Titre : Ne suis-je pas suffisant ?

Auteur : Moi.

Genre : Yaoi, romance, angst et un lemon au chapitre 4.

Rating : M.

Pairing : YukixShu et peut-être d'autre, si le coeur m'en dit.

Résumé : Tout était parfait... Et pourtant tout bascule en quelques minutes. " Pourquoi Yuki ? Pourquoi tu me fais ça ? Ne suis-je donc pas suffisant à tes yeux ? "

Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi. Ils ne le seront jamais. Maki Murakami en a tout les droits.

Note de l'auteur : Non je ne suis pas morte, simplement j'ai beaucoup de travail et un manque d'inspiration. J'essaye de continuer ma fic ' Dans la vie, il y a toujours des changements ' mais c'est dur, dur. Pas d'inquiétude je n'abandonne pas, je vais la continuer mais là... Bref. Cette fic-ci a été dur à faire. Pourquoi ? Beaucoup de travail et presque pas de temps libre, voire pas du tout et comme je l'ai dit un peu plus haut, manque d'inspiration. En tout cas j'espère que ça vous plaira. Désolée pour les fautes que vous trouverez sûrement.

Bonne lecture !


Ne suis-je pas suffisant ?

Chapitre 1 : Choc.

Hall de l'immeuble. 19 heures.

Un jeune homme brun, vêtu d'un jean bleu clair et d'un gilet gris, du nom de Shindo Shuichi, leader et chanteur du groupe Bad Luck entra tel un ouragan dans l'immeuble ou se trouvait l'appartement qu'il partageait avec sa chère et tendre moitié, Yuki Eiri. La concierge sortie de chez elle à ce moment là et poussa un cri de surprise quand il passa devant elle comme un boulet de canon. Il ignora l'ascenseur et monta les marches quatre à quatre, bien trop pressé d'arriver devant la porte.

Il y a trois semaines de cela, le romancier était parti en Amérique, sous les recommandations de sa rédactrice, pour présenter l'un de ses nouveaux livres. Il devait revenir ce soir, normalement, c'est ce qu'il lui avait dit au téléphone il y a trois jours. Il lui réservait une surprise, une très grande même. Il avait appris à cuisiner grâce à sa chère mère. Ça avait été dur sur le coup, mais il était fier de ce qu'il avait appris. Faire la cuisine n'était pas bien dure quand on se donnait vraiment la peine d'apprendre. Maintenant tout ce qu'il voulait, c'était de préparer un bon repas pour son chéri et c'est pour ça qu'il pressait le pas pour arriver. Tout devait être parfait quand Eiri rentrerait. Tout.

Il arriva devant la porte, haletant, essayant de reprendre sa respiration tant bien que mal, mains sur les genoux. Il avait besoin d'un bon verre d'eau pour se désaltérer. Il sortit les clefs de la poche arrière de son jean et l'introduisit dans la serrure du milieu et tourna.

Rien. La serrure n'était pas fermée, bizarre, il était pourtant sûr de l'avoir fait ce matin avant d'aller au studio. Peut-être que...

Une moue se dessina sur les lèvres de Shuichi. Eiri était déjà rentré apparemment.

- Et moi qui voulait lui faire un bon repas. Soupira-t-il.

Un petit sourire se dessina sur son visage. Il devait changer de plan et quoi de mieux que de surprendre sa moitié. Il tourna lentement la poignée et entra tranquillement dans l'appartement. Il s'apprêta à refermer la porte quand il entendit un léger bruit. Il s'arrêta dans son mouvement, tendant l'oreille. Quand il discerna distinctement le bruit, il cru que son coeur allait éclater en mille morceaux. Sa main se serra sur la poignée de la porte et il ferma les yeux, mais on pouvait voir des larmes coulaient le long de ses joues. Eiri était rentré plutôt. Oui plutôt...

- Oh oui Yuki-san, plus dur.

... Et avec une femme.

Il partit de l'appartement en courant, il ne pouvait entendre ça. Il n'en avait pas la force. La porte resta ouverte derrière lui.

A l'intérieur de l'appartement, les gémissements et les grognements se faisaient de plus en plus fort. Aucun des deux n'entendirent le cri de douleur, de tristesse et de rage qui provenait du hall de l'immeuble. Ils étaient bien trop encrés dans leur plaisir pour s'en soucier.

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La rue. 19 heures 45.

Shuichi courut à tout allure dans la rue, sans s'arrêter. Il avait mal, tellement mal. Il avait mal au ventre, un envie de vomir lui prit la gorge, il tremblait de partout. Ses jambes avaient du mal à le soutenir mais il continuait de courir, encore et toujours. C'était un véritable cauchemar.

" Pourquoi Yuki ? Pourquoi tu me fais ça ? Ne suis-je pas assez ? Le faite que je sois un homme te déplait-il ? "

Tellement de question lui trottait dans la tête et il n'avait aucune réponse.

Ses pas s'arrêtèrent devant le parc. Ce fameux parc qui fut la clef de sa rencontre avec le romancier. Tout avait commencé là, il fallait croire que tout allait finir ici aussi. Il entra tranquillement et s'installa confortablement sur un banc. Il fixa ses mains dans son recouvrement, s'efforçant de ne pas pleurer. Il devait être fort. Il avait 21 ans, il n'était plus un petit garçon. Il devait encaisser sans verser une larme, mais c'était bien trop dur, surtout quand ses yeux se posèrent sur son auriculaire. Là, les larmes coulèrent abondamment.

" Pourquoi m'avoir demandé en mariage juste avant ton départ si tu ne me désires pas ? Pourquoi ? "

A son doigt, Shuichi avait une fine alliance en or blanc avec deux rangées de petits diamants qui faisant le tour. Elle était magnifique.

Il posa ses pieds sur le banc et ramena ses genoux contre lui, les entoura de ses bras et posa sa tête entre. Pleurant toutes les larmes de son corps.

La bague brillait de mille éclats sous la lueur du lampadaire, alors que l'éclat du chanteur, lui, c'était soudainement terni.

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NG Production. 9 heures.

Sakano tournait en rond dans le couloir du deuxième étage, se mordant les ongles. K fixait la pendule sur le haut du mur, sourcils froncés. Quand à Hiro et Suguru, ils étaient assis sur des sièges, mains entre les cuisses, contemplant le sol.

- Une heure de retard. Gronda K, sortant une mitraillette de sous ses cheveux. (Mais comment il cache ça. --") Je vais devoir aller le chercher.

A ce moment là, l'ascenseur s'ouvrit et le chanteur en sortit, vêtu exactement comme la veille, le regard rivait sur ses pieds, avançant lentement.

- Shindo-kun ! S'exclama Sakano. Nous étions inquiet de ne pas vous voir.

- Pardon. Marmonna-t-il.

- Une heure de retard, Shuichi. Dit K. D'habitude ce n'est que dix minutes mais là...

Shuichi posa son regard sur lui. Un regard tellement vide, dénudé de toute gaîté.

- J'ai eu un problème de réveil. Je suis désolé, K. Répondit-il d'une toute petite voix.

Chacun le regarda attentivement.

- Un problème Shu ?

- Non. Tout va bien Hiro, je suis simplement fatigué.

- Je vois... Tu as dû bien t'amuser avec Yuki-san, hier soir. Sourit le blond.

- ... Oui. Très bien. Répondit-il.

Hiro fronça les sourcils, il n'était pas dupe. Shuichi avait hésité avant de répondre et puis son regard était bien trop vide. Ce n'était pas le Shuichi de d'habitude. Quelque chose n'allait pas et il allait tout faire pour découvrir quoi.

Il détailla son meilleur ami de haut en bas, constatent qu'il ne s'était pas changé. Puis ses yeux se posèrent sur ses mains. Il manquait quelque chose, mais quoi.

L'alliance. Shuichi ne la portait plus. Étrange.

Quelque chose devait s'être passée entre eux deux. Maintenant il devait savoir quoi.

- Allez tout le monde en studio. Ordonna K, astiquant son arme avec un chiffon blanc.

Personne n'objecta et la porte se referma sur la petite troupe.

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Appartement de Yuki Eiri. 11 heures.

Vêtu d'un jean noir et d'une chemise blanche, Yuki remonta les marches du couloir de l'immeuble, une dizaine de lettre en main. Une fois dans son appartement, il se dirigea vers sa cuisine et posa le tout sur la table, puis se dirigea vers la cafetière, se servant une tasse de café bien noir. Il porta le petit récipient blanc à ses lèvres et s'installa sur une chaise, puis de sa main libre il éparpilla les lettres sur toute la surface et les fixa soigneusement.

Facture d'eau, de téléphone, d'électricité, de gaz, la mutuelle.

Il soupira. Tout ça à payer. Heureusement pour lui pour qu'il n'était pas en manque d'argent. Ce mois-ci tout lui tombait dessus. Il regarda le reste.

Pub, pub, encore de la pub, toujours de la pub.

Il fronça les sourcils quand son regard se porta sur la dernière enveloppe. Elle était tout à fait banal, une petite enveloppe blanche, carré. La seule différence avec les autres et qu'elle ne portait pas de timbre. Quelqu'un avait dû la mettre directement dans sa boîte aux lettres. Certainement une fan, comme d'habitude. Pourtant l'écriture dessus ne lui était pas inconnu. Ça ressemblait à celle de Shuichi.

Intrigué il l'a prit du bout des doigts et la fixa dans tout les sens. Il l'a retourna mais rien n'était écrit au dos. Il posa sa tasse et l'ouvrit un peu n'importe comment mais il s'en moquait pas mal. Une fois ouverte, quelque chose tomba au sol.

Il se pencha légèrement sur le côté et ses doigts se refermèrent sur l'objet. Quelque chose de petit. Quand il porta sa main à ses yeux, il fronça les sourcils.

" Pourquoi l'alliance de Shuichi était-elle dans cette enveloppe ? " Pensa-t-il. " Pourquoi ne la porte-t-il pas à son doigt comme il le devrait ? "

Il ferma les yeux et se perdit dans ses pensées, remontant trois semaines plutôt.

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Flash back. Appartement de Yuki Eiri. 15 heures.

Le romancier était allongé sur le canapé de son salon, cigarette en bouche, fixant le plafond.

Aujourd'hui était un grand jour. Il allait se jeter à l'eau et demander une chose qu'il n'aurait jamais pensé. La main de Shuichi. Son petit ami, son fiancé et bientôt son futur mari, si tout se passait bien. Il était nerveux, anxieux. Il avait peur de faire quelque chose de travers, de dire un truc qu'il ne fallait pas et de tout faire tomber à l'eau.

Il avait réservé dans un restaurant pour la soirée. Tout devait être parfait. Il partait demain matin pour trois longues semaines, pour faire la présentation de son nouveau livre. Il ne pouvait pas partir sans faire sa demande.

- Yukiiiii... Je suis rentré. S'exclama le chanteur du hall de l'appartement.

Pour une fois il rentrait bien tôt.

- Oh tu es là. J'espère que je ne te dérange pas. Dit-il timidement en entrant dans le salon et en regardant le romancier.

Ce dernier tourna la tête vers lui et le fixa.

" Il est tellement mignon, gentil, attentionné... C'est mon Shuichi... Oui, le mien. Je ne le laisserai à personne d'autre. Je l'ai, je le garde. "

- Tu rentres tôt.

- K nous a dit de rentrer. Il avait un rendez-vous.

- ... Hm...

Shuichi s'approcha et s'agenouilla à côté du blond en souriant, puis déposa un rapide baiser sur les lèvres du romancier.

- Tu veux manger quoi ce soir Yuki ? Demanda-t-il en se relevant.

- Rien d'ici. On sort ce soir. Répondit-il, exhalant un nuage de fumée.

- Vraiment ? Tu n'aimes pas trop sortir dehors en général.

- Ce soir j'en ai envie.

- Tu es sûr de toi ?

- ... Oui... Mais si tu continues, on reste là alors tais-toi. Grogna-t-il légèrement.

- Bon bah... Je vais prendre une douche alors. Dit-il en s'éloignant.

- Et Habilles-toi bien. Ne me fais pas honte, idiot ! S'exclama Yuki.

- Pas d'inquiétude Yuki. Je vais me faire tout beau pour toi ! S'exclama joyeusement Shuichi en refermant la porte de la salle de bain derrière lui.

Le romancier se releva et s'approcha de la baie vitrée, fixant le ciel azuréen.

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Appartement de Yuki Eiri. 19 heures.

Yuki sortit de son bureau et se dirigea vers le salon. Quand il entra, il s'arrêta un moment, fixant Shuichi qui était assis sur le canapé, lisant un magasine people.

" Hum... Il est vraiment trop craquant comme ça. " Pensa-t-il en le détaillant de la tête aux pieds.

Le chanteur portait un pantalon en denim noir, qui étreignait bien ses hanches, ainsi qu'une chemise en soie de la même couleur que ses yeux, lavande, les trois premiers boutons ouverts et par dessus, une veste trois quarts, cintrée en cuir noir. Il était parfait, à croquer. S'il ne devait pas aller à ce restaurant, il l'aurait pris, là tout de suite, mais il ne pouvait pas. Tant pis, une fois qu'ils seront rentrés, il pourra le dépouiller complètement.

- Tu es prêt ? Questionna Yuki, malgré qu'il connaissait la réponse.

Shuichi releva la tête et le romancier put apercevoir un collier ras du cou noir avec une boucle sur le devant de couleur idem à la chemise. Le jeune chanteur était vraiment très sexy ainsi. De plus, le brun moyen de ses cheveux lui allait à ravir. Bien mieux que ce rose tape à l'oeil qui le faisait repérer à des kilomètres à la ronde.

- Oui je suis prêt. Tu es vraiment trop beau Yuki. S'extasia-t-il, limite bavant devant le romancier. " Oh lala... C'est un canon mon Yuki d'amour. "

Ledit Yuki portait un pantalon de costume noir, une chemise bourgogne, les trois premiers boutons ouverts et une veste noir.

- Debout. On y va. Je ne veux pas être en retard. Dit-il en se dirigeant vers l'entrée.

- Oui Yuki. Allons-y. Dit-il en le suivant.

Ils mirent leurs chaussures et sortirent.

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Restaurant chic Français. 19 heures 45.

Le serveur leur désigna leur table qui se trouvait un peu en retrait des autres.

" Parfait. " Pensa Yuki en s'installant sur sa chaise.

Ils allaient être tranquille. Il allait pouvoir faire sa demande en paix, sans le regard inquisiteur des gens.

- C'est très... Chic. Remarqua Shuichi en regardant autour de lui. Ça doit être cher.

- Ne t'occupe pas du prix, idiot. J'ai bien assez d'argent alors choisis ce que tu veux. Dit-il en ouvrant sa carte des menus.

- Je ne sais pas trop. A part la nourriture japonaise, je ne connais rien d'autre. J'ai peur de prendre quelque chose et de ne pas aimer.

- ... Je vais choisir pour toi.

Une fois les commandes passaient, le silence se fit mettre pendant un moment mais Yuki décida de le rompre en demanda comment avait été la journée du chanteur. Ce dernier lui raconta chaque chose, même les trucs les plus ridicules.

Quand leurs plats arrivèrent, le silence régna de nouveau. Yuki fixait Shuichi. Ce dernier semblait apprécier sa bavette de boeuf avec le bouquet de légumes. Tant mieux.

" Comment je vais lui demander sa main ? J'aurais dû y réfléchir plutôt... Innove Eiri, innove. Tu n'es pas romancier de roman à l'eau de rose pour rien. "

- Shuichi ?

- Oui.

- Tu sais que je pars demain en Amérique.

- Oui je sais. Répondit-il tristement. Pour trois semaines. C'est long.

- ... Si je t'ai amené ici ce soir, ce n'est pas simplement pour manger.

- Ah.

- Ça fait maintenant quelques mois que je veux te demander quelque chose mais à chaque fois je repousse parce que je ne sais pas trop comment te dire ça.

Shuichi fronça légèrement les sourcils.

- Qu'est-ce qui se passe Yuki ? Demanda-t-il quelque peu effrayé. " J'espère qu'il ne va pas me dire qu'il veut rompre. Oh non pas ça. "

Le romancier inspira.

- Tu te souviens de notre première rencontre ?

Le chanteur hocha la tête.

- En y repensant, la première fois où je t'ai vu, j'ai été attiré. Je ne voulais pas me l'avouer, je m'obstinais à fermer les yeux. De plus avec mon passé...

Shuichi posa sa main sur celle de Eiri.

- Je sais Yuki, je sais. Dit-il calmement.

- Je dois bien avouer que je suis impressionné par ta ténacité. Avec le caractère que j'ai, n'importe qui aurait lâché prise mais pas toi. Tu as tenu bon pendant deux ans, alors que je me suis souvent montré froid, odieux et j'en passe. Mais tu es toujours là. Je t'en remercie... Tout ce qui est toi m'a donné envie de profiter de nouveau de la vie. Cette nouvelle vie, je veux que tu en fasses parti, Shuichi, toi et personne d'autre.

Le chanteur cligna des yeux. Il essayait de comprendre où il voulait en venir.

- C'est pour ça que je souhaite que...

Il se leva, fit le tour de la table et s'agenouilla devant le chanteur, puis il sortit un petit écrin de velours et sorti une magnifique bague.

- ... Shindo Shuichi... Me ferais-tu le plaisir de m'épouser ? Demanda-t-il prit d'une soudaine timidité.

Le chanteur ne bougeait plus, ne respirait plus, la bouche légèrement entrouverte. Il revint à la réalité quand il sentit une main sur sa cuisse.

- ... Je... Euh... Bah... Oui ! Oui je veux t'épouser. Répondit-il un magnifique sourire aux lèvres.

Yuki sourit en retour, glissant l'alliance sur le doigts de son futur mari.

Tout était parfait.

Fin du flash back.

Yuki se leva, serrant l'anneau dans sa main. Il se dirigea vers l'entrée, mit sa veste, ses chaussures, prit les clefs de sa voiture sur la table basse et sortit. Il devait aller à la NG, voir Shuichi. Il lui devait des explications.

A suivre...


Commentaire de fin : J'espère que ce début vous aura plus. Il y aura encore soit un ou deux chapitres. Cette fic n'est pas très longue. Le prochain chapitre sera en ligne lundi, vu que je serais en repos. Que dire de plus... Bah pas grand chose en fait.

Chapitre 2 : Coupable...

Hum... Une petite review que je sache si ça vaut le coup que je fasse la suite.