Si vous aussi vous avez fondu en larmes après avoir vu le dernier épisode de la saison 4 (moi, émotive ? Noooon), ce qui suit devrait vous plaire, même si c'est un peu wtf j'ai pris beaucoup de plaisir à l'imaginer et à l'écrire ^^
Disclaimer : Les personnes citées ne m'appartiennent pas (tant mieux, ça fait beaucoup de monde quand même), si jamais cette fiction les dérange je la supprime sans problème, blablabla etc.
Je voulais faire un OS au départ mais finalement c'est plus long que prévu donc il y aura deux chapitres. La suite arrive bientôt !
J'ai vu qu'une fiction basée sur l'épisode 85 avec une web team a déjà été écrite et je remercie chaleureusement La Succube de m'avoir autorisée à publier celle-ci. Allez voir ses écrits, ça envoie du lourd ;)
N'hésitez pas à me donner votre avis ! ;)
Antoine regardait l'endroit à travers ses jumelles avec effroi par la fenêtre de la camionnette. C'était un hôpital psychiatrique comme les autres après tout, mais l'idée que Mathieu puisse être enfermé dans ce bâtiment lui donnait des frissons. Il soupira et se retourna pour faire face au groupe de personnes qui attendaient ses instructions. Il était temps de mettre le plan à exécution. Ils devaient sauver Mathieu.
- Bon, commença le touffu. D'après les rondes qu'ont fait Nyo et David ces derniers jours, il semble qu'il y ait trois bâtiments différents et que Mathieu soit enfermé avec les autres détenus dans le bâtiment A. Le bâtiment B est probablement celui où habitent les médecins et autres membres du personnel, et le bâtiment C est décrit comme le bloc « sécurité ». Il y a des gardes un peu partout, armés de matraques. Je préfère vous prévenir que ça ne va pas être facile et que le danger sera permanent. Personne n'est forcé à venir, vous pouvez encore changer d'avis.
Antoine attendit quelques secondes, mais personne ne parla. Ils avaient tous la même lueur déterminée dans le regard.
- Bien, repris le brun. Voici maintenant la composition des équipes :
Équipe A : Links, Charlotte et moi. On est chargés de trouver Mathieu et de le ramener à la camionnette. Que ce soit clair, on ne part pas sans lui.
Équipe B : Jérémy et Nyo. Vous allez infiltrer le bâtiment C pour couper les caméras et faire croire à un bug technique. Mettez tous les gardes et médecins que vous trouvez KO, personne ne doit réussir à donner l'alerte.
Équipe C : David, Seb et Fred, vous gardez l'entrée du bâtiment A pendant qu'on cherche Mathieu. Personne ne doit rentrer dans ce bâtiment. Avec un peu de chance, on va réussir à le faire sortir sans se faire repérer.
Kriss, tu n'est dans aucune équipe puisque tu pars devant. On compte sur toi. Des questions ?
- Qu'est ce qu'on fait du chaton ? demanda Nyo, désignant la boule de poils blanche sur ses genoux.
- T'as ramené Wifi ?!
- Ben je me disais qu'il pourrait nous aider à retrouver Mathieu...
- Mais il pense qu'à bouffer, ce chat, il nous servira à rien !
- OK, d'accord, il restera dans la camionnette, s'empressa de répondre le jeune homme.
Antoine se prit la tête dans les mains. Ça commence bien.
- Tout le monde a son oreillette ? demanda t-il pendant que les autres acquiesçaient. Parfait. N'oubliez pas, on doit rester en contact en permanence. S'il y a un problème, signalez-le immédiatement.
- On va y arriver, Antoine. On va le ramener, t'inquiète pas, le rassura Charlotte d'une voix déterminée.
Antoine lui sourit. Ils avaient tous répondu présent lorsqu'il avait organisé l'opération et étaient tous résolus à arracher leur ami aux griffes de ces médecins. Ils ne repartiraient pas sans Mathieu.
- OK, c'est parti ! L'opération « Internet Commando » est lancée ! Kriss, bonne chance, mec.
- Ça va aller comme sur des roulettes, répondit l'intéressé avec un clin d'œil.
- Attends ! T'as oublié l'hélium ! s'écria Jérémy en lui tendant un ballon de baudruche gonflé.
- Merde, oui ! s'exclama Kriss.
- Prends-en une bonne dose, conseilla Fred, il faut que l'effet dure assez longtemps.
Kriss prit le ballon, défit le nœud et aspira le contenu. Il grimaça mais se reprit rapidement et leva le poing en l'air en souriant.
- Wouuuhouuuuuu ! s'exclama t-il d'une voix devenue aiguë et nasillarde. Ça va chier des bulles !
Links ne put s'empêcher de rire et la groupe fut bientôt parcouru d'un fou rire général. Antoine essaya tant bien que mal de rester concentré, l'opération était sérieuse.
- Génial, ça marche ! reprit-il. Ton oreillette fonctionne ? Tu m'entends bien ? OK c'est parti, à toi de jouer !
- Bonne chance, lui dirent les autres avec un sourire tendu.
Kriss hocha la tête et sorti de la camionnette. Puis il traversa la route en effectuant des pas de danse très inégaux et contemporains et soudain, il s'arrêta au milieu de la route et éclata de rire tout seul. Il reprit sa danse, virevolta sur la route et arriva devant les grilles de l'hôpital en tournant sur lui-même.
- Quel artiste ! murmura Jérémy en l'observant par la vitre. Il a vraiment l'air fou !
- C'est le but, figure-toi, répondit Antoine. J'espère qu'ils vont y croire...
Kriss regardait les grilles avec un regard vide. Puis un grand sourire fendit son visage et il se mit à marteler les grilles de ses poings en hurlant « HÉLICOPTÈRE HÉLICOPTÈRE ! » de sa voix aiguë. Bientôt, un homme et une femme en blouse blanche accoururent dans sa direction et commencèrent à lui parler. Ils pouvaient entendre ce qu'ils disaient à travers l'oreillette de Kriss.
- Vous allez bien, monsieur ? dit une voix de femme.
- HÉLICOPTÈRE HÉLICOPTÈRE ! répondit Kriss en sautant sur place.
Il y eut un silence, puis une voix d'homme reprit :
- Venez avec nous, on va s'occuper de vous. Ne vous inquiétez pas, tout ira bien, nous allons vous aider.
Antoine régla ses jumelles les vit emmener Kriss à l'intérieur du bloc A.
- T'es sûr que c'était une bonne idée ? demanda Alexis. Ça pourrait être dangereux pour lui...
- Il s'est porté volontaire...répondit Antoine. Je suis sûr que ça ira. En tout cas, c'est un acteur extraordinaire !
- Chut ! coupa Charlotte, la main sur son oreille. Écoutez !
Dans l'oreillette, on entendait des bruits de pas précipités ainsi que des voix qui criaient « Arrêtez-vous ! ». Manifestement, Kriss était en train de courir dans les couloirs du bâtiment A.
- Parfait, murmura Antoine, c'est ce qui était prévu.
- Hihihi ! Je suis un gâteau de riz ! dit Kriss d'une voix essoufflée.
- Oui oui, très bien, dit la voix d'homme. Venez avec nous, on va vous mettre dans un étage différent, vous êtes chez les détenus dangereux, ici.
Ils entendirent à nouveau des bruits de pas, puis une porte qui s'ouvre. Kriss éclata de rire et ils entendirent une porte se fermer. S'il était seul, c'était le moment pour agir.
- Bon, c'est parti, dit Antoine. Kriss, tu m'entends ? Continue à jouer la comédie, tu es probablement filmé et sous écoute. Danse, rigole, fais n'importe quoi. Si tu as l'information qu'on cherche, dit « hélicoptère ».
- HÉLICOPTÈÈÈÈÈRE ! cria Kriss dans son oreille.
- Ouille, pas si fort ! Super, maintenant envoie-moi l'info selon le code qu'on a fixé. Nyo, dit-il en se tournant vers le jeune homme, sort la traduction du code !
- Ça marche ! répondit Nyo en sortant une feuille remplie de mots et de numéros.
- Kriss, reprit Antoine, envoie-nous le code et quand tu as fini, dis deux fois « hélicoptère ». Et pas trop fort, s'il te plaît.
- Ouais mais t'en as juste trop pris, man. C'est de la bonne, man, répondit Kriss.
- Nyo, dit Antoine en se tournant vers lui, le hippie, c'est quel numéro ?
- Le 7, répondit-il en cherchant sur la feuille.
- Ohlàlà mais c'est trop joli ici ! Crocomo est très content ! reprit Kriss.
- Nyo, Crocomo ! répéta Antoine.
- Le 1 !
- Pourquoiiiiiiiiii ? Hein pourquoiiiii ? fit la voix de Kriss.
- Le gamin qui dit « pourquoi » ?
- Numéro 3 !
- Hélicoptère hélicoptère !
- Génial ! sourit Antoine, merci Kriss, bien joué ! On va pouvoir passer à l'action.
Un éclat de rire lui répondit et Antoine commença à stresser. Ils devaient absolument réussir.
- OK, dit-il en se tournant vers les autres, apparemment, Mathieu est enfermé dans la cellule 713. Il est temps d'agir. Équipe B, vous passez devant pour brouiller les caméras, nous, on vous suit. Je répète, au moindre problème, signalez-le !
- C'est parti ! On va le chercher ! s'exclama Fred en se levant.
- Tout le monde est armé ? demanda Antoine.
Jérémy et Seb empoignèrent chacun leur perche de micro, Alexis brandit sa réplique d'Anduril, l'épée d'Aragorn, Fred fit tourner sa manette de la Nintendo 64 comme un lasso et Nyo attrapa sa réplique d'airsoft. Ce dernier regardait David et Charlotte libérer deux formes de petites tailles avec de grands yeux.
- C'est Jammin et Ice Tea, vos armes ?!
- Ils sont gentils comme tout, répondit Charlotte avec un sourire narquois, mais ne les embête pas trop si tu tiens à tes jambes.
- Ils vont aider l'équipe C à garder l'entrée du bâtiment A, expliqua Antoine. C'est toujours ça de pris.
Le touffu s'empara de sa batte de base-ball et respira profondément. T'inquiète pas, on arrive, Mathieu. On vient te chercher. Il releva les yeux et vit ses amis lui jeter un regard interrogateur. Il hocha la tête en guise de réponse.
- C'est parti.
Jérémy et Nyo sortirent les premiers de la camionnette et firent le tour de l'endroit pour infiltrer discrètement le bâtiment C. Antoine entendait des chuchotements à travers son oreillette et des coups sourds. Il se passa quelques minutes pendant lesquelles il stressa de plus en plus, puis il entendit enfin la voix de Jérémy leur parler :
- C'est bon pour nous, les caméras sont désactivées, on a mis tout le monde KO. On tiens la position. À vous de jouer.
- Parfait, répondit Antoine. On y va.
Le reste de l'équipe sortit de la camionnette et entra par le même grillage que Kriss avait défoncé. Par chance, il y n'avait pas de gardes à l'horizon. Ils arrivèrent finalement devant l'entrée du bâtiment A. Le moment était venu de se séparer.
- On compte sur vous, les gars, leur dit Antoine. Vous tenez cette porte comme si votre vie en dépendait.
David, Seb et Fred lui adressèrent un sourire rassurant. Jammin et Ice Tea étaient à leurs pieds, grognant légèrement mais restèrent tranquilles.
- Bonne chance, leur dit Seb. Faites attention à vous.
- À tout à l'heure...répondit Charlotte d'une voix incertaine.
Lorsqu'ils entrèrent dans le bâtiment, ils entendirent David dire aux autres : « Oubliez pas, les mecs, on n'est pas dans Mortal Kombat. Vous avez qu'une vie. »
Le bâtiment A était d'un calme angoissant. Tout était blanc, les couloirs, les portes, le sol, et les noms des détenus étaient inscrits sur les portes des cellules. L'endroit était étrangement calme et sobre, des couloirs et des portes, rien de plus mis à part une plaque sur le mur gauche indiquant les différents étages. Antoine ne put retenir un frisson. Cet endroit lui donnait froid dans le dos.
- Attention, murmura Alexis en entendant des pas approcher.
Ils se cachèrent dans l'angle d'un couloir et virent apparaître un homme de grande taille en blouse blanche, un bloc-notes à la main. L'homme toqua à la porte d'une des cellules puis l'ouvrit à l'aide d'une carte magnétique grise attachée à sa ceinture. Il entra dans la cellule sans remarquer les 3 personnes qui l'observaient et referma la porte derrière lui.
- Bon, chuchota Antoine, il nous faut une de ces cartes pour pouvoir ouvrir la cellule de Mathieu. J'espère qu'elles sont valables pour toutes les cellules...
- Et comment on va faire pour s'en procurer une ?
- Pas le choix, faut taper.
- On n'est pas obligés de...
- La ferme ! coupa Antoine. Quelqu'un vient.
Des pas retentissaient à nouveau dans le couloir, se rapprochant de plus en plus de l'endroit où ils se trouvaient. N'y tenant plus, Antoine sortit de sa cachette ans prévenir et fit face à la personne qui s'approchait en brandissant son arme.
- Qu'est ce que...
Le médecin, un petit homme chauve, n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'Antoine lui fracassait sa batte de base-ball sur le crâne. Il s'écroula par terre, inconscient, et le brun fouilla aussitôt ses poches pour en tirer une carte grise semblable à celle qu'ils avaient aperçue.
- Super, ça, c'est fait !
- Alors toi t'es radical, commenta Alexis.
- Pas le choix. On n'a pas vraiment le temps de leur demander gentiment s'ils veulent coopérer.
- Où est-ce qu'on va le mettre ? demanda Charlotte en regardant le corps du médecin. On ne peut pas le laisser ici, si quelqu'un le voit, on est morts.
- On peut le mettre dans une cabine des chiottes, proposa Alexis. Et on ferme la porte à clef.
- Où tu vois des chiottes, toi ? demanda Antoine, incertain.
- Là, répondit l'autre en désignant une porte du doigt.
En effet, sur l'une des portes était inscrit « W.C » au lieu du nom du patient. Après avoir enfermé le corps sans vie du docteur dans une cabine, ils s'intéressèrent au panneau affiché avec de plus en plus d'angoisse. Antoine était de plus en plus inquiet. Ils devaient faire vite, sinon ils finiraient par se faire repérer...
- Mathieu est dans l'étage « patients dangereux », d'après ce que j'ai compris, dit-il d'un ton nerveux. Je ne voix pas trop en quoi il est dangereux mais bon...
- C'est au troisième étage, répondit Charlotte. Vite !
Ils montèrent les escaliers prudemment mais rapidement, et furent à nouveau obligés de mettre un médecin KO au deuxième étage, Links l'ayant assommé avec le pommeau de son épée.
- Pas le choix, il faut le laisser là, dit Antoine en enjambant l'homme inconscient. Dépêchez-vous !
Arrivés au troisième étage, ils virent que toutes les portes étaient marquées d'un écriteau rouge indiquant « Attention : patient dangereux ». Antoine sentit la haine le ronger. Mathieu n'était pas malade et il n'était pas dangereux. Il n'avait pas à être enfermé là !
- 709...711...713 ! s'exclama Charlotte.
La porte 713 était marquée de la mise en garde rouge ainsi que de l'inscription « Patient Mathieu Sommet – Schizophrénie ».
- On arrive, mon pote, murmura Antoine.
Il activa la carte sur le détecteur prévu à cet effet, et la porte s'ouvrit, à son plus grand soulagement. Ils entrèrent dans la cellule et découvrirent avec horreur une réplique parfaite de l'appartement de Mathieu, les mêmes meubles, la même tapisserie, jusqu'aux posters qui étaient identiques. Mathieu était allongé sur le canapé, les yeux dans le vide, jouant distraitement avec la casquette du geek et ne semblait même pas les avoir entendu entrer.
- Mathieu...murmura Antoine, la gorge serrée.
Mais qu'est ce que ces salauds lui ont fait ? Il s'agenouilla près de son ami qui remarqua enfin leur présence et ouvrit de grands yeux.
- Qu'est ce que...qu'est ce que vous faites chez moi ? demanda t-il d'une voix éteinte.
- Mathieu, on vient te chercher, on s'en va d'ici, lui dit Antoine. Tu ne nous reconnais pas ?
Il croisa son regard et les yeux bleus de Mathieu semblèrent moins troubles un instant.
- An...Antoine ? murmura t-il. Je ne peux pas...je suis malade...dans ma tête, ils sont dans ma tête...AAAAARH !
Le présentateur de Salut les Geeks se prit la tête dans les mains en poussant un cri de douleur qui fit sursauter les trois membres de l'équipe A. Puis il se laissa tomber dans le canapé et ferma les yeux.
- Dans ma tête, marmonna t-il, malade...les médicaments, j'en ai besoin...plus de caméra, ils ont pris la caméra...
- Bon, ça suffit, déclara Charlotte en s'avançant vers Mathieu.
SBAF !
Elle avait repoussé Antoine, fixé quelques instants le patient puis, sans prévenir, lui avait envoyé une claque monumentale sur la joue.
- Mais...t'es folle ?! balbutia Antoine, sous le choc.
- Y'a que ça qui marche, avec les hommes. Regarde, il va déjà mieux.
En effet, Mathieu semblait un peu plus lucide et se frottait la joue en grognant.
- Merde...merci, Charlotte, ça fait du bien. Vous...on peut sortir ? Vous venez me chercher ?
Antoine sourit en voyant son ami revenir légèrement à lui-même. Il l'aida à se relever et le soutint avec Alexis.
- T'inquiète, bro, on se barre. Les gars ? dit-il dans son oreillette. On a récupéré Mathieu, il a du mal à marcher mais il va bien. On va essayer de sortir du bâtiment A sans encombre. Équipe B, restez devant les caméras, au cas où. Équipe C, vous gardez la porte jusqu'à ce qu'on soit sortis. On arrive.
Il entendit des cris de joie répondre à son annonce. David, Fred et Seb lui assurèrent qu'ils allaient garder la porte assez longtemps et il entendit Nyo et Jérémy leur dire un « Bien joué ! » avec un sourire dans la voix. Ils relevèrent Mathieu en le soutenant par les épaules. Charlotte prit son chapeau ainsi que les costumes du Patron, du Geek, du Hippie et du Panda et ils sortirent de le cellule. Ils avaient réussi à le retrouver, toutefois Antoine n'était pas tranquille. Il avait le sentiment d'avoir oublié quelque chose. Mathieu était sain et sauf et l'opération se passait bien, alors pourquoi cette impression que quelque chose clochait ? Ils firent quelques pas dans le couloir quand tout à coup, Antoine s'arrêta net. Il avait enfin trouvé ce qui n'allait pas, ce qui était inquiétant, voire très inquiétant. Quelqu'un n'avait pas répondu à l'annonce du sauvetage de Mathieu.
- Merde, jura t-il. Kriss !
Au même instant, une sonnerie d'alerte retentit dans tout l'hôpital et des lumières rouges s'allumèrent dans le couloir.
