Note de l'auteur :
Je ne détiens que ma passion pour les personnages de CSI. Tout ce qui est décrit dans mes histoires n'est que de la pure fiction. Mon vœux le plus cher : Que les scènes un peu plus bas se réalisent.
Remerciement : À Carolyne. Girl you're the one that rocks !
Le temps des plaisanteries est terminé
Elle fixait la scène d'un œil attentif ne pouvant détourner le regard un seul instant. Sa respiration se fit plus saccadée et son cœur se brisa au même moment. Coulant un ultime regard vers celui qu'elle adulait, elle croisa les bras sur sa poitrine et laissa échapper un grognement sourd. Pourquoi ? Comment ? semblaient les seuls questionnements à se bousculer dans sa tête.
Une voix puissante l'arracha subitement à ses réflexions " SARA ? " Elle se retourna légèrement et tenta de cacher son émoi à son interlocuteur " Que se passe t-il, encore Jim, ai-je fais quelque chose de mal ? " demanda t-elle confuse.
" Non bien sur que non !" lui affirma Jim Brass qui l'observait bizarrement " Je me demandais simplement si tu avais entendu la déclaration du Dr.Lurie ? ". Prise de court, Sara rougit violemment et clama tout haut qu'elle venait à peine de pénétrer dans la pièce.
" J'ai beaucoup de boulot qui m'attend ! " se sentit-elle obligé d'affirmer quelques secondes plus tard. Elle quitta promptement l'homme se tenant devant elle et manqua renverser par la même occasion Grissom qui déambulait non loin de là.
Sara se dirigea en courant vers l'extérieur où rien ne semblait avoir changé. Les étoiles et la lune se fondaient dans la nuit aussi noire que l'encre. S'adossant contre la portière d'un véhicule, Sara respira avec difficulté. Il y avait maintenant 4 ans qu'elle attendait pareille confession, une lueur d'espoir qui viendrait chasser ses angoisses et ses doutes. Aujourd'hui elle avait enfin la réponse qu'elle espérait vainement. Grissom tenait à elle, il l'aimait... " Grissom " s'entendit-elle murmurer. Trouvant enfin le courage de regagner le laboratoire, elle se promit de ne point pleurer.
Greg et Nick qui se chamaillaient tout en attendant les résultats sanguins pour compléter une enquête ne la virent pas s'approcher. Sara leva ses beaux yeux noisette et les observa tour à tour. Il aurait été beaucoup plus simple de s'amouracher de tels hommes. L'un toujours souriant, nonchalant et rigolo l'autre, franc, honnête et prêt à tout. Toutefois, l'avenir en avait décidé autrement. Sara avait donné son cœur à un homme qui n'avait jamais vraiment goûté aux joies de l'amour, un homme qui brûlait d'une passion incandescente mais qui se refusait le droit de se révéler entièrement à autrui. Elle se consumait d'amour pour ce personnage à la fois captivant et énigmatique. Sara croyait pouvoir emmener doucement Grissom à sortir de sa carapace, à se dévoiler davantage. Elle voulait qu'il lui livre les secrets de son âme et qu'il se perde enfin en elle.
" Terre à Sara, terre à Sara ! " s'exclama Greg en l'observant à la dérobée " Tu sembles à des années lumières de nous ! "
" Euh ! je... je, hum ! qu'elle était ta question déjà ? "
" Je te demandais pourquoi tu nous dévisageais avec tant d'insistance ? "
"Oh ! je vous trouvais particulièrement adorables à vous chamailler comme de vrais gamins ! " lui dit elle accompagnant sa réplique d'un large sourire comme elle seule savait le faire.
" Maman pardonnes nous ! " répliqua Nick avant d'étouffer un long rire coquin.
Leurs échanges furent subitement abrégés par l'arriver d'un Grissom en colère. " Sara, je veux te voir immédiatement dans mon bureau ! " ne sachant comment réagir, elle leva mollement la tête et tira la langue à ses deux comparses. Grissom haussa au même instant le timbre de sa voix et fit presque vibrer la pièce " Vous allez vous remettre au travail tout de suite et cessez de faire les mariolles ! adoptez donc pour une fois un comportement professionnel ! " aboya t-il en laissant les experts perplexes.
"Je ne sais pas ce qui lui prend mais je ne tolèrerais aucunement son attitude condescendante ! " ceci fut la dernière phrase que Sara lança à ses amis avant de se diriger vers le bureau de son supérieur.
Sans aucune retenue
Tambourinant contre la porte, Sara fulmina. Elle ne pouvait retenir sa colère ni son désespoir plus longtemps. Grissom savait la mettre hors d'elle-même. Cette fois l'orage allait éclater ...
"Entre Sidle ! " lui intima Grissom. Sara n'avait aucune intention de lui obéir tout au contraire, elle mit les mains sur ses hanches en signe de défi " Que me veux-tu ? " L'homme accusa le coup en retirant ses lunettes " En fait, j'ai besoin d'un cobaye et je te crois la parfaite candidate ! " lui lança t-il simplement.
Cobaye, parfaite candidate... Non mais pour qui se prenait-il ? " Je n'ai aucune intension d'être ton souffre-douleur Grissom. Trouve toi un autre appât ! " Grissom ne paraissait nullement accablé par le ton acerbe de Sara " De toute façon Sara tu est tenue d'effectuer les tâches qui te sont demandées ! "
" Les tâches qui me sont demandées ou exigées ? " se risqua t-elle poliment à lui demander.
"Sara, ça suffit ! j'en ai mare de tes petites sautes d'humeurs. Tu feras ce que je te demande ". Cette fois s'en était trop. Sara s'approcha dangereusement de Grissom et le toisa de toute sa hauteur " NON ! " prit- elle le soin de lui crier.
" QUOI ? "
" Non Grissom, je ne serais pas ce que tu attends de moi ! "
"SARA, tu me fais perdre patience ! "
" Et moi depuis longtemps j'ai perdu la mienne ! "
" Ce n'est qu'un simple test pour un de mes séminaires " se défendit-il
" Ouais ! je vois, toujours le travail " bredouilla-t-elle
" Pardon ! "
" Non -rien- je -pensais-tout- haut ! "
" Allons Sara soit raisonnable " Grissom semblait résolu à convaincre Sara d'accepter sa proposition. Il savait pertinemment qu'il risquait gros.
"Grissom je te l'ai déjà dit il n'est pas question que j'obtempère ".
" Sara, j'ai l'impression de parler à une enfant ". La jeune femme n'allait pas accepter ce commentaire sans broncher. Prenant appui sur le bureau, elle plongea son regard de braise dans celui de Grissom.
" Je suis une femme Grissom ! " sa voix venait de se faire malgré elle un peu plus mielleuse.
Étonné par ce soudain changement d'intonation, le cœur de Grissom battit frénétiquement. Que se passait-il donc ! dans les yeux de ce dernier, un désir indéchiffrable naquit. Qui était cette tigresse postée devant lui?
Le détaillant à son tour, elle perçut sa houle intérieure et se félicita de l'avoir ébranlé. " Grissom c'est toi qui vas m'écouter. Tu prétends être un ami et pourtant tu ne fais qu'appel à moi que pour tes petites expériences ridicules !".
"Ridicule ou pas, tu dois admettre que nous les scientifiques nous avons besoin d'expérimenter, d'évaluer et de démontrer ! ".
"Ah ! " s'écria-t-elle "Que suis-je à tes yeux, un pantin !" sa plainte s'éleva plus forte qu'elle ne le souhaitait.
" À mes yeux Sara tu es ... " et il s'interrompit comme si on l'avait giflé. Qu'allait-il lui dire ? Devait-il lui avouer qu'elle chamboulait sont existence, qu'elle illuminait sa petite vie monotone ou devait-il simplement la regarder comme un idiot sans réagir ? Il tenta alors une réponse prudente " Euh ! tu es ma fidèle amie et celle qui me comprend "
Avec ironie, Sara lui reprocha de bien traiter ses pairs. Grissom pensait depuis de nombreuses minutes et son cerveau travaillait à une vitesse phénoménale. Néanmoins, il ne parvenait pas à formuler de phrases cohérentes " Sara - tu - es ... j'ai confiance en toi " souffla t-il. Importante pensa t- il " Oui ! tu es très importante car le laboratoire serait morne sans ta présence".
" Oh ! vraiment Grissom parfois je me demande ce qui se cache sous tes grands airs d'indifférences. Tu te rends compte, nous nous connaissons depuis quelques années et je n'arrive toujours pas à savoir si tu feins ! " Sara baissa la tête et se mordit la langue une fois de plus. Tu finiras par demander grâce Gil Grissom !
Sa dernière attaque avait porté fruit " FEINDRE ! " s'écria t-il " Je suis tel que je suis un point c'est tout ! " eut-il le courage de riposter. " Qu'attends-tu de moi enfin Sara ?". On y était presque ! Sara sentit ses joues s'empourprer et ses paupières se fermer.
" Ce que je désires Grissom tu ne peux me le procurer et d'abord c'est toi qui m'a demandé de venir dans ton bureau ! " Grissom se déplaça et envoya valser une chaise qui se trouvait sur son passage. Empoignant Sara par le bras, il l'a secoua légèrement. Par inadvertance cependant, ses lèvres touchèrent le front de la jeune femme qui gémit sous l'impact de l'émotion.
" Sara regarde moi ! " elle ne bougea pas
" Sar " la voix de Grissom devint caressante " Je veux voir tes yeux, relève la tête ! ". Elle relevât son visage sans toutefois lui laisser voir son regard éperdu. Tout aussi soudainement, elle se retourna dans ses bras. L'entomologiste en profita alors pour appuyer le dos de Sara sur sa poitrine. Elle sentit une vive chaleur se répandre en elle lorsqu' une main délicate vint d'abord lui effleurer la joue, le cou puis continuant son exploration saisit au passage la pointe hérissée d'un sein. Sara n'osait remuer de peur de rompre le charme.
Depuis quand avait –il le droit de la tenir ainsi dans ses bras et de la cajoler sans vergogne? Toutes pensées rationnelles lui échappa tant la peau soyeuse sous sa main répondait avec fièvre aux habiles caresses prodiguées. Rapidement, il sentit Sara frémir de plaisir " Honey, tu es douce ... si douce ! ".
" Griss, je t'en prie ... " bégaya t-elle. Sara brûlait d'envie de susurrer des mots d'amour interdits.
" Chhhut ! " bien que la voix ne fût qu'un souffle, Sara céda à la demande. " Tu me rend dingue, le sais-tu seulement ! ". Lorsqu'il perçut le tremblement incontrôlable de sa compagne, il su enfin qu'elle le désirait aussi désespérément que lui.
Les jeux sont faits rien ne va plus
Catherine se rua rapidement vers son cassier. Elle venait de terminer son quart de travail et elle était exténuée. Un cas d'une extrême violence lui avait était assigné par son supérieur. Après avoir méticuleusement amassé les preuves compromettantes, la seule chose qui lui restait à faire était de mettre Grissom au courant de ses dernières trouvailles. Elle se déplaça tel un félin à la recherche de l'homme en question et c'est là, dans une salle adjacente que tout bascula. Le spectacle qui s'offrait devant elle était d'un insoutenable érotisme. Sara se tenait dos à Grissom qui la caressait avec révérence. Reculant afin de ne pas se faire remarquer, elle tituba dans le couloir. Aussi vite que l'éclair, Warrick qui passait l'a rattrapa de justesse. "Que fais-tu Cath ?" Stoïque, la rouquine ne savait que répondre. "Alors ?" Retrouvant son sérieux, la professionnelle mit de l'ordre dans ses vêtements avant de se tourner vers son samaritain.
"Je tentais une nouvelle expérience et toi ? " accompagnant sa réplique d'une quinte de toux
"Je me dirigeais vers le bureau de Grissom. J'ai découverts sur la scène d'un crime, une larve qui pourrait me permettre de déterminer approximativement la date du décès de la victime".
"Passionnant ! " feignit-elle. En fait, elle cogitait pour empêcher le jeune homme de repartir vers le local de Grissom. " Dis-moi Warrick, tu aurais une minute à m'accorder pour un petit entretient ? " Il acquiesça d'un signe de tête.
Cherchant à gagner du temps, elle lui posa mille et une questions " Pourquoi n'as-tu pas donné ta candidature pour le poste qui a été proposé récemment ? "
" Cath, depuis la mort de l'agent Gribbs je me sens terriblement responsable. J'essai de m'amender auprès de Grissom. De plus, tout le monde connaît mon problème de jeux" plus bas comme pour lui-même il enchaîna " Qui voudrait d'un tel exemple?" Ses beaux yeux verts avaient subitement perdu toute gaieté.
Catherine n'avait pas l'intension de le laisser se morfondre trop longtemps " Warrick tu es le plus humain des experts que je connaisses. Tu as prouvé bien souvent que tu détenais beaucoup de courage et de volonté. Je respecte quand même ta décision de ne pas tenter ta chance."
Réconforté par ces paroles, Warrick soupira. " Un jour peut-être lorsque je serai en paix avec moi-même j'essaierai de nouveau mais pour le moment, je me sens bien ainsi ! " Catherine n'osa plus parler.
"As-tu autre chose à me demander ?"
"Oui " cafouilla-t-elle " Veux-tu prendre un verre avec moi, Lindsey dort chez une amie et j'aimerai bien sortir ! " mentit-elle
" Pourquoi pas ! mais d'abord je dois voir Grissom tu te souviens ?" Merde ! qu'allait-elle faire maintenant ?
S'assurant de n'avoir personne dans les couloirs, elle se lova contre Warrick et posa ses lèvres contre les siennes. Abasourdi par le geste de la jolie femme, il se laissa faire. Catherine prenait maintenant possession de sa bouche avec frénésie en approfondissant davantage son baiser. Roucoulant contre les lèvres de Catherine, Warrick l'adossa au mur le plus proche. Il scrutait intensément la passion qui déferlait dans les yeux de celle-ci. De son côté, elle n'avait pas fermé les yeux voulant savourer jusqu'au bout le désir grandissant de son confrère.
Warrick emprisonna la tentatrice en la maintenant fermement. Elle pouvait sentir son ardeur tout contre elle.
"Tu es flamboyante comme la passion Willows !"
" Warrick j'ai envi de toi tout comme tu as envi de moi en ce moment !" lui affirma t-elle franchement.
" C'est l'évidence même ma chère et comme nous l'a si bien répété Grissom, il faut se concentrer sur les preuves qui ne mentent jamais !". Secoués d'un rire franc, les deux complices quittèrent le laboratoire lestement.
Quand le chat sort du sac
"Réponds-moi Sara " lui ordonna t-il. "Aimes-tu ce que je te fais ?" elle ne répondit pas. Caressant un peu plus voluptueusement la poitrine offerte de Sara, Grissom réitéra sa question "Aimes-tu cela ?" Sara tenta par tous les moyens de lui montrer ce qu'elle n'arrivait pas à dire mais la spirale de sensations était beaucoup trop intense pour elle. "Que ressens-tu en ce moment... dis-moi, veux-tu que j'arrête ? " lui demanda t-il en glissant ses paumes vers son ventre qu'il venait de dénuder. Répond... Sara répond ! un bref feulement s'échappa de sa jolie bouche en guise de réponse.
"J'imagine que non !" dit Grissom haletant. Il contempla maintenant le reflet de Sara dans la fenêtre et ce qu'il découvrit l'enflamma davantage. Voulant lui communiquer son excitation, il lui pria à nouveau d'une voix rauque d'ouvrir les yeux "Regarde !". Elle se livra donc au petit supplice de Grissom. Mon Dieu ! qui est cette femme devant moi ? Oh ! j'oubliais c'est moi et ... GRISSOM !
Grissom lui sourit langoureusement avant de prendre parole " J'aime la douceur de ta chair " Sara rougit. "J'aime l'odeur de ta peau nacrée " elle frissonna alors "J'aime te voir rougir ainsi et j'aimerai avoir la chance de pouvoir goûter tes lèvres". Sara s'efforça de soutenir le regard de Grissom mais sans succès. Éperdue de désir, elle voulu lui faire face et l'embrasser sur le champs toutefois, Grissom l'en empêcha. Réprimant lui- même son envi de la ployer sous pour lui faire découvrir l'extase, il se détacha d'elle à contre cœur.
Le spécialiste voulait prolonger cet instant mais quelqu'un risquait de les découvrir tôt ou tard. Approchant ses douces lèvres des oreilles de Sara, il chuchota des paroles qu'elle mit du temps à comprendre puis, comme un zombie, elle s'élança vers la sortie.
"Sara ! " tenta-t-il avant qu'elle ne s'échappe "Sara, je suis ..."
"Tu es désolé... un pas en avant puis deux en arrière !" rétorqua-t-elle " Je connais déjà la formule Grissom ! " elle lui faisait maintenant face et il guettait ses moindres réactions. Elle avait relevé fièrement le menton, ses épaules étaient droites et ses mains tremblaient légèrement. Elle était furieuse !
Grissom se mordit la joue intérieure. Que lui ai-je dit encore ? Oh oui ! je me souviens maintenant : "Sara la science vient de faire un grand pas grâce à ta participation et l'hypothèse qui s'avérait réfutable ne l'est plus désormais ". Pourquoi lui avait-il parlé si sottement ? Pourquoi cherchait-il constamment à la blesser ? Pourquoi diable ! la désirait-il autant ? Ces suppliques dansèrent longtemps dans sa tête.
Un coup frappé à la porte empêcha Sara de déverser son courroux. " Entrez !" Jim se tenait dans l'embrasure de la porte et il affichait un air circonspect. "Que se passe-t-il Jim ?" demanda Grissom
"Je suis à la recherche de Warrick " répliqua ce dernier. "Il devait t'apporter un petit colis avant de partir chez lui !" Grissom secoua la tête en signe de négation. "Si tu le vois, j'aimerai bien lui parler !". Sur ce, il referma la porte laissant Sara et Grissom apeurés.
"Grissom, je n'ai plus de temps à perdre avec toi." Sara tourna les talons et se dirigea vers la salle de conférence. Tout en marchant, elle avait sortit son portable. Composant un numéro fort bien connu, elle attendit. Après plusieurs sonneries, quelqu'un décrocha.
"Brown"
"Warrick c'est Sara"
"Eh Sar !"
"Si j'étais toi, je reviendrais immédiatement au lab. Brass te cherche !"
"J'ai oublié de donner le paquet à Grissom...d'accord dix minutes top !" Sara raccrocha et baissa les bras le long de son corps. Elle était atterrée, vaincue.
L'étudiant au loin, Grissom faisait des efforts pour ne pas la ramener auprès de lui. Il voulait terminer ce qu'il avait commencé plus tôt.
Je ne détiens que ma passion pour les personnages de CSI. Tout ce qui est décrit dans mes histoires n'est que de la pure fiction. Mon vœux le plus cher : Que les scènes un peu plus bas se réalisent.
Remerciement : À Carolyne. Girl you're the one that rocks !
Le temps des plaisanteries est terminé
Elle fixait la scène d'un œil attentif ne pouvant détourner le regard un seul instant. Sa respiration se fit plus saccadée et son cœur se brisa au même moment. Coulant un ultime regard vers celui qu'elle adulait, elle croisa les bras sur sa poitrine et laissa échapper un grognement sourd. Pourquoi ? Comment ? semblaient les seuls questionnements à se bousculer dans sa tête.
Une voix puissante l'arracha subitement à ses réflexions " SARA ? " Elle se retourna légèrement et tenta de cacher son émoi à son interlocuteur " Que se passe t-il, encore Jim, ai-je fais quelque chose de mal ? " demanda t-elle confuse.
" Non bien sur que non !" lui affirma Jim Brass qui l'observait bizarrement " Je me demandais simplement si tu avais entendu la déclaration du Dr.Lurie ? ". Prise de court, Sara rougit violemment et clama tout haut qu'elle venait à peine de pénétrer dans la pièce.
" J'ai beaucoup de boulot qui m'attend ! " se sentit-elle obligé d'affirmer quelques secondes plus tard. Elle quitta promptement l'homme se tenant devant elle et manqua renverser par la même occasion Grissom qui déambulait non loin de là.
Sara se dirigea en courant vers l'extérieur où rien ne semblait avoir changé. Les étoiles et la lune se fondaient dans la nuit aussi noire que l'encre. S'adossant contre la portière d'un véhicule, Sara respira avec difficulté. Il y avait maintenant 4 ans qu'elle attendait pareille confession, une lueur d'espoir qui viendrait chasser ses angoisses et ses doutes. Aujourd'hui elle avait enfin la réponse qu'elle espérait vainement. Grissom tenait à elle, il l'aimait... " Grissom " s'entendit-elle murmurer. Trouvant enfin le courage de regagner le laboratoire, elle se promit de ne point pleurer.
Greg et Nick qui se chamaillaient tout en attendant les résultats sanguins pour compléter une enquête ne la virent pas s'approcher. Sara leva ses beaux yeux noisette et les observa tour à tour. Il aurait été beaucoup plus simple de s'amouracher de tels hommes. L'un toujours souriant, nonchalant et rigolo l'autre, franc, honnête et prêt à tout. Toutefois, l'avenir en avait décidé autrement. Sara avait donné son cœur à un homme qui n'avait jamais vraiment goûté aux joies de l'amour, un homme qui brûlait d'une passion incandescente mais qui se refusait le droit de se révéler entièrement à autrui. Elle se consumait d'amour pour ce personnage à la fois captivant et énigmatique. Sara croyait pouvoir emmener doucement Grissom à sortir de sa carapace, à se dévoiler davantage. Elle voulait qu'il lui livre les secrets de son âme et qu'il se perde enfin en elle.
" Terre à Sara, terre à Sara ! " s'exclama Greg en l'observant à la dérobée " Tu sembles à des années lumières de nous ! "
" Euh ! je... je, hum ! qu'elle était ta question déjà ? "
" Je te demandais pourquoi tu nous dévisageais avec tant d'insistance ? "
"Oh ! je vous trouvais particulièrement adorables à vous chamailler comme de vrais gamins ! " lui dit elle accompagnant sa réplique d'un large sourire comme elle seule savait le faire.
" Maman pardonnes nous ! " répliqua Nick avant d'étouffer un long rire coquin.
Leurs échanges furent subitement abrégés par l'arriver d'un Grissom en colère. " Sara, je veux te voir immédiatement dans mon bureau ! " ne sachant comment réagir, elle leva mollement la tête et tira la langue à ses deux comparses. Grissom haussa au même instant le timbre de sa voix et fit presque vibrer la pièce " Vous allez vous remettre au travail tout de suite et cessez de faire les mariolles ! adoptez donc pour une fois un comportement professionnel ! " aboya t-il en laissant les experts perplexes.
"Je ne sais pas ce qui lui prend mais je ne tolèrerais aucunement son attitude condescendante ! " ceci fut la dernière phrase que Sara lança à ses amis avant de se diriger vers le bureau de son supérieur.
Sans aucune retenue
Tambourinant contre la porte, Sara fulmina. Elle ne pouvait retenir sa colère ni son désespoir plus longtemps. Grissom savait la mettre hors d'elle-même. Cette fois l'orage allait éclater ...
"Entre Sidle ! " lui intima Grissom. Sara n'avait aucune intention de lui obéir tout au contraire, elle mit les mains sur ses hanches en signe de défi " Que me veux-tu ? " L'homme accusa le coup en retirant ses lunettes " En fait, j'ai besoin d'un cobaye et je te crois la parfaite candidate ! " lui lança t-il simplement.
Cobaye, parfaite candidate... Non mais pour qui se prenait-il ? " Je n'ai aucune intension d'être ton souffre-douleur Grissom. Trouve toi un autre appât ! " Grissom ne paraissait nullement accablé par le ton acerbe de Sara " De toute façon Sara tu est tenue d'effectuer les tâches qui te sont demandées ! "
" Les tâches qui me sont demandées ou exigées ? " se risqua t-elle poliment à lui demander.
"Sara, ça suffit ! j'en ai mare de tes petites sautes d'humeurs. Tu feras ce que je te demande ". Cette fois s'en était trop. Sara s'approcha dangereusement de Grissom et le toisa de toute sa hauteur " NON ! " prit- elle le soin de lui crier.
" QUOI ? "
" Non Grissom, je ne serais pas ce que tu attends de moi ! "
"SARA, tu me fais perdre patience ! "
" Et moi depuis longtemps j'ai perdu la mienne ! "
" Ce n'est qu'un simple test pour un de mes séminaires " se défendit-il
" Ouais ! je vois, toujours le travail " bredouilla-t-elle
" Pardon ! "
" Non -rien- je -pensais-tout- haut ! "
" Allons Sara soit raisonnable " Grissom semblait résolu à convaincre Sara d'accepter sa proposition. Il savait pertinemment qu'il risquait gros.
"Grissom je te l'ai déjà dit il n'est pas question que j'obtempère ".
" Sara, j'ai l'impression de parler à une enfant ". La jeune femme n'allait pas accepter ce commentaire sans broncher. Prenant appui sur le bureau, elle plongea son regard de braise dans celui de Grissom.
" Je suis une femme Grissom ! " sa voix venait de se faire malgré elle un peu plus mielleuse.
Étonné par ce soudain changement d'intonation, le cœur de Grissom battit frénétiquement. Que se passait-il donc ! dans les yeux de ce dernier, un désir indéchiffrable naquit. Qui était cette tigresse postée devant lui?
Le détaillant à son tour, elle perçut sa houle intérieure et se félicita de l'avoir ébranlé. " Grissom c'est toi qui vas m'écouter. Tu prétends être un ami et pourtant tu ne fais qu'appel à moi que pour tes petites expériences ridicules !".
"Ridicule ou pas, tu dois admettre que nous les scientifiques nous avons besoin d'expérimenter, d'évaluer et de démontrer ! ".
"Ah ! " s'écria-t-elle "Que suis-je à tes yeux, un pantin !" sa plainte s'éleva plus forte qu'elle ne le souhaitait.
" À mes yeux Sara tu es ... " et il s'interrompit comme si on l'avait giflé. Qu'allait-il lui dire ? Devait-il lui avouer qu'elle chamboulait sont existence, qu'elle illuminait sa petite vie monotone ou devait-il simplement la regarder comme un idiot sans réagir ? Il tenta alors une réponse prudente " Euh ! tu es ma fidèle amie et celle qui me comprend "
Avec ironie, Sara lui reprocha de bien traiter ses pairs. Grissom pensait depuis de nombreuses minutes et son cerveau travaillait à une vitesse phénoménale. Néanmoins, il ne parvenait pas à formuler de phrases cohérentes " Sara - tu - es ... j'ai confiance en toi " souffla t-il. Importante pensa t- il " Oui ! tu es très importante car le laboratoire serait morne sans ta présence".
" Oh ! vraiment Grissom parfois je me demande ce qui se cache sous tes grands airs d'indifférences. Tu te rends compte, nous nous connaissons depuis quelques années et je n'arrive toujours pas à savoir si tu feins ! " Sara baissa la tête et se mordit la langue une fois de plus. Tu finiras par demander grâce Gil Grissom !
Sa dernière attaque avait porté fruit " FEINDRE ! " s'écria t-il " Je suis tel que je suis un point c'est tout ! " eut-il le courage de riposter. " Qu'attends-tu de moi enfin Sara ?". On y était presque ! Sara sentit ses joues s'empourprer et ses paupières se fermer.
" Ce que je désires Grissom tu ne peux me le procurer et d'abord c'est toi qui m'a demandé de venir dans ton bureau ! " Grissom se déplaça et envoya valser une chaise qui se trouvait sur son passage. Empoignant Sara par le bras, il l'a secoua légèrement. Par inadvertance cependant, ses lèvres touchèrent le front de la jeune femme qui gémit sous l'impact de l'émotion.
" Sara regarde moi ! " elle ne bougea pas
" Sar " la voix de Grissom devint caressante " Je veux voir tes yeux, relève la tête ! ". Elle relevât son visage sans toutefois lui laisser voir son regard éperdu. Tout aussi soudainement, elle se retourna dans ses bras. L'entomologiste en profita alors pour appuyer le dos de Sara sur sa poitrine. Elle sentit une vive chaleur se répandre en elle lorsqu' une main délicate vint d'abord lui effleurer la joue, le cou puis continuant son exploration saisit au passage la pointe hérissée d'un sein. Sara n'osait remuer de peur de rompre le charme.
Depuis quand avait –il le droit de la tenir ainsi dans ses bras et de la cajoler sans vergogne? Toutes pensées rationnelles lui échappa tant la peau soyeuse sous sa main répondait avec fièvre aux habiles caresses prodiguées. Rapidement, il sentit Sara frémir de plaisir " Honey, tu es douce ... si douce ! ".
" Griss, je t'en prie ... " bégaya t-elle. Sara brûlait d'envie de susurrer des mots d'amour interdits.
" Chhhut ! " bien que la voix ne fût qu'un souffle, Sara céda à la demande. " Tu me rend dingue, le sais-tu seulement ! ". Lorsqu'il perçut le tremblement incontrôlable de sa compagne, il su enfin qu'elle le désirait aussi désespérément que lui.
Les jeux sont faits rien ne va plus
Catherine se rua rapidement vers son cassier. Elle venait de terminer son quart de travail et elle était exténuée. Un cas d'une extrême violence lui avait était assigné par son supérieur. Après avoir méticuleusement amassé les preuves compromettantes, la seule chose qui lui restait à faire était de mettre Grissom au courant de ses dernières trouvailles. Elle se déplaça tel un félin à la recherche de l'homme en question et c'est là, dans une salle adjacente que tout bascula. Le spectacle qui s'offrait devant elle était d'un insoutenable érotisme. Sara se tenait dos à Grissom qui la caressait avec révérence. Reculant afin de ne pas se faire remarquer, elle tituba dans le couloir. Aussi vite que l'éclair, Warrick qui passait l'a rattrapa de justesse. "Que fais-tu Cath ?" Stoïque, la rouquine ne savait que répondre. "Alors ?" Retrouvant son sérieux, la professionnelle mit de l'ordre dans ses vêtements avant de se tourner vers son samaritain.
"Je tentais une nouvelle expérience et toi ? " accompagnant sa réplique d'une quinte de toux
"Je me dirigeais vers le bureau de Grissom. J'ai découverts sur la scène d'un crime, une larve qui pourrait me permettre de déterminer approximativement la date du décès de la victime".
"Passionnant ! " feignit-elle. En fait, elle cogitait pour empêcher le jeune homme de repartir vers le local de Grissom. " Dis-moi Warrick, tu aurais une minute à m'accorder pour un petit entretient ? " Il acquiesça d'un signe de tête.
Cherchant à gagner du temps, elle lui posa mille et une questions " Pourquoi n'as-tu pas donné ta candidature pour le poste qui a été proposé récemment ? "
" Cath, depuis la mort de l'agent Gribbs je me sens terriblement responsable. J'essai de m'amender auprès de Grissom. De plus, tout le monde connaît mon problème de jeux" plus bas comme pour lui-même il enchaîna " Qui voudrait d'un tel exemple?" Ses beaux yeux verts avaient subitement perdu toute gaieté.
Catherine n'avait pas l'intension de le laisser se morfondre trop longtemps " Warrick tu es le plus humain des experts que je connaisses. Tu as prouvé bien souvent que tu détenais beaucoup de courage et de volonté. Je respecte quand même ta décision de ne pas tenter ta chance."
Réconforté par ces paroles, Warrick soupira. " Un jour peut-être lorsque je serai en paix avec moi-même j'essaierai de nouveau mais pour le moment, je me sens bien ainsi ! " Catherine n'osa plus parler.
"As-tu autre chose à me demander ?"
"Oui " cafouilla-t-elle " Veux-tu prendre un verre avec moi, Lindsey dort chez une amie et j'aimerai bien sortir ! " mentit-elle
" Pourquoi pas ! mais d'abord je dois voir Grissom tu te souviens ?" Merde ! qu'allait-elle faire maintenant ?
S'assurant de n'avoir personne dans les couloirs, elle se lova contre Warrick et posa ses lèvres contre les siennes. Abasourdi par le geste de la jolie femme, il se laissa faire. Catherine prenait maintenant possession de sa bouche avec frénésie en approfondissant davantage son baiser. Roucoulant contre les lèvres de Catherine, Warrick l'adossa au mur le plus proche. Il scrutait intensément la passion qui déferlait dans les yeux de celle-ci. De son côté, elle n'avait pas fermé les yeux voulant savourer jusqu'au bout le désir grandissant de son confrère.
Warrick emprisonna la tentatrice en la maintenant fermement. Elle pouvait sentir son ardeur tout contre elle.
"Tu es flamboyante comme la passion Willows !"
" Warrick j'ai envi de toi tout comme tu as envi de moi en ce moment !" lui affirma t-elle franchement.
" C'est l'évidence même ma chère et comme nous l'a si bien répété Grissom, il faut se concentrer sur les preuves qui ne mentent jamais !". Secoués d'un rire franc, les deux complices quittèrent le laboratoire lestement.
Quand le chat sort du sac
"Réponds-moi Sara " lui ordonna t-il. "Aimes-tu ce que je te fais ?" elle ne répondit pas. Caressant un peu plus voluptueusement la poitrine offerte de Sara, Grissom réitéra sa question "Aimes-tu cela ?" Sara tenta par tous les moyens de lui montrer ce qu'elle n'arrivait pas à dire mais la spirale de sensations était beaucoup trop intense pour elle. "Que ressens-tu en ce moment... dis-moi, veux-tu que j'arrête ? " lui demanda t-il en glissant ses paumes vers son ventre qu'il venait de dénuder. Répond... Sara répond ! un bref feulement s'échappa de sa jolie bouche en guise de réponse.
"J'imagine que non !" dit Grissom haletant. Il contempla maintenant le reflet de Sara dans la fenêtre et ce qu'il découvrit l'enflamma davantage. Voulant lui communiquer son excitation, il lui pria à nouveau d'une voix rauque d'ouvrir les yeux "Regarde !". Elle se livra donc au petit supplice de Grissom. Mon Dieu ! qui est cette femme devant moi ? Oh ! j'oubliais c'est moi et ... GRISSOM !
Grissom lui sourit langoureusement avant de prendre parole " J'aime la douceur de ta chair " Sara rougit. "J'aime l'odeur de ta peau nacrée " elle frissonna alors "J'aime te voir rougir ainsi et j'aimerai avoir la chance de pouvoir goûter tes lèvres". Sara s'efforça de soutenir le regard de Grissom mais sans succès. Éperdue de désir, elle voulu lui faire face et l'embrasser sur le champs toutefois, Grissom l'en empêcha. Réprimant lui- même son envi de la ployer sous pour lui faire découvrir l'extase, il se détacha d'elle à contre cœur.
Le spécialiste voulait prolonger cet instant mais quelqu'un risquait de les découvrir tôt ou tard. Approchant ses douces lèvres des oreilles de Sara, il chuchota des paroles qu'elle mit du temps à comprendre puis, comme un zombie, elle s'élança vers la sortie.
"Sara ! " tenta-t-il avant qu'elle ne s'échappe "Sara, je suis ..."
"Tu es désolé... un pas en avant puis deux en arrière !" rétorqua-t-elle " Je connais déjà la formule Grissom ! " elle lui faisait maintenant face et il guettait ses moindres réactions. Elle avait relevé fièrement le menton, ses épaules étaient droites et ses mains tremblaient légèrement. Elle était furieuse !
Grissom se mordit la joue intérieure. Que lui ai-je dit encore ? Oh oui ! je me souviens maintenant : "Sara la science vient de faire un grand pas grâce à ta participation et l'hypothèse qui s'avérait réfutable ne l'est plus désormais ". Pourquoi lui avait-il parlé si sottement ? Pourquoi cherchait-il constamment à la blesser ? Pourquoi diable ! la désirait-il autant ? Ces suppliques dansèrent longtemps dans sa tête.
Un coup frappé à la porte empêcha Sara de déverser son courroux. " Entrez !" Jim se tenait dans l'embrasure de la porte et il affichait un air circonspect. "Que se passe-t-il Jim ?" demanda Grissom
"Je suis à la recherche de Warrick " répliqua ce dernier. "Il devait t'apporter un petit colis avant de partir chez lui !" Grissom secoua la tête en signe de négation. "Si tu le vois, j'aimerai bien lui parler !". Sur ce, il referma la porte laissant Sara et Grissom apeurés.
"Grissom, je n'ai plus de temps à perdre avec toi." Sara tourna les talons et se dirigea vers la salle de conférence. Tout en marchant, elle avait sortit son portable. Composant un numéro fort bien connu, elle attendit. Après plusieurs sonneries, quelqu'un décrocha.
"Brown"
"Warrick c'est Sara"
"Eh Sar !"
"Si j'étais toi, je reviendrais immédiatement au lab. Brass te cherche !"
"J'ai oublié de donner le paquet à Grissom...d'accord dix minutes top !" Sara raccrocha et baissa les bras le long de son corps. Elle était atterrée, vaincue.
L'étudiant au loin, Grissom faisait des efforts pour ne pas la ramener auprès de lui. Il voulait terminer ce qu'il avait commencé plus tôt.