Note de l'auteur : Cette histoire est ressortie toute seule tel un revenant hors de sa boîte. Je n'ai pas pu résister à la tentation de la publier alors dite moi vite si vous êtes mordu vous aussi ! XD
Rappel : je ne possède pas TMNT.
Les tortues sont de la dimension 2003.
Mon petit secret
Chapitre 1
Il y a 10 ans, Donatello âgés de 14 ans reviens d'une sortie solitaire à la casse et se reclus dans sa chambre visiblement traumatisée.
Sa famille n'a jamais pu lui faire dire ce qui lui était arrivé, jusqu'à aujourd'hui. Son secret vieux de 10 ans se révèle enfin.
Les tortues étaient en patrouille passant de toit en toit avec leur amie Casey Jones. La radio pirate des urgences de la police fabriquée par le génie au masque violet se mit à grésiller des informations sur une intervention des pompiers pour un incendie criminel dans un bâtiment proche de leur position. Donatello s'écria. « Hé, c'est un orphelinat ! On va voir si ça se passe bien ? »
Léonardo regarda avec étonnement son frère pour sa proposition insensée. Raphaël ricana à la question. « Bien sûr Don. On y va alors qu'il y a un incendie et de sans aucun doute des milliards de passants qui risque de nous voir ou pire de nous photographiez ! Tu oublies qu'on est des ninjas ou merde ?! »
Donatello eut l'air ennuyé avant de répliquer sèchement. « Eh bien, vous n'avez qu'à rester là ! Moi, j'y vais ! »
Et il fila sans laisser une chance à ses frères de l'arrêter. Casey siffla son étonnement. « Je pensais que seul Raph ou Mikey pouvait être aussi impulsif que moi. Il va falloir que je revoie mon jugement sur Monsieur pondéré ! »
Léonardo secoua la tête et au regard interrogatif de ses frères, il leur répondit. « On le suit. »
Le feu avait dévoré plus de la moitié des étages et la chaleur des flammes se ressentaient même depuis le toit pourtant éloigner. Ils avaient retrouvé sans mal Donatello, qui était couché à plat ventre et espionner ce qui se dérouler plus bas à l'aide de ses jumelles. Il marmonna trop bas pour être compris de Léonardo qui s'approcha pour voir ce qui l'intéresser tant. « Don ? »
Voyant qu'il n'avait pas l'attention de son frère, il lui toucha l'épaule. Donatello sursauta et chassa sa main avec colère. « Quoi ?! »
Surprit du ton de leur frère habituellement calme, Léonardo et ses frères restèrent sous le choc. Casey fut le seul à retrouver rapidement sa voix. « Donny-boy, qu'est-ce qui se passe en bas ? »
Donatello poussa un soupir agacé et murmura assez fort pour être entendu. « Les pompiers font un dernier tour pour voir s'il reste quelqu'un. Presque tous les enfants sont plus ou moins sains et saufs. Il en manque encore… »
À ce moment-là, un retour de flamme eu lieu dans le rez-de-chaussée, pulvérisant les rares fenêtres qui tenaient encore. Les pompiers sortirent en toute hâte alors que les flammes montaient en recrudescence sur la façade du bâtiment.
À la surprise de tous, Donatello poussa un cri et se précipita sur le toit en face de lui. Il continua jusqu'à ce qu'il atteigne le toit en flammes de l'orphelinat.
Michelangelo réagit immédiatement et se lança à la poursuite de Donatello malgré la chaleur.
Léonardo poussa un cri de rage comme Raphaël en voyant leurs petits frères s'engager sans réfléchir dans le bâtiment en flamme.
« Ils sont dingues ! » Hurla Casey en se lançant à la poursuite des tortues.
La chaleur et la fumée firent grimacer les ninjas mutants et leur ami humain. Rapidement, ils retrouvèrent Mikey en train de chercher et d'appeler son frère à travers la fumée. Léonardo le rattrapa et lui ordonna. « Va attendre dehors ! On va le chercher ! »
Michelangelo secoua la tête vigoureusement et le fixa à travers les larmes qu'il versait à cause de la fumée. « Je ne vais nulle part sans lui ! On n'abandonne aucune tortue ! »
Raphaël lui prit l'épaule pour le rassurer. « On discutera de ça plus tard ! Mais Mikey à raison, allons-y ! »
Ils reprirent leurs recherches en espérant trouver très vite Donatello, à certains endroits les flammes avaient atteint des tailles effrayantes dévorant les murs et le plafond. La fumée et la chaleur leurs posés beaucoup de problèmes de visibilité en plus de presque les étouffer. Michelangelo entendit alors quelqu'un tousser et se laissa guider jusqu'à une des chambres. Donatello y était à genoux toussant dans son bras en essayant de respirer, quand le ninja au masque orange le toucha son frère devient comme fou. Il se tourna vers Michelangelo et le poussa de côté pour sortir en se percutant presque dans ses frères aînés qui cherchèrent à le retenir. Donatello tenta de les repousser en criant comme un fou. « Je dois le trouver ! Il n'est pas là ! »
Léonardo essaya de raisonner son frère qui se débattait contre lui. « Don ! On doit partir le bâtiment va bientôt s'écrouler ! »
« Non ! »
Comprenant que son frère était incontrôlable, le leader des tortues prit une décision qu'il appliqua sur-le-champ. Il frappa un point de pression au niveau du cou de Donatello qui s'évanouit dans ses bras, il le chargea rapidement sur son épaule en ordonnant le repli. Il ne leur fallut que quelques minutes pour sortir et se mettre à l'abri avant que les flammes s'emparent de tout le bâtiment, le dévorant jusqu'à ce qu'une partie de l'immeuble s'effondre.
Raphaël toussa pour se dégager la gorge des fumées et posa la question qui leur brûler toutes les lèvres. « Qu'est-ce qui se passe dans la tête de Don ? »
Léonardo secoua la tête en observant son frère habituellement plus raisonnable et intelligent qu'il avait dû assommer pour sa propre sécurité, évanouit sur le sol. « On va déjà rentrer, on cherchera la réponse plus tard. »
Une fois au repaire, Splinter les attendait comme s'il avait pressentit qu'il était arrivé quelque chose à un de ses fils.
En les voyants arrivés couverts de cendres et de trace de fumée portant un Donatello inconscient, il leur ordonna. « Posez-le sur le canapé. »
Il s'occupa des blessures de son fils évanouit alors que Léonardo s'occupa de celle de ses frères. Une fois qu'ils furent tous soignés, ils racontèrent à leur Maître ce qui s'était passé. Intriguer par le comportement illogique de son fils intelligent, Splinter leur annonça. « Ses mains ont des brûlures sévères, je ne sais pas ce qu'il cherchait, mais c'était important pour lui. »
Tout le monde savait que Donatello prenait grand soin de ses mains, car elles étaient des outils précieux pour ses inventions et soigner sa famille. Pour qu'il agisse ainsi, c'était vraiment vital pour lui.
« Et j'ai trouvé ceci dans sa ceinture. » Splinter montra un jouet d'enfant, une petite peluche d'un animal dont le pelage était complétement râpé qui sembler étrangement familière aux tortues.
Mikey pencha la tête de côté en cherchant où il avait déjà vu ce genre de peluche quand Raphaël s'écria. « Mais c'est Léon ! »
Les têtes se tournèrent vers lui alors qu'il s'empara du jouet pour l'examiner avant de sourire en la montrant aux autres. « Vous ne vous rappelez pas de ce bon vieux Léon le roi des animaux ? »
Splinter récupéra la peluche et l'étudia à son tour avant de confirmer. « Oui, on dirait bien que c'est lui. Je n'aurai pas cru qu'il l'aurait gardé depuis tout ce temps. »
Casey demanda avec un grognement. « Et les gars, je ne connais pas ce Léon dont vous parlez depuis tout à l'heure. »
Splinter regarda Casey avec un sourire et commença à lui raconter. « Quand Donatello était petit, il était un grand timide. »
Michelangelo s'écria bruyamment au souvenir. « Ah oui, je m'en rappelle ! Mais vraiment, vraiment timide ! Il rougissait pour la moindre chose et n'arrivait pas à parler sans qu'on l'y invite ! »
Splinter poursuivit la suite de son histoire. « Oui, c'était un grand problème. Il n'avait aucune confiance en lui, il avait peur de dire des choses embarrassantes et qu'on se moque de lui. Un jour, j'ai eu l'opportunité d'offrir à mes fils des peluches neuves et je leur ai demandé ce qu'ils voulussent. Léonardo voulait une panthère, Raphaël un ours et Michelangelo un dauphin… »
Mikey eut un sourire ravit. « Je l'avais appelé Flip, il était aussi mignon que moi. »
Splinter hocha de la tête et continua. « Donatello me surprit en me demandant un lion, je m'attendais à un animal plus doux comme lui. Quand il l'a eu, il l'a baptisé Léon. Cette peluche ne l'a plus quitté, il l'emmenait de partout. Donatello devient plus sûr de lui, s'exprimant plus souvent et proposant des activités. Chose qu'il n'arrivait pas à faire avant. Un jour, je lui en fis la remarque, intéressé par le développement de son caractère. Il me dit alors ceci - c'est grâce à Léon. Je l'ai appelé comme Léonardo pour qu'il soit courageux et fort comme lui et qu'il me donne de la force et du courage comme Léo m'en donne.- Cette peluche lui a permis de s'affirmer. »
Les tortues regardèrent d'un autre œil le petit lion élimé, Michelangelo ricana en pointant Léonardo du doigt. « Tu es le frère préféré de Donny ! C'est trop chou ! »
Léonardo ignora les commentaires de son petit frère en fixant la peluche. « Je ne me rappelle pas qu'il l'avait sur lui quand on est sorti… j'en suis sûr. »
Raphaël haussa des épaules. « Alors quoi ? Tu ne penses quand même pas qu'il l'a trouvé dans une chambre de l'orphelinat ? »
Le leader le fixa avec intensité avant de hocher la tête. « Oui. Je pense que ce qu'il cherchait était en rapport avec cette peluche. »
Donatello se réveilla avec l'impression d'avoir avalé toute la poussière des environs, il toussa avec difficulté en s'étranglant presque. On vient à son secours en le redressant et en lui faisant boire la meilleure des eaux de toute sa vie. Quand sa toux s'apaisa, il ouvrit des yeux larmoyants et vit Léonardo qui le fixer avec son célèbre regard d'inquiétude pour quand ses frères étaient malades ou blesser. Donatello lui fit un sourire rassurant avant de se figer en se rappelant les événements précédents et se redressa précipitamment. Un vertige le fit basculer en avant, Léonardo le rattrapa et le fit se rallonger. « Calme-toi Don. Tu es encore intoxiqué par les fumées. »
Donatello demanda d'une petite voix enrouée. « Il y a eu combien de victimes ? »
Léonardo soupira et lui tapota l'épaule. « Ils cherchent encore dans les décombres… cinq enfants portés disparus. »
Donatello se recouvrit les yeux de son bras libre, Léo fut choqué en comprenant qu'il pleurait. « Don, pourquoi ça te touche autant ? Je sais que c'est triste et injuste pour les enfants, mais tu as failli te faire tuer ! »
Des larmes coulaient le long du visage de Donatello malgré le bras qui lui couvrit les yeux. Léonardo se sentit perdu par le comportement étrange de son frère, ne sachant plus quoi faire, il essaya de le consoler. « Je… »
Splinter l'interrompit. « Donatello. » Son fils ne bougea pas, mais le vieux Maître savait qu'il avait son attention et continua. « Je pense que ceci t'appartient… »
Donatello leva le bras pour voir ce qu'on avait posé sur son plastron thoracique et resta interloqué en voyant la peluche. Son visage au début figer se plissa sous l'effort de retenir d'autres larmes avant qu'il ne puisse plus se retenir et laisse sa peine s'exprimer, un chagrin si profond qu'il semblait l'étouffer alors qu'il le laisser sortir. Splinter lui caressa le front pour le consoler, alors que la tortue vert olive se replier sur le côté avec la peluche dans son giron en sanglotant. « Je l'ai perdu… je l'ai perdu… Léon… »
Raphaël et Michelangelo sortirent de la cuisine en entendant les pleurs et regardèrent atterrer leur frère pleuré toutes les larmes de son corps dans le divan.
Après ce qui parut des heures, Donatello s'endormit de fatigue d'avoir autant pleurer. Splinter soupira d'épuisement d'avoir veillé et consoler son fils. Raphaël proposa de l'amener dans sa chambre pour qu'il puisse se reposer sans être déranger mais leur père préféra qu'il reste dans le salon pour avoir un œil sur lui. Ils allèrent dans la cuisine pour parler sans déranger Donatello.
La première chose que demanda Michelangelo fut. « Pourquoi il s'est mis à pleurer ? »
Raphaël renifla de dédain. « Surtout comme ça, on aurait dit une meuf. »
Léonardo lui jeta un regard acéré, mais ne dit rien, Splinter prit la parole. « Votre frère a le cœur brisé. Je n'en connais pas la cause, mais cela l'a atteint profondément. »
Léonardo secoua la tête à un souvenir qu'il avait enfoui. « Ça me rappelle ce fameux jour… »
Raphaël se raidit alors que Michelangelo baissa la tête. L'ascenseur du repaire s'ouvrit à ce moment-là pour laisser entrer Casey qui revenait après avoir fait quelques courses et ramena April avec lui. Les tortues essayèrent de faire bonne figure, mais le souvenir évoqué par Léonardo restait présent dans leur esprit.
April finit par sentir le malaise et demanda. « Qu'est-ce qu'il vous arrive les gars ? On dirait que vous avez reçu une mauvaise nouvelle… »
Splinter soupira en se servant de l'eau chaude dans la théière. « Je pense que le mieux pour la suite de cette discussion est d'aller dans ma chambre. »
à suivre...
Des tas de questions émergent de votre esprit ? Vous avez des suppositions ? Posez- les dans la boîte à commentaire ! Je répondrais dans la mesure du possible.
Biz, Missbille.
