Alors l'idée va paraître un peu bizarre. Et cela ne plaira pas forcément à tout le monde. Mais j'ai quand même décidé de me jeter dedans.
Et j'espère que ça vous plaira quand même, même si ça risque de ne pas vraiment ressembler aux autres fics
Bonne lecture~
DOM WINCHESTER
ACTE I
Scène 1
Dans les appartements de Dean Winchester, un salon, deux canapés de travers, une table basse entre eux, sur la droite une cheminée sur laquelle repose un immense miroir touchant presque jusqu'au plafond.
La porte sur la gauche s'ouvre brusquement faisant trembler légèrement le miroir, laissant apparaître Garth.
Surpris, allongé sur le canapé, Dean se projette sur le côté derrière sa meublerie.
Le valet, n'apercevant pas son maître, traverse rapidement la pièce en criant et chuchotant à la fois.
GARTH – Seigneur Winchester !
L'aristocrate se releva de derrière son canapé en s'époussetant rapidement d'un air contrarié.
GARTH – Seigneur Winchester, excusez mon intrusion mais...
DEAN – Allons donc, Garth, tu ne t'excuses de rien du tout car tu n'attends point ma permission dans laquelle j'accepte ton pardon avant de te laisser continuer. (rajustant son col.) De plus, je t'ai dit de m'appeler Dean, depuis le temps...
GARTH – Monsieur, je me dois de vous appeler par votre nom, vous m'en voyez navré, et...
DEAN (prenant un air exaspéré.) – Dans ce cas appelle-moi au moins '' Seigneur Dean '' et non pas '' Seigneur Winchester '' !
GARTH – Mais, Monsieur...
DEAN – Tu ne trouves pas que '' Seigneur Winchester '' me vieillit ? Certes, c'est un nom qui peut paraître fort galant mais, enfin, il faut bien que je me distingue un peu de mon père et de mon frère ; d'ailleurs, celui-ci même ne se fait-il pas appeler Samuel ou '' Seigneur Samuel '' par son valet ?
GARTH – Je ne sais, Monseigneur...
DEAN – C'est que ce petit Sammy se complaît à avoir une distinction de son titre, lui aussi...
GARTH – Monsieur...
Soudainement Dean Winchester se tourne face au miroir, pensif.
DEAN – Non... non, vraiment cette glace ne tient qu'à un fil, il serait plus auportunt de la repousser plus loin, ou, du moins, de la poser dans un coin plus large.
GARTH – Monseigneur...
DEAN – Par terre... non non, ça n'irait pas du tout avec cette sorte de meublerie voyons.
GARTH (s'impatientant.) – Enfin, Monsieur... !
DEAN – ... Pourquoi ne pas la vendre ? Ou bien l'offrir au petit Sammy, tien, il en sera enchanté, lui qui se recoiffe sans arrêt.
GARTH – Je dois vous dire...
DEAN – A moins que je ne vendre la maison pour une de la campagne, oui, ça nous changerait un peu, n'est-ce pas, Garth ?
GARTH (s'obligeant.) – Seigneur Dean... !
DEAN (Un peu contrarié d'être ''interrompu''.) – Oui, enfin quoi, Garth ?
GARTH – Votre père vous attend dans l'antichambre ; il vient certainement vous voir dans le but de vous féliciter de votre mariage...
DEAN – Tu ne pouvais pas le dire plus tôt, sacrebleu !? Mon mariage ! Il ne manquait plus que cela, et j'entends déjà les impatiences de l'homme et ses remontrances d'ici !
GARTH – Seigneur Winchester... (en parlant du père de Dean.)
DEAN – Seigneur Dean ! (en pensant qu'il s'adresse directement à lui. )
GARTH – Monseigneur...
DEAN – Hé bien, qu'attends-tu pour le faire entrer ? Qu'on en finisse.
Scène 2
A peine le valet s'approcha de la porte par laquelle il était entré quelques minutes auparavant que Sir Winchester s'imposa de lui-même dans la salle.
Dean, affalé à nouveau dans le canapé, ne bougea pas.
DEAN (invitant son père à s'asseoir par le geste.) – Monsieur.
SIR WINCHESTER – Dean, je ne suis pas venu dans l'esprit d'une jolie petite entrevue familiale.
DEAN (à part.) – Non, certainement, sans cela il y aurait aussi Sam.
SIR WINCHESTER – Je suis venu t'annoncer qu'une expédition m'oblige à quitter la contrée dans les prochains jours – mais le plus tôt possible – et que je n'aurais point l'occasion de te revoir... hé bien, avant quelques semaines voire des mois.
DEAN (ironique.) – La bien bonne nouvelle que voilà !
SIR WINCHESTER – Tu le sais, fils, que ce n'est pas la première fois que je dois m'absenter et que, par conséquent, je compte sur toi pour bien veiller aux biens familiaux et sur ton frère, Sam.
DEAN – Bien. Mais quel est donc le motif qui vous presse ?
SIR WINCHESTER – Je ne puis le révéler car nous n'avons pas encore bien déterminé la chose.
DEAN – C'est donc secret ?
SIR WINCHESTER – Je t'ai dit que je ne pouvais m'exprimer sans assurance.
DEAN – J'ose du moins espérer de vos nouvelles... ?
SIR WINCHESTER – Naturellement, et Messire Singer s'en chargera.
DEAN – Bien, bien. Vous avez donc tout prévu, mon père.
SIR WINCHESTER – Ah, il le faut bien, il le faut bien. Maintenant pardonne-moi mais il me faut me hâter au plus vite dans l'heure.
DEAN – Faites, faites, que je ne vous retarde pas.
L'aristocrate s'éloigne vers la porte d'un pas pressé.
SIR WINCHESTER (marmonnant.) – Le travail presse, que le temps passe, j'y serais de justesse !
Garth, qui s'était mis de côté durant la conversation, se rapproche de son maître en venant de la droite, l'air naturel.
GARTH – Quel homme qui se donne tant bien que mal à sa profession ! (Silence.) A ce propos, quelle est-elle ?
DEAN – Oh, je ne sais, un peu de tout, il travaille majoritairement pour le peuple et part quelques fois à la chasse, avec d'autres de ses amis...
GARTH – Un bien étrange sir que voilà.
DEAN (ignorant la remarque de son valet.) – Bien ! Et si nous songions à déménager, mon ami ?
GARTH (interloqué.) – Déménager, Monsieur ?
DEAN – Quoi, tu n'aimes donc point les plaisirs d'une vie nomade ?
GART – C'est-à-dire que...
DEAN – Va, va, tu as raison, et je te comprends ; je suis tout aussi heureux d'avoir une chambre bien à moi et ne pas avoir à la changer. Mais sortons ! Voilà la faim qui se fait connaître et une tarte m'apporterait tout le bonheur du monde.
Je vous l'avais dit que ça paraitrait sans doute un peu bizarre ! x)
Bref, voilà le début de cette fic/pièce de théâtre.
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