Auteur: Akira Makkuro
Titre: La Marque de l'Héritage
Disclaimer: Je le fais une fois pour toute la fic. Les personnages et les lieux sont à notre chère JK Rowling, qui accepte (sans le savoir) de me prêter son univers pour que je m'amuse avec. Seuls les personnages que vous ne reconnaissaient pas m'appartiennent, et j'y tiens!
Note: Et oui, encore une fic de commencer. Je vous promet de ne pas abandonner les autres mais celle-ci me trotte dans la tête depuis prés de 6 semaines alors il était temps que je la mette sur papier. Je ne donnerai pas de rythme de parution. J'ai bien essayer avec Le Fil de Ma Vie mais je ne peux pas contraindre mon imagination, elle est libre d'aller et de venir à sa guise. Pour Le Fil de Ma vie, le dernier chapitre me donne du fil à retordre mais il avance petit à petit, ne désespérez pas, de même pour les autres. vPour ce qui est de La Marque de l'Héritage, je tacherai de bien avnacer, la trame est déjà pratiquement au point et la fin déjà écrite (comme çavous êtes sûr d'avoir le dernier chapitre). Cette histoire m'est venue comme ça, et depuis j'écris partout, en attendant le bus, dans la salle d'attente de mon kiné...bref, dès que je peux. je pense donc que le début de la fic devrait paraître assez vite. Voilà, sur ce, je vous laisse à cette lecture. N'oubliez pas de me dire ce que vous en pensez, ça m'aide à avancer!
A la prochaine, kisu,
Akira
Chapitre Un : Salem
« Excusez-vous, professeur Whited. Puis-je vous empruntez Miss Sullivan un moment, je vous pris ? »
« … Bien sur. Miss Sullivan, vous pouvez y aller. »
Séréna Sullivan rassembla ses affaires qu'elle glissa pêle-mêle dans son sac avant de suivre le concierge à travers les couloirs de l'école. Par delà les fenêtres, la forêt se teintait légèrement d'or et de cuivre. L'automne était en avance cette année, et les feuillages commençaient à changer de couleurs alors que nous n'étions que le 3 Septembre. La jeune fille reprit ses esprits en arrivant devant la porte du bureau de la directrice.
« Je suppose que je ne saurais pas la raison de ma convocation si tôt dans l'année » lança froidement Séréna.
« Exact, Miss. A moins que Mrs Sarbak n'ait enfin la preuve que vous êtes responsable des troubles de cette école » répondit l'homme aux épaules voutées avec un soupçon d'espoir. »
« Cessez donc de m'accuser sans preuve, ça me fera des vacances ! » La voix de la jeune fille avait claqué dans l'air frais, faisant sursauter les corneilles somnolant sur le rebord des fenêtres. Le concierge grommela un instant puis annonça distinctement :
« Salemniska »
Le heurtoir en bronze, au visage de chimère, dévoila ses longues canines dans un profond bâillement avant de faire pivoter le lourd panneau de bois patiné par le temps. Derrière la porte, un large couloir éclairé par la lumière dansante de torches conduisait jusqu'au bureau de la directrice. Séréna s'y engagea d'un pas sûr, laissant le concierge sur le palier. Accrochés aux murs de pierre, les portraits d'anciens directeurs la suivaient du regard en chuchotant. Dans le bureau, d'autres tableaux faisaient face à trois hautes fenêtres portant le blason de Salem en vitrail : une chimère noire et argent. Les autres parois étaient habillées par une large cheminée aux flammes continuellement alimentées, des rayonnages couverts de grimoires et par des vitrines vitrées exposant des pièces de collection frappées aux armes de Salem et autres récompenses en tous genres. Derrière l'imposant meuble de séquoia, recouverts de piles de parchemins bancales ainsi que de divers plumes et encriers, Mrs Sarbak discutait avec un homme que Séréna n'avait encore jamais vu.
Mrs Sarbak était une femme d'âge respectable mais elle était pleine d'énergie, d'intelligence et restait l'une des sorcières les plus puissantes des Etats-Unis d'Amérique. Ses cheveux gris acier constamment rattachés en une lourde tresse et ses yeux noisette pétillant de malice s'alliaient harmonieusement avec une beauté fine et noble admirablement bien conservée. Pourtant, elle paraissait quinze de plus à ce moment là, les rides plus marquées, les épaules voutées sous un invisible fardeau, les yeux sombres et voilés de tristesse. Séréna se tendit d'instinct et vrilla son regard interrogateur sur sa directrice avant de s'intéresser à son interlocuteur.
L'homme avait un regard sombre et froid, calculateur, et Séréna eut la désagréable impression d'être déshabillée et jugée par son regard. Son visage taillé à la serpe était orné d'un rictus sauvage et surmonté par des cheveux noirs coupés à ras. Son corps massif aux épaules larges était relativement mis en valeur par les robes bleues sombres des Aurors. Son avis fut instinctif et immédiat : elle ne l'aimait pas. La directrice leva un regard las et quelque peu perdu sur son élève tandis que l'Auror prenait la parole d'une voix grave :
« Ah, Miss Sullivan ! Venez donc vous asseoir, nous avons quelques nouvelles… importantes pour vous. »
Séréna prit place dans le troisième fauteuil de cuir en enroulant un des ses longues mèches de cheveux ébènes autour de son index. Son visage était impassible depuis qu'elle avait croisé le regard sombre de cet homme. Mais ses amis auraient pu vous dire que ses yeux verts sombres reflétaient d'infimes éclairs d'inquiétude et d'interrogation. La jeune fille décida d'ignorer l'Auror pour le moment et fixa son regard sur sa supérieur, attendant que celle-ci prenne la parole.
« Mon enfant… Je crains que ces nouvelles ne soient… mauvaises. Merlin m'est témoin, je n'aurai jamais voulu être celle qui annoncerait une pareille tragédie, surtout à une enfant innocente de quinze ans. Je… Je ne sais comment m'y prendre… ni par où commencer à vrai dire… Je… »
« Par le sang de mes ancêtres » l'interrompit Séréna, « cessez donc de tourner autour du pot s'il vous plait ! »
« Bien. Je… Euh… » L'Auror la coupa et annonça les faits d'une vois froide et hargneuse :
« L'accusée, Mrs Sullivan Elisabeth, est décédée hier lors de son interrogatoire. Cette femme… faible… garce… avait été appréhendée… »
« Je vous interdit d'insulter ma mère !! Et c'est quoi cette histoire d'interrogatoire ? Pourquoi est-elle interrogée ? Et de quoi est-elle accusée ? Hein ? »
« Miss, je ne vous permet pas de me parler sur son ton ! »
« Et bien répondez à mes questions dans ce cas, espèce de sale… ! »
« Séréna ! » La directrice tentait tant bien que mal de camer son élève. Elève qui s'était levée à la première injure contre sa mère. Mrs Sarbak commençait à connaître cette élève qui depuis cinq ans fréquentait son établissement. Séréna Sullivan était une élève exceptionnelle, rebelle mais talentueuse. Et sa directrice avait des raisons de s'alarmer. Séréna cachait ses émotions derrière un masque impassible et glacial, ce qui lui avait valu quelques embrouilles et remarques. Néanmoins, elle n'avait dépassé le stade du masque qu'une seule fois et les pierres de Salem en portaient encore la marque. Et cette même élève était en train de perdre une nouvelle fois le contrôle dans sa fureur. Pourtant, Séréna accepta de faire l'effort de se calmer et serrant mâchoire et poings, elle se força à se rasseoir. L'Auror eut un regard triomphant et lissa ses robes avant de reprendre ses explications.
« Comme j'étais sur le point de le dire avant de me faire interrompre, Mrs Sullivan a été appréhendée hier matin à son domicile de l'Arizona, et conduite à nos cachots d'interrogatoire suite aux accusations suivantes : pratique de Magie Noire, signes d'appartenance aux Mages Noirs, dissimulation d'informations et violation de la liberté d'expression d'autrui. Suite à une première interrogation sans résultat, elle a été incarcérée dans une cellule en attente d'un interrogatoire plus poussé. Son geôlier l'a retrouvée morte deux heures plus tard. »
« … Je vois » Séréna se laissa quelques minutes de silence le temps de digérer les informations qu'elle venait d'entendre. La mort de sa mère, même si elles étaient en froid depuis quelques mois lui faisait un grand choc. Mais alors qu'elle tentait de d'encaisser le coup, d'autres informations faisaient leur chemin vers son esprit et elle se focalisa dessus. Les chefs d'inculpation. Jamais elle n'avait entendu quelque chose d'aussi ridicule. De la Magie Noire ? Dans leur famille ? Non mais quelle idée grotesque ! Et au moment où elle allait laisser exploser ses sentiments face aux capacités plus que lamentables des Aurors responsables de la protection du peuple sorcier américain et de leur service de renseignements, un autre détail la frappa. Ils avaient retrouvé sa mère morte… Donc elle se serait donné la mort ? A moins que quelqu'un ne l'ai aidé ? Séréna devait en avoir le cœur net. De la manière dont sa mère avait passé l'arme à gauche, beaucoup de choses pouvaient apparaître au grand jour… ou bien disparaître à tout jamais. Et dans ce cas, les chefs d'inculpation n'auraient rien à voir avec les capacités inexistantes du service de renseignements sorcier. « Je peux vous demandez un service ? »
« Dites toujours. »
« Je voudrais voir le corps de ma mère. »
« Je m'y attendais. Votre directrice m'a donné l'autorisation de vous y amenez dès que vous le souhaiteriez. En suite, vous aurez une foule papiers officiels à signer… »
« Merci. Si on pouvait y aller de suite… »
Pour toutes réponses, l'Auror lui tendit une écharpe frappée aux armes de Salem. Un portoloin compris la jeune fille. Typique de la directrice. La sensation qu'on lui tire le nombril avec un crochet la lâche quelques secondes plus tard et rouvrit les yeux sur un décor Ô combien différent du chaleureux et familier bureau de Mrs Sarbak. Les cachots du Ministère étaient sinistres, sombres, les torches n'arrivant pas à repousser totalement les ombres faiblement humides des pièces souterraines. L'Auror la guida sans un mot dans le dédale de couloirs et de grilles avec la démarchent de ceux qui se sentent maîtres des lieux. Séréna le suivit sans brocher, ses longues foulées souples la maintenant sans effort à la hauteur de son « guide », essayant de se rappeler plusieurs éléments qu'avait évoqué sa mère à peu prés un an auparavant. Frottant son poignet droit dans un geste typique de réflexion chez elle, elle cherchait les mots exacts, se souvenant des gestes, des signes, des détails.
L'arrêt des bruits de pas de l'Auror lui remit les pieds sur terre, ou plutôt sous terre. Levant le regard, elle se retrouva devant une grille épaisse et suintante de magie, délimitant l'entrée d'une cellule aussi peu éclairée que le reste des couloirs. L'Auror déverrouilla la porte et lui spécifia qu'elle avait une demi-heure devant elle et pas une minute de plus. Après, il lui faudrait rentrer à Salem. Hochant la tête, la jeune fille pénétra dans la cellule, laissant son regard s'habituer à la pénombre. Dans un espace d'à peine 1,5m sur 2, emplie d'une ambiance malsaine, le corps d'Elisabeth Sullivan reposait sur la planche de bois fiée au mur tenant lieu de couchette. Un drap blanc recouvrait sa silhouette que Séréna reconnut pourtant aisément. Levant délicatement le voile, elle rencontra le visage apaisé de sa mère dont elle avait hérité de la finesse des traits de même que de la peau pâle et les cheveux noirs méchés d'argent. La jeune fille passa un doigt léger sur le profil de son aînée, effleurant le haut et noble front, le nez fin et légèrement retroussé, les lèvres charnues et le menton volontaire. Arrivé à la base du visage, le regard de Séréna tomba sur deux petites marques à la base de son oreille, juste au niveau de la jugulaire. Elle avait eu raison, on avait aidé sa mère à mourir. Un sourire triste étira ses lèvres, un sourire triste mais empli de fierté. Sa mère connaissait l'importance des secrets de leur famille, Séréna elle-même n'en connaissait même pas le quart, et cette femme avait refusé de dévoiler ce trésor.
Séréna se donna une claque mentale et secoua la tête. Elle aurait le temps de pleurer la femme formidable et forte qu'avait été sa mère mais elle devait maintenant faire en sorte que son sacrifice n'ait pas été vain. La jeune fille respira un grand coup puis sortit sa baguette pour commencer par lancer un sortilège de silence ainsi qu'une illusion sur le seuil de la cellule puis elle se pencha sur la première étape de sa nouvelle mission. D'une main sûre, par des mouvements par cent fois répétés, elle traça un cercle parfait et dessina les unes après les autres les soixante six runes de protection. Dans le cercle, elle dessina une étoila à six branches, ornant chacune d'elles de onze runes d'appel et de mission. Au centre de l'étoile, elle traça le symbole familiale puis se recula et jugea son travail : la première étape était accomplie, la deuxième pouvait commençait.
D'un mouvement de baguette, elle transporta le corps de sa mère et le posa sur l'emblème. Puis elle transforma ses robes scolaires en de longues et lourdes robes de cérémonies vert sombre bordées d'entrelacs noirs et argentés aux armes de sa famille. Elle posa sa baguette dans sa poche droite et pénétra dans le cercle au niveau de la tête de sa mère. La deuxième étape était accomplie, personne ne pouvait à présent interrompre la cérémonie sur le point de débuter.
Rejetant les épaules en arrière, Séréna ferma les yeux et se laissa porter par ses souvenirs. Une étrange mélopée venue de la nuit des temps se forma et franchit ses lèvres pour résonner sous les voutes de pierre, emplissant en douceur la cellule. Au bout de quelques instants, la mélodie prit de la force et les soixante six runes du cercle extérieur commencèrent à émettre une lumière vert sombre. Puis se fut au tour des soixante si runes de l'étoile de luire, émettant une douce lueur argentée. Les deux couleurs se mêlaient, baignant la scène dans une lumière surnaturelle. Soudain, Séréna rejeta sa tête en arrière, chantant d'une voix plus forte, les bras tendus devant elle. Ses mains et ses doigts enchaînaient des gestes connus d'elle seule à présent. Séréna, la dernière de sa lignée, héritière des Sullivan. Le corps d'Elisabeth se cambra brusquement quand le symbole familial s'illumina et une fumerolle tourbillonna dans l'air, quittant la main droite de la défunte pour rejoindre celle de sa fille. Une fois l'échange terminé, les lumières s'éteignirent en douceur, le corps de la morte se détendit, apaisé, et la mélopée mourut dans la gorge de la jeune fille aux joues inondées de larmes. Le rituel avait brisé le masque impassible de Séréna. Epuisée, elle tira tout de même sa baguette pour remettre la pièce en état et lever les sortilèges. Les runes et l'étoile avaient disparu à la fin de la cérémonie. Quand un Auror, envoyé par le premier qui ne voulait pas refaire un aller-retour à Salem, vint la chercher, il trouva la jeune fille sanglotant sur la poitrine de sa mère. De l'enfant rebelle et froide du bureau, il ne restait qu'une enfant perdue et orpheline. Il la secoua doucement et l'emmena sans un mot vers la zone de transplanage pour la rapatrier dans le bureau de la directrice via un portoloin.
Quand Séréna reprit pied dans le bureau de Mrs Sarbak, elle essuya ses larmes et revêtit son masque d'impassible avant de se laisser glisser dans le fauteuil qu'elle avait quitté un peu plus tôt. Ses jambes tremblaient et elle était littéralement vidée. Elle laissa les adultes échangeaient quelques mots le temps de reprendre ses esprits et d'effacer l'image de sa mère de sa rétine avant de tourner son regard vers sa directrice qui l'appelait. Ses yeux noisette remplis de tristesse et de pitié tirèrent un rictus amer à la jeune fille. Elle ne voulait pas de la pitié de sa directrice, elle ne voulait la pitié de personne.
« Je suis désolée de t'imposer cela aussi vite, mon enfant, mais tu dois décider de ce que tu vas faire du corps de ta mère. Ensuite, il faudra que tu prennes connaissance de son testament et régler les problèmes d'héritage. Tu te sens prête à le faire ? »
« Se sentons jamais prêt à faire face à la mort de l'un des siens ? » répondit Séréna d'une voix froide en se penchant sur la liasse de parchemins officiels. « Ma mère voulait être incinérée comme tous nos ancêtres, dans la forêt du Domaine Sullivan dans l'Arizona » continua-t-elle en remplissant l'acte de décès « dans le plus intime des cercles familiaux, c'est-à-dire moi seule puisque je suis la dernière Sullivan. » Elle signa le parchemin, y apposa le sceau familial d'un coup de baguette et l'écarta pour trouver un épais rouleau de parchemin scellé avec la même effigie agrémentée de la mention 'Solo entendis'. « Elle souhaite que je lise ceci seule… » commença Séréna d'une voix glaciale.
Alors que l'Auror allait protester, Mrs Sarbak acquiesça et guida le sorcier. Séréna verrouilla la porte d'un charme et fit sauter de cachet de cire. L'écriture italique si reconnaissable de sa mère s'étalait, verte sur le vélin crème. Elle avait rédigé cette lettre en juin et parlait à sa fille comme si elle était en face d'elle. Séréna pouvait entendre sa voix chaude et chantante. Elle lui léguait tous ses biens, faisant d'elle l'héritière des Sullivan et le chef de la famille, à la tête d'une immense fortune de biens, d'or et de savoirs, savoirs qu'elle l'empressait de lire au plus tôt. Elle terminait avec l'assurance qu'elle l'aimait et finissait sur ce paragraphe, révélant un secret que Séréna tentait de découvrir depuis prés de douze ans.
'Ma chérie, je sais que tu m'en as toujours voulu de te l'avoir cache, et j'espère qu'aujourd'hui tu comprends pourquoi. Le grimoire dans ma table de chevet te donnera plus d'explications si tu le souhaites. Je t'ai caché son nom et son identité pendant si longtemps mon ange. Je sais que cela t'a blessé et je souhaite que tu me pardonnes un jour. Le fait que tu lises ses lignes signifie que tout à recommencé chez nous. Oui, chez nous. Tu sais que nous sommes des Anglais. Tu y as même vu me jour avant notre immigration. Aujourd'hui, il est temps que tu rentres sur notre île natale. Tu y retrouveras deux personnes.
La première est le ou la descendant(e) de ma tante, Sélénée Sullivan. J'ai perdu sa trace juste avant son mariage mais je pense que le Ministère de la Magie à Londres en a garder une trace. La deuxième est une personne à laquelle je tiens énormément. Je sais qu'elle est encore vivante et j'ai retrouvé sa trace il y a quelques jours. Ne m'en veux pas de ne rien t'avoir dit. Si nous avons migré aux Etats-Unis, c'était autant pour notre sécurité que la sienne. Aujourd'hui, je n'ai pas le choix. Tu dois le rejoindre. Oui, tu as bien lu, j'ai bien écrit LE. Tu trouveras son identité et tout ce que je sais de sa situation actuelle dans le parchemin joint à ce testament. Séréna, ma chérie, il faut que tu sois en sécurité, et c'est auprès de lui que tu le seras le plus car moi, ils m'ont eu. Auprès de celui dont je t'ai caché jusqu'au nom, et qui ignore tout de toi. Je sais que ça ne sera pas facile mon ange. Autant pour lui que pour toi. Mais je sais aussi que tu es forte. Il faut que tu rentres en Angleterre, auprès de ton père. Je t'aime ma chérie, ne l'oublie jamais.
Elisabeth Sullivan, saine d'esprit et de corps
Dolus et sapientia sperducunt eum dominationis'
