Bonjour tout le monde ! Alooors je vous présente en exclusivité le premier chapitre de ma nouvelle fic : « Histoire d'une forte tête nonobstant tout attachante » :) Quelques petites précisions s'imposent ! A LIRE AVANT DE LIRE (haha) : Pour commencer, non, je n'ai pas arrêté mon autre fic « Journal d'une serpentard », elle n'est pas non plus en suspention, don't worry :) Ensuite, et c'est là le plus important, cette fic est écrite en parallèle avec Ery-Hurricane-Feather. Qu'entends-je par « en parallèle » ? En fait, vous pouvez lire dans ma fic l'histoire d'Amalia Stanford, de son point de vue. Et dans la fic d'Ery « Journal d'une simplette nonobstant tout brillante » (notez la rime avec mon titre ) vous pouvez lire le journal intime d'Alice, la sœur jumelle d'Amalia. Les deux fics sont indépendantes mais se complètent, donc je vous enjoint fortement à aller lire celle d'Ery ! :D

Bref, trève de blabla (j'ai une fâcheuse tendance à m'étendre…), cette fic se passe au temps des maraudeurs (what else ? :p), tout appartient à JK Rowling sauf Amalia, Alice et deux trois personnages (que j'ai quand même un peu de mérite quoi). Bon eh bien je crois que « c'est tout » ce que j'avais à dire, je vous laisse lire en espérant que mon intro ne vous ai pas fait fuir!

Bonne lecture !


Chapitre1 :Poufsouffle, mon amour

Par une belle soirée de septembre, dans le château de Poudlard, la répartition des nouveaux élèves venait de se terminer. Une belle soirée. Et mon c*l, c'est de l'hippogriffe ?

Jamais plus je ne ferais confiance à un chapeau qui parle. Enfin, je ne risque pas de le tenter une nouvelle fois l'expérience dans la mesure où les chapeaux parlants ne courent pas les rues, mais bon. Ne courent pas tout court, d'ailleurs: Ils parlent, c'est déjà amplement suffisant.

Et ils feraient mieux de se taire ! Figurez vous que moi, Amalia Stanford, 11 ans, me suis retrouvée suite au choix douteux du susdit chapeau dans la maison de… Poufsouffle ! Oui, Poufsouffle.

Il aurait pu m'envoyer à Gryffondor, la maison du courage, ou bien à Serdaigle, la maison des érudits, ou encore à la limite à Serpentard, la maison de la ruse (c'est une maison de fourbes, certes, mais quand même, c'est un minimum classe), non ! Moi il a fallu que je me sois répartie à Poufsouffle. Sois-disant « La maison de la loyauté », tu parles ! La maison des glandeurs oui ! Des bons à rien ! La risée de Poudlard ! Merlin, crucifie-moi.

-Du poulet Amalia ?

Une petite rousse au visage rond couvert de taches de rousseur, un grand sourire aux lèvres, me tend un immense plat. Super ! On n'arrête pas le progrès ! Poufsouffle, la maison des roux ! Je soupire intérieurement, jette un regard noir au poulet, en prend une cuisse et mords dedans avec rage avant de faire passer le plat sous le regard étonné de la rousse.

-Quoi ? Je marmonne à son intention avec un air revêche.

-Rien, rien. Tu n'as pas l'air enchanté d'avoir été répartie ici…

Pardon ? Ah si si, j'idolâtre Poufsouffle, c'était mon rêve de toujours, de finir à cette table, pas toi ? Pff…

-Perspicace, la rouquine.

Elle lève les yeux au ciel devant ma réponse laconique. Je reprends une bouchée de poulet, espérant qu'elle me fiche enfin la paix. Mais non, c'est sûrement trop demander.

-Pourquoi tu n'aimes pas cette maison ? Tu aurais préféré être où ?

-Pourquoi ? T'es moldue ou quoi ? Poufsouffle, c'est la maison des nuls, je lui réponds d'un air méprisant. Et j'aurais préféré être n'importe où d'autre figure toi !

Plusieurs visage se sont retournés vers moi et me regardent avec un air étonné après que j'aie fini ma phrase. Bizarrement, aucun n'a l'air malheureux de son sort, tous sont radieux, presque soulagés. Non mais je rêve.

-Quoi ? Vous êtes contents d'être ici vous ? N'importe quoi…

Quelle bande de naïfs.

Je jette un regard amer vers les tables voisines. Serpentard, Gryffondor, Serdaigle… Je reviens une seconde sur Gryffondor. Evidemment, elle a été répartie à Gryffondor. Encadrée par plusieurs élèves de tous âges, elle rit joyeusement, comme toujours... Elle est même assise à côté d'un garçon particulièrement charismatique aux cheveux noirs. Evidemment. Tout lui réussit à elle.

A Alice.

Ma sœur jumelle.

Quoi ? Moi jalouse ? Ah non, vraiment pas. Du tout. Du tout du tout.

Enfin… Peut-être un peu, tout compte fait. Mais bref, passons, ce n'est pas comme si j'avais du mouron à me faire à cause de la maison dans laquelle j'ai été attribuée ! J'imagine déjà la moue dégoutée mais polie que ferons les gens à qui je l'annoncerais : « Aah… Poufsouffle… Mais, c'est super dis-moi ! » Nan, c'est pas super, arrête de te foutre de ma gueule espèce d'hypocrite !

Je parle toute seule là non ? Ouaip. Tant pis.

Bon, profitons du fait que mes nouveaux camarades soient tous en train de s'empiffrer comme des gorets pour réfléchir à une stratégie. Une stratégie pour faire quoi ? Mais pour survivre bien sur ! Déjà, le premier qui essaye de faire ami-ami avec moi, j'le bute.

-Dis, Amalia, tu aimes le saumon fumé ?

Coup d'œil vers la provenance de la voix. Rouquine. J'aurais du m'y attendre.

-Nung.

Dans tes dents, poil de carotte.

-Moi j'adore ça ! Ma mère m'en faisait toujours quand j'étais à la maison, et même que Doogy, c'est mon chien, il essayait toujours de manger ma part ! Tu as déjà vu ça toi, un chien qui aime le saumon ?

-Nan. J'aime pas les chien t'façon. Ni les blaireaux.

-Sérieux ? Tu sais moi je…

Merlin, faites-la taire ! Et vas-y qu'elle me raconte sa vie en long en large en travers ! Limite si j'ai le droit à un arbre généalogique détaillé de sa famille! La laissant parler dans le vide, j'observe à quoi ressemblent dans l'ensemble ceux qui vont être mes camarades pour les années à venir. Mouais. Rien de bien croustillant.

Une belle bande de blaireaux quoi.

Nan mais c'est vrai quoi, à Poufsouffle, en plus d'avoir une réputation merdique, l'animal emblématique c'est le blaireau. Quel animal transcendant que le blaireau ! Noble et fier ! Laissez-moi rire. Il n'y avait que le lion, l'aigle et le serpent de pris, mais non, Helga Poufsouffle n'a pas été fichue d'en trouver un avec assez de prestance, il a fallu qu'elle choisisse le blaireau. Ce qui peut passer par la tête des gens, des fois…

Et puis les couleurs du blason aussi ! Parlons-en ! Jaune et noir. Plus mauvais goût, tu meurs. J'ai moyen envie de me balader avec tout l'attirail assorti pendant sept ans, si vous voyez ce que je veux dire.

Bon, cessons de nous apitoyer sur notre sort (oui, je suis schizophrène, mais je me soigne), et mangeons, les amis ! Faut bien que je me console, que voulez-vous…


-Trop coooool !

-Ouaah ! T'as vu ça Lia ? C'est super grand !

La rouquine se laisse tomber sur un grand lit qui, je dois le reconnaitre, m'a l'air confortable. Eh ouai, elle ne m'a pas lâchée. Je sais désormais qu'elle « s'appelle Louisy mais qu'on peut l'appeler Lou, qu'elle a trois grands frères qui étaient eux aussi à Poufsouffle, qu'elle est issue d'une famille irlandaise et qu'elle est sûre qu'on va finir par bien s'entendre ! » … Ya pas à dire, elle fait le maximum pour ça. Depuis tout à l'heure, à table, elle n'arrête pas de me parler et d'essayer d'en savoir plus sur moi. Inutile de préciser que je l'ai envoyée balader comme il faut, mais cette fille est du genre coriace. Plus je la remballe, plus elle s'accroche et bavasse à tout va en me gratifiant de sourires rayonnants. Peut-être qu'elle est masochiste.

-Ca a au moins ce mérite-la, c'est grand et confortable, lui répondis-je à moitié dans ma barbe (inexistante). Mais… Ne t'avise pas de m'appeler encore une fois Lia! Compris ?

Elle se croit déjà si proche de moi qu'elle m'attribue des surnoms que seuls mes parents et ma sœur sont habilités à prononcer ? Non mais oh. J'vais te la faire redescendre sur terre moi, la petite. Tiens d'ailleurs, où est-elle passée ? Surement en train d'embêter quelqu'un d'autre. Je profite de ce moment de calme béni pour enfin déballer mes affaires. Une pile de T-shirts à la main, je regarde le dortoir avec un soupir mélo-dramatique. Je vais passer toutes mes nuits ici, dorénavant. Dans ce dortoir de Poufsouffle… Ah si seulement j'avais pu être à Gryffondor comme ma sœur… Pourquoi c'est toujours sur moi que ça tombe ? J'ai dû naître pile au moment d'un croisement stellaire désavantageux, genre Mercure en carré de Venus. Je ne vois que ça.

-AMALIAA !

Je fais un bond de deux mètres.

-Aaaaaaaaaaah !

Qui est-ce qui… ? Pas la peine de chercher bien longtemps. Louisy, le retour.

-LOUISY ! Espèce de…

-Alors, tu t'endors, Miss je-peux-pas-blairer-poufsouffle ? Me lance-t-elle avec un sourire malicieux

-Pas du tout, je grogne. Je récupérais juste de la soirée invivable que vous venez de me faire passer, toi et ce maudit choixpeau.

-Oh lala quelle mauvaise foi! Mais allez viens, ya une petite réunion entre les deuxièmes années et nous, les premières, dans la salle commune ! Ça va être sympa, on va rencontrer des autres élèves et tout.

Youpi. Manquait plus que ça. Elle a l'air super enthousiaste, elle. Grand bien lui fasse !

-Mais vas-y, toi si tu veux ! J'suis pas ton animal de compagnie !

Elle me fait une moue proche de celle que pourrait faire un cocker.

-Mais allez ! T'es pas marrante !

-J'ai jamais prétendu que je l'étais. Et je ne t'ai jamais obligé à me parler non plus d'ailleurs. Bonne nuit.

Je m'abrite sous la couette et la maintient sur ma tête. Mais elle n'en a pas fini avec moi apparemment.

-Amaliaaa ! Beugle-t-elle dans le dortoir désormais vide, avant de se jeter sur moi.

Je vais commettre un meurtre.


… Mais qu'est-ce qu'il fait chaud ici ! Pas moyen de dormir tranquille. J'ouvre avec difficulté un œil trouble. Tiens, bizarre, la pièce a rétrécit soudainement. L'atmosphère est vraiment étouffante! Je tente de me lever pour aller entrouvrir une fenêtre… Mais impossible ! Tous mes membres sont lourds, trop lourds, pas moyen de se lever. Je soupire et referme fugacement les yeux. Pour les rouvrir deux minutes après. … Des blaireaux ! Partout des blaireaux ! Ils nous envahissent ! Nooon ! Au secours Merlin ! Je ne veux pas mourir, non, pas si jeune, je…

-…alia !

Je sens comme une secousse sur mon bras droit. Le contrecoup de la paralysie ?

-AMALIA !

Outch ! Là j'ai vraiment sentit comme… Une claque sur ma joue ! Hein ? Je rouvre les yeux, et la lumière m'éblouit.

-Aïïïeuh !

-Ah bah quand même ! S'exclame une voix familière…Trop familière.

Mais attendez une seconde, je suis où là ? Non, ne me dites pas que… ?

Au dessus de mes yeux, un visage encadré de cheveux flamboyants me fait un grand sourire.

Oh non.

-C'est pas vrai ! Louisy, poufsouffle…

-Si, c'est vrai ! Allez vient, ça fait un quart d'heure qu'on essaye de te réveiller, Flora, Amy, Lucie et moi. Tu rêvais, je crois. Tu as parlé de blaireaux…

Super. Voila que je me mets à parler dans mon sommeil ! Ca doit être à cause de cette maison, ça suinte les mauvaises ondes.

-Faux. Je cauchemardais. Qui c'est, ces filles dont tu as parlé ?

Elle me regarde avec un air mi-étonné, mi-amusé.

-Ben, nos camarades de chambres ! Tu ne t'en souviens déjà plus ?

A vrai dire, non. Je ne l'ai jamais su, d'ailleurs.

-Ok, et elles sont où là ? Ya personne, que je sache.

-Ah, elles sont déjà parties, vu que tu ne te réveillais pas. D'ailleurs tu ferais mieux de te dépêcher, on a cours dans vingt minutes !

-QUOI ? Mais il faut que je mange !

-C'est bien ce que je dis, tu ferais mieux de te dépêcher.


Voilaa ! Fin du premier chapitre ! Pas très long, certes, mais c'est histoire de vous donner un petit avant-goût de la suite :) Vous avez aimé ? Ou Pas ? Laissez une review pour donner votre avis !

Tchouss', on se retrouve chez Quick !