Bonjour... ? :3
Ceci est la première fanfiction à chapitre que j'écris, et comme pour vous pouvez le constater, je débute avec cette merveilleuse série. Ce chapitre a dû rester au moins deux mois dans mon ordi sans que je n'ose y toucher. Parce que je ne savais pas trop comment continuer, et que je n'osais pas trop me mettre à ff. Mais comme vous pouvez le voir... j'ai finalement posté. ^^'
Soyez indulgents, ce chapitre a été relu et corrigé, et même si moi-même je trouve les chapitres assez courts, j'espère que l'histoire vous plaira ! :3
N'hésitez pas à laisser une review pour me faire part de vos impressions ! ^o^
Bonne lecture à vous ~
UN SACHET DE THÉ ET UNE ENQUÊTE
John se laissa tomber sur le fauteuil.
La matinée venait à peine de s'écouler, et pourtant il avait l'impression qu'une journée entière s'était déroulée. Il était maintenant totalement hors-service, sans qu'il puisse expliquer pourquoi. Peut-être que le dernier article de son blog l'avait travaillé inconsciemment, peut-être qu'il avait l'impression que l'enquête que Sherlock avait résolue comportait une faille quelque part. Mais d'un autre côté, il en doutait. Sherlock n'avait jamais perdu contre quiconque, même pas Moriarty. Et puis, même si cette idée pouvait être plausible – car l'erreur est humaine, n'est-ce pas, et Sherlock n'est qu'un homme, non ? – il n'avait pas envie de remettre en question les capacités de Sherlock. Pas maintenant.
Mrs Hudson, qui était dans la... « cuisine » – si l'on peut la qualifier comme telle en tenant compte des affaires et expériences scientifiques de Sherlock – préparait une tasse de thé.
Pourquoi préparait-elle une tasse de thé ? Parfois, il avait l'impression qu'ils la maltraitaient, cette pauvre femme ; même si d'un autre côté il n'en avait pas non plus le sentiment. C'est vrai : Mrs Hudson aime venir les voir et discuter avec eux et se comporter comme une mère.
- Peut-être qu'en fait ça convient à tout le monde.
- Qu'est-ce que vous dites, John ? demanda Mrs. Hudson de là où elle était.
- Mmmh ? Oh, non, non, rien, je devais penser à voix haute.
Elle entra dans le salon chargée d'un plateau.
- Vous devriez plus vous reposer, John. Ça se voit à votre mine, vous êtes fatigué ; et je peux vous assurer que je n'ai pas besoin d'être docteur pour pouvoir dire ça !
- Dites ça a Sherlock Holmes ! Après des mois de silence, il nous tombe trente-six affaires dessus en même temps, et, selon Sherlock, les unes presque autant intéressantes que les autres !
- Mais John, ça n'est pas une raison pour ne plus dormir voyons ! s'exaspéra Mrs. Hudson.
La dame prit place en face du médecin après lui avoir servi une tasse.
- Mais, quand même, vous devriez plus faire attention à vous. On dirait deux jeunes enfants à qui l'on a offert un nouveau jouet ! Et, à ce propos, où est Sherlock ?
- Je ne sais pas, il m'a dit de rester ici sans me donner de raisons et qu'il m'appellerait pour que je le rej-
Il fut interrompu par son téléphone et s'excusa auprès de Mrs. Hudson.
- Ça doit être un message de Sherlock.
« Rejoins-moi tout de suite au St James Park.
– S.H. »
- Et voilà, encore une fois aucune explication.
Il soupira.
- Bon hé bien, il semblerait que je doive vous laisser, Mrs. Hudson.
- Ah, ce n'est pas grave, je devais justement aller chercher de nouvelles pochettes de thé, je vous ai servi la dernière – comment ai-je pu oublier ça... marmonna-t-elle.
- Laissez moi vous accompagner, c'est juste à côté.
- Oh, avec grand plaisir, John !
John se leva, remit la tasse sur le plateau et ramassa sa veste posée sur le dos du fauteuil. Il sortit de la pièce en hâte, suivit par Mrs. Hudson.
- Évitez de rester dans le secteur Mrs. Hudson, j'ai bien peur qu'il y ait un cadavre dans la zone...
- Seigneur, chuchota la concierge.
John héla un taxi mais celui-ci prit un autre client qui l'avait appelé quelques secondes auparavant. Il retenta sa chance avec un deuxième, mais le chauffeur ne semblait pas disponible et le troisième était complet.
Ils prirent la voiture de Mrs. Hudson sous sa proposition.
Lorsqu'ils démarrèrent enfin – John au volant car Mrs. Hudson n'appréciait pas particulièrement la conduite – le téléphone sonna à nouveau. C'était le lieutenant Lestrade. Il consulta son message à un feu rouge.
« John, venez a St James Park le plus vite possible.
Sherlock devient intenable.
– G.L. »
- Je n'ose pas imaginer ce qu'il fait encore, marmonna le médecin.
Il rangea son appareil en soupirant – décidément c'était la journée – et reprit le volant au feu vert.
- Ne vous inquiétez pas John je suis sûre qu'il va bien.
- Ce n'est pas pour lui que je m'inquiète à vrai d...
Mrs. Hudson coupa John en criant.
Le médecin avait été tellement préoccupé qu'il n'avait plus fait attention à la route tandis qu'il lui parlait. Il tourna le volant de justesse évitant la voiture qui arrivait en face et celle-ci dévala l'avenue à toute allure. Mrs. Hudson, cramponnée a son siège, était tendue comme un piquet et criait dans d'incompréhensibles prières la grâce de Dieu tandis que John tentait de s'arrêter.
L'automobile déboucha sur un carrefour en bas de la pente, la voiture ralentit mais pas assez pour s'arrêter ou sauter en marche.
Une sirène hurlait dans les oreilles de John, sa tête tambourinait. Il fronça des sourcils et essaya de se dégager une voie sur la droite afin d'arrêter sa course.
Depuis combien de temps diable Mrs. Hudson n'avait-elle pas conduit sa voiture ? Il jura.
Soudain un camion sorti de nulle part sur la droite. Dans un réflexe désespéré, John rabattu la voiture à l'opposé. Mrs. Hudson avait cessé ses prières.
Elle hurla.
Puis le noir total.
