IL était une fois
Chapitre 1 : Les soupires du cœur
Il était une fois dans un pays lointain et dans beau château nommé Poudlard, un beau prince qui se languissait à la fenêtre de ses appartements. Le printemps avait débuté il y a quelques jours à peine et voilà que bientôt toutes les jeunes filles et jeunes hommes du pays viendraient le courtiser.
Harry ne ressemblait pas à tous les princes. C'était un jeune homme d'à peine seize ans qui était assez petit et frêle. Malgré tout il avait un charme désarmant, une aura d'innocence et de pureté l'entourait. Certains dans le royaume disaient que si on regardait bien on pouvait apercevoir une auréole briller au-dessus de sa tête.
Harry ne vivait pas seul dans son château, il y avait son grand-père et tuteur : Albus Dumbledore, ainsi que plusieurs précepteurs comme Severus Rogue et Minerva McGonagall.
Harry n'avait guère beaucoup d'amis, seulement les enfants de la cuisinière et de la femme de ménage. Ronald Weasley et Hermione Granger était donc ses deux meilleurs amis.
Ce soir-là dans l'immense salon principal du château, Albus, Severus et Minerva discutaient au coin du feu de leur jeune protégé et futur roi.
- Mais que lui arrive-t-il ? Demanda une énième fois Minerva inquiète
Harry venait encore de pousser un long soupire accoudé sur sa fenêtre de pierre. Il regardait le ciel étoilé et regardait, serein, passer une étoile filante. Il ferma les yeux et fit un vœu, celui qu'il faisait tous les soirs depuis qu'il savait qu'il était amoureux et que cet amour n'était point réciproque.
Il poussa une nouvel fois un soupire plus long que le précédent laissant sa peine sortir.
- Ca suffit ! Je monte le voir ! Dit Minerva
- Non ! S'écria Severus, j'y vais. Dit-il plus calmement
- Et pourquoi ? S'étonna Minerva
- Il me parlera plus facilement qu'à vous je pense. Je suis un homme. Argumenta-t-il
Sur ces mots il quitta la pièce avec de grand pas, monta les imposants escaliers qui ne faisaient plus la réputation du château. Arrivé devant les portes des appartements du Prince, il ne pris pas la peine de frapper et se dirigea directement dans la chambre d'Harry. Alors que ce dernier allait pousser un énième soupire, Severus le prit par les hanches les maltraitant et remonta ses mains avec douceurs sous la chemise du jeune homme le faisant soupirer de plaisir.
- Ô comme cela m'attriste d'entendre les soupires d'Harry. Vous devriez arranger ses fiançailles au plus vite, Albus. Conseilla Minerva
Deux étages au dessus, Severus se mouvait lentement en Harry et ce dernier était rouge et poussait de plus en plus de soupires. Severus happa la bouche rosée de son tentateur et essoufflé il la relâcha puis posa son front sur celui du plus jeune qui se contracta une dernière avant la délivrance finale. Il sentit le corps rassurant de son amant reposé sur lui puis s'allonger près de lui le temps d'un câlin post-orgasmique. Cinq minutes plus tard Harry se retrouva seul dans son lit king size à pleurer silencieusement.
- Ah ! Severus à finis par faire arrêter les soupires du Prince ! S'enthousiasma Albus, l'œil pétillant de joie
- Oui cet homme fait des miracles avec notre jeune Harry… Confirma la préceptrice
Severus de son côté, s'était rendu dans sa chambre et il laissa sa tristesse s'évacuer dans quelques verres de bon bourbon. Harry était un jeune homme si innocent. Chaque soir il lui prenait un peu plus à chaque coup, à chaque soupire, sa naïveté et de son insouciance. Ca lui faisait mal mais il savait depuis qu'il lui avait pris sa virginité que plus rien de serait jamais comme avant. Il avait goûté au fruit interdit et il en mourrait s'il devait se séparer de cet ange. Mais ce jeune homme était un Prince et lui rien qu'un précepteur. Et en plus de ne pas être riche, il n'était pas une femme. Les Princes n'épousent que des Princesses.
C'est sur cette pensée que notre précepteur se versa une quantité considérable de bourbon ainsi qu'une unique larme.
Dans son bureau royal, Albus écrivait une lettre à la noble famille Malefoy pour que les deux princes se rencontrent et que eux, tuteurs légaux discutent autour d'un thé.
Il était temps qu'Harry soit promis à quelqu'un de droit qui saura diriger le royaume comme il se doit à sa mort. Harry ne s'était jamais intéresser à tout cela. Il préférait largement les beaux vêtements et les longues balades au bord du lac. C'était un Prince un peu trop efféminé, il s'était donc dit qu'il était gay et que le Prince Drago serait un bon choix.
C'est à une heure avancée dans la nuit que le château s'endormit, un homme partait en courant vers une calèche, une lettre à la main.
Demain sera un autre jour pour tout le monde.