Date de mise à jour : 31/10/2018

Bonjour, Bonsoir mes Chères Lectrices et mes Chers Lecteurs. Bienvenue dans cette fanfction. Vous trouverez ici le Prologue de The Puppets Theater.

Merci à Black Rabbit qui sera fouettée avec une prise HDMI, pour une douleur en haute définition, si de grosses fautes sont encore présentes, mais normalement elle a bien fait son travail.

Avant de vous laissez lire une annonce et un conseil.

Tout d'abord, les personnages et l'univers de J.K. Rowling ne m'appartiennent aucunement.

Ensuite, je vous conseil de surveillez les dates de mise à jour, ces dates se trouvent en haut. Ce récit est en cours d'écriture, par conséquence certaine parti peuvent être modifié.

Sur ce, bonne lecture.


Livre 1 : The Puppets

Prologue

Mon souffle est court et ma respiration saccadée. Mon cœur bat frénétiquement et l'adrénaline coule à flot dans mes veines. Je peux sentir brûler chaque muscle de mon bras droit, ils me font tirer une grimace de douleur à chaque mouvement. Ma baguette est lourde dans ma main. J'aimerais la prendre avec l'autre main, mais elle pendouille le long de mon flanc, inerte. Un sort de mes ennemis a déboîté mon épaule gauche et l'a entaillée profondément, laissant mon sang couler le long de mon bras.

Je jette un regard par dessus le comptoir. Je me replie rapidement derrière alors qu'un sort passe au-dessus de ma tête. Je souris, ils ne sont plus que six à se cacher derrière des tables rondes, qu'ils ont renversées au début du combat. Ils sont fous. Attaquer à l'heure du repas. Aucune politesse. Elle aurait trouvé le moment assez cocasse. Mon rire résonne, brisant le silence pesant du restaurant.

- Ce n'est pas en riant que tu t'en sortiras !

- Désolé ! Mais je vous trouve tellement ridicule, que je commence à entrevoir pourquoi tous vos amis sont morts si facilement ! Vous n'êtes que des amateurs, formés et commandés par une bande d'amateurs !

J'ai à peine le temps de faire apparaître un bouclier autour de moi, qu'un nouveau déluge de sorts s'abat sur mon abri de fortune, faisant voler des morceaux de bois et de plâtre autour de moi. Je continue de sourire. Cette journée avait bien commencé pourtant.

Je me suis levé de bonne humeur. J'ai trouvé un magnifique petit-déjeuner accompagné d'un mot où elle me disait de la retrouver dans un charmant restaurant en ville. La lecture du journal fut agréable, sans nouvelle mettant en menace mes actifs financiers. Mon courrier divertissant, m'informant de l'avancée de mes projets.

Je suis passé par la banque pour faire quelques affaires avec mes alliés, puis le reste de la journée à faire des débats dans l'assemblée. Les mêmes sujets sont encore sortis, d'une banalité extrême. Seulement un avait réussi à attirer mon attention. Augmenter l'effort de guerre contre le Seigneur des Ténèbres qui veut, comme tous les Seigneurs des Ténèbres, dominer le monde. Bien sûr j'ai voté pour, ma réputation m'y obligeait.

Et après tous ces débats stériles, je suis allé à mon rendez-vous. C'était un petit restaurant simple mais légèrement chic. Comme je les aime. Il était partiellement rempli, seul le quart des tables était occupé. Je me suis assis au comptoir pour l'attendre. Le barman commença à me servir un whisky et un bruit de chaise qui chute au sol se fit entendre derrière moi. Tout se passa très vite.

L'homme en face de moi lâcha la bouteille et pointa une baguette sur mon front. Je lui attrapai le bras pour le briser sur le comptoir avant de lui couper la carotide. Je passai par dessus le comptoir alors qu'une vague de sortilèges me frôlait les cheveux. C'était un piège. Deux hommes et trois femmes m'ont suivi derrière le comptoir. Ils n'ont pas eu le temps d'esquisser le moindre mouvement de baguette, que la vie quittait déjà leur corps sous l'effet de mes sorts. Mon second réflexe fut de détruire toutes les lumières de la pièce puis de tuer une autre personne qui n'avait pas eu l'instinct de se cacher.

Et maintenant je suis là, à me cacher de la demi-douzaine de survivants qui élabore un plan d'attaque. Dehors j'entends du bruit. Ils ont des renforts. Au bruit, je dirai pas loin de l'intégralité de leur force armée. Je laisse un soupire passer mes lèvres. Je doute que, cette fois-ci, je puisse encore m'en sortir vivant. Il y a de forte chance que j'y passe. Faisons honneur à ma réputation et tentons une évasion digne de se nom.

Je bondis par dessus le comptoir et fais exploser une des trois tables. Deux personnes se trouvent derrière. Aucune réaction ? Dommage pour eux, ils sont morts. Je lance plusieurs sorts d'explosion avant de partir vers le fond du restaurant. Je sens la chaleur des déflagrations dans mon dos, ainsi que quelques cris d'agonie.

Une femme bondit sur moi. Elle s'est cachée parmi les quelques tables et chaises encore debout. Je lui lance un sort de découpe en pleine poitrine, déchirant entièrement son buste, du nombril à la base de son cou. Son sang m'éclabousse et je peux voir ses yeux se voiler, la vie la quitter. Alors que son corps chute, je prends le temps de la détailler. J'ai tué beaucoup de personnes ce soir sans même me soucier de qui ils étaient. Pourtant, je ne peux m'empêcher de fixer cette énième victime. Une jeune femme qui a dépassé la vingtaine, sans doute une recrue toute fraîche qui sort de formation. Des cheveux brun foncé, avec quelques mèches plus claires, montés en un chignon compliqué. Elle a des yeux marron, légèrement plissés, surmontés par des sourcils fins, qu'elle a dû épiler ce matin. Son visage est rond et son nez un peu aplati. Ses lèvres, fines, sont entrouvertes, laissant voir des dents blanches. Ses oreilles, formant une légère pointe en leur sommet, ont chacune une boucle d'oreille jaune. La peau de son visage, quelque peu bronzée, est maculée par des gouttes de son propre sang.

Une envie inexpliquée de poser ma main sur sa joue me prend. Son corps touche le sol, sa baguette quitte sa main pour rebondir et disparaître sous une des tables. Son visage semble paisible, malgré la violence de mon sort. Je continue de la fixer. A-t-elle une famille qui attend de ses nouvelles ? Un amant ou une amante qui l'attend dans leur lit ? Une personne avec qui elle s'est disputée, sans pouvoir se réconcilier, avant de partir ? A-t-elle des projets ? Des rêves ? Voulait-elle fonder une famille ? Se marier ? Avoir un chien ou un chat ? Je prends conscience que ce soir, dans ce restaurant, j'ai brisé beaucoup de famille, de couple, de rêve.

Mon moment d'égarement est interrompu par un sortilège qui me frôle. Je reprends pied avec la réalité et continue ma course folle vers les cuisines, ma seule porte de sortie. Mais le bruit d'ustensiles qui chutent se fait entendre. Je m'arrête brusquement. Je regarde à gauche puis à droite, avant de sauter derrière un pilier alors que la porte de l'office explose et qu'une vague de sortilèges s'abat là où je me tenais il y a quelques secondes. Merde, ils sont déjà là. De l'autre côté de la salle une douzaine de personnes apparaît. Génial, je suis seul contre vingt.

Eh bien, eh bien. Il semblerait que se soit la fin pour moi. J'inspire et j'expire un bon coût. Même si mes muscles me font souffrir, je ne mourrai pas si facilement que ça.

Je bondis hors de ma cachette. Les sorts volent de nouveau. J'esquive, j'attaque. Les corps sans vie tombent, le sang se répand sur le sol, des membres volent. Je me prends un sort dans les côtes. Je saigne. Un autre sort frappe mon visage. Ma vue se trouble. Je n'entends plus rien. Je ne sens plus ma baguette dans ma main. Je pense que j'ai perdu mon œil droit. Je sens mes jambes fléchir et je tombe à genoux au sol. Mes forces me quittent. Ils m'encercle, leur baguette braquée sur moi. Jamais ils ne m'auront vivant. Jamais ils ne me traduiront en justice. Jamais je n'irai en prison. Jamais je ne me rendrais. Jamais je ne me soumettrais à leur système. Avec les quelques forces qu'il me reste, j'inspire une grande bouffée d'air avant de l'expulser violemment.

- PLUTÔT MOURIR !

Je sens de l'adrénaline couler à nouveau dans mon sang. Je me relève difficilement, et je me remets à lancer sort sur sort, plus violent les uns que les autres. Un sort vert fonce sur moi. Je ne peux l'éviter. Je vais mourir.

Ai-je des regrets ? Non, aucun. Une vie sans regret, c'est une vie bien vécue. Je souris face à ma mort. Heureusement que j'ai réalisé une sauvegarde de mon âme. Mais je me demande, qui m'a trahi. Le sort me touche. Je ne ressens plus rien.


Quelques minutes plus tard, dans un hall :

- Mes chers compatriotes. Depuis de nombreuses années, voire même depuis presque un siècle, notre pays est en proie à la terreur que font régner les différents Mages Noir. Bien que Grindelwald et Vous-Savez-Qui ont apporté, chacun, leur lot de violence, personne n'avait jusque là ébranlé les fondations même de notre civilisation millénaire. Cet ignoble individu, surnommé par ses complices comme étant le « Libérateur », le « Briseur de Chaîne », avait pour seul objectif de mettre à terre notre identité ! Notre philosophie ! Notre culture ! Notre mode de vie ! Ce qui nous rend fier du pays dans lequel nous vivons ! Ces terroristes n'ont apporté que violence, ruine et chaos. Ils ont terrorisé d'honnêtes citoyens dans le seul but d'imposer leur utopie décadente et rétrograde. Mais nous avons su résister à leurs attaques. Grâce à des hommes et des femmes qui, chaque jour, mettaient leur vie en jeu. Ce sont des gens comme vous qui ont permis aux valeurs de notre société de rester fixe est immuable. Même si nos hommes valeureux se battaient ardemment contre ces terroristes, trop sont tombés sous les attaques sanglantes et inhumaines de ces terroristes. Nous avons tous perdu un être cher, un père, une mère, un fils, une fille, un frère, une sœur, un ami proche. Tous ses êtres aimés, arrachés à notre amour à cause de la folie d'un seul homme. Mais aujourd'hui, nous pouvons nous réjouir. Aujourd'hui, nous n'aurons plus peur de perdre un proche. Aujourd'hui, notre pays, après plus d'un siècle de terreur, est en paix. Aujourd'hui, cet homme ignoble qui faisait, non pas que trembler notre pays de peur, mais aussi l'Europe entière, est mort. Vous le savez, votre gouvernement ignorait l'identité de ce terroriste jusqu'à ce jour. C'est avec une grande tristesse que je vous le dis. Cet être ignoble, qui répondait du sobriquet « Briseur de Chaîne », n'était autre que Lord Harry Potter. Si même un être pur, comme notre Sauveur que je considérais comme un ami et qui était apprécié par le peuple peut, aussi facilement, être corrompu et perverti par la Magie Noir. Alors votre gouvernement doit se montrer fort et intègre, pour éviter qu'une telle tragédie ne recommence. Les générations futures écriront dans leurs livres d'histoire, que votre gouvernement à initier un mouvement de transition, d'un siècle de terreur vers un siècle de paix, et de prospérité.


Autre époque. Autre dimension :

Une adolescente se frotte le front qui dégouline de sueur. Elle se redresse et fixe un ciel sans nuage. Le soleil, anormalement chaud en ce mois de juillet, lui fait un bien fou après tout ce temps enfermée. Elle retire un de ses gants et passe une main dans ses cheveux noirs. Ils sont courts et désordonnés, héritage génétique de son père. Après quelques secondes de relaxation, elle soupire et reprend la tâche qui lui a été confiée, avant qu'une quelconque personne ne remarque son arrêt.

Sa tante lui avait demandé, plus tôt dans la matinée, de tailler ses rosiers. Ces derniers doivent être « les plus magnifiques de tout le quartier, au point que cette Madame McCanyer en soit verte de jalousie face à sa défaite », d'après la personne qui lui avait ordonné d'en prendre soin. La jardinière déteste ces personnes et leur foutu concours du plus beau jardin du quartier.

- Fillette ! Arrêtes toi et viens préparer le repas ! Nous avons faim !

L'ordre était lancé depuis la terrasse de la maison, se trouvant dans son dos. Sans tourner la tête, elle répond à l'ordre.

- Tout de suite mon oncle !

Elle jette ses outils et ses gants par terre avant de se diriger vers la maison, un sourire sur ses lèvres. Une étincelle de détermination brille dans ses yeux verts émeraude. Elle l'avait dit. Son âme reviendrait dans le monde pour accomplir son destin.


Suite au Chapitre 1.