Salut tout le monde !
Alors voici une nouvelle histoire. Pourquoi, alors que je n'ai pas fini Cauchemar ? Tout simplement parce que le chapitre de Cauchemar que je suis en train d'écrire me donne pas mal de difficultés. Je sais où je veux que ça mène, mais les idées s'empilent et je ne sais plus dans quelle direction aller. Alors tout en réfléchissant, mon inspiration est allée dans un autre sens.
Et voici cette nouvelle histoire. Mais étant très inspirés j'ai déjà écrit deux chapitres. J'en poste un aujourd'hui attend de voir si vous aimez et postera a suite très vite. Elle contiendra quatre chapitres tout au plus, elle n'est pas slash mais un peu mielleuse à certain moments.
Mais ne vous inquiétez pas pour la suite de Cauchemar, le chapitre a déjà bien avancé et arrivera bientôt également.
En intendant je vous laisse lire et attend vos reviews avec impatience.
La A-team ne m'appartient toujours pas, pas même Face, snif.
Attention: Dans cette histoire, il y aura un peu de blessure, quelques jurons et la mention de . . . je ne peux pas trop en dire ;-)
Il aurait dû être une magnifique journée qui commence.
Dans sa maison bordant la plage déserte, les vagues caressant le sable quand elles le percutent et le soleil qui commence doucement à réchauffer l'air accompagné d'une douce brise printanière, il aurait pu tout simplement profiter de ce petit moment de sérénité.
Mais rien ne semblait chaleureux à l'homme blond dévasté assis lourdement sur le canapé comme si le monde s'était écroulé sur ses épaules. Le journal toujours tenu dans ses doigts pendait entre ses jambes. Il venait de lire une nouvelle et cela le perturbait beaucoup plus que ce qu'il aurait imaginé.
Beaucoup de filles ont été son amusement au coure de sa vie. Et pour dire vrai, la plupart d'entre elles n'avaient fait qu'un aller-retour dans son esprit, l'histoire d'un soir, leur nom oublié.
Mais il y en avait certaines qui avaient laissé une trace.
Certaine comme Rhonda, qui était si pétillante, si innocente et si belle.
Elle avait ce petit quelque chose qui le faisait se sentir comme un homme protecteur. Elle était si douce avec lui et avait une façon de le regarder qui lui donnait envie de lui offrir le monde.
Mais leur histoire s'était arrêtée brutalement.
Il l'avait laissé derrière sans un regard en arrière lorsqu'une vieille dame à moto était venue le chercher pour s'enfuir d'une horde de voitures militaires qui le pourchassaient. Bien entendu la vieille dame n'était autre que son commandant. Mais comment aurait put-elle savoir ?
Puis il avait été capturé, puis libéré pour aller secourir la fille d'un général dans un autre pays. Ce jour-là, il avait bien failli y perdre sa tête d'ailleurs, sans mauvais jeu de mots.
Puis avec l'équipe, ils étaient revenus et avaient chacun repris leur vie de fugitif à passer leur temps à fuir.
Lui, avait eu du mal à se remettre de ce dernier voyage. Etre devant un peloton d'exécution avait rouvert de vieux souvenirs pas vraiment agréables. Ses nuits étaient devenues de longues heures d'insomnies. Et comme avec beaucoup d'autres choses avec laquelle il faisait déjà, il essaya de mettre tout ceci dans une boîte bien fermée au plus profond de lui, ne voulant pas alerter l'équipe qui s'en soucierait.
Et pour l'aider, un seul remède, sa vie de playboy.
Un soir, une fille. Rien d'autre. Pas d'attache, pas de promesse, que du plaisir, oubliant Rhonda dans le processus, son cours de danse sûrement surveillé de tout façon à présent par l'armé. Mais surtout pour lui éviter certaines explications. Il lui avait déjà bien menti pour pouvoir avoir sa liaison avec elle et cela l'avait rempli de remords rares.
Elle ne méritait pas cela.
Il ne la méritait pas.
Alors, il l'avait chassé de son esprit comme il avait fait temps d'autre fois.
Puis les semaines s'étaient écoulées, les missions s'étaient multipliées et tout semblait pour le mieux. Si le mieux pour vous est des combats à répétions, des fusillades et échappatoires sur le fil.
Et pourtant, aujourd'hui, une boite de pandore c'était rouverte.
Son image ne voulait pas s'enlever de sa tête.
Il se demandait pourquoi une si jolie jeune femme pourrait faire cela. Sa vie ne faisait que commencer et le plus beau ne restait qu'à être vu et découvert.
Il secoua la tête, il n'y avait vraiment aucune raison.
Pas même lui. Il se doutait qu'elle avait également tourné la page. Leur histoire n'était pas non plus prometteuse.
Vraiment il ne comprenait pas.
Il releva la main et remis le journal face à lui pour relire les faits divers accompagnés d'une photo. De sa photo. De Rhonda et de son magnifique sourire remplie de vie et de ses yeux pétillants de joie.
Mais hélas, c'était bien ce qu'il avait lu en premier.
Rhonda était morte. Elle s'était suicidée dans son appartement.
Il devait comprendre pourquoi.
Décidé, il regarda sa montre. Il devait rencontrer l'équipe dans une heure pour aller sur une nouvelle mission qu'ils avaient accepté la veille. Il devait récupérer Murdock à l'hôpital et retrouver BA, et Hannibal au hangar. Il avait donc le temps d'enquêter.
Il prit le téléphone et composa le numéro de l'annuaire téléphonique. Le numéro demandé lui étant offert rapidement, il appela aussitôt la personne la plus sensée qui saurait lui donner l'information qu'il voulait.
Il attendit quatre sonneries avant que la voix d'une femme l'air bien fatiguée répondit.
- Allô ?
Face se racla la gorge avant de répondre, la douleur dans la voix de la femme le déconcertant légèrement.
- Euh Madame Letherman ?
- Oui ?
- Bonjour. Je ne vous réveille pas j'espère ?
- Qui êtes-vous ?
- Oh excusez-moi. Je suis Templeton Peck un . . .
- Templeton ?
- Euh oui, hésita Face.
Il s'apprêtait à dire qu'il était un ami de sa fille mais du ton de sa voix elle avait l'air surprise, heureuse, triste, tout mélangé, comme si elle avait déjà entendu parler de lui. Il grinça des dents ne s'y étant pas attendu.
- Oh mon Dieu. Je suis tellement contente de vous avoir enfin au téléphone.
- Ah ? Là il n'était pas sûr.
- Oui. Vous êtes bien l'ancien petit ami de ma fille Rhonda ?
Face se racla une nouvelle fois la gorge. Elle lui avait parlé de lui. Elle devait penser que c'était sérieux entre eux en fin de compte.
- Toutes mes condoléances Madame. Je viens d'apprendre la triste nouvelle sur le journal de ce matin.
- Merci mon petit. Vous savez, elle me parlait souvent de vous et de tous les petits présents que vous lui faisiez. Elle avait l'air tellement heureux en votre compagnie. Et puis vous êtes parti . . . sa voix s'estompa doucement.
Face détestait sa vie. D'habitude, il laissait au moins une note ou expliquait à la jeune femme qu'il la laissait parce qu'il ne pouvait pas se permettre de la revoir. Elles comprenaient puisque pour la plupart elles lui proposaient de ne pas hésiter de revenir s'il en avait l'envie. Mais avec Rhonda, il n'y avait eu aucune explication, juste un baiser volé et un souvenir s'enfuyant derrière une moto.
- Je suis désolé. C'est tout ce qu'il pouvait dire.
- Oh je ne vous en veux pas jeune homme. Je sais comment est la nouvelle génération. Rhonda était elle-même ainsi. Vous sembliez pourtant l'avoir dompté. Elle rit doucement à sa déclaration qui se transforma vite en un sanglot.
- Vous allez bien Madame ?
Il l'entendit renifler avant de répondre.
- Oui oui, pardon. C'est si dur de perdre son enfant vous savez !
Il y eu une petite pause avant que Face reprenne la conversation.
- Euh, excusez-moi cette demande, peut-être est-elle un peu . . .
- Vous voulez savoir pourquoi elle a mis fin à ses jours ?
- Si cela ne vous dérange pas.
- Non tout au contraire, c'est pour cela que je voulais vous rencontrer mais il m'était impossible de vous trouver. A l'adresse que ma fille m'avait dite que vous habitiez, était occupé par un autre couple.
Face était content d'être au téléphone car il ne pouvait cacher son malaise. Mais la femme prit plus d'autorité dans sa voix et de détermination lorsqu'elle continua.
- Monsieur Peck. Templeton. Ce que j'ai à vous dire n'est pas facile et je suis désolée de le faire par téléphone mais le temps presse et vous devez être au courant.
Elle s'arrêta sans doute pour se donner du courage de continuer et cela inquiéta Face.
- Si Rhonda a mis fin à ses jours c'est que peu de temps après votre rupture elle a appris une mauvaise nouvelle. Elle a essayé de vous retrouver pour vous prévenir. Elle vous aimait vraiment je crois. Mais elle a abandonné et s'est laissé aller à pleurer pendant des jours n'acceptant pas son sort. C'est le jeune homme avec qui elle sortait avant vous qui était affecté et qui le lui a transmis.
Face avala une couple de fois, alors qu'elle prit une pause dans ses explications, commençant à comprendre où elle voulait en venir.
- Madame Letherman ?
- Templeton vous devez faire un test. Ma fille s'est suicidé parce qu'elle était atteinte du SIDA.
- SIDA ? Ça y est, ses soupçons étaient malheureusement confirmés.
- Je suis désolée mon petit, tellement désolée.
Face en perdit sa voix et se retrouva affalé de nouveau sur son canapé une fois de plus. Le SIDA se répétait-il dans sa tête comme pour assimiler ce qu'il venait d'entendre.
- Monsieur Peck ? Allô ? Tout va bien Templeton ?
Face secoua la tête et lui répondit enfin.
- Oui je suis là. Excusez-moi Madame. Euh je dois y aller maintenant. Merci et toutes mes condoléances de nouveau.
Il raccrocha avant qu'elle ne puisse dire autre chose. Et abasourdit il répéta de nouveau le mot à voix haute cette fois-ci.
- SIDA.
