Salut à tous ! Un peu de blabla avant de commencer ! !
Aujourd'hui et un jour un peu spécial puisqu'il s'agit de l'anniversaire de notre chère J. , sans qui tout serait différent et petit (plus si petit que ça) binoclard préféré, c'est-à-dire Harry Potter !
Joyeux anniversaire à eux donc ! Et pour marquer le coup je publie le premier chapitre de cette fiction (accessoirement ma première publier) ! !
Disclamer : Rien ne m'appartient, tout est à J. , sauf l'intrigue et les personnages OC inventés par mes soins !
Rating : Cette fic tend probablement à être M, voir MA (mais chut on ne le dira pas), c'est-à-dire plus de 18 ans. Pour cause de scènes de sexe explicite et un langage un peu vulgaire (mais pas à outrance ne vous inquiétez pas!). Par contre, les lemons seront toujours dans un chapitre réservé pour que vous ayez le choix de ne pas les lire en sautant ce chapitre si cela vous incommode. C'est un slash, il y aura donc des relations amoureuses et physiques entre personnes de même sexe en l'occurrence deux hommes. Homophobes et personnes étroites d'esprit merci de passer votre chemin ! ! !
Rythme de publication : Je vais essayer de publier 2 fois par mois, le vendredi je pense. Mais je ne peux rien vous promettre donc restez connecté ;)
L'histoire se met en place doucement, donc n'hésitez pas à persévérer dans les chapitres, je prends le temps de planter le décore !
Sur ce bonne lecture ! J'attends vos commentaires avec impatience !
Chapitre 1
La guerre avait fait des ravages et de bien des manières. Le Ministère de la Magie et Poudlard en portaient les stigmates, mais en dehors de ces symboles la communauté magique avait bien plus souffert. Outre les pertes humaines, ceux qui survécurent n'en ressortirent pas indemne. Juste après la mort de Voldemort les Aurors présents avaient capturé et emmené à Azkaban les mangemorts blessés, ainsi que ceux qui s'étaient rendus ou qui n'avaient su comment réagir après la chute de leur maître. Cependant, personne n'était encore parti à la recherche des fuyards. Il fallait s'occuper des morts, des blessés et bien sûr des survivants. Maintenant que leur maître avait été définitivement neutralisé, les Aurors auraient tout leur temps pour retrouver les fugitifs.
La grande salle était dans un désordre sans nom. Les survivants en état se tenaient tous là, assis autours des quatre tables qui avaient retrouvé leur place grâce au professeur McGonagall. Ne tenant pas compte de la maison à laquelle ils appartenaient, tous mélangés, enseignants et élèves, fantômes, centaures et elfes de maison, en groupe ou seul, certain parlant, pleurant ou encore le regard perdus dans le vide.
Les parents des élèves qui n'avaient pu être évacués ou qui étaient restés pour se battre commençaient à affluer dans la salle. Avec eux survint les premiers hurlements déchirant des proches des victimes, qui après les avoir cherché en vain dans la grande salle les découvraient étendus et sans vie dans la salle réservée aux défunts. Parfois, des assistants de Médicomages dépêchés sur place entraient et venaient en silence aligner une nouvelle victime, qui n'avait pas survécus malgré les bons soins de ces derniers.
Cette fois bien que les hiboux volèrent par milliers, la fin du seigneur des ténèbres ne fut pas accueillie par de grandes fêtes et des pluies d'étoiles filantes, comme lors de sa précédente chute. Car la guerre avait eu lieux et semé de nombreuses victimes dans son sillage, laissant un arrière-goût amer et métallique de sang. Les elfes de maison en assez bonne santé se dépêchèrent de retourner aux cuisines pour préparer des en-cas réconfortants à tous les miraculés.
Dans un coin de la grande salle se tenait la famille Malfoy réunie, têtes baissaient, serrés les uns contres les autres, chacun tentant de se faire le plus discret possible, ne sachant pas vraiment où étaient leur place. L'Auror Kingsley Shacklebolt qui revenait d'Azkaban se dirigeât vers eux, et fut rejoint par le professeur McGonagall, une fois arrivée à leur hauteur. Celle-ci semblait inquiète de la confrontation qui s'annonçait.
« - Lucius, je vous crois assez intelligent pour ne pas vous enfuir avant votre procès. Nous allons vous assigner à domicile et vous mettre sous surveillance. Narcissa, je pense qu'un procès sera également incontournable pour vous, mais avec le témoignage d'Harry, vous ne devriez pas être trop inquiété...
- Le témoignage de Potter ? ! ! s'exclamât Lucius Malfoy en se retournant vers sa femme. Qu'est-ce que ça signifie ?! Narcissa ? ! !
- Je t'expliquerai... Murmurât-elle avec un air contrit.
- Quant à toi Draco, repris Kingsley, je pense que ton témoignage sera malheureusement inévitable. Je sais que nous t'en avons déjà beaucoup demandé, mais nous ne pouvons faire n'auras, bien évidemment, pas à subir un procès à ton encontre.
- QU... QUOI ?! DRACOOO ! s'emportât Lucius. Tu n'as quand même pas osé ? Petite traînée, j'aurais dû te... il s'interrompit le visage complètement rouge et déformé par la haine.
- Vous aurez probablement la vie sauve grâce à votre fils, vous pourriez lui témoigner un peu plus de respect, Malfoy ! Intervint Harry qui venait d'intercepter la conversation en passant à côté.
Jusque là, Draco était resté tête basse face à son père, mais l'intervention du jeune homme le fit enfin réagir :
- Je n'ai pas besoin de ton aide Saint Potter ! Dégage.. ! »
Mais le principal intéressé avait déjà tourné les talons depuis un moment avant qu'il ne finisse sa phrase. Le professeur Mc Gonagall, toujours inquiète, déposa une main sur l'épaule du jeune homme blond et lui rappela que s'il avait besoin de quoi que ce soit il pouvait venir la voir, ne serait-ce que pour parler. Il eut envie de lui envoyer une réplique bien sentie en se dégageant, mais ne le fit pas. Il avait changé. Et pour être tout à fait franc, la pression que cette main bienveillante exerçait sur son épaule le rassurait et le soulageait. Alors il ne fit rien et se leva pour quitter ses parents au moment où, après avoir confisqué les baguettes des aînés Malfoy pour plus de sécurité, le professeur et l'Auror partirent. Il ne savait pas bien où il comptait aller, mais tout serait mieux que de rester à proximité de son père quand il était dans cet état (bien qu'il ne puisse pas lui faire grand-chose pour le moment aux vues de la situation).
Alors qu'il s'éloignait, quelqu'un se dressa sur son chemin et lui tendit une main, le blond releva la tête pour voir qui avait fait irruption dans son champ de vision. Il s'agissait de Neville Londubat, qui lui adressait un mince sourire. Il le dévisageât le temps de constater que ce dernier avait bien changé récemment : il était plus grand, plus carré, plus musclé qu'avant. Mais surtout, il semblait plus sûr de lui et ce n'était visiblement pas dû qu'à l'épée de Gryffondor, qu'il tenait encore précieusement dans son autre main. Il y a peu de temps il aurait craché sur cette main tendue, complètement répugné à l'idée d'y toucher. Mais aujourd'hui tant de choses s'étaient passées et avaient changées. Il détournât une dernière fois son regard vers son père qui avait à présent pris une inquiétante couleur violette, et rendit cette poignée de main avec vigueur. Neville lui fit un sourire plus chaleureux cette fois, et de la compréhension voire de la compassion passa dans ses yeux, mais si rapidement que Draco ne fut pas sûr de ce qu'il avait vu.
Pendant ce temps, Harry était retourné auprès de son groupe d'amis en grommelant. Quand Ron lui demanda pourquoi il avait ressentit le besoin de se mêler des affaires de Malfoy, il lui répondit qu'il ne supportait tout bonnement pas l'injustice et que ça avait était plus fort que lui, même si il s'agissait de ce crétin fini. Ce à quoi Hermione s'était sentie obligée d'ajouter que de toute manière quand il s'agissait des affaires de Malfoy, il était inéluctable qu'Harry y fourre son nez. Ce dernier ne relevât pas, Hermione avait ses mystères que le mystère même ignorait et quelque chose lui soufflait qu'il ne valait mieux pas qu'il cherche à comprendre. Ron fit une grimace d'incompréhension assez drôle, mais son attention fut bientôt attirée par l'étrange scène qui se jouait entre Neville et Malfoy à quelques mètres de là.
Les deux jeunes hommes se dirigeaient à présent vers le groupe de ''l'élu''. Neville s'assit aux côtés de Ron, tandis que Draco se tourna vers Hermione cherchant son approbation pour s'asseoir à côté d'elle. Elle lui répondit par un sourire amical qui déséquilibrât le blond. Alors qu'elle entamait timidement la conversation avec lui, il ne put s'empêcher de se demander comment cette fille qu'il avait si souvent insulté et tourmenté pouvait se comporter de la sorte, alors que lui-même se dégoûtait aujourd'hui. De l'autre côté de la salle, après avoir émis un hoquet de surprise et d'horreur en voyant son fils s'asseoir et converser avec une sang de bourbe, Lucius Malfoy sortit en hâte de la grande salle, traînant à sa suite sa femme qui essayait de s'esquiver pour pouvoir dire au revoir à son fils, en vain.
