Bonsoir tout le monde. Me voici avec une nouvelle fic'. Je ne sais pas combien de chapitres elle aura (pas beaucoup en tout cas). Cela se passe au tout début de la saison 4, juste après le coup de feu à l'enterrement de Montgomery. C'est juste le temps de sa convalescence.
Bon, c'est peut-être du déjà vu, pour certains ou certaines mais j'avais envie de l'écrire à ma sauce. So enjoy ^^
Titre : I'll be there
Un bip, puis un autre, et encore un autre. Un plop. Deux plops. Trois plops. J'ouvre les yeux. La lumière m'agresse. La couleur blanchâtre de la pièce aussi. Où suis-je ? Je ne sais pas. Je lève les mains, une par une. Des fils y sont accrochés et au bout de ces fils, des machines. Je regarde autour de moi, remarquant toutes les machines autour de moi. Je commence à comprendre où je suis mais pourquoi y suis-je ? Puis les images reviennent. Une par une, seconde par seconde. L'enterrement de notre capitaine, mon discours, le tir, Castle.
…
Castle
…
"Je t'aime" et plus rien.
Je regarde un peu cette chambre. Spartiate comme une chambre d'hôpital mais remplie de bouquets de fleurs. J'imagine que le commissariat y est pour quelque chose, sans compter l'équipe. Mon regard se pose sur le reste. Personne à mes côtés. Même pas Castle. J'aurai juré qu'il serait resté à mon chevet tout ce temps.
"Pourquoi je pense à lui?" pensais-je.
J'ai un petit ami. Qui plus est, est un médecin. D'ailleurs, il est où, Josh ? Lui non plus n'est pas là. Surprenant venant de lui. Il est tellement protecteur qu'il en est difficile de croire à son absence. M'enfin, il doit sûrement travailler à cette heure-ci.
Une infirmière entre, après avoir frappé trois coups. Heureuse de me voir réveiller, elle me demande de mes nouvelles, prend mes constantes, vérifie le pansement et part prévenir mon petit-ami chirurgien. Mais avant de partir, je l'interpelle.
- Excusez-moi, dis-je, avant qu'elle ne franchisse le bas de la porte. Vous pourriez aussi prévenir mon partenaire s'il vous plaît?
Elle me regarda, intriguée.
- Richard Castle.
Elle hoche de la tête et sort, me laissant seule dans cette pièce, d'une ambiance blanchâtre et tellement froide. Je sens que ma convalescence va être longue. Très longue.
oOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoO
Quelques minutes plus tard, Josh entre à son tour. Je lui souris timidement. Je me sens mal car je me rend compte que j'aime quelqu'un d'autre. D'ailleurs, ce dernier est dans ma tête à longueur de temps et ce depuis que je suis réveillée. Mon partenaire.
- Comment ça va mon ange ? Me demande-t-il en me prenant la main.
- Ca pourrait aller mieux mais je suis là.
Silence.
- Tu m'as fait peur, tu sais. Enfin … tu nous as tous fait peur.
Je souris légèrement.
- Ca fait combien de temps ?
- Deux jours. On t'a plongé dans un léger coma.
Deux jours ? Autant de temps, Et j'imagine que je devrais rester ici quelques jours, sous observation.
- Tu m'as fait peur, me répète-t-il.
Cela fait maintenant quelques temps que je doute sur les sentiments envers « motobicycle boy », comme certains aiment à l'appeler. Mais avec la déclaration de Castle, j'ai compris que je perdais mon temps avec Josh. Que je ne l'aime pas, qu'il est pour moi qu'un simple ami. Alors, ce que je m'apprête à faire ne va pas lui plaire.
- Josh, faut que l'on parle! Dis-je.
Je le regardais droit dans les yeux, ne voulant pas fuir devant mes responsabilités.
- Généralement, quand quelqu'un dit cette phrase, c'est jamais bon signe. Tu voudrais arrêter là, n'est-ce pas ?
- Oui, continuai-je. Ce n'est pas toi qui est en cause. C'est moi. Je t'aime mais plus comme un ami.
- Tu es amoureuse de lui ? De l'écrivaillon ? C'est ça ?
- Josh, s'il te plait, ne rend pas les choses plus compliquées qu'elles ne le sont.
- Tu sais, ce gars veut juste coucher avec toi, reprend-il, s'énervant de plus en plus. Ce mec veut juste t'ajouter à sa longue liste de conquêtes.
Il se retourne, me tournant ainsi le dos.
- Dès qu'il aura ce qu'il voudra, il te jettera, Kate, continue-t-il. Et tu te retrouvera toute seule.
- Josh…
Et il quitte la pièce, non sans un dernier regard. C'est à ce moment-là que mon partenaire a décidé d'arriver.
- Hey Castle ! Entrez ! dis-je en essayant de ne pas montrer mon désarroi.
- Salut !
- Vous me dévisagez. J'ai une salle tête, je n'en doute pas… Lui dis-je en passant une main dans ces cheveux.
- Non, je croyais bien ne jamais vous revoir, dit-il en souriant légèrement.
Un silence s'installe. Pas le genre de silence lourd, pesant. Celui-là est léger, calme.
- J'ai appris que vous ouvriez une boutique de fleurs… alors je suis venu vous approvisionner, me dit-il en déposant les fleurs sur sa table de nuit.
Je lui souris.
- Elles étaient toutes là quand je me suis réveillée… Je pense qu'elles viennent presque toutes du poste. Je vais en entendre parler un bon bout de temps j'imagine… Lui répondis-je en souriant légèrement.
- Oh probablement !
- Merci, soufflai-je.
- Always.
C'est devenu notre mot d'ordre. Celui qui nous maintient la tête hors de l'eau.
- Vous savez Kate, on retrouvera celui qui vous à tirer dessus. On n'a pas encore de piste valable mais avec Ryan et Esposito on travaille d'arrache-pied… Je vous le promets, on rendra justice à Montgomery, votre mère et à tous ceux qui sont mort à cause du dragon.
J'imagine qu'ils sont déjà dessus depuis deux jours. Au vu des traits tirés et des cernes sur son visage, il n'a pas dû dormir beaucoup depuis. Les garçons non plus, d'ailleurs.
- Kate, vous vous souvenez du coup de feu ?
Oh que je me souviens maintenant. Tout est clair, comme de l'eau de roche. Mais sa question doit faire référence à sa déclaration.
- Je me souviens de vous au-dessus de moi, me demandant de rester en vie.
Faut-il lui parler de ces trois petits mots ? Lui dire que c'est réciproque ? Oui, il le faut. N'étant plus avec Josh officiellement, je me dois de lui dire. J'aime cet homme.
- Je me souviens de tout, continuai-je. De ces trois petits mots sortis de votre bouche. J'ai juste besoin encore d'un tout petit peu de temps, dis-je en lui prenant la main.
J'esquissais un léger sourire, en le regardant dans ses yeux bleus océans. J'espère qu'il ne m'en voudra pas t'attendre encore quelques jours.
- J'attendrais le temps qu'il faudra, répond-il, grand sourire aux lèvres.
Nos mains se touchent, nos doigts s'entremêlent. Je sens mon cœur vaciller. Des frissons me parcourent le corps entier.
Je lui ai dit « oui ». Certes, c'est sous-entendu. Mais … c'est « oui ».
- Les médecins vous ont dit combien de jours vous devriez rester ici ? Me demande-t-il.
- On pourrait peut-être se tutoyer, non ? Ca serait une bonne chose.
- Pas faux, réplique-t-il, en souriant.
Un hochement de tête plus tard, je reprend.
- Je pense qu'ils vont me garder une petite semaine en observation puis me renvoyer chez moi…
- Je suppose que vous … tu … ne reprendras pas directement le travail, vu les événements.
- Sans doute…
Nos doigts toujours entrelacés, son pouce fait instinctivement des ronds sur ma peau. Ça a le mérite de m'apaiser.
- Je suis sûre que vous allez vous ennuyer au poste sans moi, dis-je en esquissant un large sourire. Et surtout ne dis pas le contraire, je te connais assez bien pour le savoir.
Il arbore un air boudeur, comme un enfant pris en flagrant délit de bêtises. Je ris face à de telle situation.
- Aïe, dis-je en me tenant la poitrine.
Je pose ma tête contre l'oreiller, en essayant de reprendre un rythme de respiration normal. Cela ne fait que quelques heures que je suis réveillée et bizarrement, je n'ai qu'une hâte: rentrer chez moi et boire un bon verre de vin.
- Tu veux rester ce soir ?
- Si tu le souhaites.
J'hoche la tête. Maintenant qu'il est là, je ne veux pas qu'il parte. La soirée ne fait que commencer mais avec lui à mers côtés, elle risque d'être merveilleuse.
