Voici pour vous le plus court des prologues. Il s'agit d'une introduction écrite par... le cadet des Jones, dans le cadre d'un projet commun entre mon aînée (Washington-Jones) et notre bien-aimée benjamine (MarieCeline). Nous espérons que cela vous plaira.


Naître, vivre et mourir. Ainsi allait le cycle de la vie, et ce de la manière la plus universelle qui soit, dans toutes les cultures, toutes les religions, tous les pays. La vie et la mort ne faisait pas de discrimination. Elles n'étaient pas racistes. Elles prenaient aussi bien les hommes que les femmes. Les blondes que les rousses. Les idiotes que les intelligentes. Les jeunes que les vieilles. Les belles que les moches. Dans notre cas, c'est la mort qui a frappé. Et sa victime, nous la connaissons tous. Elle est de type caucasien, intelligente, plutôt belle, jeune et...blonde.

C'est un certain Jimmy Palmer qui a fait la macabre découverte. Voulant déplacer un corps pour le rendre à sa famille, il a tranquillement compté les tiroirs pour ouvrir le bon casier. Mais, Jimmy Palmer et son déplorable sens de l'orientation resteront à jamais sans égal. De son erreur, non seulement il résulta l'oubli du marine qu'il cherchait, mais également un cri d'effroi sans précédent.

De son lit de métal, Erica Jane Barrett fixait de ses yeux vides un légiste terrifié. Les pupilles glacées de la jeune femme semblait chercher le secours de Jimmy, imprégnées d'horreur et d'angoisse. Mais, incapable de bouger, l'apprenti légiste observait sans réagir la jeune victime, ses iris plongés dans ceux, déjà vitreux, de la morte.

Un second cri retentit, quand le jeune homme réalisa que l'horrible vision n'était, hélas, pas un cauchemar. Il avait certes un humour des plus sombres, une certaine rancoeur envers la jeune femme, mais il n'en restait pas moins humain. Et, de vous à moi, qui trouverait humain d'empailler vivante une innocente jeune femme ?