Je tiens tout d'abord à précisé que cet fiction ne m'appartiens pas! Je suis simplement tomber dessus sur un forum et je l'ai adoré. Malheureusement l'auteur avait supprimé son compte. Je publie donc cette fiction car elle vaut vraiment le coup d'oeil. Mais je précise, cette fiction n'est pas de moi et ne m'appartiens!

Cela étend dit je tiens à dire que je ne compte pas m'approprier le travaille d'une autre personne et donc si jamais vous connaissais son auteurs, j'aimerais pouvoir la contacter.

Prologue

Le parapluie

Bip. Bip. Bip. Bip. C'était là le bruit incessant qui parvenait aux oreilles du petit garçon, couché dans son lit d'hôpital. Il était là depuis longtemps et avait pu constater que les « bip » étaient synchronisés avec les battements de son cœur. Le docteur appelait ça le rythme cardiaque. Un bruit bien énervant qui l'empêchait de dormir.

Le petit garçon jeta un regard à son environnement. Tout était blanc. Les draps, les murs, le lit… L'enfant regrettait sa chambre bleue, chambre où il n'avait pas dormi depuis que le docteur avait remarqué chez lui de graves problèmes cardiaques.

Tac, tac, tac, tac. Des bruits de talons se firent entendre depuis le couloir. Le petit garçon pensa à sa mère. Elle lui rendait souvent visite, pendant le week-end. Elle venait pour le rassurer, lui dire que tout allait bien. Mais il savait qu'elle mentait. Ses yeux rouges la trahissaient. A une époque, il l'avait sûrement aimé. Mais désormais, plus il la voyait, moins il la supportait. Son hypocrisie le dégoûtait, sa tristesse l'affligeait. Il ne voulait plus de mensonges. La mort le guettait, et l'enfant affrontait cette perspective avec calme, presque insensible.

La porte s'ouvrit. Il reconnut une voix douce fredonnant un air qu'il avait entendu une fois ou deux, « La vie en rose » d'Edith Piaf, il lui semblait. Le garçon haussa un sourcil. Une jeune femme se tenait devant la porte, enveloppée dans un grand manteau noir, tournant le dos au malade. L'enfant aurait put facilement identifier sa mère s'il n'avait pas remarqué qu'elle tenait un parapluie. Un vieux parapluie comme on en faisait peu, les grands avec un manche en bois. Sa mère devait bien en avoir un, mais en noir. Celui de la nouvelle venue était rose.

La jeune fille fit volte-face. Ses yeux pétillaient de vie et ses lèvres s'étiraient en un grand sourire. Elle cala son parapluie contre un mur, retira son manteau et le posa négligemment sur le dossier d'une chaise. D'un pas rapide, elle s'approcha du lit et se pencha sur le malade. L'enfant put ainsi voir de près les grands yeux noirs de la visiteuse.

- Salut !, s'exclama la jeune fille.

Un grand silence lui répondit. Le garçon la toisa avec force, mépris et colère. Il ne la connaissait pas et ne voulait pas la connaître.

- Dis-moi, petit, comment t'appelles-tu ?

Nouveau silence. La jeune fille se raidit un peu mais reprit avec ardeur :

- Tu sais, ta maman m'a appelé, hier. Elle m'a dit que tu n'allais pas bien en ce moment, je me trompe ?

Le garçon eut un rire sarcastique. Il était coincé dans un lit d'hôpital. Se fichait-elle de lui ?

- Tu es stupide ?, demanda finalement l'enfant.

La demoiselle au parapluie ouvrit de grands yeux stupéfaits. La voix du garçon était froide, dure, métallique. Elle était emprunte de sarcasme défendant visiblement l'amour propre de l'enfant comme une muraille protégerait un château fort.

- Eh bien…, hésita l'adolescente. Euh… Oui, un peu. Oui, c'est ça. Je suis idiote. Ça te va ?
- Non.
- Ah… Bon, et bien, c'est bien partit, dis donc !

Pas de réponse. Fatiguée, la demoiselle s'assit sur une chaise. Le raclement des pieds du meuble sur le sol fit grimacer le garçon. Les deux demeurèrent comme ça, sans rien dire. L'enfant ne se sentait pas à l'aise, avec cette fille. Il ne savait pas si c'était son sourire niais qui l'horripilait, ou bien ce chemisier trop lisse. Peut-être ses yeux qui le fixaient sans sourciller. Finalement, le garçon soupira.

- Castiel.

La visiteuse ne comprit pas immédiatement. Puis, son visage s'éclaira.

- Castiel…, réfléchit la jeune fille. C'est un prénom magnifique ! Tu veux connaître le miens ?
- Non.

Cette fois-ci, la demoiselle fronça les sourcils.

- Mais alors, comment vas-tu m'appeler ?
- Mademoiselle.
- Ça n'est pas un prénom. Tu es sûr que tu ne veux pas le connaître ?
- Je ne veux pas vous connaître, je n'ai donc même pas besoin de vous appeler.

La jeune fille parût attristée. Castiel la jaugea avec froideur, désirant qu'elle s'en aille. Il en avait déjà assez avec la pitié de sa mère. Finalement, la fille soupira.

- Bon, alors, à la prochaine, Castiel !

Alors, elle se redressa, enfila son manteaux, prit son parapluie et sortit de la pièce.

Voilà le prologue, je vais poster les premiers chapitre dans la foulé.