Bonjour ! Oh ! Pardon : Ciao !
Me voici donc venue pour ma première fiction sur ce site ! J'ai déjà écrit mais … C'est bien la première fois ici et mes petites mains tremblent d'excitation ! (ok ok j'exagère …)
Donc c'est avec plaisir et joie que je vous laisse embarquer à travers cette histoire ! … Un fait historique réel donc ! Je m'y suis intéressé en cours d'italien (oui oui je fais de l'italien …) et une histoire m'est venue en tête … !
Je vous laisse découvrir on se retrouve en bas ! Buona lettura !
Disclaimer : Il faut rendre à Hima-papa ce qui est à Hima-papa ... Moi j'ai juste un artbook d'Hetalia ... (Merci quand même Himaruya-sensei)
Pairing : Sous-entendus de SpaMano (Parce que c'est cool)
Warning : ... Le langage fleuri de Lovino peut être ... ?
Chapitre 1
Octobre 1910. Rome, Italie.
La nuit était déjà tombée. Mais dehors, la population vivait toujours et encore plus. Même malgré la pauvreté. Après tout, en tant que capitale, la ville de Rome était tout de même beaucoup moins touchée par ce fléau que les campagnes alentours.
Dans la rue, un jeune homme trottinait, pressé de rentrer chez lui et de retrouver son lit. A chaque nouvelle ruelle qu'il passait ses pas accéléraient. Ses cheveux d'un brun foncé volant presque dans le doux vent d'automne. Les mains enfoncées dans les poches, le cou rentré dans son écharpe noir il réfléchissait à vive allure. Il avait peur. Enfin presque. D'après lui, un gars aussi incroyable que lui ne pouvait avoir peur. Alors disons … Qu'il s'inquiétait. Les journaux ne cessaient d'en parler, les gens dans la rue aussi … La misère était désormais à leurs pieds, n'attendant que leur têtes se tourne pour les happer de sa noirceur et de son malheur. Il n'avait certes que quinze hivers mais il exécutait tout de même quelques petits travaux, aidant comme il le pouvait son tuteur.
Enfin. Il gravit les quelques marches du perron qui montaient vers l'entrée de sa maison, faisant claquer ses chaussure contre la pierre dure et froide. Il sortit une clé de sa poche. Puis il rangea directement, se souvenant que son « ami » devait déjà être de retour. Il empoigna la poignée et entra.
-Buonasera stronzo.
L'homme à qui il s'était adressé tourna ses grands yeux verts vers le jeune homme, lui adressant un sourire au passage.
-Oh ! Buenas tardes Lovino. Tu as l'air en forme !
Le dénommé Lovino ronchonna quelques mots dans sa langue natale tout en enlevant son écharpe et sa veste. Son tuteur était vraiment impossible à vivre pour lui : toujours de bonne humeur, toujours à sourire, à lui faire des compliments … Rien à voir avec son propre caractère et à ce qu'il a connu lorsqu'il était jeune.
L'italien posa sa sacoche sur la table sur laquelle son tuteur était en train de préparer le repas du soir. Et comme chaque jeudi, le repas était composé d'une assiette de tomates et de pâtes.
-T'as intérêt à vite finir, déclara Lovino. Je meurs de faim moi. Alors bouge ton cul d'espagnol.
Il monta à l'étage, pour rejoindre sa chambre, entendant au passage un « J'ai presque fini Lovi' ! » de la part de son tuteur. Il soupira et ferma la porte.
C'était la seule pièce dans laquelle il pouvait avoir enfin un peu d'intimité. Enfin sauf quand Antonio, son tuteur, venait faire le ménage. Il s'assit sur son lit, simplement recouvert d'un drap blanc, et sortit de sa poche les quelques pièces qu'il avait pu empocher dans la journée. Il les empila sur sa table de nuit, tout en mettant deux d'entre elles dans une boite à part, destiné à aider l'espagnol dès qu'il en avait besoin. Dès qu'il eut fini, il se dirigea vers son miroir et remit un peu d'ordre dans sa chevelure, veillant à ce que sa sublime mèche italienne soit mise en valeur dans ses cheveux bruns.
-Lovino ! A tavola ! s'écria Antonio en ouvrant la porte de sa chambre avec un horrible accent italien.
-Idiota ! Est-ce qu'on t'a appris à toquer avant d'entrer dans une pièce ?! ronchonna l'italien.
Il descendit les escaliers, devançant l'espagnol pour rejoindre la cuisine. La bonne odeur de pâtes et de tomates se répandait déjà dans toute la pièce.
Le jeune homme s'assit sur l'une des chaises, suivant l'espagnol de ses yeux marron et ambrés. Son tuteur attrapa le plat chaud et le déposa délicatement sur la table de bois. Il attrapa une chaise à son tour, s'assit, et s'empressa de leur servir à manger. La journée avait été longue pour tous les deux, et il n'y avait rien de mieux qu'un bon repas pour calmer les choses. Surtout entre eux deux.
Au bout de plusieurs minutes de silence, Antonio prit la parole.
-Et bien Lovi', comment s'est déroulé ta journée ?
-De un, tu es censé m'appeler par mon prénom complet, de deux … On aurait vraiment pu mieux faire comme journée … Cazzo …
-Encore un problème par rapport à la paye ? demanda l'espagnol.
-Ovviamente ! Cet imbécile de Marcus ne me paye que 4 pièces pour avoir passé la journée à avoir déchargé toute sa calèche de poissons pour ses étales … Je dois sentir le merlan à plein nez … ! s'énerva Lovino.
-Mais non … ! Et puis tu pourras te laver ce soir, c'est ton jour. De toute façon aujourd'hui, je n'ai été allé voir que Louise … Et puis j'ai rangé la maison … Ah … Au fait …
Lovino releva le visage. Son ami avait l'air … Triste. Rien à voir avec son visage habituel. Lovino commença à paniquer. Qu'est-ce qui pouvait bien mettre un tel homme dans cet état … ?! Mais Antonio prenait son temps, et resta de marbre pendant plusieurs minutes. L'italien ne cessait de chercher une réponse dans ses yeux verts. Mais rien. Aucune solution ne venait à lui. Il commença à perdre patience.
-Putain Antonio ! Tu vas me dire ce qui se passe à la fin ?!
-… J'ai reçu une lettre …
Lovino referma sa bouche. Il allait insulter l'espagnol de nouveau. Mais le plus âgé avait parlé avant. Découvrant ce qu'il avait à lui dire, Lovino explosa presque de rire.
-Une lettre ?! Mais putain Antonio c'est quoi le problème ? Tu n'arrives pas à la lire ? Je croyais que ton boulot c'était enseignant à domicile … !
L'espagnol frappa la table de son poing. Les yeux emplis de colère.
-Je suis sérieux Lovino ! … Ce qui me met dans cet état … C'est ce qu'elle raconte … !
-Qu'est ce qui se passe … ? Ton meilleur ami français est décédé ? Oh … ! A moins que ce soit le prussien qui -…
Il ne put jamais finir sa phrase. Antonio l'avait déjà empoigné par le col de sa chemise.
-Signore Lovino Vargas. commença-t-il en italien, J'aimerai juste vous informer que cette lettre vous concerne grandement, et plus précisément votre avenir tout entier.
Lovino garda le visage fermé. Continuant à fixer l'espagnol qui le toisait, les sourcils froncés de colère et d'indignation. Certes, il n'avait jamais vraiment été sympa avec lui, malgré leurs cinq années d'écart. Mais il n'avait jamais vu son tuteur dans cet état. Il semblait perdu et révolté à la fois. Deux expressions qu'il n'affichait d'ordinaire, jamais. L'italien, toujours sous l'emprise de son ainé lui lança un regard, indiquant qu'il pouvait continuer à parler. Que pour une fois, il l'écouterait.
-Ton grand-père. Il veut que tu les rejoignes tous les deux dans le Nord. A Genova. Il … Vous … Vous allez quitter l'Italie … termina-t-il, les larmes aux yeux.
Traduction :
- Buonasera stronzo. = Bonsoir connard. (italien)
- Buenas tardes = Bonsoir (espagnol)
- A tavola ! = A table ! (italien)
- Idiota ! = Idiot !
- Cazzo … = Putain ...
- Signore Lovino Vargas. = Monsieur Lovino Vargas.
Je dois le dire. J'adore Lovino ! C'est un de mes personnages préféré ! Et 'Tonio en fait aussi partie ! Je tenais donc à le mettre …
J'espère donc que ce début vous plait et que l'intrigue vous donnera envie de continuer ! La fiction ne sera pas trop longue. (5-6 Chapitres ?)
J'espère donc pouvoir être là mercredi avec le chapitre 2 !
Encore merci à tous d'avoir lu ! Et j'aimerai beaucoup avoir quelques avis … !
Les reviews, c'est le salaire du créateur !
Arrivederci ! Pokera.
