Salut la compagnie ! Ça fait un bail que j'ai pas posté ici. J'ai fait un putain de rêve bizarre l'autre nuit et depuis j'ai une idée de fic' qui me trottine dans la tête . Je suis pas trop sûre de mon coup mais j'espère que ça va vous plaire. Je me suis inspirée d'une séries de bouquins que j'ai dévoré il y a de ça quelques années, "Campus" de Kate Brian pour ceux et celles qui connaissent. Je sais pas, je me suis dit que ça pourrait être sympa d'envoyer notre petite troupe de Glee dans un pensionnat. Au programme ce sera principalement du Brittana. Je verrai bien du Faberry aussi mais plutôt en arrière plan. Et pour le reste des personnages, je verrai au fur et à mesure.

Voilà Voilà. N'hésitez pas à laisser des reviews pour me dire ce que vous avez pensé de ce premier chapitre. J'ai pas le niveau d'écriture de JKR donc si vous avez des conseils, des critiques, des suggestions pour m'améliorer, ben je prends ! :D Et pis même si vous avez des idées pour faire évoluer l'histoire, je prends aussi ! Comme je l'ai dit, j'y vais un peu en freestyle, je sais pas où ça va nous mener cette affaire mais si ça peut piquer la curiosité de certains d'entre vous c'est le top ! Bon j'arrête mon baratin et je vous souhaite une bonne lecture ! :)


J'ai jamais aimé les déménagements. Abandonner ses amis, dire adieu à son école. Tout laisser derrière et recommencer ailleurs, encore et encore. Plus on grandit et plus les déménagements sont difficiles. Quand on est enfant s'adapter c'est simple, quand on est adolescent et qu'on essaye de s'intégrer dans un groupe qui se fréquente depuis la maternelle c'est plus compliqué.

J'ai jamais aimé les déménagements et à coup sûr celui-ci ne va pas me plaire plus que les autres. Ma mère m'envoie à Easton, l'université la plus réputée et la plus huppée du pays. N'importe quel péquin en a entendu parler, n'importe qui rêverait d'y entrer. Une université. Mille places pour mille étudiants, mille places qui valent de l'or. Et pas seulement façon de parler, les frais d'inscriptions mettent déjà hors de course 99% de la population des Etats-Unis. Les diplômés d'Easton prendront la succession de leurs parents, occuperont à leur tour des postes prestigieux et graviteront dans les hautes sphères de la société. Ainsi va la vie.

J'aurais préféré aller dans une école normale avec des gens normaux. Comprenez par là des gens qui ne claquent pas 10 000 balles par jour sous prétexte que c'est les soldes. Bien que dans ce milieu-là, on n'attend pas les soldes pour se faire plaisir, c'est juste l'occasion pour dépenser encore plus. Je suis pas née avec une cuillère en argent dans la bouche, c'est peut-être pour ça que je vois les choses comme ça. Jusqu'à il y a peu j'habitais dans un quatre pièces avec ma mère et ma petite sœur dans un quartier modeste. Puis ma mère a rencontré Stan et notre quotidien a changé radicalement. Je pensais que ça arrivait que dans les films ce genre d'histoires : l'homme d'affaires qui tombe sous le charme d'une employée lambada, qui au bout de six mois la demande en mariage et installe toute sa petite famille dans son immense villa. Ca fait affreusement cliché et pourtant c'est exactement comme ça que ça s'est passé. A mon grand désespoir.

« Mademoiselle Pierce. On est bientôt arrivés »

Je croise le regard d'Ernesto, mon chauffeur dans le rétroviseur et lui adresse un léger sourire. Il n'y est pour rien lui si ma mère n'a pas eu le courage de m'accompagner et qu'elle lui a laissé le soin de déposer son fardeau de fille. Elle aurait au moins pu faire cet effort, mais non. Il aurait fallu décaler son week-end à Rome avec son mari et ça c'était hors de question. C'est dingue comme l'argent peut changer quelqu'un. C'est dingue que ma mère soit devenue comme ça.

La tête appuyée contre le rebord de la vitre, je laisse mon regard vagabonder sur le paysage qui défile devant mes yeux. La limousine bifurque à droite et s'engouffre dans une allée agrémentée de buis taillés de chaque côté. Ernesto décline son identité – et la mienne surtout – afin que les gardes postés devant l'entrée nous ouvrent les grilles de l'établissement. La voiture s'arrête au beau milieu de la cour. J'aperçois des regards curieux posés sur nous mais j'essaie de passer outre. Je reste enfoncée dans mon siège jusqu'à ce que mon chauffeur me tire de ma léthargie et abaisse de nouveau la vitre qui nous sépare.

« Je vais vous aider à descendre vos valises Mademoiselle Pierce »

« Ça ira Ernesto, je vais me débrouiller. Et faîtes-moi plaisir, la prochaine fois, appelez-moi Britt »

Je lui adresse un sourire qu'il me renvoie presque automatiquement. Il y a pas à dire, il est certainement de ceux qui vont le plus me manquer. Je récupère mes affaires dans le coffre, je me suis contenté du minimum puisque ma mère a promis de me faire livrer le reste en fin de semaine. Je ne compte pas trop là-dessus, elle aura sûrement mieux à faire.

Le véhicule s'éloigne et je suis à deux doigts de lui courir après et de hurler à Ernesto de me ramener à la maison avec lui. Et pourtant je ne bouge pas d'un poil, examinant ce qui m'entoure avec attention. Je vais devoir passer les prochaines années de ma vie ici, il va bien falloir que je m'y fasse, et ce dès maintenant.

« Brittany Pierce ! »

Plongée dans le silence pendant quelques instants, je sursaute en entendant quelqu'un s'adresser à moi. Une petite brune vient se plante devant moi, les mains sur les hanches et un sourire ultra-bright niché sur ses lèvres. J'aurais bien voulu lui demander qui elle est, d'où elle vient, comment elle connaît mon prénom mais elle me devance et me lâche toute sa tirade d'une traite.

« Je m'appelle Rachel Barbra Berry, tu vas partager ta chambre avec moi. Le Président Figgins m'a demandé de te faire visiter les lieux, de t'expliquer les règles d'Easton et bien sûr de te montrer notre dortoir. On va commencer par-là d'ailleurs »

Elle agrippe ma valise sans que j'ai le temps de broncher, et commence à marcher en continuant de débiter tout un flot de paroles que j'essaie d'assimiler rapidement. Je lui emboîte le pas.

« Je suis contente d'avoir une nouvelle coloc', la dernière a fini en dépression, elle s'enfilait un tas de pilules tous les jours. Elle disait que c'était pour maigrir, mon œil oui. C'était juste pour oublier que son petit-ami l'avait laissé comme une vieille chaussette à l'instant même où une fille Billings avait fait mine de s'intéresser à lui. Tu sais qu'elles sont… »

Je ne l'écoute plus vraiment, ou seulement un mot sur deux, acquiesçant de temps en temps à ses dires. Je prie pour qu'elle ne parle pas dans son sommeil, sinon les nuits risquent d'être longues, très longues. Quoi que je pourrais toujours m'acheter des bouchons d'oreilles.

On pénètre dans l'une des grandes bâtisses qui composent l'Ecole, empruntant des couloirs que Rachel semble connaître comme sa poche. Elle m'indique au passage toutes sortes d'endroits qui lui paraissent importants dont une salle de chant sur laquelle elle insiste beaucoup.

Au cours de notre conversation, ou plutôt de son long monologue j'ai appris qu'elle essayait de percer dans le milieu de la musique. Elle fait d'ailleurs partie de la poignée d'élèves boursiers sélectionnés chaque année grâce à un talent particulier. Ils doivent avoir besoin de leur quota de boursiers pour se donner bonne conscience. Enfin, je comprends mieux, Rachel ne ressemble en aucun cas à l'une de ces snobinardes que nous avons pu croiser en venant ici.

« Et voilà notre chambre ! Alors à droite c'est mon coin et là, c'est le tien »

Je jette un regard circulaire à la pièce et esquisse un sourire amusé en voyant la décoration de la pièce, des posters de Barbra Streisand accrochés çà et là sur les murs, divers trophées disposés dans une vitrine et une étoile suspendue au-dessus de son lit.

« Je pourrais peut-être enlever quelques posters pour que tu puisses y mettre des tiens, bien que je pense que ce serait un outrage au talent et à la grandeur de Barbra Streisand de les décrocher ! »

« Ça ira Rachel. Tu peux les laisser ça me dérange pas »

Elle paraît ravie de ma réponse. Quitte à vivre ici pendant un bout de temps, autant que je m'entende bien avec la personne qui partage ma chambre. Rachel a l'air d'être quelqu'un de bien et finalement je suis assez contente d'être tombée sur elle.

Je tire les rideaux et regarde par la fenêtre, histoire de me resituer un peu. On est au quatrième et dernier étage, avec vue sur la cour. Rachel se glisse à mes côtés et me montre différents bâtiments du doigt, s'attardant particulièrement sur un.

« C'est le dortoir des Billings. Enfin plutôt le château des Billings. Elles sont qu'une vingtaine à y avoir leurs accès. L'élite d'Easton en quelque sorte. N'espère pas y mettre les pieds un jour »

La voix de Rachel est teintée d'une pointe de déception voire même d'un zeste de tristesse. Je lui réponds par un léger dodelinement de la tête.

« J'ai pas l'intention de rentrer dans une pseudo secte de filles à papas »

Le rire de Rachel résonne dans mon dos avant qu'elle ne murmure d'une petite voix, presque imperceptible.

« Tu dis ça parce que t'as pas encore rencontré leur Gourou.. »


C'est assez court, une petite mise en bouche, histoire de voir si le contexte vous plaît. N'hésitez pas à laisser votre avis, ça fait toujours plaisir !

Bisouilles et à très vite ! :P