Titre : Liberté, Liberté
Auteur : Dstine
Disclaimer : Les personnages sont la propriété de l'auteur de Saiyuki. Merci à lui.
Version revue (Corrigée et sûrement plus de faute qu'à la base ')
Liberté, Liberté
Chapitre 1 :
POV Gojo :
P'tain, j'en ai marre. Dès que je prends cette rue, je me retrouve bloquer par une putain de bagnole. Bon, y a pas de flic dans le coin, je vais passer par le trottoir, histoire qu'avoir une moto serve au moins à quelque chose. J'enclenche l'accélérateur et commence à reculer, je passe ma roue avant sur le trottoir et là, je sens une pression sur l'arrière de la moto. Je prends ma clope, la lance par terre et me retourne pour voir passer une grande chaîne passer au dessus de moi et voir un homme appuyer ses mains sur les miennes pour faire partir ma moto a fond.
« Non, mais faut pas se gêner ! »
L'homme s'appuie contre moi, me plaquant contre le réservoir, mon torse frotte sur sa chaîne, elle doit mesurer à peu près un mètre. Je relève la tête et fixe la route pour voir où me conduis ce gus qui se croit tout permis. On est déjà sortit du village. Il coupe à travers champs et fonce vers le village d'en dessous, celui où j'habite. Le vent fouette mon visage et doit mettre mes cheveux détachés dans la figure du mec derrière moi. Il roule vraiment vite. Je me demande s'il a vu qu'il y avait un fossé.
« EH ! Y A UN FOSSE ! ».
« … ».
« EH ! J'TE CAUSE L'EVADÉ ! ».
Pour toute réponse, il prend une grosse bute, la moto s'élève dans les airs, je me colle contre le réservoir, maman, je ne veux pas mourir maintenant. L'évadé lâche les poignets, fait tourner la chaîne autour de ses mains pour la raccourcir et me redresse.
« Redresse-toi ! Moins il y aura de poids sur l'avant, moins l'atterrissage sera brusque ».
Il sait parler ? Première bonne nouvelle ! Il repose ses mains sur le guidon, appuyant son torse contre mon dos. L'atterrissage se fait brusquement, mais on roule toujours. Progressivement je sens la moto ralentir.
Fin POVLe jeune enchaîné lâcha complètement les poignets et s'effondra, L'homme au cheveux rouge l'attrapa au dernier moment, pressa le frein pour arrêter son véhicule qui dérapa dans l'herbe mouillé. La moto glissa sur quelques mètres avant de s'immobiliser complètement.
Gojo, fixa l'homme à la chaîne évanouis, ces cheveux noirs dans la figure. Il dégagea avec sa main une mèche et vit avec surprise qu'elle était pleine de sang. Il regarda son autre main, il tenait l'homme par les côtes, là où son vêtement était particulièrement taché de sang. L'envie de lui mettre des baffes pour le réveiller partit tout de suite.
OoO
POV Homura :
J'ai mal… J'ai mal à la tête… Je ne me souviens plus très bien, je suis monté sur la moto d'un gars aux cheveux rouges… Il y a eu un fossé… Et puis… Il a du m'emmener chez les flics. Ou peut être à l'hôpital.
Ma vue commence à revenir. Je suis dans une chambre et non, je ne suis pas à l'hôpital, parce que cette pièce est beaucoup trop bien décorée. Je me redresse. Je passe une main dans mes cheveux et me rend compte qu'ils sont attaché en une couette assez haute, ne laissant libre que deux mèches. J'ai toujours ma chaîne, donc, pour sur, je n'ai pas rêvé. Je me lève, je ne porte qu'un caleçon, qui, d'ailleurs, n'est pas à moi. Sur la chaise, à côté du lit, il y a un pantalon plié et une chemise. J'enfile le pantalon et regarde la chemise. La personne qui la mise ici était sûrement partit d'une bonne intention, mais elle a du omettre que j'avais une chaîne. Je la mets sur mes épaules.
Fin POVHomura sortit de la chambre et longea le couloir qu'il voyait donner sur un canapé, sûrement le salon. Sur ce canapé, se trouvait un homme d'une vingtaine d'année, brun, les cheveux court en pics, qui lisait un journal.
/Rien à voir avec celui de la moto/ Pensa Homura.
Le brun, baissa son journal et regarda Homura.
« Gojo ! Ton blessé s'est réveillé ».
Homura tourna son visage vers la cuisine où devait se trouver l'interlocuteur de l'homme au journal. L'homme de la moto, les cheveux rouges attachés eux aussi en couette haute, avec un tee-shirt jaune assez large et une sorte de bagguy très détendus, au fourneau, se tourna vers Homura.
« Ah, enfin… J'ai cru que tu allé y rester… Tu as faim ? ».
« … Un peu ».
« Un peu ? ».
« Beaucoup ».
« Ah, tu m'as fait peur. Assis toi ».
Homura se posa sur la chaise que Gojo lui montrait. Ce dernier lui tendit une assiette avec un steak et des pattes.
« Je reviens » Dit-il.
Le rouquin se rendit dans le salon sous le regard observateur de Homura. Ce dernier vit son hôte, passer ses bras autour du cou du brun.
« Dokuuuuuuuuuuu ? ».
« Hn ? ».
« Tu me prête ton portable s'il te plait ? J'ai plus de crédit ».
« Hn ».
« S'il te plait ».
« J'ai quoi en échanges ? ».
« Je te laisse l'appart pendant une semaine ».
« C'est bon, prend le ».
Le brun tendit le portable à Gojo, qui composant son numéro, revint vers Homura.
« Ah lala, ces frangins… Yaone ? Salut, c'est Gojo. Je t'appelle pour te dire qu'il s'est réveillé… Okay, j'y ferais attention. Bye ».
Il s 'assit sur la chaise en face de Homura et le regarda. Celui-ci lui sourit maladroitement.
« Merci, pour le repas, les vêtements et même le lit ».
« Y a pas de problème, maintenant, si tu veux bien, on va faire la causette, okay ? ».
« Hn ».
« Bien, je m'appelle Gojo ».
« Homura ».
« D'accord, alors peux tu m'expliquer la présence de ta chaîne ? ».
« Je… C'est… La police ».
« Oui, ça, j'avais compris… Mais… Pour quelle raison ? ».
« Euh… J'ai était accusé à tort ».
« Ok. Doku, ton portable ».
Gojo se retourna et envoya le portable dans le salon où son frère le réceptionna sans même lever la tête de son journal.
« Lui, c'est Dokukakuji, mon frère, mais tu peux l'appeler Doku ».
« Euh… Okay… Sinon, je retourne quand chez les flics ? ».
« Nani ? ».
« Bah oui, tu les a bien prévenu, ne ? ».
« Non ».
« Pourquoi ? ».
« De quoi te plaints-tu ? Tu as dit être accusé à tort, non ? Et puis, tu as une côté de fracturé, Yaone a dit que tu ne devais pas trop bouger. Et si tu retournes chez les flics… Je ne dis pas que je doute de leur méthode, mais quand même ».
« Me… Merci ».
POV Homura :
Je regarde le calendrier, on est le 18 Août, donc, j'ai dormis trois jours. Je me demande quand même pourquoi il n'a pas prévenus les flics, non pas que je me plaigne, mais je lui ai quand même esquinté sa moto, limite kidnappé. Et je porte des chaînes, il ne doit pas être très logique comme mec.
Fin POV.
À suivre
Une Review ? La suite ? La Corde ? Je vais me pendre ?
Dstine
