J'avais décidé de me mettre à l'anglais donc cette fic a d'abord étée écrite en anglais. Et puis finalement je me suis dit MERDE; y'a pas assez de fics françaises pour South park! Alors je décide de la traduire D : (En plus en français j'aurais moins peur d'écrire un truc qui n'existe pas xD.)

Voilà voilà, j'espere que le peu de yaoiste south-parkais français apprécieront x).

Chapitre 1: Bordel de merde.

Je t'aime Kyle.

J'avais l'habitude de te rendre dingue, de te faire me détester de plus en plus chaque jour.

Tout ça pour quoi? Pour cacher ce que je ressentais vraiment pour toi. Parce que j'étais amoureux de toi, vraiment et irrévocablement amoureux. J'aimerais t'aimer librement, ne pas me cacher des autres, mais je pense vraiment que je ne devrais pas.

Je sais ce qu'il se passerait si je t'avouais tout.

D'une manière cruelle, ton sang comme de la glace... Tu resterais de marbre, peut être choqué. Avec ce putain de regard qui pourrait me faire mourir d'amour sur place. Comment pourrait tu m'aimer de toute façon? Aimer ce batard qui t'as emmerdé depuis toutes ces années?

Toutes ces farces, ces insultes...

Je t'ai fait me hair autant que je t'aimais.

J'étais pris dans ta toile. J'ai tant essayé de t'éffacer de mon coeur, de VRAIMENT te détester. Mais moi la haine, je ne sais pas: tu crois que je ne peux pas t'encadrer, alors que je ne peux passer une journée sans entendre ta voix, même si c'est pour entendre « Gros lard. »; je ne peux pas passer une journée sans te voir, toi, ta peau, tes yeux émeraudes, tes cheveux roux bouclés... Oh non de dieu, je recommence. Je dois m'arreter une bonne fois pour toute.

Ce serait facile d'arreter tout ça. Si dieu était de mon coté.

Et bien sur, il ne l'étais pas. Comme c'est drôle.

Ta mère mourrut, et ton père voulut quitter South Park, disant qu'il y avait trop de souvenirs qui le hantait ici. Il a trouvé du boulot en Californie, et voulait qu'Ike et toi le suivent. Mais aucun de vous deux n'accepta. Ton père vaint chez moi, et d'un commun accord avec ma mere, il fut décidé que toi et ton frère vivraient avec nous jusqu'à ce que vous soyez majeurs et que vous partiez pour trouver du boulot ou aller à l'université. Bien sur, je me suis disputé avec ma mère, lui hurlant que je la détestait, qu'elle avait fait une ENOOOORME ERREUR; que les juifs n'apportaient que des problèmes... Et elle m'a juste répondu « Mais, poussin, ils seront à la rue si nous ne les recueuillont pas. » Je haie ma mère et sa bonté.

Quelques jours plus tard, Ike & toi avaient emménagé. Ma mère était toujours prise par son « boulot », donc nous étions majoritairement seuls. C'était facile pour elle de recueuillir des gens, puisqu'elle n'étais jamais à la maison.

« Qu'est-ce qu'on mange ce soir, gros lard? Le frigo est vide. »

« Si tu continues de m'appeller ainsi, tu mangeras les escargots de mon jardin, juif. »

« Et bien si ça signifie ne pas manger avec toi, ça me va! »

« J'ai toujours sur que t'étais un pauvre qui mangeait tout ce qu'il trouvait. »

Tu m'a frappé, et on a commencé à se battre. Ouais, c'est toujours ainsi depuis que tu vis avec moi. Heureusement, ton frère était là pour nous séparer avant que l'un ne tue l'autre. J'étais hors de moi, et heureux en meme temps. J'étais amoureux de plus en plus, chaque jour, et je refusais de le reconnaître. Je pris l'habitude de t'observer au explosais toujours ton reveil à 6h50 quand il commençait à sonner. Tu étais toujours ronchon jusqu'à ce que tu aies pris ton petit déjeuner. Tu allais à l'école en trainant du pied. Puis, quand tu rentrais, tu faisais tes devoirs, et ne ratais jamais les infos & Terrence et Philippe à 19h. Et, bien sur, tu prenais soin d'Ike tout le temps. Tu étais un putain de frère exemplaire, mec. Et la nuit, quand tu dormais profondemment, tu parlais toujours pendant ton sommeil. C'était si adorable, que je serais rester toute la nuit à te regarder. Et si tu savais ça, je suis sur que tu me tuerais dans la seconde qui suit. Hum hum.

Jour après jour, je me suis adoucit, j'étais plus sympa avec toi. Plus de « sale juif », ou de chansons sur ton enfoirée de mère que je ne pouvais pas encadrer, meme morte! Je pense que tu as remarqués mes efforts car tu as commencé à être plus sympa avec moi aussi. Tu as commencé à toujours avec une petite pensée pour moi. « Cartman, tu bouffes trop de chocolats, tu vas être malade. »; « Cartman, J'ai préparé le p'tit dej, tu viens? »; « Cartman, j'ai lavé le sol, fais gaffe ça glisse. »; même un p'tit « GROS LARD TU SAIS QUE T'AURAIS PU MOURIR QUAND T'AS CHANGÉ L'AMPOULE ALORS QUE TU ÉTAIS TREMPÉ? » parce qu'avant, t'aurais rien dit et prié pour que je meurs.

Le temps passa, et je me suis mis à rougir chaque fois que tu étais près de moi. Tous tes faits & gestes me faisait me sentir comme si j'étais sur le point de mourir. J'avais besoin de toi comme le coeur a besoin de battre. Ta voix était electrique. Je ne voulais surtout pas que ma vie change ou que tout cela se finisse. J'aimais ma vie telle qu'elle était. Je pense que j'ai pris conscience de mes sentiments pour toi le jour ou Bebe t'as trompé. Tu es rentré comme une furie à la maison, et t'es enfermmé dans ta chambre. Ike était encore à l'école. Je te parlais de derrière la porte.

« DÉGAGE ENFOIRÉ. »

« Kyle, ouvre la porte. »

« POUR QUOI FAIRE? POUR QUE TU ME FOUTTES UN COUP DE PIED AU CUL EN ME DISANT ALLONS KAAAAAAÏÏÏÏLLL'; T'ES RIEN QU'UNE TAPETTE! EN AJOUTANT QUE C'ETAIT INEVITABLE QUE BEBE NE ME TROMPE CAR JE SUIS AUSSI TIMIDE QU'UN GAMIN DE MATERNELLE? »

« …. Kyle. Je comprends que t'es triste. Vous étiez ensemble depuis 4 mois, tout ça, mais... C'est juste une fille parmis les autres dans ce monde. Et... Et t'es mignon, j'veux dire, toutes les filles l'ont remarqué. Ca serra pas difficile de te dénicher une autre petite amie. »

« Je ne veux pas d'une autre fille dans ma vie. »

« … KYLE ARRÊTE D'ETRE IMMATURE ET OUVRE CETTE PUTAIN DE PORTE. »

Tu as ouvert la porte et t'es allongé au sol, face contre terre, me cachant tes larmes. Je restais silencieux.

« Je ne te reconnais pas. Il y a quelques mois, j'en suis sure, tu m'aurais dis que j'étais qu'une pédale et tu aurais rit. »

« J'imagine que j'ai appris comment te supporter. »

Tu as sourit. Et mon coeur a raté un battement. Je ne pouvais plus l'ignorer. J'étais amoureux de toi, pendant tout ce temps.

« Je pense que tu devrais mettre fin à ta relation avec Bebe. Meme si vous êtes encore amoureux. Je ne veux pas te revoir triste une fois de plus.

« ….Ouais. Ouais. Merci.... Cartman. »

Puis tu as fait ce que je t'avais conseillé, et depuis au lycée, Bebe me fixe avec un regard du style « Si mes yeux étaients des flingues, tu serais mort. »

Depuis ce jour, je suis toujours en train de te contempler chaque seconde en cours. Mes notes ont commencé à baisser. Je n'écoutais plus. (Pas que j'écoutais déjà ces leçons de merde avant, mais bon...). Parfois, je te dessinais. Merci mon dieu, il n'y avait que Kenny qui avait capté. Ce mec était sympa avec moi: malgré tous les « TU ES QU'UN PAUVRE, KENNY! » et toute autre remarque que j'ai pu lui faire, il aurait pu révéler au monde que j'étais gay et amoureux du juif, ruinant ainsi ma vie. Mais il ne l'a pas fait.

En juin, Wendy a organizé une fête pour son anniversaire. On avait tous bu, et personne n'était sobre. Je parlais à Kenny quand il a dit que personne ne m'aimait parce que je n'étais qu'un trou du cul. A cause de toute la vodka, bierre et je ne sais quelles autres boissons alcolisées, j'avais un comportement de gamin et j'ai commencé à pleurer, frappant la table, répétant « PUIS QUE JE NE SUIS QU'UN ENCULÉ, JE VAIS ME PENDRE. COMME CA, TOUT LE MONDE SERA CONTENT. ». Tout le monde m'a regardé, inquiets. Finalement, tu es venu vers moi et m'a enlacé, en me disant « Moi, je t'aime. Tu vois? Il y a au moins une personne dans ce monde pour qui tu comptes. » Ils étaient tous surpris & choqués. Je pense qu'on étais tous sur la même longueur d'ondes... Enfin de pensées: TOUT LE MONDE aurait pu me dire ça, mais ça a été TOI, celui qui est sensé être la personne qui me hait le plus. TU m'as sourit, puis tu m'as embrassé. Cinq minutes plus tard, tu t'endormais à coté de moi, tete sur la table, une bouteille de vodka dans la main. Le lendemain, tu ne te rappellais de rien, comme la majorité des gens qui étaients présents. Je sais que Kenny s'en rappelle. Il nous regarde bizarrement en ce moment.

Et chaque jour, ça me blesse.

J'en ai marre de me retenir de te plaquer contre le mur, et de t'embrasser.

Marre de la tapette que je suis devenu, je ne suis qu'un lache qui ne peut tout simplement pas dire 2 putains de mots. « Je. T'aime. »

J'en peux plus, sale juif. Je DOIS t'avouer tout ça...

Aujourd'hui je suis arrivé en retard en cours. Je ne voulais pas te croiser ce matin avant d'y aller. A midi, j'entendis tes pas résonner derriere moi. Je t'entendais m'appeller, et je fut parcourut d'un frisson.

« Hey! Gros Lard! »

Je t'ai ignoré. Je ne pouvais pas te faire face, croiser ton regard, et te mentir, disant que j'allais bien. Je ne pouvais tout simplement PAS. Tu me suivais, toujours en train de m'appeller.

« CARTMAN! »

Et merde. Je m'arretais. Tu me fis face, enervé.

« Cartman, je pense qu'on devrais parler. Tu m'as ignoré TOUTE LA SEMAINE. »

C'est toujours « Cartman »; ou « Gros lard » (voir Enfoiré.). Jamais Éric.

J'ai voulu te blesser, juste pour t'entendre HURLER mon nom. Peut être que c'est une des raisons pour lesquelles je te haie autant, mais t'aime autant. Putain! Je comprends plus rien. Rien du tout!

J'aimais t'aimer de tout mon être, mais je ferais mieux de ne rien te dire.

J'aimerais te garder & te serrer dans mes bras, mais ma conscience m'arrête.

J'aimerais t'embrasser mais je le veux trop fort...

J'aimerais savoir le goût de tes lèvres, mais elles ne sont que poison.
Du poison qui coule dans mes veines...

« La terre appelle Cartmaaaan... »

...Et me brule.

Pourquoi étais-je amoureux de TOI?

J'aimerais t'embrasser jusqu'à en manquer d'air, te serrer contre moi jusqu'à la fin du monde, je ne te veux que pour MOI, et moi seul!

… Stop.

…. J'ai perdu l'esprit, là, c'est clair. Juste pour ce stupide juif roux, qui se tenait maintenant devant moi, inquiet à présent. Nom de dieu. Je ne pense plus qu'à lui. Ca craint.

« ….Cartman? »

Je crois que c'est là que j'ai perdu le contrôle.

« QUOI? QU'EST CE QUE TU VEUX, SALE CON DE JUIF? TU PEUX PAS ME FOUTTRE LA PAIX NE SERAIT-CE QU'UNE FOIS DANS TA PUTAIN DE VIE? »

« Bordel! Mais c'est quoi ton problème?

« MON problème? Tu ne te rapelles pas de la fête de Wendy, PAS VRAI? »

« … Je... »

« NON, BIEN SUR QUE NON. J'ai pensé que c'était mieux ainsi, mais je me trompais! Si tu t'en souvenais peut être que tu aurais totu compris, et je n'aurais pas à t'expliquer tout ce bordel! »

« … Mais... De quoi tu parles? Quel bordel? »

« JE T'AIME, BORDEL! JE T'AIME KYLE! »

Je t'ai regardé dans les yeux.

« …. Okay. Arrête, c'est la plus grosse blague que t'aies jamais faite, bla bla, maintenant on doit aller en cours.

Je me laisser tomber à genoux, prenant ma tête dans mes mains. J'aurais voulu mourir, là, maintenant. Je t'avais ouvert mon coeur, et tu croyais que je DECONNAIS.

« ….Cartman... Me dis pas... »

« Non, je ne te le redirais pas, je vais te le prouver! »

J'ai desesperemment brisé la distance qui séparaient nos lèvres.

BORDEL. ME DITES PAS QUE J'AI FAIT CA.

Je t'ai dis que je t'aimais. Et je t'ai embrassé. Et tout ça, dans le COULOIR de notre ECOLE.

Là, j'étais terrifié. Premièrement, tu étais paralysé, ne sachant que dire, cherchant que dire ou que faire, je ne sais pas. Et deuxiemement, j'avais entendu des pas derrière moi. Merde, merde, merde, merde. C'était de cette manière que ma vie allait être ruinée? Fais chier. La personne derrière moi brisa le silence qui s'était installé.

« ….Cartman. Je vais te tuer. »

Et merde. Pas ELLE.