Hey les gens !

Comme promis, j'ai changé d'histoire pour ma fanfic sur Eragon... Et je vous promets que, cette fois-ci, se sera beaucoup moins... Nul ? Oui, je crois que c'est le mot... Je me suis relus plusieurs fois sur la précédente et je me suis dis que réécrire cette fic était de l'ordre de l'urgence nationale (je plaisante, jamais une fic ne sera une urgence de ce niveau là XD). Bref, je vais arrêter mon blabla sans intérêt et juste prévenir que 1/ la grande majorité des personnages appartiennent à Christopher Paolini 2/ que le contexte (à savoir après la chute de Galbatorix) appartient également au même auteur 3/ que certains personnages (une minorité...) ainsi que l'histoire qui va suivre en revanche, m'appartienne.

Bonne lecture (enfin, j'espère...) ;)

Petit prologue :

Eragon, après avoir retrouvé Murtagh suite à son départ d'Alaguesia, fonda avec celui-ci une école de Dragonniers. Gardant contact avec Arya grâce à l'Eldurani de Glaedr, ils purent établir un étrange système : ils envoyaient des œufs de dragons à la reine des elfes au fur et à mesure, laquelle organisaient leur redistribution à travers toute la contrée, avec l'aide de Nasuada et , ensuite, les jeunes nouveaux dragonniers passaient par un portail magique avec leur dragon pour arriver dans l'Académie, comme Murtagh s'était amusé à baptiser l'établissement. Cependant, suite à une prédiction d'Angela, la décision de déplacer l'Académie en Alaguesia fût prise. Celle-ci se vu construire en plein milieu du désert d'Alaguesia. Et si, au début, elle se composa uniquement des bâtiments nécessaires aux Dragonniers en devenir, une cité naquît rapidement tout autour de l'édifice dont l'architecture se rapprochait à un gigantesque château. Cette nouvelle ville, régît par les Dragonniers qui élurent Eragon (contre son grès) pour roi et Murtagh pour conseiller, fût prénommé la Citadelle. C'est ici que débute notre histoire.

Chapitre 1 :

Une petite fille aux longs cheveux auburn observait en silence l'oeuf qui se trouvait devant elle. Il était exceptionellement rare que l'un d'entre eux tombe entre les mains de ceux qui vivaient dans les bas-fonds de la Citadelle. Et lorsque cela arrivait, cela représentait une chance inespéré pour se sortit de la misère. L'oeuf se mit à gigoter, avant de se fendiller peu à peu, laissant s'échapper de léger grognement de concentration. La fillette n'en croyait pas ses yeux lorsque le petit dragonneau sortit enfin de sa coquille protectrice pour présenter à ses yeux sa bouille noire, ses petits crocs et sa minuscule langue rose qu'elle aperçut lorsqu'il se mit à baîller. Ébahie, elle tendit lentement et précautieusement la main vers la petite créature qui tendit le cou pour lui permettre de la toucher. Une douleure fulgurante irradia dans sa paume pour disparaître aussi rapidement qu'elle était venue, laissant place à la marque argentée des Dragonniers. Une silhouette encapuchonnée se dressa derrière la petite qui se retourna, arborant un sourire éblouissant qui se communiqua rapidement aux lèvres rosées de la silhouette en question dont l'oeil argenté reflétait une joie sans nom...

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Chaque année, une fête était organisée afin d'acceuillir les nouveaux futurs Dragonniers dont la tranche d'âge s'élevait habituellement de 4 à 45 ans. La fillette aux cheveux auburn avait été choisi deux jours avant cette cérémonie. Elle n'aurait donc aucunement besoin d'attendre l'année suivante pour entrée au sein de l'Académie. Timide, elle s'avança, son dragonneau dans les bras pour se plaçer à côté des autres choisis, nombreux étant beaucoup plus grands qu'elle. Elle ravala sa salive, avant de redresser plus la tête. Elle était la dernière en date à avoir été choisie par son dragon. Elle serait donc appelée en dernière pour se présenter devant leur sorte de roi et sous les yeux d'une grande majorité de la population. L'appel des noms commença. La fillette se retourna pour chercher du soutien dans la foule. Deux personnes qu'elle connaissait très bien lui sourire avec sympathie et levèrent les pouces en signe d'encouragement. Elle leur sourit en retour, un peu rassénérée. Elle se sentait tout de même un peu déçue que leur chef ne soit pas là pour l'encourager... Après tout, c'était elle qui avait assisté plus ou moins de loin à la scène durant laquelle elle s'était liée avec le dragonneau noir.

Un peu plus loin, dans l'ombre, une silhouette encapuchonnée sourit, amusée. Elle devinait aisèment les pensées de sa très chère protégée... Elle savait que sa « petite » surprise allait très fortement lui plaire et qu'elle s'en souviendrait sans aucun doute pendant toute sa longue vie... Ce qui était d'ailleurs le but. Elle attendit donc patiement jusqu'à entendre la voix du conseiller clamer d'une voix forte le nom de sa petite protégée :

« Olarianne Temon »

La fillette s'avança, intimidée, vers l'homme aux cheveux blonds et aux yeux bleus qui la fixait en souriant, rassurant. Elle serra plus fort contre elle son petit dragon qui émit un sorte de rouronnement pour l'apaiser un peu plus. Au moment où Eragon commença à se baisser pour l'embrasser sur le front et ainsi signifier qu'à partir de maintenant elle entrait dans la grande et honorifiante famille des Dragonniers, une silhouette sortie de l'ombre rapidement, en hurlant à la lune, suivie par des vingtaines de chant identique au sien. La silhouette encapuchonée féminine bondit lestement sur l'estrade avant d'attraper par derrière la silhouette de la fillette. Celle-ci tourna son regard surpris vers celle qui l'enserrait, la bouche grande ouverte. Un sourire et un éclat argenté cueillirent ses yeux verts. L'enfant sourit joyeusement. Alors finalement, elle était venue...

La jeune femme dénoua ses bras de sa protégée avant de lever la tête et de se retourner face à la foule. Elle distingua parmis elle les membres de sa meute et sourit largement. Elle hurla à nouveau, comme l'aurait sans doute fait une louve., lançant ainsi un signal que seul celle-ci pouvait comprendre. Ensuite, tout s'enchaîna très vite. Une quantité non négligeable de personnes sautèrent litéralement sur l'estrade pour aller féliciter et embrasser la petite fille qui ne pouvait pas s'empêcher de rire aux éclats... Un chaos indescriptible s'installa alors que certains se mettaient à danser et à chanter dans une langue inconnue de tous (mis à part eux, évidemment...) et que d'autres faisaient des pirouettes égales à celles qu'auraient pu faire des elfes un peu n'importe où. Quand aux autres personnes présentes, c'est-à-dire la majorité de la population citadine ainsi que la majorité des Dragonniers, ils dévisageaient tous d'un œil incrédule la scène, en se demandant très probablement quand est-ce qu'ils se réveilleraient. Leur taux de réaction face à la situation quelque peu incongrue présentement approchait dangereusement du zéro absolu... Presque...

Car c'est à ce moment-là précis que la garde de la cité arriva en toute urgence dans l'objectif de faire fuir tout ces maudits fauteurs de troubles. Dès qu'ils apparurent avec leurs cuirasses argentées, les personnes qui, en effet, perturbaient la cérémonie annuelle de reconnaissance des nouveaux Dragonniers, s'enfuirent rapidement dans la foule, disparaissant à la vitesse de l'éclair de la vue des soldats officiels, lesquels n'étaient pas magiciens. Seuls restèrent trois personnes. Un homme à la barbe et aux cheveux bruns ainsi qu'une jeune femme tout aussi brune aux yeux incroyablement émeraudes. Il s'agissait des deux personnes qui avaient précédement encouragés et rassurés la petite suite à ce que celle-ci se soit tournée vers eux afin de trouver en eux du réconfort et du courage.

Quand à la troisième personne, il s'agissait bien entendu de la même silhouette féminine qui avait lancé l'assaut, laquelle s'était placée actuellement précisèment derrière l'enfant.

Le capitaine de la garde, Erzan Duren, un homme dans la quarantaine aux cheveux poivre et sel et à la barbe fournie, s'arrêta en dérapant un peu juste devant Eragon, le visage rouge, crispé par la colère.

« Encore vous ! Quelle est la raison de votre venue cette fois ?! C'est pour voler nos chers concitoyens que vous avez osé semer la pagaille durant une cérémonie si importante ?! Ou êtes-vous donc si stupides que vous osez défier même l'Ordre des Dragonniers ?! »

« Ni l'un, ni l'autre et voilà de bien terribles vices que vous placez entre vos lèvres pour nous décrire, monsieur le capitaine... »(femme encapuchonnée)

« Sachez monsieur que nos buts sont bien plus nobles que ceux que vous nous attribuez. Nous somme simplement ici pour encourager l'une des nôtres dans son envol... »(femme brune)

« Tout à fait. »(homme brun)

« Après tout... Ce n'est pas tous les jours qu'une louve argentée entre au sein de l'Académie... »(silhouette encapuchonnée en souriant moqueusement, et en enlaçant par derrière Olarianne pour montrer son poignet sur lequel s'étend la marque d'un loup argenté en train de courir vers la lune)

« C'est impossible... »(Erzan en pâlissant fortement)

La jeune femme se contenta de ricanner. Elle redressa ensuite après avoir déposé un baiser dans les cheveux de sa petite protégée et de lui avoir murmuré sa bénédiction. Elle fit signe à ses deux amis et complices de filer sans l'atttendre. Elle se re tourna ensuite, au bord de l'estrade, vers Eragon et Murtagh qui la fixaient silencieusement en tentant de sonder infructueusement son âme. L'éclat argenté de l'un de ses yeux leur parvînt alors qu'elle prononçait ces quelques paroles avant de disparaître dans la foule, poursuivie par les gardes officiels :

« Prenez soin de cette louveteaux ou vous me le paierez en personnes... »

Suite au prochain épisode ;)

Hoiz : Et voilà comme promis le recommencement de ma fic sur Eragon ! Qui sera normalement meilleure que celle commencée et abandonnée précédement...