Konichiwa tout le monde ! Je suis de retour après cette (très) longue absence dont je n'ai aucune excuse. On se retrouve aujourd'hui non pas pour le nouveau chapitre de Strange Family mais pour l'inauguration d'un recueil de OS sur Yandere Simulator, un jeu que j'aime vraiment beaucoup. Il y aura de tous : des OS drôles, des ships (et crackships, je vais pas me priver) des deathfics et bien d'autres ! Et on commence tout de suite... bah avec une deathfic, justement. Bonne lecture !

Warning : Mention d'harcèlement, de prostitution et de suicide. Si ces thèmes vous dérange, vous feriez mieux de partir.

Disclamer : Yandere Simulator et tous les personnages cités ci-desssous ne m'appartiennent absolument pas et sont la propriété exclusive de YandereDev


Saki Miyu referma la porte de son casier avant de sortir du bâtiment principal. Elle était revenue en catastrophe à l'école quand elle s'était rendue compte qu'elle y avait laissée certaines de ses affaires. Heureusement, elle n'était pas fermée.

En sortant de l'école, elle leva la tête et vit quelque chose qui l'a cloua sur place.

Kokona, sa meilleure amie, était sur le bord du toit de l'école, s'agrippant à la rembarde et à quelques centimètres du vide.

Non...

Non non non non NON !

Saki lâcha ses affaires et courut à l'intérieur, grimpant les escaliers en courant.

Qu'est-ce qu'elle avait pu être stupide ! Les rumeurs sur Kokona et le fait qu'elle se prostituait, selon certains, faisait le tour de l'école depuis lundi. Tout le monde y avait cru et s'était mis à éviter Kokona comme la peste ou à se moquer « gentiment » d'elle, même ses prétendues amies.

Elle aussi, malheureusement.

Elle avait tentée d'aider sa meilleure amie mais celle-ci, sur les nerfs, l'avait rabrouée. Le ton était montée et les deux jeunes filles ne s'étaient plus parlées depuis. Saki ne s'était pas préoccupée de l'état de celle qu'elle considérait avant comme son ex-amie. Grossière erreur.

Essoufflée, elle finit par atteindre le toit et cria :

- Kokona !

L'intéressée tourna la tête, surprise de l'apercevoir.

- Saki ? Mais qu'est-ce que...

- J'avais oubliée mes affaires. Mais toi ? Bon sang, descend de là Kokona, c'est dangereux ! Tu vas tomber !

Oui elle niait. Elle niait l'évidensce même, refusant d'admetre ce que sa meilleure amie à prévu de faire.

- Arrête Saki. Tu n'es pas stupide, tu sais ce que je viens faire ici.

- Et toi non plus ! Ne fait pas ça ! C'est stupide !

L'autre soupira, un air triste et résigner au visage.

- Tu ne comprends pas.

- Non je ne comprends pas !

- Saki...

- Tu ne vas pas sauter du toit à cause de simples rumeurs !

Elle essaya de trouver les bons mots. Mais le regard que lui lança la jeune fille en face d'elle lui glaça le sang.

- Que...des...rumeurs ?

Elle planta ses yeux violets dans ceux bleu de Saki.

- Tu crois que des adolescents te regarderaient comme un monstre toute la journée, qu'ils t'isoleraient, te pousseraient dans les couloirs, t'insulteraient, que tes soi-disant amis t'abandonneraient brutalement à cause de rumeurs ? Qu'en cours, on te fasse passer pour l'intruse, l'indésirable de ta classe, que les boulettes que tu reçoit en pleine tête qui eh non, on ne les destinait pas à ta voisine, qu'on te demande combien tu prends pour sucer à cause de rumeurs ? Qu'une fois rentrée chez toi, persuadée d'être en sécurité, tu découvres que SURPRISE !, même sur Internet t'es rabaissée ? TOUT ÇA À CAUSE DE RUMEURS ?!

Kokona se tait, reprenant son souffle. Saki ne bouge plus, ne dit plus rien.

- Mais tu sais quoi ? C'est pas ça le pire, ajouta-t'elle.

Son regard se détourna de la jeune fille et se concentra vers l'horizon.

- Le pire, c'est d'arriver dans sa classe ce matin, se persuader que ça va aller, qu'on peut tenir. Et découvrir son bureau couvert de graffitis, d'insultes et de demandes de suicides. Lire les « Salopes J'espère que tu va sauter du haut du toit Sale putain... » et l'énorme « TUE TOI ! » en plein millieu ! Signé par toute la classe ?! Hein, dit moi, comment je devrais réagir Saki ?!

Face au silence de cette dernière, elle hurla :

- BAH OUI TU SAIS PAS ! PARCE QUE TU N'AS JAMAIS VÉCU ÇA ! TU NE SAIS PAS CE QUE ÇA FAIT, DE VOIR SON PÈRE BOIRE POUR OUBLIER QU'IL CROULE SOUS LES DETTES ET SAVOIR QU'ON PEUT RIEN FAIRE POUR L'AIDER, MÊME SI ON TENTE QUAND MÊME, QUITTE À FAIRE DES TRUCS DÉGUEULASSES ! C'EST POUR LUI QUE J'AI FAIT TOUT ÇA, PAS PARCE QUE JE SUIS QU'UNE SALE CHIENNE, COMME VOUS DITES ! VOUS NE SAVEZ RIEN !

Elle se tait enfin, sanglotant doucement et répétant : « Vous ne savez rien... »

Pourquoi Saki ne bougeait t-elle pas ?

Elle connaissait Kokona depuis des années. Elles étaient toujours ensembles, d'accord sur tout, inséparables. C'était dans les bras de l'une que l'autre venait pleurer quand quelque chose n'allait pas. C'était à elle que Kokona s'était confié au sujet de son béguin pour un certain Taro Yamada, un garçon de sa classe.

Pourtant, durant toutes ses années de belles amitiés, elle n'avait vu son amie craquée à ce point qu'une seule fois : Il y a un an, le jour de la mort de sa mère.

Flashback:

La jeune fille avait frappée à sa porte un samedi soir, au beau milieu de la soirée alors que Saki était seule chez elle. Elle s'apprêtait à engueuler son visiteur, mais en voyant le visage de sa meilleure amie, avait compris qu'il s'était passée quelque chose de grave. La pauvre était essoufflée, ses cheveux n'étaient pas coiffés et ses vêtements froissées. Ses yeux étaient envahis par les larmes, faisant couler la maigre couche de mascara qu'elle avait.

- Maman... Murmura-t-elle.

Saki comprit, immédiatement La mère de Kokona était tombée malade il y a un peu moins d'un an d'une tumeur au cerveau. Les médecins avait tout tentés, mais plus personne ne se faisait d'illusion. Seule son père refusait de croire que tout était perdue et avait dépensées des fortunes pour sauver sa femme, s'endettant jusqu'au cou. Malheureusement, ses efforts n'avait servies à rien.

Elle serra la jeune fille contre elle, la laissant sangloter pleinement.

- Je suis désolée...

- Maman...Répétait l'autre, inlassablement.

Ce jour là, elle s'était promis quelque chose : Ne jamais abandonner Kokona.

Mais là encore, elle avait trahie sa prommesse.

- Kokona, dit-elle enfin.

Face à silence, elle répéta :

- Kokona, écoute moi.

Cette dernière leva la tête, les yeux striées de larmes.

- Je n'ai pas été une bonne amie. Je t'ai lâchée au moment où tu avais besoin de moi. Je t'ai laissée te faire harceler par des idiots qui ne comprenaient rien à rien, et j'en suis infiniment désolée. Mais c'est terminer. Je ne laisserais plus personne colporter cette stupide rumeur ou te nuire. Je resterais avec toi, je ne t'abandonnerait plus comme j'ai pu le faire auparavant. Je ne te garantit pas que tout va s'arranger en 1h mais je serais avec toi, je ne laisserais plus personne te faire du mal. Mais...par pitié Kokona, ne saute pas.

La principale intéressée ne répondit pas, semblant réfléchir, avant de relever la tête et de lui sourire. Saki cru que son amie allait finalement accepter de la rejoindre, mais réalisa quelque chose.

Le sourire que lui offrait Kokona n'était pas un sourire remplie de bonheur, de joie ou de résignation. Oh non.

C'était un sourire triste.

Un sourire d'adieu.

- Saki...Dit-elle, merci pour ta proposition. Merci pour ses rêves de paix, dont je n'avais pas rêver depuis longtemps.

Elle marqua une pause avant d'ajouter.

- Oui, merci pour tout, tout ce que tu as pu faire pour moi...

Nouvelle pause.

- Mais c'est trop tard.

Puis, avant que Saki ne comprenne ce qu'elle voulait dire, avant qu'elle n'est eu le temps de courir pour la rattraper, Kokona se laissa tomber dans le vide.

Saki hurla au moment où elle vit le corps de sa meilleure amie, de sa confidente, de la personne qu'elle appréciait plus que tout au monde chuter du toit. Elle s'élança en avant, tentant veinement de la rattraper, mais trop tard. Elle observa avec une horreur infinie, le corps de Kokona Haruka s'écraser misérablement sur le sol dans un crac sinistre, le corps tordue dans des positions inimaginables.

Non...Pas ça...

Elle aurait voulu croire que tout cela n'était qu'un cauchemar, qu'elle alait se réveiller, tout plutôt que d'admettre le suicide de Kokona. Sans qu'elle n'ait rien pu faire.

Mais le miracle espérée ne vient pas et Saki ne put que se laisser tomber à genoux, pleurant et hurlant à chaude larmes, les derniers mots de sa défunte amie se répétant en boucle dans sa tête.

C'est trop tard.


Et voilà ! ( Pas très joyeux hein ? Ne vous inquiétez pas, on reviendra vite à des choses plus sympa ^^)

Je tenais aussi à annoncer aux lecteurs de Strange Family sortira très bientôt, d'ici une semaine.

Merci pour la lecture et n'hésitez pas à laissez une review ! À bientôt ! \^o^/

MadyLuna