Avant-propos : Voici une fanfic basée sur l'univers de Stargate Atlantis. Aucun des principaux personnages n'apparaîtra dans cette histoire, du moins pour l'instant. (Oui, il se peut que je chance d'avis. En plus, j'aime bien le personnage de Ronon et son caractère cadre bien avec celui de Seiran.) Voyez cette histoire comme une sorte d'univers alternatif de la série originale. Ah oui, rien ne m'appartient à l'exception des personnages que j'ai créé.
Résumer : Seiran scientifique convaincue, fut plongée de force en état de stase par ses pairs. 10 000 ans devaient s'écouler avant qu'elle ne puisse revoir la lumière du jour et découvrir qu'elle était maintenant seule au monde.
Prologue
Seiran regarda les résultats de sa dernière simulation s'afficher sur l'écran de la console. C'était encourageant, très encourageant. Elle pouvait maintenant passer à des expérimentations à échelle réelle. Il lui fallait juste un peu plus de temps. Malheureusement, elle craignait en manquer. De plus en plus, ses compagnons devenaient soupçonneux. On savait qu'elle menait à bien des expériences indépendantes. On l'avait déjà avertit à de nombreuses reprisent, mais la jeune femme était confiante. Elle ne faisait pas cela dans un but purement égoïste, mais bien pour réparer les erreurs de ses semblables.
Elle enregistra les derniers résultats puis quitta son laboratoire. Seiran ne pouvait se permettre de rester absente bien longtemps durant le jour, mais ces derniers temps elle avait fait tant de progrès qu'elle avait du mal à rester bien longtemps éloigner de ses recherches. Cette fois, c'est son estomac qui lui rappela qu'il était temps de sortir de là. Elle emprunta un téléporteur qui la conduisit tout près du réfectoire. Seiran pouvait sentir l'odeur de la nourriture. Elle était à deux pas lorsqu'elle tomba au tournant d'un couloir sur deux membres du conseil qui examinait son cas depuis longtemps déjà.
— Seiran, nous te cherchions. Viens avec nous, immédiatement.
La jeune femme n'était pas vraiment surprise qu'on la cherche, mais elle n'avait aucune idée de ce qui l'attendait cette fois. Seiran suivit en silence les deux représentants du conseil au visage peu avenant.
On la conduisit jusqu'à la salle du conseil jouxtant la salle de contrôle de la cité. Un petit groupe en retour de mission présentait un rapport peu encourageant sur l'avancé des Wraiths dans la galaxie. Dès que le chef aperçu Seiran, il fut signe aux voyageurs de les laisser.
— On continuera cette discussion plus tard. Seiran, approche-toi.
Les deux escortes de la jeune femme prirent place dans leur fauteuil respectif, laissant Seiran seule devant l'intégrité du conseil réuni. Cette fois, c'était grave, mais la scientifique ne laissa rien paraître de ses émotions.
— Seiran, nous avons trop attendu. Maintenant, c'est assez. Nous t'avons averti à plusieurs reprises sans jamais nous écouter. Non seulement tu poursuis toutes ces expériences, mais cette fois, tu as dépassé les bornes! Tu as été sur la planète terre de la Voie lactée (1) et tu es entré en contact avec les peuplades qui y vivent. Tu sais qu'il est strictement interdit d'interférer dans le développement naturel des peuples que nous implantons dans les différents systèmes solaires.
— Oui, mais je n'avais pas l'intention d'intervenir, mais j'ai trouvé cette petite humaine qui avait le bras cassé et je l'ai soigné, tout simplement. J'étais là en observation pour faire un rapport. C'est vous qui m'avez envoyé là-bas!
— Même pour des soins médicaux, tu n'avais pas le droit. Rétorqua le chef du conseil sur un ton sévère. Indirectement, tu leur as enseigné une méthode de soin efficace contre les os brisés.
Seiran était sidérée. Ce n'est pas comme si elle avait utilisé des moyens modernes pour la soigner. Elle avait utilisé des branches d'arbre et les tissus déchirés du vêtement de l'enfant. Cette comparution devant le conseil n'était qu'une vulgaire comédie pour se débarrasser d'elle. Seiran serait exilé non seulement de la cité, mais de la galaxie de Pégase.
— Nous avons pris une décision. Devant ton manque de coopération et la menace que tu représentes pour nous et nos lois ancestrales même bannie, tu ne seras pas exilé, mais tu resteras ici, dans la cité, enfermée dans un caisson de stase jusqu'à ce que ton cas soit réexaminé.
La condamnation tomba comme une masse sur la tête de la jeune scientifique. Elle savait que son peuple était capable du pire, mais là, jamais elle n'avait entendu parler d'une condamnation de ce genre prononcé avant.
— Vous n'avez pas le droit! Autant dire que c'est une condamnation à mort. Avant que mon cas ne soit réexaminé, j'aurais vieilli dans ce caisson et je ne serai plus qu'une loque lorsqu'on l'ouvrira…
— Et l'ascension t'est aussi interdite. Maintenant, amenez là!
— Nooon!
Deux soldats l'empoignèrent solidement, mais Seiran n'était pas qu'une simple scientifique. Elle était aussi une agile combattante qui n'eut aucune difficulté à mettre au tapis ses deux bourreaux. Le seul moyen pour Seiran de peut-être s'en sortir c'était de fuir avec un jumper, mais ses chances étaient limitées. C'était peut-être le désespoir qui motivait ses gestes, mais elle n'avait pas fait une dizaine de mètres qu'une décharge paralysante la frappa dans le dos sous les regards ahuris des techniciens de la salle de contrôle.
La suite se passa comme dans un rêve ou plutôt comme dans un cauchemar. Des bras la soulevèrent pour la transporter à travers la cité. Elle ne pouvait plus bouger, mais elle était parfaitement consciente de tout ce qui se passait autour d'elle. Seiran voyait les regards de ses compagnons. Elle entendait leur voix et leurs commentaires. Certains étaient contents, d'autres réellement surpris. Puis elle vit Airt, son amour secret. Dans sa poitrine, son cœur fit un bond. Elle ne le vit qu'une seconde à peine avant de disparaître derrière une porte.
Des caissons de stase se trouvaient au pied de la tour centrale. C'est comme si on allait l'enterrer vivante. Heureusement, elle n'aurait pas conscience de sa situation. Elle mourait et son âme disparaîtrait à jamais. On la plaça debout dans l'un des caissons. Tous ces regards satisfaits qui la regardaient maintenant. Une larme roula sur sa joue devant l'injustice qu'elle subissait puis enfin elle tomba dans l'inconscience. Pour tous dans la cité, c'était terminé. Seiran serait vite oublié. De toute façon, les Anciens avaient d'autres choses plus importantes à s'occuper présentement. Une nuit cependant, un homme se glissa dans la prison de Seiran. Airt s'arrêta pour regarder la silhouette figée de la femme qu'il voulait épouser. Il ne pouvait rien faire pour elle sauf peut-être une petite chose.
— Je ne sais si ça va fonctionner en fait. Ça risque peut-être de te tuer sur le champ, mais compte tenu de la situation…
Airt ouvrit le panneau de contrôle et avec un ordinateur commença à modifier la disposition de certains de cristaux. Satisfait, il le referma avant de regarder à nouveau la femme pétrifiée du caisson.
— Là, techniquement, ta conscience est dans un monde virtuel, comme si tu continuais de vivre dans la cité. De plus, l'efficacité du caisson a été améliorée. Enfin, peut-être. Si mes calculs sont exacts, tu as arrêté de vieillir. Je n'ai pas pu faire de test avant, mais selon les simulations…
Il soupira, le regard infiniment triste.
— Je ne sais pas quand tu sortiras de là, mais crois-moi, tu en sortiras… Tu es la femme la plus brillante et la plus forte que je connais et je partage tes idéaux. J'aurais donné ma vie pour toi. Sois heureuse…
Quelques mois plus tard, la cité fut abandonnée par les Anciens. L'avancée des Wraiths était trop importante. Quelle défaite humiliante pour un peuple aussi brillant! Au fond de l'océan, la cité était vide à l'exception d'une femme. Un jour, le bouclier cèderait et Seiran serait aussitôt noyé sous les flots, mais un homme lui avait choisi un tout autre destin.
1 : Est-ce les anciens appelaient la Voie lactée ainsi? Hum, s'il y a des gens plus calé que moi sur la série me le diront surement. J'ai quand même fait quelques recherches.
Désolée pour la grande digression avec la stase. Techniquement, après 10 000 ans, Seira devrait être une vieille mémé sur le point de mourir (l'épisode 15 de la première saison avec Weir). Toutefois, je ne voulais pas ça d'où le bricolage avec Airt (qui est tellement doué pour parler de ses sentiment... c'est ironique). Pour moi, les Anciens sont de gros méchants égoïstes et plutôt imbu de leur petite personne sauf quelques exceptions. Si vous n'aimez pas, tant pis ! Mais laissez-moi une chance quand même, ce n'est que le prologue !
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