Disclaimer : je ne possède pas Dragon Ball Z, et fort heureusement parce que sinon j'aurais fait n'importe quoi avec.

Quand on me demande quels sont mes loisirs préférés, je réponds en toute franchise que j'aime lire. J'omets simplement de préciser que mon péché mignon ce sont les vegebul. J'ai toujours eu envie d'en écrire, dans ma tête il y en a un déjà tout réfléchi mais je n'arrive pas à le mettre sur papier. Ce qui me vient facilement ce sont les histoires drôles (attention j'ai bien conscience que l'humour n'a pas une valeur universelle et ne peut être partagé par tous).

Je publie ici cette histoire sans prétention, qui je l'espère te fera rigoler. Cette histoire est un Vegebul, oui Madame, oui Monsieur. Elle se déroule dans un Univers Alternatif où Bulma a fuit la Terre. (cf. Le Titre).

Alors le lacher de Bulma dans l'espace ça va donner quoi ? Et bien mon ami, n'étant pas particulièrement douée pour les pitch (moi j'ai toujours préféré les Gaillardises, mwahaha), je peux simplement te dire que parmi les fléaux de l'univers, elle se situera quelque part entre Freezer et ce copain super chiant qui te faisait des brûlures indiennes au collège.

BULMA DANS L ESPACE

Chapitre un : Rencontre du troisième type

Bulma était assise devant son établi, sa clé à molette préférée en main avec l'intention claire de fracasser son casque audio. Un sursaut de son esprit génial lui souffla que ça aurait été contre-productif et elle reposa son outil en se forçant à réfléchir. Elle tourna son regard vers le poste de travail de feu le professeur Brief, son mentor de père avait toujours été le roi du sound-system, il le lui aurait réparé si il avait encore été là. Elle ne pouvait plus compter que sur elle-même et sur son maigre stock de pièces détachées. Elle avait déjà récupéré le haut parleur de son atelier pour rafistoler l'écouteur droit, il restait celui de l'échoppe de sa mère. Qui a besoin de recevoir des infos de sécurité ? Il ne se passait jamais rien d'alarmant dans ce coin paumé.

Elle mis ses vieux gants de cuir troués au bout des doigts. Elle inséra la manivelle dans le système d'ouverture du lourd rideau de fer qui fermait l'accès aux tout nouveaux locaux de Capsule Corp. Peut importe la quantité de graisse qu'elle avait pu mettre dans l'engrenage il continuait de crisser et de se coincer à 40 centimètres du haut de l'ouverture. Elle avait abandonné toute idée de réparation, il aurait fallu tout changer et elle n'en avait ni les moyens ni l'envie : Elle ne comptait pas s'attarder dans ce fichu endroit perpétuellement battu par les courants d'airs.

Prenant en compte les crédits générés par les talents de cuisinière de Daisy Brief, l'affaire tournait bien. Pas de quoi rouler des mécaniques, c'était juste une station service. Elle était l'héritière de Capsule Corporation et elle voulait que le soleil vienne éclairer à nouveau sa personne. Elle voulait un laboratoire digne de ce nom, une baignoire à remoud, une manucure par semaine et de bien d'autres choses, à commencer par une paires d'écouteurs stéréo. Pour l'instant elle n'avait rien de tout ça. Ici aucun rayon ne transperçait jamais l'épais dais de nuages gris et la maigre végétation qui réussissait à pousser dans les crevasses du sol bétonné de ce petit lopin d'univers contribuait à la déprimer. C'était ce que Jaco avait trouvé de mieux dans l'urgence, elle s'était montrée reconnaissante à l'époque. Mais trois ans avaient passés depuis la purge de sa planète et la cadette des trois dernières représentantes de la race terrienne comptait faire briller à nouveau le nom des Brief au firmament.

Après avoir enfoncé sa casquette sur ses oreilles et remonter son leggings au dessus de son nombril pour se protéger de la morsure du froid, elle sortit de son antre. Longeant les bornes à carburants elle alluma une cigarette pour se donner l'illusion de se réchauffer. Ses joues picotaient et l'âcre fumée qui emplit ses poumons ni fit que contribuer à faire larmoyer ses yeux. Il n'y avait rien à faire contre cette humidité qui la pénétrait jusqu'aux os, elle hâta le pas. Relâchant une bouffée qui se fondit en un soupir, elle poussa la porte de leur boutique et le carillon tintat.

« Essuies bien tes pieds Bulma Chérie-» lui enjoignit sa joviale de mère «-Et ne fume pas à l'intérieur ! »

Comment elle savait ? Miss Brief était dos à l'entrée, devant ses casseroles fumantes. En seize ans d'existence et malgré son génie, Bulma n'avait jamais percé la clé de ce mystère, ça devait être un genre de radar maternel. D'une pichenette, elle fit sauter la braise de son mégot avant de le remettre dans son paquet. Si sa mère commençait à employer son deuxième prénom, c'était qu'elle était sérieuse.

L'endroit était propret, dès leur arrivée Daisy avait bien pris les choses en mains. Elle avait transformé ce bouiboui au lino poisseux en un chaleureux repaire garni de rideaux. Bulma souleva l'abattant de bois du comptoir qui séparait l'espace client et ces quatre tabourets recouverts d'un joli skaï jaune du coin cuisine. Comme à son habitude elle ouvrit le tiroir de la caisse enregistreuse, c'était pas folichon niveau recette ces derniers temps. Elle jeta un coup d'œil par la vitrine, personne en vue… Sa mère s'était approchée d'elle et lui colla une petite tape sur les fesses et un bisou sur la joue.

« Bonjour quand même ! » L'asticota-t-elle.

« C'est quoi le plat du jour ? » lui demanda Bulma.

« Ragout d'arguls à ma façon, sauce barbecue maison ! » lui répondit Daisy, toujours aussi souriante.

Beurk ! Pourquoi elle avait demandé ? L'argul était le truc le plus bourratif qu'elle ait jamais mangé, ce truc te collait aux dents et te restait sur l'estomac. Mais ce n'était pas cher et on en trouvait en quantité sur le marché commun. Bulma salivait parfois en s'endormant à l'idée de croquer à nouveau dans une pomme juteuse et acidulée. Elle pouvait toujours rêver : les récoltes étaient toutes captées par la Fédération Galactique et les fruits (ainsi que toutes bonnes les bonnes choses d'ailleurs) étaient réservés à une élite. C'était dur d'avoir tenu le haut du pavé et de se retrouver dans le caniveau, pensa Bulma en tirant l'escabeau de la petite réserve adjacente à la cuisine. Elle sortit un tournevis de sa ceinture à outils et se mis à dévisser le capot du haut-parleur qu'elle était venue chercher.


Bulma était accroupie au dessus d'un bac rempli de dégrippant, absorbée tant par sa musique qu'un boulon récalcitrant elle n'entendit pas le client entrer dans l'atelier. Soudain elle sentit un impact juste entre ses omoplates et manqua de tomber tête la première dans le dégrippant en perdant l'équilibre.

Les aliens sont si rudes et odieux ! elle espérait un jour s'habituer à se genre de traitement. Néanmoins, qu'est ce que c'était que ces manières que de surprendre un travailleur concentré ? En lui lançant un caillou dessus en plus !

Elle ôta calmement ses écouteurs et composa le visage aimable et commercial qu'elle calquait sur celui de sa mère. Après tout elle avait prié toute la matinée pour avoir au moins une réparation.

« Mécanicien ! » rugit le client, sa voix n'était pas vraiment grave mais typiquement masculine.

Et impatient avec ça ! Ajouta-t-elle mentalement à la longue liste des défauts de la gente extra-terrestre avant de se retourner.

D'abord elle vit le Pod. Un vrai Space Pod comme dans les magazines spécialisés ! Elle salivait d'avance de pouvoir mettre ses mimines sur la petite merveille de technologie aérospatiale. Puis elle le vit lui, tout en cape et avec une très certaine addiction à la laque pour réussir à faire tenir ses cheveux comme ça. Il était seul, curieux.

« T'es mignon toi, dans ta petite armure. Il est où ton papa ? » Demanda-t-elle au garçon qui se tenait en face d'elle.

Il écarquilla les yeux et vacilla un peu, Kami lui en soit témoin ce gamin venait de la tchucher dédaigneusement. Elle garda son sourire de façade mais ne se gêna pas pour le toiser, elle n'aimait pas les gosses malpolis. Il se redressa, tenant haut son menton mais elle le dépassait toujours d'une tête.

« Moi, Végéta, Prince des Sayiens, ordonne la réparation du système de stase de mon Pod » déclama-t-il sans ciller ni décroiser les bras. Autant d'arrogance concentrée dans un si petit corps, ça devait faire mal…

« Ok, et moi, Bulma Brief, héritière de Capsule Corporation, déclare que je vais devoir effectuer un diagnostique préalable et un devis. » Lui répondit-t-elle en s'essuyant les mains sur un chiffon avant d'enclencher la commande du sas d'ouverture de la machine.

Elle allait rentrer dedans quand il se matérialisa littéralement à ses cotés, étreignant son poignet avec force qu'elle n'avait pas soupçonné. Elle braqua son regard sur lui, trop pétrifiée pour tenter de se dégager.

« Montre du respect !-» Dit t il en soutenant son regard et en le tirant en arrière «- Je ne laisserai pas une souillon toucher à quoi que ce soit qui m'appartienne. Fait venir ton maître ! »

Elle aurait voulu ne pas couiner qu'il n'y avait qu'elle et pourtant c'est ce qu'elle fit. Elle avait mal évalué la situation et ce type qui devait finalement avoir plus que treize ans commençait à lui faire peur. Il soupira et se pinça l'arche du nez entre son pouce et son index, comme accablé par la prise d'une lourde décision. Faites qu'il ne m'arrache pas la tête, faites qu'il ne m'arrache pas la tête.

« Il y a des rafraichissements à côtés, si vous voulez… Je serais rapide, promis.-» Lui dit-t-elle d'une toute petite voix. «-Et je vais changer de bleu de travail. »Ajouta-telle.

Etait-ce le soudain vouvoiement, la perspective de la réparation ou d'un soda frais ? En tout cas quand il rouvrit les yeux une lumière d'amusement y dansait, ce qui rassura un peu Bulma. Il recroisa les bras et resta planté là. Longtemps.

« J'attends. » finit t il par dire.

« Vous attendez quoi ? » lui demanda Bulma, ahurie et se massant toujours le poignet.

« Que tu changes de bleu.»

Sale petit pervers !


Bulma regarda la pendule murale et s'enfonça un peu plus profondément dans le cuir crème. Quitte à assaisonner ce sale type, autant profiter de tout le confort disponible. Elle était toujours plus créative quand elle était à l'aise. Elle tira la langue dans le vide.

Elle avait détecté la panne en deux minutes. C'était juste un fusible qui avait sauté, il aurait pu le réenclencher lui si il avait suivi la procédure standard de vérification. Pff… Abruti. Bulma sourit, c'était ce genre de pigeon qui justement faisait tourner la boutique. Elle factura un test complet de l'auto-drive, une purge système stase et son remplissage, la remise à niveau des fluides, un nettoyage à sec et une réticulation des splines. Ah ! Et un fusible neuf bien sûr. Elle explora ensuite la mécanique du vaisseau, démontant les panneaux et observant en fine connaisseuse l'absolue merveille d'efficacité. Elle aurait voulu pouvoir l'inventer tellement c'était beau. Au bout d'une heure environ, elle s'était mise à la rédaction du détail d'intervention standardisé, en langue terrienne traduite en langage universel (police de caractère légèrement plus petite et sans espace, comme il était de coutume dans le métier).

Il lui restait un bon quart d'heure à se tourner les pouces. Si la curiosité est un vilain défaut pour le commun des mortels, c'était une qualité pour un génie tel que Bulma. Elle avait farfouillé dans les accoudoirs mais n'avait rien trouvé d'intéressant à piquer. Elle jeta un rapide coup d'œil à l'extérieur, toujours personne… Elle mis en route le système de navigation. Bulma n'avait jamais voyagé, sauf pour arriver sur Hb-0195 (ce qui ne comptait pas). Ce gars, qui n'aurait même pas su régler un bourrage papier dans une imprimante, se gobergeait dans un Space Pod. La vie était injuste, elle eut un petit pincement au cœur de jalousie… Où allait t il ? Elle pianota un peu sur les claviers mais s'aperçu qu'elle n'aurait jamais l'information : les données de étaient cryptées.

Bulma éteignit le système, fit semblant de passer un chiffon à poussière dans l'habitacle immaculé et pris la direction de sa précieuse caisse enregistreuse : c'était l'heure de la douloureuse.


Deux autres Space Pods étaient stationnés à l'extérieur. Lorsque Bulma jeta un coup d'œil par la vitrine, elle fut impressionnée par le gabarit des deux acolytes du Prince Machin. Nom de Kami, comment ils arrivaient à s'encastrer dans les véhicules ? Ils se serraient l'un contre l'autre, les épaulettes de leurs armures se chevauchant. Ils se bourraient de coups de coudes pour récupérer du territoire et un deuxième tabouret pour leur ample séant. Peu importait, ils mangeaient en fonction de leur carrure, l'addition s'allongeait. Bulma gloussa, la journée allait être fructueuse ! Elle arborait un vrai sourire lorsqu'elle fit son entrée, passant rapidement derrière le comptoir.

Sa mère faisait des ronds de jambes, elle était vraiment douée pour chouchouter les clients. Parfois un peu trop selon Bulma qui leva les yeux au ciel quand elle entendit sa mère, la femme de Son Père, complimenter un des deux trolls sur sa moustache. Elle se racla la gorge pour lui signaler sa présence.

« Pas de casquette à l'intérieur, Jeune Fille ! » lui dit ça mère en la découvrant.

« RAH ! Maman ! »Gémit Bulma en l'entrainant à l'écart pour faire les comptes de leurs consommations.

Sa mère semblait avoir à peu prêt tout gardé en tête et les hommes continuaient de réclamer des plats en même temps que Bulma prenait les bons. Plus d'une fois ils claquèrent des doigts pour signaler une nouvelle tournée et elle se mordit l'intérieur de la joue pour ne pas les envoyer bâfrer ailleurs. Ils étaient odieux (et en plus ils rotaient fort).

Finalement, leur frénésie quasi boulimique commença à perdre de son intensité et Bulma se retint de se frotter les mains en commençant à enregistrer les chiffres. Pour chaque montant la caisse produisait un petit 'Ding!' qui lui mettait du baume au cœur.

Lorsqu'il semblèrent repus et arrêtèrent de commander des puddings elle annonça l'adition faramineuse de 987 crédits. Elle fit passer son regard de l'un à l'autre sans constater de réaction de leur part. Ils allaient marchander. Elle était prête. Chez elle Ristourne était mort en même temps que Gratuit.

« Il y avait une diode défectueuse sur le panneau principal, mais c'est pour la Maison. » Précisa-t-elle en essayant de discerner qui était leur chef.

C'était faux pour la diode, mais Bulma savait qu'un petit geste commercial (même factice) contribuait à faire passer la pilule. Le plus chétif des trois sortit sa carte de paiement et la fit glisser vers elle sans un regard.

Bulma aurait préféré les bonnes vieilles espèces, au regard de sa double comptabilité, mais bon ! « Business is business », l'argent de la banque Cold était aussi bon qu'un autre. Le petit disque de métal était sale et elle le frotta contre sa cuisse. Il était surtout légèrement tordu et les doutes de Bulma se confirmèrent lorsque le lecteur de la caisse recracha l'objet.

« Ca passe pas. » constata-t-elle d'une voix blanche.

« On dirait qu'il n'y a pas qu'une diode qui va finir sur le compte de la maison ! » éclata de rire le grand chauve.

« Envoie la note sur Végétasseï, Minette ! » lui conseilla l'autre ogre avant d'enfourner le restant de son dessert.

Oh que non ! Ce n'est pas ce qui allait se produire ! Personne n'arnaque Bulma Brief, jamais ! Sachant ce que Gros Cul numéro Un, Gros Cul numéro Deux et Roi des trous-du-cul avaient ingurgité, son sang se mit à bouillonner. Ils ne lui feraient pas le coup de la MicroCreds tordue et si elle devait les tuer à mains nues pour se rembourser en vendant leurs organes sur le marché noir, elle n'hésiterait pas une seconde.

« Toi ! Là au fond ! Crache immédiatement ce que t'as dans la bouche ! » Rugit-t-elle.

Les poings fermement campés sur les hanches, elle avait hurlé si fort qu'elle avait sans doutes provoqué une distorsion de l'espace-temps car les rires moururent dans la petite salle et les cuillères suspendirent leurs ascensions des assiettes vers leurs destinations. Les trois mauvais payeurs fixaient Bulma qui se sentait rouge de rage, elle pris une bonne inspiration.

« Je fais pas la charité, okay ? Pas de crédits pas de Miam-miam ! Crache je te dis ! » Fulmina-t-elle en tapant du poing sur le comptoir en zinc pour faire bonne mesure. Elle vrilla son regard dans le sien.

La mâchoire du grand chevelu s'ouvrit un peu et, tirant la langue, il laissa retomber sa bouchée de pudding. Sous le regard éberlué des deux autres et de Daisy, le flan s'écrasa dans la porcelaine. Splotch ! Les deux monstres de muscles tournèrent lentement leur attention vers leur chef. Ce dernier leva un sourcil étonné en direction de Bulma puis rompit le silence.

« Raditz, ta MicroCreds ! » ordonna –t-il.

« Mais… Prince Végéta… » Commença ledit Raditz.

Végéta lança un regard sans équivoque à son subalterne qui passa la main dans son plastron et sortit un autre disque de paiement. Non sans une moue boudeuse, il la passa à son chef.

« Elle est mignonne quand elle s'emballe-» fit remarquer le moustachu «-Telle mère telle fille ? »

Miss Brief se mit à gigoter et à ricaner comme une écolière, ce qui eut le don d'embarrasser sa fille.

« Si on m'avait dit que ce serait un diner spectacle, je serais venu plus tôt » Susurra Végéta à Bulma en lui tendant le disque.

Elle saisit la carte mais il fit de la résistance et ne la laissa glisser de ses doigts qu'après avoir servi à Bulma un affreux sourire en coin agrémenté d'un clin d'oeil. Quel moutard répugnant, c'était très gênant. Si Bulma encaissa le montant sans sourciller, elle ne proposa pas la carte de fidélité.


Elles s'attaquèrent toutes deux à l'immense pile de vaisselle et remirent la cuisine au propre. Miss brief et Bulma, les tabliers encore trempés par leur précédente tâche commençaient à inventorier le restant de leurs stocks et envisageaient de fermer exceptionnellement pour la soirée. Elle n'aurait rien à proposer pour le service suivant tant qu'elles n'auraient pas réassorti leur cambuse et n'arrivaient à contacter aucun de leurs fournisseurs. Malgré la bizarrerie de leur journée, la caisse était pleine et pour une fois Bulma se sentait détendue. C'était bon de sentir la pression sur ses épaules s'alléger. Ce furent les 45 meilleures secondes de ces trois dernières années.

Au loin se fit retentir le cri strident des sirènes. Bulma se précipita dehors et fut prise de panique. Trois véhicules des forces de l'ordre se dirigeaient vers chez elles. Elle couru à l'intérieur, le souffle pris dans la gorge. Elle attrapa sa mère par les épaules, il fallait faire vite et elle avait besoin du peu d'attention dont Daisy était capable.

« Maman, les flics arrivent ! Occupe les pendant que je cache mon matos ! Compris ? »

Sa mère hocha la tête et Bulma se propulsa dans son atelier pour camoufler le plus vite possible le maximum de preuves incriminantes.

(à suivre, Dun Dun Duuuun….)

Bulma aurait-t-elle basculé dans la thug life ? N'allons pas trop vite en besogne.

Est ce que ça t'a plu le Chibi Vegeta ? Moi je le trouve tellement chou. On ne se refait pas…