ELLE : STARRY, STARRY NIGHT – FIN ALTERNATIVE
Disclaimer : Je possède un esprit lemoné grâce à Matthew Mc Fadyen (merci Matthew!) et un idéal masculin (merci Edward. Merci beaucoup!).
Chanson du chapitre : I'm yours de Jason MRAZ.
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ATTENTION!
Ceci n'est pas la vraie fin de la fic. C'est seulement une version alternative, totalement exempte de drama et qui ne comporte que du fluff, du chapitre 16 et des autres chapitres jusqu'à la fin. Rated M pour le LEMON.
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Ch 16 : L'éclosion des bourgeons
Elle avait beau avoir bu trop de ponche et avoir le goût d'alcool, elle n'en restait pas moins délicieuse. Elle avait cet arrière-goût de je-ne-sais quoi qui la rendait exquise. Je ne m'en lassais pas! Au contraire, ce baiser fruité suscitait en moi un appétit d'ogre. Encore! Encore!
Très vite, notre baiser s'approfondit et je me sentis plonger dans les profondeurs de l'inconnu. Quelque chose me pressait, j'avais envie de plus. Si nous n'avions pas été au beau milieu d'une pièce remplie de dizaines de personnes, je lui aurais sautée dessus en arrachant ses vêtements sans vergogne et je l'aurais faite mienne encore et encore jusqu'à ce sa voix s'éteigne à force de crier mon prénom. Mais je ne pouvais pas la kidnapper comme Alice! … Quoique… Si? Elle s'appuya sur mes épaules et gémit doucement contre ma bouche. Quel beau son! Refais-le pour moi! Je fus exaucé lorsqu'elle s'exécuta en me pressant contre elle. Ses doigts parcouraient délicieusement mon échine et malgré la chaleur qui s'était diffusée dans tout mon corps, ma peau se couvrit de chair de poule à son contact. Pendant une seconde seulement, je me demandai si j'avais pensé tout haut avant qu'elle ne se jette sur mes lèvres, tout aussi insatiable que moi. Emmett se moquerait sûrement de moi car c'est elle qui avait pris l'initiative mais je n'en avais cure. J'avais tant attendu ce moment!
[Note d'auteur : passez Tired of Waiting de Green Day et voyez les paroles.]
Elle se détacha en soufflant doucement sur mon visage. D'accord, BJ avait un peu bu mais elle m'aimait! Elle m'aimait! Rien que ces mots suffisaient pour me rendre fou de bonheur. J'aurais même été prêt à danser la macarena tellement j'étais heureux! Je caressai son visage tendrement. Ses prunelles chocolat luisaient singulièrement, reflétant sûrement le désir que j'éprouvais à ce moment-là. Nous n'avions pas besoin de mots pour nous exprimer. Nos gestes parlaient pour nous. Ils suffisaient amplement à faire passer nos émotions.
J'entourai sa craquante petite bouille de mes mains en appuyant mon front contre le sien. Elle semblait si fragile! J'étais perdu. Je lui appartenais corps et âme. Toutes les autres filles pouvaient bien essayer d'attirer mon attention, je n'avais d'yeux que pour elle. En comparaison, elle les surplombait toutes.
Pourquoi m'avait-elle choisi, moi parmi tous les autres? J'étais susceptible, fier, cynique. Je faisais difficilement confiance aux gens et je ne me laissais pas approcher au point que ma mère m'appelait souvent son "lapin sauvage"… Lapin sauvage, lapin sauteur, lapin…Je n'avais rien pour moi. Je ne croyais pas dans mon physique, j'étais le premier placé pour savoir que c'était éphémère. On ne pouvait pas fonder tous ses espoirs sur sa beauté car c'était comme pour les fleurs, on se fanait. Alors, pourquoi moi? Alors que pratiquement tous les autres garçons de la fête l'avaient invité à danser avec eux, c'était moi qu'elle avait choisi pour partenaire. Moi seul! TILT. Oh et puis… pourquoi tout gâcher avec ces tergiversions? J'avais mieux à faire en ce moment. Comme reconquérir ses lèvres douces… J'étais un sacré veinard! Et je comptais bien en profiter!
Souriant aussi béatement que moi, elle colla son visage contre mon cœur qui battait la chamade comme un fou. Elle me serra fort contre elle en évitant de trébucher et nous restâmes ainsi, dansant un slow, coupé des autres par notre petite bulle personnelle.
Comme pour m'assurer qu'elle ne disparaîtrait pas dans un rêve, je ne cessai de caresser ses cheveux et de parcourir son dos. Pourquoi Alice lui a fait enfiler cette robe? Elle est trop sexy pour son propre bien! En effet, BJ avait les épaules découvertes et je n'avais jamais remarqué comme elle était bronzée! [Photo de la robe de Bella dans mon profil.] Je n'arrivais pas à m'en détacher les yeux. J'avais envie de me pencher un peu plus et de la goûter. J'étais sûr qu'elle avait aussi bon goût que sa langue. Et si mes doigts échappaient à mon contrôle, j'étais certain qu'en poussant un peu les bretelles, je pourrais goûter la chair tendre et ferme de ses seins durcis par le désir. Il suffirait juste que je me baisse. Juste un peu. Et que mes mains accomplissent leur rôle sans fléchir. Ce serait d'autant plus facile qu'elle ne portait pas de soutien-gorge… Oh mon Dieu! Pas de soutien-gorge! Alice était-elle donc inconsciente? A quoi pensait-elle en l'habillant ainsi? Ne pensait-elle pas qu'il y avait plein d'hommes ici qui devaient sûrement être en train de fantasmer allégrement sur BJ? Moi-même, je m'imaginais en train de lui arracher prestement ce bout de tissu pour lécher et aspirer goulûment sa succulente et opulente poitrine. Je rêvais de la pousser sur un lit et de plaquer ma bouche sur tout son corps pour n'en rater aucune parcelle, de lui immobiliser les bras au-dessus de sa tête tremblante des plaisirs que je lui infligerais sans lui laisser la possibilité de bouger ne serait-ce qu'un poil, pour finir par la faire me supplier de la prendre enfin. Je serais violent mais tendre, ce serait fort mais elle hurlerait de plaisir. Nos deux corps en sueur s'uniraient dans une symbiose parfaite et nous atteindrions notre paroxysme en même temps… Je m'interrompis dans mes rêveries. J'allais devoir prendre une douche glacée ce soir encore. A moins que… J'étais sûr que BJ sentait mon érection douloureuse - c'était impossible de rater un truc aussi dur et aussi prêt à exploser au moindre frottement - contre elle mais elle ne faisait aucune remarque. Edward, arrête de te biler. Tu le vois bien que ça lui plaît. Et son sourire coquin… Oh oui, je ne pouvais pas le louper. Je n'avais plus honte. Je voulais qu'elle sache ce qu'elle provoquait chez moi, qu'elle sente l'emprise qu'elle avait sur moi. Elle se mit sur la pointe de ses pieds et chuchota à mon oreille :
« Edward, moi aussi, j'ai envie de toi. »
Et pour achever de me rendre complètement fou, elle me mordilla le lobe de l'oreille et m'en lécha l'intérieur. Mon Dieu! J'étais à deux doigts de la prendre dans mes bras et de la porter à l'étage! Un mot de plus et je perdais mon self-contrôle. Heureusement, j'avais encore un zeste d'emprise sur moi-même et me contentai - difficilement - de savourer à satiété son parfum.
Je serais resté dans cette position avec elle encore longtemps si Alice n'avait pas surgi de nulle part, pris le bras de BJ et ne l'avait entraînée avec elle. Tout ça en même pas une minute, sans que je ne puisse défendre ma prise. Bouche bée, j'assistai impuissant à l'enlèvement de BJ par ma sœur. C'est trop fort, ça. J'arrive à éloigner d'elle ces abrutis et c'est ma sœur qui me vole BJ, maugréai-je. Râlant toujours, je me servis un verre en attendant leur retour. Je discutai un peu avec Emro, qui me racontait des anecdotes sur ce qu'il s'était passé pendant que j'étais dans ma bulle avec BJ. Apparemment, Mike, le blondinet qui avait tanné BJ pour une danse s'était fait rosser par Tyler, le copain d'une fille qu'il avait eu le malheur de draguer. Et Rosalie avait pratiquement jeté dehors une amie d'Alice, Victoria, pour avoir mis les mains aux fesses d'Emmett. Quand Emmett disait qu'elle était une lionne, ce n'était pas du vent, après tout! Je savais que j'aurais dû leur faire partager mon bonheur mais j'étais encore dans les nuages! Je ne pensais à rien. J'étais bien, j'avais juste envie de rire et de la retrouver. Je ne cessais de guetter furtivement les escaliers en attendant.
Cinq minutes passèrent et je commençai à m'inquiéter, ne les voyant toujours pas revenir. Je bus une dernière gorgée avant de me mettre à leur recherche.
Je montai directement dans la chambre d'Alice. [AN : Je sais, le chapitre commence exactement de la même manière mais à partir de là, ça va changer et tout le long, vous retrouverez des petites similitudes.]
C'était la première fois que monter ces escaliers me semblait aussi long. Pourtant, je les enjambais quatre à quatre presque en courant mais c'était comme si je montais un escalator qui lui, descendait. Lorsque j'ouvris enfin la porte de la chambre d'Alice, c'était à peine si je n'avais pas le souffle court. Les filles étaient là, debout au centre de la pièce et Alice tenait les mains de BJ en sautant comme un ressort en en criant à tue-tête tandis que BJ secouait la tête, d'un air désolé. Lorsqu'elle me vit, ses yeux s'illuminèrent et un sourire s'étira sur ses lèvres pulpeuses.
« Edward », souffla-t-elle d'une voix rauque.
Si ma sœur n'avait pas été là, j'aurais couru vers elle et j'aurais conquis sa bouche tentatrice. Mais tout ce que je pus faire à ce moment précis, c'est m'avancer d'un pas timide, fermer la porte derrière moi et tendre les bras vers elle. Elle se précipita dedans et m'enserra fort.
« Hé oh, vous n'êtes pas tous seuls. Je suis encore là, moi, intervint Alice en passant sa main devant mon visage.
- On ne risque pas de l'oublier sinon ça fait belle lurette que j'aurais déshabillé ton frère, répondit BJ.
Encore une fois, elle nous déstabilisa tous les deux, Alice et moi. Je la fixai intensément, tentant de déceler des traces d'ébriété et à mon grand soulagement, je n'en trouvai aucune. Elle se souviendrait, ce qui signifiait qu'elle était en pleine possession de ses facultés. J'aimais la BJ sûre d'elle et mutine, c'était sexy! Elle planta ses prunelles chocolat dans les miennes et ce fut alors comme si nous étions seuls au monde. Je n'entendais même plus le vacarme en bas et je n'avais pas remarqué le départ d'Alice. Quand est-ce qu'elle s'était éclipsée? Alors que je me posais cette question, elle prit mon visage à pleines mains et elle m'embrassa. D'abord tendre, son baiser gagna en ardeur et nos langues se mélangèrent goulûment. Je ne me lassai pas de la dévorer. Je n'avais plus qu'une envie, c'était de me fondre avec elle. Un instinct animal nous consumait tous les deux et d'une seconde à l'autre, je savais que j'allais arracher sa robe. Elle gémit contre mon visage et cela acheva de me faire perdre mes sens. Je grognai. De contentement, de plaisir, de bonheur.
Je plaquai son bas-ventre contre le mien pour lui faire sentir ce qu'elle provoquait et je sus qu'elle souriait. Ses doigts parcoururent mon échine, déclenchant des frissons sur leur sillage et je fus totalement perdu.
Elle se détacha de moi, ce qui lui valut une plainte. Sur l'instant, je me trouvais ridicule car je m'étais fait l'effet d'un chiot à qui on retire son os à jouer mais elle ne s'en offusqua pas. Au lieu de cela, elle me lança ce sourire taquin que j'aimais déjà et me pris la main. Je ne comprenais pas pourquoi jusqu'à ce que je me rende compte qu'elle nous emmenait à ma chambre. Y en a un qui va s'amuser cette nuit! Quiconque m'aurait vu alors m'aurait pris pour un imbécile heureux et il aurait eu à moitié raison: j'étais heureux! Elle ouvrit le chemin et je la suivis comme un petit toutou, main dans la main. Elle me menait littéralement par le bout du nez. Un peu plus et je tirai la langue en haletant et en remuant la queue… Quoique…
Enfin, nous arrivâmes dans la chambre. Je verrouillai fébrilement la porte pour être sûr que personne ne nous dérange. Dans le cas contraire, je l'aurais reçu à grands coups de pied aux fesses. Elle se dirigea immédiatement vers mon lit suivi par l'animal que j'étais devenu à ce moment-là. Nous nous fîmes face dans un silence religieux. Tout à coup, j'étais nerveux. J'avais peur de mal faire, de m'y prendre comme un pied mais surtout j'avais peur que lui ne soit pas au rendez-vous. J'avais tellement passé de temps à le punir avec des jets d'eau glacée que je craignais qu'il ne me fasse faux bond. Mais je n'eus pas le temps de flipper encore plus car elle jeta ses bras autour de mes reins et ses lèvres se collèrent aux miennes, me faisant oublier jusqu'à mon nom et le lieu où nous nous trouvions. Nous tombâmes à la renverse et nous rebondîmes sur le matelas.
Un intrus tenta d'ouvrir ma porte et s'acharne dessus me faisant interrompre notre baiser fiévreux pour grogner en direction de la sortie. BJ s'esclaffa et en même temps, commença à frotter son corps, son bassin précisément, contre moi. Y en a une qui aime que je sois sauvage, remarquai-je, comblé. Ben tu vas en avoir, pensai-je avant de sauter sur sa robe. Tout à coup, elle se figea. J'en fis de même et je posai mon front contre le sien en prenant garde à ne jamais détacher mes yeux des siens :
« Qu'est-ce qu'il se passe? Tu as un problème, BJ?
Elle rit nerveusement en rougissant et détourna la tête en faisant une petite moue.
- Non… non… rien, souffla-t-elle, à peine audible.
Je caressai sa joue tendrement. Elle releva enfin ses iris incandescents et une lueur passa fugitivement mais pas assez vite pour que je comprenne.
- BJ, tu es encore… vierge?
C'était bien moi, ça, de bégayer comme ça pour un simple mot. Elle ne répondit toujours pas, ne faisant qu'acquiescer craintivement. Je relevai une mèche pour l'écarter derrière son oreille. Elle inspira grandement en fermant les yeux et en souriant. Elle n'avait pas peur.
- Ne t'inquiète pas. La douleur partira très vite pour laisser place au plaisir.
Qu'est-ce que j'étais en train de dire? Je n'étais même pas sûr qu'elle soit vraiment prête. N'allions-nous pas trop vite? Nous venions à peine de nous ouvrir l'un à l'autre et j'allais lui faire ouvrir autre chose….
Je sondai son expression et sus qu'elle le voulait autant que moi.
- Je ne te ferai aucun mal, assurai-je en parsemant son cou de baisers enflammés.
- Je le sais, Edward. »
Après ça, elle répondit à mes caresses avec ferveur en s'arquant contre moi et en ondulant son corps de déesse. Bientôt, ses jambes graciles et souples me laissèrent me faufiler entre elles et je tâchai de ne pas l'écraser avec mon poids. Je sentis son pelvis contre la bosse de mon pantalon qui s'accrut encore plus sous l'effet du frottement. Elle appuya sur mon dos de toutes ses forces pour pouvoir danser frénétiquement contre moi. Nous gémîmes à l'unisson et elle commença à soulever mon sweat-shirt pour finalement le passer au-dessus de ma tête et le jeter négligemment sur le sol. Enfin, c'était le sien, de sweat-shirt. Elle passa ses doigts le long de mon échine et je soupirai d'aise. Jamais de simples caresses n'avaient provoqué un tel panel de sensations en moi. Jamais je ne m'étais senti aussi serein, en harmonie. Je me sentais véritablement chez-moi dans ses bras.
Mes mains se posèrent sur les bretelles de sa robe. J'hésitai sur ce que je devais faire. Devais-je la lui arracher? Devais-je la lui enlever délicatement même si c'était anti-sexy? Finalement, c'est elle qui résolut ce dilemme pour moi. Elle posa ses paumes sur les miennes et les fit descendre délicatement vers ses hanches. Petit à petit, ses épaules nues furent éclipsées par l'apparition progressive d'abord de sa nuque, que je goûtai comme un écolier avec sa sucette, puis de ses seins qui s'exhibèrent fièrement et avec raison.
Ils étaient exactement comme je les avais imaginés. Je les avais "tenus" en main mais son débardeur ne faisait pas honneur à de telles merveilles. Ils avaient une forme arrondie, tendant plus ressembler à deux pommes plutôt que des poires. Sans plus attendre, tel un serviteur en adoration, je me penchai sur eux et gaga, commençai à les lécher tout en les malaxant. Elle sembla apprécier grandement car elle rapprocher son entrejambe de mon engin en expansion. Je parcourus avec ma langue chaque courbe, chaque centimètre carré de sa poitrine opulente, me régalant de sa saveur sucrée si particulière à elle. Et doucement, je la soulevai en la tenant par le creux de ses hanches appétissantes et achevai de faire glisser sa robe. Il ne lui restait plus qu'un minuscule bout de tissu noir pour seul obstacle avant mon but ultime. Elle passa ses mains dans ma chevelure, mèche par mèche, me guidant dans l'exploration de son corps. Elle haletait doucement et ses gémissements, couplés à la dureté de ses tétons ne firent que m'exciter davantage. Je sus qu'il en était de même pour elle car je pouvais sentir une douce odeur s'exhaler de son intimité.
J'avais envie de la goûter, de savourer les délices qu'elle pouvait m'offrir mais je craignais de l'effrayer. Une partie de moi savait qu'il fallait que je me comporte en gentleman, que je sois doux et patient, mais l'autre, celle qui prédominait, voulait être bestial et la prendre violemment. Le combat entre ces deux voix fit rage quelques secondes avant que je ne me reprenne. Je me raisonnai rapidement, je voulais prendre soin d'elle. Je ne pouvais pas céder à mes instincts, pas maintenant.
Je reculai quelques secondes. Le temps d'enlever mon jean, je ne voulais pas être en reste. Elle m'observa attentivement, scrutant le moindre de mes mouvements. Ensuite, il ne me resta plus que mon caleçon. Je me rallongeai sur elle et nous nous admirâmes mutuellement. Je pris le temps de déguster chaque parcelle d'elle. Je savais que ce n'allait pas être du gâteau mais je voulais lui faire apprécier ces préliminaires. Elle devait se détendre et profiter de ces instants de calme avant la tempête.
Elle caressa doucement mon torse en le parsemant de baisers mouillés et combinés aux frissons qu'elle déclenchait avec ses doigts de fée, c'était divin.
Je commençai à faire de même avec sa nuque, en aspirant légèrement et j'alternai en l'embrassant partout avant de m'arrêter une dernière fois sur ses luxueux seins. Je descendis lentement mes doigts vers le bas. Elle était déjà prête et trempée pour moi. Sans réfléchir, j'arrachai le string qu'elle portait et le jetai au loin pendant qu'elle s'affairait à en faire de même avec mon boxer.
Nous étions maintenant dans le plus simple appareil mais je savais qu'elle pouvait encore être terrassée par la peur. Je ne voulais pas qu'elle regrette un jour d'avoir perdu sa virginité lors d'une fête avec une trentaine de personnes autour de nous. C'était quelque chose qu'elle ne pouvait pas récupérer et c'était sacré, pour une fille. Je plantai mes yeux dans les siens et fut surpris d'y déceler seulement du désir, pas de la peur.
J'approchai mes doigts lascivement de son jardin secret. Elle me laissa faire en souriant.
« Je te fais confiance. Entièrement. De tout mon être. »
Moi, je ne faisais pas confiance à ma voix pour répondre. J'étais pratiquement sûr que si je le faisais, je croasserais lamentablement. Au lieu de ça, je plaquai ma bouche avidement sur la sienne en insérant un doigt en elle. Elle poussa un cri étouffé et elle ondula des hanches frénétiquement, cherchant à me faire m'enfoncer encore plus en elle. Malgré les lents va-et-vient que je fis, elle me fit comprendre qu'elle en voulait plus par ses suppliques rauques.
« Plus fort, plus profond, Edward. »
Jamais je n'avais pensé que l'entendre souffler mon prénom ainsi puisse être aussi érotique et excitant. Je fis pénétrer un autre doigt en elle et elle se mordit les lèvres. Mais j'en avais décidé autrement.
« Non, ne te retiens pas, Isabella. Je veux t'entendre. »
Elle relâcha ses lèvres et bientôt, ses gémissements furent remplacés par des petits cris. Ceux-ci gagnèrent en intensité et en volume. J'accélérai la cadence et soufflai à son oreille :
« Jouis pour moi, ma belle. »
Sitôt demandé, sitôt obtenu. Je sentis ses parois se contracter autour de moi tandis qu'elle exultait en criant mon prénom à l'infini. J'attendis qu'elle se fut calmée avant de lui refaire face, fier de moi. Sans que je ne m'y attende, elle se jeta sur moi en gémissant et en prenant mon visage à pleines mains. La chambre embaumait de l'odeur de nos deux corps ruisselants de sueur et sa peau moite appelait irrésistiblement ma langue. Sans aucune timidité, elle prit complètement mon émissaire et entreprit des mouvements qui menacèrent de me faire exploser dans la seconde. Je pris son poignet tout en caressant de mon autre main ses lèvres intimes :
« Es-tu prête pour moi? »
Elle garda le silence tout en pliant et écartant ses genoux. J'eus une vue imprenable sur son sexe glorieux. Je me penchai délicatement et me guidai en elle.
Elle grimaça mais rapidement, elle recommença ses ondulations et je pus donner mes coups sans me retenir. Nous haletâmes et gémîmes ensemble. Elle planta ses ongles dans mon dos mais sous l'effet de l'adrénaline, je ne ressentis rien. Tout au plus, cela eut pour effet de décupler l'intensité de mes coups de rein et nous atteignîmes notre paroxysme en même temps en criant nos prénoms respectifs.
Je me laissai retomber à côté d'elle, luttant pour retrouver mon souffle. Elle se redressa et s'appuya sur moi. Je souris d'emblée car je connaissais le regard qu'elle me lançait. Sans parler de son sourire mutin auquel j'étais sûrement en train de répondre de la même manière. Elle m'embrassa tendrement.
« Combien de fois pensez-vous pouvoir me faire crier votre nom monsieur Cullen?
Elle était déjà prête à remettre le couvert??? Si elle voulait jouer à ce jeu, elle allait perdre car je me proposais de m'arrêter que si elle me suppliait de la laisser…
- Mademoiselle Swan, vous apprendrez que je suis très endurant et c'est à vos risques et périls de me provoquer comme cela! »
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Je me réveillai à l'aube en pleine forme, presque, et de bonne humeur. J'avais encore la veille et la nuit en mémoire et cela suffisait à me booster pour toute la journée. Surtout quand je savais qu'en ouvrant les yeux, la première chose que je verrais serait la forme endormie et complètement dénudée de BJ. Et je ne me trompais pas. Ce simple constat produisit son effet: j'étais gai comme un pinson mais il me fallait des forces pour compenser ce que j'avais dépensé cette nuit et pour ça, direction la cuisine!
J'étais tenté de réveiller BJ mais je savais qu'elle avait le sommeil aussi lourd qu'un éléphant. Je me levai donc prestement et ne fis même pas l'effort de marcher sur la pointe des pieds. Je marchai rapidement vers la porte après avoir enfilé à la hâte quelques vêtements et m'être pris les pieds dans les chaussures de BJ qui traînaient sur le chemin et m'engageai dans le couloir.
Je descendis dans le salon désert et pestai tout haut en shootant sur un gobelet en plastique qui se trouvait sur mon chemin :
« Et c'est qui qui va faire le ménage, hein? C'est bibi! Ah bravo!
Le verre alla buter contre le mur en face de moi pendant que je continuai de râler. La tête échevelée d'Alice émergea de derrière le canapé. Je sursautai, ne m'attendant pas à voir une grosse tâche noire débarquer dans mon champ de vision. J'avais toujours une sainte phobie des mygales depuis qu'à huit ans, Leah Clearwater s'était amusée à en insérer une dans ma boîte à goûter et j'étais le premier à fuir lorsque j'en voyais une. Alice serait vexée si elle savait que je l'ai prise pour une araignée, méditai-je, narquois.
- Edward! Arrête de crier! J'ai mal à la tête!
- Alice! Comment t'as fait pour te retrouver ici? Où sont les autres?
- Moins fort! Et arrête de tourner autour de moi comme ça, tu me donnes le tournis!
Je réalisai avec horreur que ma petite sœur avait la gueule de bois. Je m'approchai avec précaution, priant pour qu'elle ait encore tous ses vêtements sur elle et pour qu'il n'y ait pas de garçon avec elle derrière le divan. Sinon, il allait m'entendre! Et elle, je… Elle n'aurait plus qu'à se faire nonne! Nom d'un chien, c'était de ma petite sœur que l'on parlait! Avec soulagement, je constatai qu'elle était toujours habillée et qu'elle était seule. Je me laissai respirer. Je l'aidai à se relever. Ce qui n'était pas chose aisée car elle vacillait sur ses jambes et elle avait le regard brumeux.
- Alice, quand est-ce que la fête s'est terminée?
- Je ne sais plus. J'ai arrêté de regarder après 3 heures du mat. Je me rappelle juste les avoir vus partir. Et aussi Rosalie qui n'arrêtait pas de mordiller l'oreille d'Emmett et lui qui nous a fait un strip-tease. Je n'aurais jamais cru ça de lui, tu sais!
- Stop, Alice! Je n'ai pas besoin d'entendre ça!
Elle porta ses mains aux oreilles en grimaçant. Dans un autre contexte, ça aurait été comique à voir: on aurait dit une imitation d'un singe en train de faire le clown. Elle n'avait plus qu'à se balancer d'un pied à l'autre et l'illusion était parfaite!
- Edward, couina-t-elle.
- C'est bon, j'ai compris. Vas te préparer un café. Je commence à débroussailler cette jungle.
- T'es le meilleur des frères, Edward, dit-elle en posant un bisou sur ma joue avant de sautiller vers la cuisine.
- Je sais, petite sœur. »
Cette réponse présomptueuse me valut de recevoir un oreiller sur le nez sous les gloussements d'Alice. Même au réveil d'une fête arrosée, Alice arrivait encore à être énergique. Ca m'épatait autant que Bella qui me prenait pour son pouce en dormant. Oh là là, moi qui pensais avoir besoin de manger pour recharger mes batteries, rien que le souvenir de mon pouce dans sa bouche suffisait à mettre mon consul au garde-à-vous.
J'entrepris de ramasser toutes les bouteilles vides et verres en plastique pour les mettre dans un sac poubelle alors que j'entendais la machine à café fonctionner. Bruits d'armoire qui s'ouvre, de cuillères qui s'entrechoquent et Alice sirotait son café en faisant grincer lourdement une chaise. J'insérai un disque dans la chaîne pour me donner du courage et me laissai bercer par la Rhapsodie hongroise n°2 de Liszt. J'avais fini de jeter tous les détritus dans le sac et m'apprêtai à le sortir sur le trottoir quand j'entendis des pas dans l'escalier. Après tout, personne ne mourra si le sac reste sur le palier, songeai-je en refermant la porte d'entrée. Encore ensommeillée, BJ resta plantée dans le salon, complètement immobile telle une statue jusqu'à ce qu'elle réalise enfin qu'elle n'était pas seule. En m'apercevant, ses yeux s'ouvrirent en grand et un sourire s'étira sur ses lèvres. Sourire auquel je répondis radieusement de la même manière.
« Bonjour mon bel inconnu.
L'entendre dire "mon" me procura une sensation de bien-être entier. C'était la première fois qu'elle m'appelait ainsi et j'espérais bien que ce ne soit pas la dernière.
- De même ma petite dame, répondis-je en prenant mon meilleur accent du sud.
Elle éclata de rire tout en ramassant une peau de banane qui avait échappé à ma vigilance et me la tendit avec un plissement de nez lorsqu'elle aperçut le capharnaüm qui régnait derrière moi. Elle me lança un regard mi-désolé, mi-mutin et:
- Un peu d'aide, peut-être?
- Tu ne connais pas tous mes talents, chantai-je de ma voix la plus charmeuse.
- Alors, il va falloir que tu me m…
- Bella! Enfin tu es réveillée. Je t'attendais, coupa Alice en courant et en débarquant avec fracas.
- Pourquoi?
- Bella, Bella, Bella, tu ne crois tout de même pas que je vais te laisser t'en sortir comme ça? Raconte-moi ce baiser!
- Un baiser? Quel baiser?»
C'était dit de telle manière que j'aurais juré qu'elle ignorait vraiment de quoi ma sœur parlait. Mais la lueur qui passa dans ses prunelles ne m'échappa pas ni son clin d'œil. Malheureusement, j'étais certain qu'Alice avait aussi vu clair dans le jeu de BJ. Ou dans le mien mais elle se tut et un coup de klaxon dehors la fit sortir dans l'allée. Nous attendîmes que la porte soit complètement fermée et que les pas d'Alice résonnent sur le gravier avant de soupirer. Je n'avais pas honte de notre nuit, non, mais je voulais la garder secrète pour le moment. Je n'étais seulement pas prêt à partager BJ avec les autres. Je voulais que ce souvenir ne soit qu'à nous. Elle sourit brillamment et elle courut vers moi pour achever sa course en m'embrassant passionnément.
« Quel baiser, hein, me moquai-je.
- Ben oui, il y en a eu plusieurs à ce que je sache, s'esclaffa-t-elle doucement en se blottissant dans mes bras.
- Pas faux mais tu m'as foutu une grande trouille, tu sais. T'as un bon jeu d'acteur.
C'était vrai. Si je ne l'avais pas mieux observée pour être récompensé par son clin d'œil, la nausée qui avait commencé à m'envahir aurait possédé mon corps tout entier.
- Tu parles! Alice sait. »
Je la fis taire par un nouveau baiser fiévreux auquel elle répondit avec ardeur. J'étais toujours plus émerveillé et ébloui par ces contacts entre nos deux corps. Je ne m'en lasserai jamais, constatai-je alors qu'elle me serrait plus étroitement contre elle.
Alice revint alors et lorsque nous nous détachâmes enfin l'un de l'autre, elle nous observait en souriant.
« Je ne dirai rien pour le moment, mais vous avez intérêt à tout me raconter, surtout toi Bella!
- Comment ça, surtout moi, rétorqua BJ faussement outrée.
- Parce que je sais que même sous la torture, mon frère ne lâcherait rien », chanta-t-elle en sautillant vers sa chambre.
Nous la suivîmes des yeux puis, de connivence, nous éclatâmes de rire. Je pris plaisir à admirer les yeux brillants de BJ. Ils pétillaient et je sus qu'un jour viendrait où mon rêve deviendrait réalité. Sauf que ce jour-là, je ne serais assailli par aucun doute. Seulement de l'amour à l'état pur.
« Et si on allait se promener un peu?
- Bonne idée et puis, j'ai besoin de me changer.
- Pourquoi? Je la trouve très bien cette robe, moi.
- Oui mais… il y a quelque chose que je n'ai pas pu retrouver et… (Elle se hissa sur la pointe de ses pieds et murmura dans mon oreille) je ne porte pas de sous-vêtement en dessous.
Cette phrase eut le don de me rendre fou. Elle était nue sous sa robe! Je la pris par la main et en riant sans retenue, tels deux enfants qui sortent de cours pour aller en récréation, nous courûmes littéralement chez elle. La maison était toujours vide et je lui désobéis en ne l'attendant pas dans le salon comme je l'avais promis. Au lieu de cela, je la suivis directement dans sa chambre. La promenade pouvait bien attendre…
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« Allez, rends-la moi, sauta-t-elle pour la énième fois pour atteindre mon poing levé.
- Non. C'est un souvenir, ris-je allégrement.
- Mais qu'est-ce que tu peux bien faire d'une culotte?
- Ha ha ha. Parle moins fort, BJ, y a des gens qui peuvent t'entendre!
- Qu'ils aillent voir ailleurs si j'y suis, s'exclama-t-elle en rougissant. Elle n'en tenta pas moins de sauter plus haut.
- BJ, tu ne comprendras jamais ce que ça fait pour nous, les hommes, d'avoir un sous-vêtement de leur petite-amie dans leur poche! C'est planant!
Elle se figea et ses prunelles chocolat s'ancrèrent dans mon regard. De rouge comme une tomate, elle avait viré au cramoisi, même si ses lèvres s'étiraient dans un énorme sourire radieux.
- Petite amie, interrogea-t-elle en posant sa douce paume sur mon cœur.
Je ne me laissai pas déstabiliser. C'était la première fois que nous discutions véritablement à propos de cette nuit. Et de ce matin. Et du début de cette après-midi.
- Oui. Petite amie, assurai-je rempli d'une fierté et d'un plaisir sans précédent.
Elle était à moi. A MOI! Et rien qu'à moi! Dans ma tête, il y avait un mini-moi en train de danser frénétiquement à en perdre la tête mais j'étais certain qu'il en était de même avec elle. Et j'en eus confirmation rapidement. Elle sauta à mon cou et ses bras me serrèrent contre elle.
- Qu'est-ce que tu pensais? Tu ne peux pas me dire que tu m'aimes pour seulement m'avoir dans ton lit. Il va falloir que tu assumes tes mots, la taquinai-je tendrement.
Elle frappa mon bras, joueuse.
- Je crois plutôt me souvenir que c'est moi qui t'ai eu dans ton lit!
- Juste. Tu t'es joué de mon innocence!
- Hum? Innocent, toi, reprit-t-elle en faisant cette moue avec sa lèvre inférieure qui me faisait perdre tous mes moyens.
C'était une question rhétorique mais…
- Non, complètement corrompu par ton corps sublime, soufflai-je la voix rauque en ayant retrouvé mon sérieux. Corrompu par toi toute entière.
- Je n'en mène pas large. Tu me rends folle aussi, répondit-elle sur le même ton.
Nous nous embrassâmes. D'abord tendrement puis passionnément.
- C'est juste malheureux qu'il m'ait fallu un coup d'alcool pour…
- Je sais mais ce qui compte, c'est le résultat, non, la coupai-je en posant mes doigts sur ses lèvres.
- Oui, mais quand même! J'aurais voulu être en pleine possession de mes moyens et… (Elle inspira un grand coup avant de relever ses yeux vers moi) Je t'aime Edward.
Ces quelques mots me firent l'effet d'une voile en train de se gonfler dans mon cœur et j'avais l'impression que je pouvais voler. Une brise nous berçait doucement et je me sentais seul au monde avec elle.
- Je vous aime encore plus Isabella Marie Swan.
Elle prit mon visage entre ses mains menues. Ses yeux brillaient étrangement comme si elle était sur le point de pleurer. Sa bouche tremblait légèrement et j'eus toute les peines du monde à finir ma phrase.
- Tu es toute ma vie maintenant.
Nous soupirâmes d'aise entre deux baisers. J'étais heureux, je me sentais complètement entier avec elle. Jamais je n'aurais imaginé vivre un tel bonheur. Nous restâmes plusieurs secondes le front collé l'un à l'autre, savourant le seul fait de se trouver ensemble. Rien ne nous entourait, tout n'était que silence.
Puis, je me souvins :
- Mais tu ne récupéreras pas ta culotte!
- Je vais te tuer, cria-t-elle en se lançant à ma poursuite.
- Attrape-moi d'abord! »
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AN 1 : Je sais que vous auriez préféré que ce chapitre soit inséré dans la fic plutôt que l'autre. Que voulez-vous, je fais partie de ces gens qui pensent que les vraies histoires d'amour sont celles qui résistent aux épreuves et qui naissent dans le temps. Alors, pourquoi je vous livre ces chapitres alternatifs? Parce que dans un monde où je ne décide pas de la tournure de mes fics, c'est le fluff qui domine avec les Bisounours. Et aussi parce que j'aime cette autre fin possible.
2 : Ce n'est pas fini! Il y a encore d'autres chapitres avec…et ils seront livrés quand j'aurais fini la fic (oui, oui, je sais, c'est sadique) avant de me tourner vers le point de vue de notre chère Bella.
