Bonjour (bonsoir, étant donné l'heure...).
Voici la première partie d'une fanfiction qui devrait en comporter deux, voire trois.
Je sais bien que j'avais dit que mon rythme d'écriture augmenterait avec les vacances, mais je n'arrive pas à finaliser les histoires que j'écris. En fait, j'ai trois idées qui me viennent en même temps, chaque idée me parait meilleure que l'autre, et ce qui en résulte est proche du vide intersidéral !
Bref... je suis tout de même arrivée à écrire cette première partie, et un bon morceau de la deuxième. Il s'agit en fait de la réunion de plusieurs courtes histoires dont j'ai eu l'idée... J'espère que je suis parvenue à en faire un tout cohérent. Dites-moi ce que vous en pensez !
Je viens de réaliser avec effroi que les points-virgule n'étaient pas nécessairement pris en compte. Or, j'en utilise un certain nombre dans mes fics. J'ai corrigé ce manque dans celle-ci, mais je pense que certaines phrases de mes autres histoires devaient paraître particulièrement longues et parfois mal construites à cause de ce manque !
Enjoy !
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Il n'avait fallu qu'une minute à Josh pour que huit mois de profonde conviction ne s'effondrent.
A neuf heures, cinq minutes et deux secondes, il était dans l'ascenseur du commissariat. Un léger sourire flottait sur ses lèvres à l'idée de l'immense surprise que ce serait pour elle de le voir ici, un jour de semaine.
A neuf heures, cinq minutes et six secondes, son sourire s'élargit et une étincelle apparut dans ses yeux : à peine les portes de l'appareil s'étaient-elles ouvertes qu'il l'avait vue, debout devant le tableau blanc. Il avait soupiré d'aise en admirant sa silhouette, et il avait esquissé un pas vers elle.
Mais au même moment, Richard Castle était entré dans son champ de vision et c'est à cet instant précis que la minute fatidique commença à s'égrener. Durant ces soixante secondes qui durèrent pour lui une éternité, il réalisa que tout ce en quoi il avait cru ces derniers temps reposait sur des fondations plus que fragiles.
Il y eut d'abord l'épisode du café que Castle tendit à Kate. Josh vit leurs doigts se frôler et il fut paralysé devant le sourire qu'elle lui offrit en échange de la tasse. Un sourire bien trop lumineux, bien trop appuyé et bien trop franc.
Puis il y eut l'épisode de la chaise ; Kate s'était assise à son bureau et Castle s'était installé sur le siège qui lui faisait face. Ils discutaient – de l'affaire, sûrement – mais leurs regards et leur façon d'être témoignaient d'une relation bien plus intime qu'un simple partenariat. Lui était penché vers elle, comme pour en être plus proche ; elle jouait avec ses cheveux, se mordillait la lèvre inférieure et surtout, surtout, elle plongeait ses yeux dans ceux de l'écrivain.
Cet épisode déboucha presque naturellement sur celui de la connexion mentale. Josh sursauta presque lorsqu'il les vit bondir de leur chaise au même moment et s'écrier en cœur : « Je sais qui est le coupable ! ». Il fut ensuite le triste témoin de leur regard complice et de leur échange si minutieusement synchrone, au cours duquel l'un finissait les phrases de l'autre, comme si leurs esprits ne faisaient qu'un. Il observa particulièrement leur rapprochement physique, leurs respirations saccadées et ce regard qu'ils échangeaient et que rien ne semblait pouvoir troubler.
Josh ressentit une tristesse immense. Pris d'un dernier sursaut d'espoir, il sortit son téléphone et composa le numéro de Kate. Il la vit décliner son appel et replonger instantanément son regard dans celui de Castle, qui lui parlait.
Et la minute prit fin, emportant avec elle son histoire avec Kate. Devant ce triste constat, il décida de ne plus souffrir davantage et tourna les talons.
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Lorsque Kate Beckett rentra chez elle, elle fut étonnée d'apercevoir la silhouette de Josh dans la pénombre du salon. La détective en elle comprit immédiatement que quelque chose le perturbait. Elle pouvait voir son corps voûté, et elle devina qu'il avait posé son menton sur ses mains. Il devait aussi fixer un point invisible. C'est toujours ce qu'il faisait après avoir perdu un patient. Il se mettait en position de prière ; elle ne savait pas s'il priait réellement, mais en tous cas, il se recueillait. Elle était persuadée que dans ces moments, il se repassait mentalement le film de l'opération pour essayer de comprendre comment elle avait pu échouer, et surtout, comment faire pour ne pas reproduire cette erreur.
Elle alluma le plafonnier et s'approcha de lui.
- Dure journée ?
- Je te quitte, dit-il simplement.
La réponse de Josh lui fit l'effet d'une gifle.
- Pardon ?
Il tourna lentement la tête vers elle. Il était calme, mais elle détecta une profonde douleur dans ses yeux.
- C'est suffisamment difficile à dire la première fois ; ne m'oblige pas à le répéter.
Kate posa la main sur le bras du chirurgien.
- Josh... murmura-t-elle.
- Je t'aime, Kate, mais il faut que l'on arrête de se voiler la face.
Elle secoua frénétiquement la tête, le regard fixe. Ça ne pouvait pas être en train d'arriver. Elle sentit les larmes lui monter aux yeux.
Il reprit, toujours aussi calmement.
- Nous sommes déjà allés trop loin ; nous avons donné trop de deuxièmes chances à cette relation.
Elle était désemparée ; elle ne comprenait pas ce qui avait pu motiver Josh. Il couvrit la main de Kate avec la sienne, et elle réalisa que ce mouvement n'avait plus rien d'intime ; il était simplement amical.
- Est-ce que j'ai dit ou fait quelque chose ?
Josh secoua doucement la tête.
- Non. Enfin...si. Mais pas volontairement.
Il fit une pause.
- Je t'ai vue avec Castle aujourd'hui.
Kate fronça les sourcils et tenta de se remémorer un moment que Josh aurait pu surprendre et mal interpréter, mMais elle ne trouva rien ; la journée avait été ordinaire. Alors, elle se contenta de répéter :
- Tu m'as vue avec Castle ?
Josh ferma les yeux avec force et prit une profonde inspiration ; elle se sentit coupable de le faire souffrir.
- Je suis passé ce matin, au moment où il t'apportait un café.
- Josh, le coupa-t-elle, si tu as vu ou entendu quelque chose qui a pu te faire penser qu'il y a quelque chose entre Castle et moi, je t'assure que...
Elle s'arrêta quand elle le vit se lever.
- Quoi que tu dises, Kate, ça n'enlèvera pas ce que j'ai vu. Quand il est à tes côtés, tu rayonnes comme jamais. Il te fait sourire en permanence ; tu lui offres constamment des sourires que j'ai du mal à obtenir ! Ne me dis pas qu'il n'y a rien entre vous...
- Josh... c'est toi, mon petit ami...
Il la regard tristement.
- Je suis peut-être ton petit ami, mais lui, c'est l'homme que tu aimes.
Elle ne répondit pas ; elle savait que c'était vrai. Les larmes roulaient sur ses joues ; elle ne voulait pas laisser Josh partir, parce qu'alors, elle n'aurait plus nulle part où se cacher.
- Je suis désolée, souffla-t-elle.
Il l'embrassa tendrement sur la joue.
- Je ne suis simplement pas le bon...
Il se dirigea vers la porte, un sac sur l'épaule. Avant de la franchir, il murmura :
- Sois heureuse, Kate.
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« Une fine gelée recouvrait leur peau. Le froid avait eu raison de leurs dernières forces et dans le fol espoir de contenir le peu de chaleur corporelle qui leur restait, Jameson Rook s'était assis et avait pris Nikki dans ses bras. Elle tremblait ; Jameson ne supportait pas de la voir ainsi, et il aurait donné tout ce qu'il avait pour que son calvaire se termine. Il sentait que son cerveau s'engourdissait de plus en plus, à l'instar de ses membres. Au moment où il sentit sa partenaire le quitter, il murmura : « Je vous aime, Kate »...
Gina s'interrompit et fixa Castle. Ce dernier la regardait sans comprendre ; elle l'avait appelé à l'aube et lui avait ordonné de passer la voir sur-le-champ. A peine était-il arrivé qu'elle avait commencé à lui lire un extrait de son dernier roman en arpentant le bureau de long en large. S'il l'avait trouvée en colère au téléphone, il avait rapidement constaté que ce n'était rien face à ce qui l'attendait une fois dans le bureau.
Il haussa les épaules et écarta les mains.
- Je ne vois toujours pas où est le problème...
- Kate ! hurla-t-elle.
- Quoi « Kate » ? Qu'est-ce que Beckett vient faire dans cette histoire ?
Gina prit une profonde inspiration.
- Richard, chéri. Peux-tu me rappeler le prénom de ton héroïne ?
De plus en plus perdu, Castle murmura :
- Nikki...
- Bien, on avance ! Et y a-t-il le moindre personnage féminin répondant au prénom de Kate dans ton livre ?
Il prit un temps de réflexion exagéré avant de répondre négativement.
- Alors peux-tu m'expliquer pourquoi ce prénom figure dans ton roman ? explosa Gina en plaquant le manuscrit sur son bureau.
- Ecoute, Gina, je n'ai pas beaucoup dormi la nuit dernière, alors...
Elle l'arrêta d'un geste et se saisit d'une feuille de papier.
- Page 3 : « Jameson apporta un café noir à Kate » ; page 13 : « le sourire de Kate en disait long » ; page 27 : « Il n'avait jamais vu Kate aussi rayonnante ». Tu en as assez, ou je continue ?
Castle leva les yeux au ciel.
- Bon, j'ai peut-être utilisé ce prénom par mégarde une ou deux fois, mais...
- Une ou deux fois ? le coupa-t-elle. Une ou deux fois ? Il y a quatre-vingt-onze occurrences, Richard, quatre-vingt-onze ! Est-ce que tu te rends compte de ce que ça nous coûte ?
Castle n'écoutait plus vraiment. Un léger sourire flottait sur ses lèvres. Ainsi, il avait glissé Beckett dans son dernier roman sans même s'en rendre compte. Il avait pourtant relu son manuscrit plusieurs fois.
- Richard, tu m'écoutes ?
La voix haut perchée de son ex-femme le tira de ses pensées.
- Ce n'est jamais qu'un nom à remplacer. Il y a une fonction pour ça dans...
- Je connais cette fonction, Richard, répondit-elle sèchement. Le problème n'est pas là. Je paye des relecteurs pour pister les erreurs de langue, et non pour qu'ils me fassent remarquer que l'auteur du livre lui-même change le prénom de son héroïne une fois sur deux ! Tu imagines la publicité que ça nous fait ? Non mais tu imagines ? Les gens parlent, Richard, et une fois que le roman sera publié, les relecteurs ne seront plus liés par des clauses de confidentialité...
Gina continua à monologuer ainsi un long moment. Et pendant tout ce temps, une seule idée monopolisait l'esprit de l'écrivain : il en avait donné un exemplaire à Beckett. Si elle le lisait, il était mort.
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C'est un écrivain nerveux qui franchit les portes de l'ascenseur. Il vit la détective assise à son bureau, le regard fixé sur l'écran de l'ordinateur. Il s'autorisa quelques secondes de contemplation, dont il fut vite tiré par Ryan et Esposito.
- Alors, Castle, elle est pour bientôt cette soirée de lancement ?
Il sortit de ses pensées et s'avança vers Kate qui avait levé la tête et lui souriait.
- Oh eh bien... ce n'est plus l'affaire que de quelques jours. On a pris du retard sur... l'édition.
Il s'assit, alors que Ryan et Esposito s'éloignaient. Kate avait reporté son attention sur le rapport qu'elle était en train de taper. Castle réfléchissait ; il voulait savoir si elle avait lu le manuscrit. A bien y réfléchir, si tel avait été le cas, il en aurait sans doute entendu parler. Or, jusqu'à présent, rien dans son attitude ne laissait penser que c'était le cas. Il savait aussi que le fait d'aborder la question directement n'aurait fait qu'aiguiser la curiosité de la détective. Il décida donc de jouer la carte de l'auteur en mal de reconnaissance.
Le coude sur le bureau, il cala son visage sur sa main et se mit à l'observer. Il ne fallut pas plus de quelques secondes à la détective pour relever la tête, glisser un regard en coin à l'écrivain, tourner franchement la tête et lui demander :
- Quoi ?
Il lui sourit mystérieusement, dans le seul but de la mettre mal-à-l'aise. Elle eut un sourire gêné qui la fit repenser aux paroles de Josh, mais elle se reprit vite.
- Castle, un problème ?
Il ne changea pas de position, continuant de la fixer avec intérêt, et répondit :
- Alors, qu'en pensez-vous ?
Elle haussa les sourcils. Ne comprenant pas de quoi il parlait, elle dit, hésitante :
- Hum... Je pense toujours que Max Prichett a tué sa voisine parce qu'il la soupçonnait de vouloir nuire à son mariage...
Castle eut un petit sourire, presque timide.
- Je parlais de mon manuscrit.
- Oh !
L'exclamation de surprise fut immédiatement suivie d'un balbutiement gêné.
- Oh... le... oui, le manuscrit...
Un souffle de panique envahit Castle. Son air gêné, son hésitation... Elle l'avait lu, il en était sûr. Il se recula dans sa chaise ; il devait continuer à faire comme s'il parlait du manuscrit en général, et non des « détails » qui s'y étaient glissés. Il soupira exagérément.
- Vous n'avez pas aimé, c'est ça ? Je le savais... Il n'est pas aussi bon que les autres. Je vais de ce pas appeler Gina pour lui dire d'annuler le tirage et...
- Castle ! l'interrompit-elle en posant la main sur son bras.
Le regard de l'écrivain passa de la main de Beckett à son visage, puis se posa de nouveau sur sa main.
- Je ne l'ai pas commencé. Castle, je suis vraiment navrée, mais on a eu cette affaire et...
Il lui sourit et posa sa main sur celle de Beckett, qui était toujours sur son bras.
- Non, ça va Beckett. Je ne vous reproche rien. Simplement, quand vous l'aurez lu, dites-moi ce que vous en pensez. Votre avis est celui qui m'importe le plus.
Elle lui sourit en retour, touchée.
- C'est promis.
Elle sembla remarquer pour la première fois la position de leurs mains et un frisson la parcourut ; Josh ne lui avait jamais fait cet effet, même dans des moments plus intimes . Elle se dégagea rapidement, à regrets.
Castle respirait mieux à présent. Elle n'avait pas lu le manuscrit. Il lui fallait parvenir à le subtiliser et à le remplacer le plus vite possible. Il repoussa dans un coin de son cerveau ses préoccupations égoïstes lorsqu'il remarqua à quel point sa partenaire semblait soucieuse ; son regard était fixe, elle avait froncé les sourcils et elle se mordillait le pouce.
- Quelque chose vous contrarie ?
Elle sortit de ses pensées et avisa le café qu'il lui avait immanquablement apporté. Elle prit le gobelet entre ses mains et sembla se livrer à un combat mental pour savoir quoi répondre. Elle but une longue gorgée et dit simplement :
- Josh est parti.
Castle hocha la tête. Elle précisa :
- Définitivement.
Kate observa avec un certain plaisir l'air songeur qu'affecta Castle, et le léger sourire qui apparut sur son visage.
Son téléphone sonna. Elle décrocha.
- Beckett ! … D'accord, on arrive.
Elle avala une nouvelle gorgée de café, se leva et indiqua à Castle que Lanie les attendait en bas.
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- Tu as nouveau sur la cause de la mort ?
Castle intervint avant que le médecin légiste ne puisse réagir.
- Du nouveau sur la cause de la mort ? Mais... ce ne sont pas les blessures à l'arme blanche qui l'ont tué ?
Beckett et Castle avaient rejoint Lanie autour de la table d'autopsie. La veille, Kyle Beckmann avait été retrouvé mort dans la salle de réunion de son entreprise. Quarante coups de couteau avaient été dénombrés sur le corps de la victime. L'acharnement évident avait tout de suite fait penser à un crime passionnel, mais aucun piste n'était à écarter.
- Je vais vous surprendre, mais... non !
Castle et Beckett ouvrirent des yeux ronds. Lanie reprit.
- Ces blessures ont bien été infligées de son vivant, mais ce n'est pas ce qui l'a tué. J'ai été étonnée, étant donné le nombre de coups qu'il a reçus, de ne pas trouver une seule marque de blessure défensive. Alors je me suis intéressée de plus près aux tests sanguins. Il est en fait mort empoisonné.
- Vous savez avec quoi ?
Lanie fixa Castle, un sourcil levé.
- Je suis payée pour déterminer la cause de la mort des gens, vous savez...
Elle reporta son attention sur Kate qui tentait de dissimuler le sourire que l'air enfantin de Castle venait de faire naître.
- Il semblerait que monsieur Beckmann ait ingéré une forte dose de curare, ce qui a provoqué une paralysie respiratoire.
Une étincelle apparut dans les yeux de Castle.
- Brillant !
Devant le regard des deux femmes, il se reprit.
- L'assassin a utilisé ce puissant anesthésiant de façon à immobiliser sa victime le temps de lui asséner les quarante coups de couteau !
Beckett fronça les sourcils.
- Ça n'a pas de sens ; pourquoi prendre la peine d'empoisonner quelqu'un pour ensuite le poignarder ?
Elle fit une pause, pensive. Puis elle reprit la parole:
- Bon, merci Lanie, tiens-nous au courant si tu trouves autre chose...
Elle commença à quitter la morgue mais elle remarqua que Castle ne la suivait pas. Il faisait semblant de s'intéresser de près aux outils utilisés par Lanie.
- Castle, vous venez ?
Il leva la tête et bredouilla :
- Je… je vous rejoins. J'ai besoin d'approfondir mes connaissances sur la médecine légale pour mon prochain roman.
Kate le regarda d'un air soupçonneux, se retourna et sortit de la morgue. Castle se rua alors vers Lanie, qui était en train de compléter un dossier.
- Est-ce qu'elle l'a lu ?
Lanie releva la tête et haussa les sourcils.
- Mon manuscrit, est-ce qu'elle l'a lu ?
Un sourire se dessina sur les lèvres de Lanie.
- Castle, on parle de Kate. Elle aimera forcément ce roman !
Le visage de l'écrivain trahissait une gêne évidente. Le sourire de Lanie passa de sympathique à sournois. Elle se détourna complètement de son dossier et regarda Castle.
- Oh... à moins qu'il n'y ait quelque chose que j'ignore...
Il soupira.
- Quelque chose de croustillant ?
Elle réfléchit un instant.
- Voyons voir, vous avez déjà écrit des scènes torrides entre Nikki et Jameson, alors je ne vois pas ce qui pourrait être plus gênant pour...
Elle s'arrêta net, la bouche ouverte, et le fixa.
- Ça ne concerne pas Nikki, n'est-ce pas ? Ça concerne directement Kate...
Castle grimaça. Lanie eut pitié de lui.
- Je ne sais pas si elle l'a lu. Elle ne m'en a pas parlé, en tous cas... Mais si j'étais vous, je me dépêcherais de trouver une solution, parce que si elle découvre ce que vous cachez – et quoi que ce soit, elle trouvera – je ne donne pas cher de votre peau !
