Severus/Ambre, Draco/Hermione, romance, humour, situations difficiles...Draco, Snape, Lucius et Narcissa OOC.
résumé: Septième année à Poudlard, Voldemort est mort et la vie reprend son cours. Ambre, meilleure amie de Draco Malfoy et Hermione Granger, Serpentard dans l'âme est aimée de tous, sauf quelques Gryffondors...ils croient tout savoir sur elle mais ne connaissent pas l'enfer qu'elle vit une fois chez elle, jusqu'à ce que la vérité éclate...
Salut à tous!
Me revoilà avec une nouvelle fic totalement différente de la dernière!
Je ne sais pas encore à quel ryhtme je vais publier, je n'ai que deux chapitres de bouclés et le troisième est en préparation! j'ai également une seconde fic sur le feu que je ne devrai pas tarder à publier!donc je pense qu'un chapitre par mois est un bon début!
Si jamais vous avez des idées n'hésitez pas à m'en parler, je n'ai pas vraiment de plan alors qui sait, je pourrai me servir de vos idées!lol!(en même temps c'est que le premier chapitre...)
Je vous laisse à votre lecture, mes excuses pour les fautes s'il y en a!
Enjoy!!!!!!
Nightmare
chapitre 1: quand on croit que tout va bien.
« Reviens ici Bradford ! » hurla Malfoy.
« Débrouilles-toi tout seul Draco » répondit Ambre en s'éloignant.
« BRADFORD !! »
Les élèves, plus vraiment effrayés par Draco depuis la mort de Voldemort l'année précédente, riaient de le voir enrager contre Ambre Bradford, aussi hautaine, sarcastique, dédaigneuse…serpentard que lui, et qui avait osé lui teindre les cheveux en vert. Ambre, que certains appelaient « la jumelle » parce qu'elle était en tous points identique à Draco sauf pour ses cheveux qui étaient aussi bruns que ceux du jeune homme étaient blonds, qu'ils avaient le même caractère et le même don pour les remarques sarcastiques, se rendit dans les cachots pour son cours suivant. Pensant qu'elle était la première arrivée, elle s'adossa au mur et attendit. Perdue dans ses pensées, elle ne vit ni la porte s'ouvrir à la volée, ni l'ombre menaçante se faufiler jusqu'à elle.
« Pourrais-je savoir ce que vous attendez ? » demanda Snape calmement, trop calmement.
« Professeur ? J'attends le début de votre cours… »
« Vous vous foutez de moi Bradford ? »
« Non ! Bien sûr que non ! Je suis là depuis cinq minutes et je suis venue directement après le cours de métamorphose… »
« La ferme ! Retenue, 20h, mon bureau ! Maintenant dépêchez-vous ! Que croyiez vous ? Que nous allions attendre que vous daigniez nous faire l'honneur d'assister à mon cours avant de commencer ? »
« Mais Monsieur… »
« Un mot de plus et je vous donne une retenue pour chaque minute de retard, soit 45 retenues ! » susurra-t-il à quelques centimètres de son visage.
Elle écarquilla les yeux en réalisant ce qui lui était arrivé et enragea en voyant le sourire goguenard de Malfoy qui attendait bien sagement la reprise du cours.
Hermione intercepta Ambre à la sortie du cours.
« Ambre ? Qu'est-ce qui s'est passé ? »
« Ce maudit Malfoy m'a jeté un sort de confusion pour que je n'aie plus la notion du temps »
« Je suppose que les cheveux verts étaient de toi ? »
« Oui, mais là il ne va pas s'en tirer comme ça ! »
« Si les serpentards se battent entre eux maintenant » marmonna Ron.
« Un commentaire la belette ? Tu ferais mieux de retourner vivre dans ton trou avec ta famille de belettes ! » S'énerva Ambre.
Hermione leva les yeux au ciel et s'excusa auprès de Ron qui regardait la serpentard suivre Malfoy.
« Comment fais-tu pour être amie avec elle ? » demanda Ron.
« Ron… »
« Non mais c'est vrai, on dirait Malfoy version fille !toujours en train de faire la belle et d'envoyer paître tous ceux qui l'approchent ! »
« Ron… »
« Et puis c'est une serpentard ! »
« Ron ! Je t'ai déjà dit que tu n'avais pas le droit de remettre en cause notre amitié et si le fait qu'elle soit à serpentard te dérange tant je ne t'oblige pas à rester avec moi ! » S'énerva Hermione avant de les laisser seuls en plein milieu d'un couloir.
« Mais qu'est-ce qu'elle a à la fin ? »
« Ron, tu es vraiment désespérant tu sais » souffla Harry en secouant la tête.
Ambre, qui avait suivit Malfoy, attendit qu'ils soient sortis des cachots pour l'attaquer.
« Rictusempra »
Il l'évita de justesse et la puissance du sort fit exploser l'armure qu'il toucha. Il se releva et tendit sa baguette.
« Expelliarmus »
« Protego »
« Expelliarmus »
Draco se baissa et le sort atteignit Goyle qui fut projeté à plusieurs mètres. Il se releva et reprit son duel.
« Furonculus »
Ambre l'évita tranquillement et révéla Pansy qui était juste derrière elle. Un horrible cri retentit alors qu'elle découvrait les furoncles qui parsemaient son visage. Les élèves les plus doués se protégeaient avec des boucliers et ceux qui ne pouvaient pas s'étaient enfuis pour se mettre à l'abri. Lorsque Dumbledore arriva sur le lieu du duel, de nombreux serpents jonchaient le sol, une autre armure avait brûlé, plusieurs autres élèves avaient été victime de divers sorts et Ambre et Draco se jaugeaient du regard en tournant comme des fauves en cage.
Une boule de feu le frôla, brûlant au passage quelques cheveux et poils de sa barbe.
«Silencio ! » hurla-t-il.
Les deux serpentards sursautèrent en se rendant compte qu'ils avaient été pris et qu'ils ne pouvaient plus jeter de sorts. Seule la présence de leur directeur les empêchait de se jeter l'un sur l'autre. Ils se contentèrent de se lancer des regards noirs qui n'étaient rien comparés à ceux que leur lança leur professeur de potion quand il apprit ce qu'ils avaient fait.
« Ne vous inquiétez pas Albus, je vais m'occuper d'eux »
« Ne soyez pas trop dur Severus, je les veux en un seul morceau, Minerva viendra vous chercher lorsque j'aurai décidé de la punition adéquate »
« Vous savez bien que je ne suis pas adepte des punitions corporelles Albus »ironisa-t-il.
« En effet, j'avais oublié ce petit détail…bon courage » lança Albus d'un ton enjoué qui s'adressait plus aux élèves qu'à l'enseignant.
Severus ferma la porte et s'assit à son bureau en fixant les deux élèves les plus doués de sa maison. Il posa son menton sur ses mains jointes et les observa. Ambre et Draco, égaux à eux-mêmes, le fixèrent à leur tour d'un air ennuyé. Ils prirent peur lorsqu'un sourire plus que pervers se dessina sur son visage. Il fit apparaître un bureau deux places et leur ordonna de s'asseoir.
« Bien, vous allez m'écrire 30cm de parchemin et me faire un portrait détaillant toutes les qualités de votre camarade… »
« Nos qualités ? »S'étonna Draco.
« Vous avez très bien entendu Mr Malfoy, vous ventez les qualités de Miss Bradford et vice-versa. »
« Et oui Miss, je m'amuse particulièrement bien, surtout à l'idée de lire vos dissertations ! » railla l'homme
Ambre rougit et baissa les yeux, elle avait complètement oublié qu'il pouvait utiliser la légilimancie dès qu'il était en contact avec les yeux d'une personne et elle l'avait pensé tellement fort…Severus dut réprimer un rire lorsqu'il les vit se regarder en se demandant ce qu'ils allaient écrire. Les deux fautifs, sentant le regard de Snape posé sur eux, n'osaient pas lever les yeux de leur copie. Il s'arrêta sur Ambre. Ses lèvres autour de la plume, ses dents qui en mordillaient le bout, ses doigts, longs, fins et délicats, qui remettaient une mèche de cheveux derrière son oreille, son froncement de sourcil alors qu'elle réfléchissait, sa peau nacrée qui appelait les caresses, à nouveau ses lèvres, rosées et si tentantes…Il se frappa mentalement, « Ressaisis-toi Severus, fantasmer sur une élève, faut vraiment que tu prennes des vacances… »
Toc Toc Toc
« Entrez »
« Severus, Albus nous attends, Mr Malfoy, Miss Bradford, laissez ça et suivez-nous »annonça McGonnagal.
« Et ne croyez pas échapper à votre dissertation » ajouta Snape en se levant.
Ambre soupira et se leva à son tour, Malfoy la suivant. Le trajet se passa en silence. Arrivés devant le bureau de Dumbledore, la directrice adjointe se retourna pour leur faire face.
« Je tiens à vous prévenir que vos parents ont été convoqué » leur dit-elle en les regardant tour à tour.
« Bien…alors allons-y » souffla Draco.
« Mes parents aussi ? » demanda Ambre.
« Ils ne sont pas encore arrivés, mais ça ne saurait tarder. » répondit McGonagall.
« Alors Bradford, on a peur de se faire taper sur les doigts par papa maman ? » ironisa Malfoy.
Severus croisa le regard de la jeune femme et y décela de la peur, il n'avait pas revu ce regard depuis la dernière bataille, mais c'était différent, ce jour là, il pouvait aussi y lire de la détermination. Elle avait l'air totalement terrifiée. Il fronça les sourcils, il ne connaissait pas les Bradford et ne savait pas comment ils allaient réagir. Par contre, il avait déjà vu ce genre de réaction et il n'était vraiment pas à l'aise.
« J'espères vraiment me tromper, la dernière fois que j'ai vu un enfant réagir comme ça, il se faisait battre par ses parents...elle ne m'en a jamais parlé, et je ne l'ai jamais vu avoir peur de rentrer chez elle…en même temps je suis mal placé pour parler de ça moi qui ne montre jamais mes émotions… » Pensa-t-il.
Elle prit une profonde inspiration et s'engouffra dans le bureau. Draco était déjà assis auprès de ses parents qui affichaient un air amusé.
« Encore une énième dispute ? » demanda Narcissa en enlaçant Ambre.
« Je ne comprends pas pourquoi vous vous disputez autant, après tout ce que vous avez fait ensemble pendant la guerre ! » s'exclama Lucius.
« Elle m'a teint les cheveux en vert ! » s'insurgea Draco en lançant un regard venimeux à la jeune femme.
Elle se posta à côté de Snape adossé face à la porte et répondit que Draco lui avait lancé un sort de confusion pour qu'elle arrive en retard en cours de potions. Réalisant ce qu'elle venait de dire, ils jetèrent un rapide coup d'œil à Severus qui avait arqué un sourcil. Narcissa eut un court rire alors qu'on frappait à la porte. Ambre se tendit et se rapprocha de la silhouette rassurante de son professeur. La porte s'ouvrit sur les parents d'Ambre. Dumbledore les salua et sa mère se précipita sur elle.
« Comment as-tu pu te battre comme une chiffonnière !! » s'indigna-t-elle.
Ambre voulut répondre mais elle ne lui en laissa pas le temps. Le bruit de la gifle retentit dans la pièce silencieuse. La rage et l'humiliation parcouraient ses veines mais elle resta impassible, tous les propos injurieux auxquels elle pensait se battaient pour franchir la barrière de ses lèvres mais elle resta silencieuse, seule la flamme de la haine brûlant au fond de son âme aurait pu se refléter dans ses yeux alors elle les ferma. Elle les rouvrit et regarda sa mère d'un air neutre, totalement détendue, comme si elle était en face d'une inconnue qui n'avait aucune importance.
« Allons, allons, rien ne mérite une telle réaction » lança Albus pour essayer de la calmer.
« Je ne vous permet pas de remettre en question mon éducation ! » cracha la mère.
« Bien, si vous voulez vous asseoir Mrs Bradford, je vais vous faire part de ma décision » répondit-il durement.
« Mrs Pritchett ! Je suis remariée depuis 9 ans ! » Lança-t-elle d'un air hautain.
« Donc, Mrs Pritchett, j'ai décidé, pour le bien-être de cette école, qu'il était nécessaire de faire cesser ces disputes…c'est pour cela que, dès ce soir, une nouvelle chambre sera ajoutée dans les appartements des préfets en chefs où séjourne MrMalfoy, ils seront en binôme dans tous les cours et un sortilège les liera toute la journée, ils ne pourront pas s'éloigner de plus de quelques mètres. »
« Vous rendez-vous compte de ce qui pourrait arriver en laissant deux jeunes gens pleins d'hormones si proches l'un de l'autre ? » demanda Mr Pritchett.
« Insinuez-vous par là que mon fils ne sait pas se tenir ? » demanda Lucius d'une voix glaciale.
« Non, mais vous connaissez les jeunes, ils sont capables de tout… »
« Comment pouvez vous parler de la sorte de votre belle-fille ? Elle s'est jetée corps et âme dans la dernière bataille, elle a grandement contribuée à notre victoire sur Voldemort et la seule chose qui vous vient à l'esprit est le fait qu'elle pourrait avoir une relation avec mon fils ? » S'énerva Narcissa.
« Quoi ? De quoi parlez-vous ? » Demanda Mrs Pritchett.
« Comment ça de quoi je parles ? Mais votre fille est une héroïne de guerre, une sorcière très puissante et une jeune femme exceptionnelle ! »
« J'aimerai parler à Ambre seul à seul » ordonna Mr Pritchett.
« Je ne pense pas que ce soit une bonne idée » répondit Albus.
« C'est mon droit le plus strict en tant que parent ! »
Ambre se laissa envahir par la peur lorsqu'elle entendit le directeur leur proposer d'utiliser la pièce adjacente à son bureau. Elle les regarda tour à tour et s'arrêta sur Draco. Il lui lança un regard moqueur qui se transforma en inquiétude lorsqu'il vit les larmes qui menaçaient de couler. Elle se reprit et lui envoya un regard rassurant. Elle prit une inspiration et passa devant son beau-père sans le regarder.
Il avait à peine fermer la porte et lancé un sort d'insonorisation que ses mains parcouraient déjà son corps. Ambre, horrifiée, fermait les yeux et essayait de penser à autre chose.
« Trois mois que je ne t'ai pas touché…tu ne peux pas savoir quel effet tu me fais ma petite pute… » Lui susurra-t-il à l'oreille.
« Ne me touche pas… » Murmura-t-elle.
« Qu'est-ce que tu as dit ? » gronda-t-il.
« NE ME TOUCHE PAS !!! » hurla-t-elle en se détachant de lui.
« Oh…mais c'est que ma petite pute se rebelle ! Tu sais, ça mérite une punition… » Lança-t-il, d'un air de dément.
« Non…je vous en prie…non » implora Ambre d'une petite voix.
« Tu as de la chance qu'ils soient dans la pièce d'à côté, sinon je me serais fait un plaisir de m'offrir une petite gâterie…Doloris ! »
Ambre s'effondra et commença à convulser, elle se mordait les lèvres pour ne pas crier.
« Alors, tu ne cries pas ? Doloris ! »
La puissance était telle qu'elle ne pouvait plus penser, seule la douleur persistait dans son esprit. Ses lèvres ensanglantées laissaient passer d'horribles hurlements qui se répercutaient dans la pièce. Il arrêta le sort et s'approcha d'elle. Il la frappa dans l'estomac, encore, et encore. Il la frappa si fort qu'elle en perdit connaissance. Contrarié, il la réveilla à coup de Doloris.
« Tu as compris ? Tu ne me répondras plus jamais…plus jamais !! »
« Je…je ne…répondrais plus… » Murmura-t-elle en cherchant son souffle.
« Jamais ? »
« J…Ja…Jamais… »
« Bien, tu es très obéissante tu sais ! » susurra-t-il en lui caressant la joue.
« Tu sais quoi faire, tu n'en parles à personne et tu fais comme si tout allait bien ! » ordonna Mr Pritchett en lui lançant un sort d'illusion.
Ambre se releva difficilement. Il la dévisagea un moment, le désir brûlant au fond de ses yeux, et ouvrit la porte avant de sortir comme si de rien n'était. Elle s'accorda une minute pour se reprendre et sortit à son tour. Elle rejoignit le maître des potions en évitant les regards des personnes présentes dans la pièce.
« Bien, tout est réglé, nous vous laissons décider, nous sommes sûr que vous prendrez les bonnes décisions »
« Mais, Terry ? »
« Ne t'en fais pas chérie, j'ai réglé le problème avec ta fille, elle m'a promis qu'elle ne recommencerai pas ! »
« Vous partez bien précipitamment » s'étonna Snape.
« J'en suis désolé mais j'ai d'autres obligations ».
Ils saluèrent les sorciers et, à la demande de Mr Pritchett, partirent par la cheminée.
« Ambre ? Est-ce que ça va ? » Demanda Draco.
Elle avait fermé les yeux et commençait à trembler. Elle voulut faire un pas mais s'effondra devant son professeur qui se précipita sur elle. Elle se pliait de douleur, ses ongles transperçant les paumes de ses mains pour ne pas crier. Snape la mit sur le dos et lui prit les mains pour qu'elle ne se mutile plus. Albus appela Pompom par poudre de cheminette et elle apparu dès la communication coupée. Il se rendit alors compte que quelque chose n'allait pas et lança un finite incantatem. Narcissa étouffa un cri, les cheveux en bataille, le visage plein de contusions, les lèvres recouvertes de sang plus ou moins coagulé, Ambre était méconnaissable. Pompom jura et obligea sa patiente à avaler une potion calmante.
« Pourquoi ne se calme-t-elle pas ? » demanda Draco.
« Il lui faut quelque chose de plus fort… » Répondit l'infirmière d'un air triste.
« Quoi mais pourquoi ? La seule chose que cette potion ne peut pas calmer est les effet du… » Il s'interrompit et écarquilla les yeux.
« Oui Draco, elle ne peut pas calmer les effets du Doloris »
L'infirmière lui administra la potion adéquate et fit un rapide diagnostic sous les yeux inquiets des sorciers présents. Elle poussa un petit cri et ils sursautèrent.
« Que se passe-t-il Pompom ? » demanda calmement Dumbledore.
« De nombreuses fractures, certaines très anciennes, elle doit être battue depuis de longues années, elle a une commotion cérébrale, plusieurs côtes cassées, la rate et le colon perforés…rien que je ne puisse réparer…mais… »
« Pompom ? » insista Albus.
« Elle a été violée à de nombreuses reprises et si sauvagement qu'elle ne pourra jamais avoir d'enfants »
A suivre…
