Bon, voilà mon petit prologue. Oui je pense être détestable aux yeux des lecteurs et ce n'est qu'un début. J'ai hâte d'entendre vos avis sur mon premier écrit dramionien; je suis toute impatiente.
Je ne pense pas faire trop de fautes mais s'il y en a veillez à me frapper bien fort pour ça.

Je ne sais pas quand je posterais le premier chapitre mais ce n'est pas pour tout de suite (je ferais de mon mieux).

Je vous souhaite une excellente lecture,
Gros bisous, Lyli

Prologue:

Le calepin comprenait quelques pages. Tournées, retournées, elles étaient examinées minutieusement, information par information. Tandis que les secondes se succédaient, il avait appelé une infirmière; puis deux et trois. Un médecin, un autre, un collègue d'une autre unité et même un étranger n'appartenant pas à Ste Mangouste. L'homme ne comprenait pas comment ces chiffres pouvaient atteindre un tel niveau sans pour autant qu'on remarque une séquelle apparente sur la patiente.

C'était tout simplement incompréhensible se murmuraient l'un à l'autre les protagonistes de la petite troupe qui cernait l'homme. Celui-ci fit un geste de la main et tous se turent. A nouveau il refit son geste et les protagonistes vaquèrent à leur ancienne occupation, comme si ces quelques minutes n'avaient pas existé. L'homme remonta les manches de sa blouse pour se pencher encore une fois sur le papier qui trônait au centre du bureau. Les infirmières qui passèrent devant la porte ouverte à ce moment là le vire alors se prendre la tête entre ses mains comme pour cacher son incompétence. Il ne pouvait plus faire attendre plus longtemps la jeune femme qui se trouvait à quelques mètres de lui dans la pièce adjacente.

La porte s'ouvrit sur une jolie brune dont les cheveux broussailleux ne laissait rien présager de bon à celui qui mettrait sa main dedans. Ses yeux noisettes reflétaient une anxiété certaine face au médecin qui ne portait aucune expression à travers son visage. Le calepin entre les mains, il se tenait très loin d'elle, froissant une feuille à cause du stresse qui pesait sur l'atmosphère de la pièce. Les quelques secondes qui s'écoulèrent parurent durer une éternité, le temps s'arrêtant toujours en situation critique.

- Mlle Granger, chuchota-t-il puis reprenant un peu contenance, j'ai longuement étudié vos résultats.

Il s'arrêta là, le suspense n'étant pourtant pas déjà à son comble? Quelque chose bloquait au fond de sa gorge. Les mots ne voulaient pas connaître la lumière de la vérité. Il admirait cette jeune femme comme tant d'autres sorciers et il ne pouvait pas croire ce qu'il savait pertinemment.

- J'en ai fait part à nombre de mes collègues et, il n'arrivait tout simplement pas.

Les Hommes n'étaient pas célèbres pour leur courage, à part quelques exceptions, et c'est souvent grâce à l'aide de certains qu'ils réussissent à surmonter les épreuves les plus difficiles.

- Voyons, dit une voix douce et chaude, ne prenez pas de pincettes avec moi, Monsieur. Je pense qu'après tout ce que j'ai déjà vécu, je pourrais encaisser ce que vous vous apprêté à me dire.

L'homme resta bouche bée devant le sourire doux qu'elle lui faisait miroiter et il avala douloureusement la salive qui était restée en travers de sa gorge en entendant sa voix.

- Et bien; d'après ce que j'ai entre les mains; je vous jure que je ne comprends pas ! Je ferais tout mon possible pour trouver un remède avant... Nous effectuerons des tests ! Il faudra peut-être utiliser des méthodes moldus, je ne sais pas. Je n'avais jamais vu ça avant. Je...

- Dites-moi, le coupa-t-elle, s'il-vous-plait, combien de temps me reste-il?