Bullied
Résumé : Bella est harcelée par Edward et sa famille. S'en sortira t'elle ? (Tous humains)
Note de l'auteur : Je vous préviens tout de suite. Les personnages sont changés dans ce premier chapitre par rapport à l'histoire originale de Stephenie Meyer. C'est une fic courte. Cette histoire est un peu cathartique pour moi car comme Bella dans cette histoire, j'ai été harcelée au collège. Ce n'était pas aussi dramatique que dans l'histoire et je n'ai pas réagi comme elle. Mais les sentiments qu'elle éprouve, je les ais moi aussi vécus. Ce premier chapitre a été difficile à écrire pour moi.
Chapitre 1 : Pourquoi moi ? (PDV Bella)
(A.N : Ecoutez Wanda's song (If you were me) de The Readings. La chanson correspond parfaitement à l'histoire.)
Depuis que je suis entrée au collège, j'ai été prise en grippe par un groupe : Les Cullen composés d'Edward, Emmett et Alice et les Hale, Jasper et Rosalie.
Pas un jour ne passe sans que je sois insultée ou frappée. J'étais terrifiée chaque jour me demandant ce qui allait m'arriver. Je n'en parlais à personne, pas même à Charlie. Je n'ai pas d'amis parce que tout le monde a peur d'eux.
J'ai eu 14 ans depuis peu et ça fait 3 ans que je sers de bouc émissaire. Aujourd'hui, Emmett m'avait versé de la sauce tomate sur la tête, Rosalie m'a fait un croche pied, Alice tordu le bras et Edward et Jasper «décoré » mon casier d'insultes. Je m'enfuis en pleurant sous les moqueries et les rires du groupe.
Qu'est ce que j'ai bien pu faire pour mériter ça ? Pourquoi moi ? Je ne demande rien à personne. Je veux faire ma scolarité tranquillement. Je n'en peux plus. Je préfère laisser tomber. C'est trop dur.
Je passais à la pharmacie pour acheter deux tubes d'aspirine. Je rentrais dans ma chambre et avala les deux tube entiers après avoir laissé un mot à Charlie. J'espère juste que la mort sera rapide.
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PDV Charlie
Je rentrais à la maison rapidement après que le collège de Bella m'ait appelé pour me signaler que ma fille a été vue quitter l'école précipitamment sans autorisation. Quand je rentrais, je trouvais ma fille inconsciente sur son lit serrant dans sa main un tube d'aspirine vide tandis que l'autre gisait à côté d'elle. Je trouvais son mot :Charlie,
Je suis désolée mais je n'en peux plus. Les enfants Cullen et Hale m'ont achevé.
Je t'aime Papa. Sois heureux.
Bella.
La colère et la furie m'envahit. Les salauds ! Assassins ! J'appelais de toute urgence une ambulance.
Une fois à l'hôpital, je montrais au docteur Cullen le mot de Bella. Il fut horrifié et furieux. Il ignorait comme moi ce qui se passait entre ses enfants et ma fille. Oh, Bella pourquoi ne m'as-tu rien dit ? Il prit Bella en charge et lui fit un lavage d'estomac. Ma fille s'en sortirait physiquement mais je n'ose pas imaginer son état d'esprit après ça.
Je dis au docteur Cullen : «Je veux parler à vos enfants et aux enfants Hale, docteur Cullen. Ensuite, j'emmènerais Bella loin d'ici. »
«Bien sûr Charlie. Je les appelle tout de suite.»
J'arrivais à la maison des Cullen. Carlisle et Esmée m'accueillirent ainsi que les parents Hale. Ils me dirent qu'ils étaient horrifiés du comportement de leurs enfants.
Ceux-ci arrivèrent peu de temps après. Je les regardais avec toute la haine que je ressentais. Ils avaient failli tuer Bella.
Le docteur Cullen demanda : «Avez-vous un problème avec Bella Swan ?»
«Quoi ? Le gros bébé Swan est allée pleurer chez son papa ?» persifla Rosalie et ses affreux amis ricanèrent.
Je me retenais avec peine de ne pas les étrangler un par un et répondit : « Elle ne m'a jamais rien dit. Quand je suis rentré aujourd'hui, je l'ai trouvée inconsciente avec deux tubes d'aspirine vides près d'elle.»
Ils me regardèrent avec effroi.
«Com… Comment vas t'elle ?» balbutia Alice.
«Oh, elle va très bien !» répondis je avec sarcasme et furie. «Elle a eu un lavage d'estomac et est sous morphine. Elle se porte comme un charme !» et je leur lût le mot de Bella.
Alice avait les larmes aux yeux. Rosalie était bouche bée. Edward, Emmett et Jasper regardait le sol avec un air honteux et malheureux.
«Pourrions… nous… aller la voir ?» demanda Rosalie avec une petite voix.
«Certainement pas !» Je hurlais. «Je vais l'amener loin d'ici dès qu'elle sera rétablie ! Elle a assez souffert ! Foutez lui la paix et ne l'approchez plus !»
Et je partis rapidement essayant de cacher mes larmes.
A la maison, je récupérai son journal. Je n'ai pas l'habitude de fouiller dans les affaires de Bella mais je voulais savoir ce qu'elle me cachait. Je découvris, horrifié, le calvaire qu'avait vécu ma fille depuis ses 11 ans.
Je partis à l'hôpital pour aller dans la chambre de Bella. Elle était pâle et avait l'air si triste même endormie. Comment n'ai-je pu rien remarquer ? Quel genre de père suis-je donc ?
J'appelais Renée et lui expliquai ce qui s'était passé. Elle était en larmes au bout du téléphone et dit qu'elle prenait le premier avion avec Phil.
