à la recherche d'un titre poétique pour un recueil de petites fics Tatsuki/Orihime, essayant en théorie d'explorer le lien entre elle, et en pratique plus ou moins bourrées de fétichisme sur les cheveux d'Orihime...

"fils de la Vierge : fils de certaines araignées qui ne font pas de nid et que le vent emporte, par allusion poétique à des fils soyeux échappés du fuseau de la Vierge Marie."

C'est joli, non ?
Cette référence m'embête quand même un peu, à cause de la confusion possible sur fils, pluriel de fil (thread, hílo, etc) et fils, enfant, surtout si on y associe une image chrétienne limite icône ;
mais une fois que l'on sait qu'Orihime, c'est la Tisserande de la légende de Tanabata, entre fileuse et tisseuse est-ce qu'alors ça ne correspond pas étrangement bien ?

Bref, assez de blabla, on with the fic!
(les premières vignettes sont relativement bof, mais ça devrait s'améliorer par la suite.)


Titre : facteur de distraction
Auteur : ylg
Base : Bleach
Genre : hors-sujet
Couple : Tatsuki / Orihime
Rating : G / K
Disclaimer : attendez que je fouille ses possessions en rapport avec cette fic... plusieurs brouillons, un croquis de ma voisine, un patron de QCM tout gribouillé, une brosse à cheveux… non, pas de Tatsuki ni d'Orihime ! tout est à m'sieur Kubo. Je ne me fais pas de sous avec ceci.

oOo

L'heure des partiels est venue. Les sujets tombent, amenant la satisfaction de ceux qui sont sûrs de connaître les chapitres concernés, la consternation chez ceux à qui les questions ne disent rien du tout, l'appréhension pour tous qui se demandent s'ils s'en tireront convenablement.

Quelques-uns uns, crayon et nez en l'air, fouillent leur mémoire, cherchent le souvenir d'un cours précis, réfléchissent dur. La plupart sont penchés sur leur copie, le dos cassé, le visage touchant presque la table, écrivant avec application ou grattant furieusement.

Là, Tatsuki fait partie de ceux qui nagent ; le menton dans la main, le stylo griffonnant sur sa feuille de brouillon, elle tâtonne à la recherche d'un détail crucial. Et malgré elle, lâche son essai des yeux pour jeter un œil à ses voisins.

Les cheveux d'Orihime lui tombent en rideau devant le visage quand elle se penche sur la table, s'y étalent même. De temps en temps, s'ils se font trop gênants, elle les rejette dans son dos.

Quand elle se redresse à demi, cherchant une réponse, les yeux dans le vague et la bouche entr'ouverte, Tatsuki a malgré elle une pensée pour Chizuru ; c'est peut-être hypocrite de sa part de la réprimander autant quand elle loue à haute voix la beauté d'Orihime, sous prétexte que la manière dont elle le fait est un manque de respect : ce qu'elle-même imagine en silence est certes plus discret, mais peut-être pas tellement plus noble…

Cependant rapidement, Orihime replonge dans son travail, un coin de langue tiré. Ses cheveux glissent le long de sa nuque, balaient son dos. Elle a un mouvement de l'épaule pour les renvoyer sur le côté et cela expose son cou, la ligne de sa mâchoire, la courbe de la joue.

Elle se penche encore plus et le bout de son nez frôle presque sa copie, une mèche tombe sur sa trousse. Ça semble lui être égal, son stylo court toujours sur le papier.

Puis elle se redresse à nouveau, et son regard croise celui de Tatsuki, l'espace d'un instant. Orihime lui adresse un de ses merveilleux sourires d'encouragement.

C'est là que Tatsuki se reprend ; qu'est-ce qu'elle fait, à rêvasser ? elle est censée plancher sur son devoir, pas contempler son amie avec des yeux de merlan frit !

Malgré tout, en se remettant à travailler, Tatsuki ne peut s'empêcher de se dire qu'elle a de la chance, finalement. D'où elle est, elle voit le profil d'Orihime, cette mèche qui tombe devant son oreille malgré la barrette fétiche, sa main qui écrit, même son visage de trois-quarts par moments.

Mais Chizuru ou Asano, de l'autre côté de la salle, doivent se contenter des cheveux qui cascadent sur son épaule et son bras d'appui, voilant ses traits. Ichigo, lui, est sans doute trop loin derrière pour voir quoi que ce soit. A la limite, Chizuru peut tenter de jeter un œil à sa poitrine, presque entièrement dissimulée par les épaules voûtées, mais pour ça, il faudrait qu'elle se retourne, au moins à demi…

Elle imagine d'ici les commentaires après l'épreuve :

« Mais, ça a été dur, impossible de me concentrer ; Hime, tu es ce qu'on appelle un élément de distraction ! Mais tu es tellement mignonne que je te pardonne. »