure idée peut-être ? Rétorqua-t-il.
Sans objecter d'avantage, je renversai plusieurs tiroirs, avant de tomber sur le bon. Je passai un couteau à Emmett, qui visa la petite accroche avec attention, avant de jeter la lame en l'air. Le couteau déchira un bout du store sans atteindre l'accroche. Emmett réitéra l'expérience avec hargne, sans que celle-ci n'aboutisse vraiment. Et nous devions nous dépêcher avant que le tireur ne se pointe histoire de venir nous descendre gentiment en face à face. Sans aucune munition, nous étions foutus.
-Il faut juste faire tomber l'accroche. Murmura Bella, les yeux clos.
-Oui, Bells, on va bientôt te sortir de là, t'inquiètes... Répondit Emmett, en lui ébouriffant les cheveux.
-Laisses nous faire Bella, ne t'en fais pas. Répondis-je, en lui caressant doucement le bras.
-Passes moi un couteau, Edward.
C'était une supplique douce, lente, et teintée de détermination, qui me fit presque sursauter. Elle rouvrit les yeux, me fixa avec le plus de courage possible, et prit un couteau par terre. Elle ignora tant bien que mal Emmett qui baragouinait dans son coin, et me tourna le dos. Elle inspira profondément, plissant les yeux, certainement à cause de la peur qui devait légèrement la déstabiliser, et lança le couteau droitement. Le bout de fer voleta à un bout de la salle, et le store tomba lourdement. J'étais en train de me demander comment c'était possible, quand Bella, prise soudainement de vertige, s'affaissa lentement, et je la tirai jusqu'à la porte de derrière avec rapidité, ne prenant pas plus le temps de réfléchir. D'un coup de pied sec, Emmett enfonça à moitié la porte, coincée par quelques balles qui l'avait touchée, puis recommença jusqu'à la défoncer complètement. D'un geste rude, j'emmenai Bella avec moi, tentant de nous glisser à couvert le plus rapidement possible.
Une détonation retentit, rasant Bella de près et percutant le mur une nouvelle fois, et je la poussai en avant alors qu'une légère lumière rouge courait sur sa nuque. Je passai à mon tour la porte et la refermai d'un geste froid, avant de me laisser tomber sur un banc dans la cour, à côté de Bella.
-C'est après elle qu'ils en ont, Emmett. Soupirai-je, en passant une main dans mes cheveux. Restons pas là, amenons la à l'appart.
-Tu vois, tout fini par s'arranger. On va l'avoir notre petit boulot au final...
Je lui lançai un regard réfrigérant, outré qu'il puisse plaisanter dans un moment pareil et nous nous levâmes d'un geste uniforme, tirant Bella avec nous vers l'appartement. Trainant les pieds, elle titubait, accrochée à mon bras avec force pour ne pas s'écraser sur le sol, elle nous suivait vaguement.
Nous entrâmes dans le premier bâtiment résidentiel, le notre, par la porte de derrière, et ralentîmes l'allure, déjà un peu plus en sécurité. Bien que légèrement vaseuse, je voyais Bella détailler tout autour d'elle, de la moquette beige du couloir aux murs marrons coupé de part et d'autre du couloir par à chaque fois deux portes en bois massif. Nous montâmes l'escalier en colimaçon durant sept étage, avant de nous arrêter. Emmett sortit de sa poche les clés de l'appartement, et poussa la porte 707, avant d'intercepter le regard de Jasper.
J'essayai de suivre les réactions de Bella, cherchant par la même occasion ce que ceux qui voulait la tuer pouvaient bien avoir contre elle, et suivait son regard le long de l'appartement, alors qu'elle reprennait peu à peu son souffle. Assez spacieux, le salon recouvert d'un parquet et des murs peints en blanc, trois canapés verts foncés qui entouraient une table basse en verre et fait face à une télé rutilante sur laquelle une télécommande faite plus de scotch que de plastique attendait patiemment d'être utilisée, et un tapis recouvrait les bas de l'escalier du duplex. Une pièce juste ouverte par une ouverture de la grosseur d'une porte donnait à la cuisine aménagée en teck, et je me demandai aussi instantanément que stupidement ce qu'elle pensait de l'appartement. Jasper, qui barrait une des fenêtres de toute sa hauteur ferma d'un coup sec les rideaux, comprenant que quelque chose n'allait pas, et d'un geste nerveux, Emmett se dirigea à pas rapide jusqu'à une commode, en entreprenant de recharger son arme. Je tirai Bella vers le canapé, et elle se laissa tomber dessus comme une poupée.
J'intimai à Jasper d'aller lui chercher un verre d'eau, et il s'exécuta. Elle ne bougea pas, ne dit rien, ne fit rien, et je passai une main sur mon visage en faisant le tour du canapé pour aller m'installer sur un fauteuil.
-Qu'es qui se passe ? S'enquit Jasper, en tendant son verre d'eau à Bella, qui le tritura sans le boire.
-Quelqu'un essaye de la tuer. Répondit Emmett, en réajustant le viseur de son Magnum.
Bella tressaillit, mais ne dis rien.
-Pourquoi quelqu'un essayerait de la tuer ? Demanda Jasper, inquiet.
-On ne sait pas. Répondit Emmett, et Jasper commença à jouer avec le chargeur de son arme.
-Je... Tenta Bella, mais je la coupai rapidement, lui intimant l'ordre de boire.
Sa voix était sèche, et elle semblait sur le point de se briser en plein de petits morceaux. Elle s'exécuta sans broncher, certainement pas encore très sure de sa voix, puis repris.
-Merci, pour tout à l'heure. Je crois que sans vous je n'aurais pas survécus.
Elle prit une profonde inspiration, cherchant à se calmer totalement, mais n'y parvenant pas vraiment, elle murmura juste pour elle:
-Tout va bien maintenant. Ça va aller... Je dois me calmer. Tout va rentrer dans l'ordre... Comme d'habitude... Repires Bella... Du nerfs.
-Tu parles comme si ça t'arrivait souvent. Souligna Jasper, en fronçant les sourcils.
Elle rougit, légèrement honteuse qu'on l'ai entendu, et baissa la tête.
-C'est le cas. Marmonna-t-elle, d'une petite voix.
Pour le coup, je ne savais plus trop quoi dire, et me contentai de la fixer. Sa voix commençait sérieusement à la lâcher, et elle jura dans sa barbe. Assit négligemment sur un accoudoir en train de jouer avec le chargeur d'un magnum brillant et énorme, Jasper devait lui paraître impressionnant, vue le nombre de coup d'œil qu'elle lui jetait sans jamais soutenir son regard. Ses yeux gris qui la fixait avec insistance par dessus quelques mèches blondes le rendait puissant et... effrayant, probablement.
-Qu'es que tu racontes, Bells ?
-Je... Répondit-elle, prenant une profonde inspiration. Je suis la fille de Charlie Swan.
On percevait le vent qui soufflait en rafale contre la fenêtre, le son de quelques goutes qui tombaient du robinet mal fermé, mais rien de plus. Rien. Personne ne disait rien. Personne n'ouvrait la bouche pour émettre ne serait-ce qu'une suggestion. Emmett restait là, la bouche à demie-ouverte, en train de ranger son arme plus confortablement dans son dos, alors que j'essayai d'assimiler ce qu'elle me disait, la fixant, les sourcils froncés, figé, et Jasper détaillait Bella du regard sans s'arrêter, comme si il cherchait une quelconque ressemblance physique.
-Tu es quoi ? Marmonna finalement Emmett, en s'asseyant à côté d'elle.
-Vous avez bien entendus. Soupira-t-elle, en fixant son verre. Je suis Isabella Marie Swan, seule descendante de Charlie Swan. Il m'a abandonné il y a de ça cinq ans, le jour de mes dix-sept ans, et a disparu des États-Unis à ce qu'on dit. Depuis ils m'ont beaucoup attaqué, mais je m'en sortais. C'est la première fois que je fais fasse à une attaque aussi... ouverte.
Un autre silence s'en suivit, et je ne parvenais pas à formuler le moindre mot. Comment avait elle pu s'en sortir si longtemps ? Voir celle avec qui j'allai parler tout les jours comme la fille du Grand Charlie Swan me semblait totalement irréaliste, et je n'arrivai pas encore à tout admettre.
-Il faut qu'on la protège Jasper, c'était des pros qui ont essayés de la tuer. Assura finalement Emmett. On peut pas les laisser tuer Bells !
-Je suis tout à fait d'accord avec Emmett. Dis-je, mon regard quittant pour la première fois depuis un long moment Bella.
-Je veux bien, mais on fait ça comment ? S'énerva Jasper, en se levant assez froidement.
Il n'aimait pas être pris au dépourvu, et dans cet histoire nous étions tous... sur le cul.
-J'ai ramassé une balle. M'exclamai-je soudainement, en me souvenant de ce détail.
Je contournai le canapé en un temps record, et m'approchai du vieux bureau pour y déposer la balle. Jasper ouvrit un tiroir et en sortit méticuleusement une petite loupe qu'il commença à faire courir autour de la balle de cuivre avec une rapidité déconcertantes. Je le stoppai net, heureux d'avoir le commencement d'une piste, et sans le vouloir, le visage de Jasper forma un petit sourire fiers. Il posa la loupe sans plus de cérémonie, et lança la balle à Emmett.
-Calibre courant. Constata Emmett, en faisant courir la balle entre ses doigts. Quelle est la bonne nouvelle.
Je vis Bella nous détailler avec insistance, et elle semblait avoir repris un rythme de respiration normal.
-Ils ont eut la bonne idée de marquer la balle. Répondit Jasper.
-On va les buter. Assénai-je, en retournant vers le canapé.
Je sentais mon cœur reprendre sa course frénétique, et serrait le poing assez fort pour faire saillir mes veines à travers ma peau. Je devais tenter de garder un semblant de calme. Mais j'avais beau y mettre tout les efforts possible, j'éprouvai le plus grand mal à y parvenir. J'avais besoin de régler ça au plus vite.
-Qui c'est ? Se renseigna Emmett, en saisissant son arme sans trop s'en rendre compte.
-Il a grossièrement noté J.B. Répondit Jasper, en haussant les épaules ce qui fit sourire Emmett.
Lui aussi avait tout de suite compris.
-Le seul problème, c'est qu'il faut la jouer fine.
-Ou alors on fait tout sauter. Crachai-je froidement, et je crus voir Bella sursauter.
J'avais vraiment du mal à garder mon calme. Ce qui m'exaspérait d'autant plus qu'en temps normal je le gardai très bien.
-Non. Coupa sèchement Jasper, avant même qu'Emmett n'ait put se réjouir à l'idée de faire totu exploser. Il faut que ce soit plus fin, et on ne peut pas descendre un pro comme ça. Il doit avoir un client, et c'est ce client qu'il faut descendre. Ou, tout simplement l'empêcher de nuire... Finit-il dans un murmure, son regard perdu sur le sol. Laissez moi réfléchir.
Quand Jasper se mettait à réfléchir, mieux valait ne pas être celui à qui il pensait. Parce que Jasper arrivait très souvent, pour ne pas dire toujours, à avoir ce qu'il voulait. Il était de ceux qui ne se contentaient pas d'un « non ». Machinalement, il se levai, et plaça son regard sans faille sur ses pieds.
-Tu acceptes notre aide, Bella ? Demanda Emmett, alors que Jasper faisait les cents pas.
Cela eut le dont de me rappeler sa présence, et à Jasper aussi, qui se stoppa net, et détailla Bella du regard. Son verre d'eau était légèrement plus vide qu'avant, et elle semblait avoir repris le peu de couleur qu'elle portait. Sa poitrine se relevait dans un rythme lent et régulier, et bien qu'elle triturait toujours nerveusement son verre, elle ne semblait pas aussi angoissée qu'on aurait pu le croire. J'imaginai brièvement Bella en train de se battre avec une arme en temps que la fille de Charlie Swan, avant d'effacer cette image de ma tête en me souvenant la grosse coupure qu'elle c'était faite au doigt avec un ouvre bouteille la veille. Ce n'était décemment pas un vie pour Bella.
-Votre aide pour quoi ? Tiqua-t-elle, la voix grave, presque étonnée que nous nous adressions à elle.
Elle ne semblait pas tout saisir, et ses sourcils froncés lui donnait un air de petite fille perdue qui m'aurait certainement fait rire dans d'autres circonstances. J'échangeai un regard avec Jasper, puis Emmett, avant de prendre une profonde inspiration, et Jasper se rassit. Ça risquait d'être un peu plus compliqué. Personne ne savait en dehors d'un cercle très fermé et des gens du milieu, et personne ne devait savoir. En particulier les civils. C'était dangereux. Suicidaire. Mais Bella était impliquée désormais, et il ne faisait aucun doute que livrée à elle même, elle mourait sans doute très vite. Et nous ne voulions pas qu'elle meure. Je ne voulais pas qu'elle meure. Emmett semblait chercher ses mots, et je me lançai.
-Bella, nous sommes des tueurs à gage. Soufflai-je, comme pour me débarrasser de ça le plus vite possible.
Un silence lourd régnait dans la pièce, et j'appréhendai la réponse.
-Je le savais. Articula Bella, en fronçant les sourcils. Tu me prend pour une idiote, Edward ?
Jasper posa bruyamment son Magnum sur la table moqueur alors qu'Emmett riait à gorge déployée.
-Mais vous ne vous qualifiez pas comme ça d'après ce que je sais. Rajouta Bella, anxieuse. Vous êtes les chasseurs de ville, vous travaillez des fois avec la police dans le plus grand des secrets, vous vous battez comme des barbares contre toute sorte de personne... Mais vous ne faites presque jamais le mal, contrairement à ce que l'on pourrait croire. Enfin, je me comprend quand je dis ça... Elle jeta un regard en coin au canapé, comme au souvenir de quelque chose.
-Comment tu sais tout ça, toi ? Demanda Emmett, assez perturbé.
Il pensait, tout comme Jasper ou moi, avoir bien gardé le secret de leur travail. N'était-ce pas le cas ?
-Je suis la fille de Charlie Swan. Répéta Bella, la voix un peu plus aigüe. Quand je suis arrivée à Seattle je me suis renseignée sur la ville. Vous êtes des emblèmes, et bien que personne ne sache exactement qui vous êtes, c'est assez facile quand on sait deux trois trucs de vous reconnaître.
-C'est pour ça que tu es venue travailler dans ce bar ? Rajoutai-je, plus blessé que je n'aurai du l'être à cette idée et Bella hocha négativement la tête assez vivement.
-C'est le seul boulot que j'avais trouvé dans cette ville, et au tout début je n'en menais pas large. J'avais toujours peur de vous voir arriver pour me descendre. Et puis... Finalement vous n'êtes pas si méchant que ce que tout le monde raconte.
-Donc en clair, tu savais depuis le début ce qu'on essayait de cacher à tout le monde. Clarifia Jasper, en croisant les bras, presque vexé en son amour propre.
-Vous n'êtes pas génial pour ce qui est de feindre la normalité, d'ailleurs. Répondit Bella, sur le ton de la conversation. Jasper, tes tee-shirt sont trop moulant, selon comme tu te tiens, on voit les contours de ton arme. Emmett, tu as un tic, c'est de toujours la rehausser quand tu te lèves. Quand à toi Edward, tu la replace quand tu te lève, elle glisse légèrement de ton tee-shirt quand tu t'assois, et quand tu mets ton maillot de foot elle a tendance glisser sur le côté, et tu ne le remarque pas directement. Heureusement, il y a des jours où tu le la prend pas. Contrairement à Emmett qui l'a toujours. J'ai remarqué que toi Jasper tu ne la prenais pas les 13 de chaque moi.
-Il est superstitieux. Ricana Emmett, et Jasper lui lança un regard noir.
-Tu es très observatrice Bella. Rajouta-t-il. Comment ce fait-il que tu te sois fais avoir par ce tireur si tu repaire aussi bien les choses ?
-Jasper, appuyai-je froidement, arrêtes d'être parano au point de la croire dans un complot contre nous ! Elle a faillit se faire descendre.
Jasper pouvait penser ce qu'il voulait, mais je ne pouvai pas concevoir Bella comme une traitre.
-Admettez que c'est étrange quand même. Se borna-t-il à répéter, et Bella rougit.
-Parce que vous je vous vois presque tout les jours j'ai eus le temps de vous observer. Je ne suis pas si fine d'habitude.
Jasper resta septique, mais ne dit rien, certainement de peur que je ne fasse une esclandre. Il arrivait généralement assez bien à cerner tout le monde.
-Alors, acceptes tu notre aide, Bella ? Demanda Emmett, et Bella contempla son verre avec insistance.
-Je... Elle le fit tourner une nouvelle fois dans sa main, et le posa sur la table, les mains vaguement tremblantes. Je n'avais jamais été attaqué avec autant de force. D'habitude, je quitte la ville pour m'éloigner le plus de ces attaques, je ne leurs ai jamais fait face alors je ne sais pas trop comment je dois réagir... Et je dois dire que si j'ai tenus plusieurs mois ici, c'est très certainement parce que votre présence leur faisait peur. Je vais très probablement me faire tuer si ça continue...
Cette perspective l'angoissait. Et je pouvais le comprendre. Ce n'était pas comme si elle avait choisi cette vie. Nous avions choisis la notre, nous n'étions pas au pied du mur, mais elle, elle n'avait rien fait pour avoir un père du nom de Charlie Swan. Ses yeux s'embuèrent légèrement, et son regard se baissa au niveau du sol.
-Sauf si on t'aide. Répliqua Emmett, en l'encerclant de son bras gauche.
Elle se tourna vers lui, et sourit. Un petit sourire contrit qui recommença à illuminer son visage comme il le faisait si bien chaque jour. Depuis que je connaissais Bella, je ne l'avais jamais vu plier ni se décharger sur quelqu'un. Elle faisait tout elle même refusant de l'aide quand elle en avait besoin. Et je commençai à croire, que la vie qu'elle avait menée jusqu'ici en était la raison. Apprendre à se débrouiller seule, survivre quand tout le monde veut nous tuer... Il y avait de quoi en devenir fou. Mais elle avait préférée devenir indépendante. Lentement, elle fit tomber quelques mèches devant son visage, hésitante, et ne chercha à croiser le regard de personne.
-Juré ? Marmonna-t-elle.
-Juré. Répliqua-t-il, en lui plaquant une bise sonore sur la joue.
-T'en fais pas, Bella. Rajouta Jasper. On va t'aider, et si quelqu'un doit mourir, ça ne sera certainement pas toi.
-J'avais cru comprendre que vous étiez bon. Rit assez gauchement Bella, en récupérant son verre pour s'occuper les mains.
-On est pas juste bon, Bella. Ajoutai-je, en m'asseyant de l'autre côté d'elle. On est les meilleurs.
*Death Note: Petite envie soudaine... Je ne sais pas si vous connaissez ce manga. Si vous ne connaissez pas, et bien le Death Note, et un livre ou si on marque le nom d'une personne, celle-ci décède une minute plus tard.
Voila :)
(ne perdons pas les bonne habitudes... ;P)
A chaque fois que je publie un nouveau chapitre, j'ai un peu d'angoisse, mais là c'est plus de l'angoisse c'est de la torture ! Je me dis qu'il y a peut être un peu trop d'action, que c'est peut être un peu trop brouillon... Que ça donne pas envie... Que... Que. Alors je crois que je dois arrêter de penser, sinon je vais faire de l'hypertension... ^^
Alors, j'espère que ce chapitre vous a plu, enfin, que dis je ! Je prie pour qu'il vous plaise, parce que vraiment, cette fiction je veux la finir. Je veux être porter par la motivation de la faire... De toute façon je menerai cette fiction à sa fin, mais j'aimerai vraiment ne pas être la seule à qui ça plaise !
Aargh... J'aime pas quand je suis angoissée... T_T
Je me met à déblatérer tout un tas de chose inutile sans m'arrêter...
Sur ce, je vous laisse, et si jamais, par le plus grand des hasards, vous vous sentez une âme d'explorateur (on sait jamais...),
Appuyez sur le bouton qui n'est plus vert où y'a écrit Review... Juste histoire de voir ce que ça fait.
*Sifflote*
