ATTENTION ! Avant que n'importe qui commence la lecture, je veux juste prévenir tout le monde que je ne suis pas francophone. Ce fic est la traduction de "My Choice of Men", une histoire que j'ai écrite en anglais et qui se trouve sur mon profil (si quelqu'un s'y intéresse par hasard.) Je l'ai traduite afin de m'entrainer en français, donc je m'excuse en avance pour les fautes que j'ai sans doute faites. Je ne partage plus forcément les opinions exprimées dans cette histoire ; il y a des années que je l'ai écrite.
L'Homme de Mon Choix
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Chapitre Un
Lily se dirigea à grandes enjambées vers le cabinet qui émettait des chuchotements suspicieux.
- Bouge-toi, Cornedrue ! Il n'y a plus de place pour moi !
- Chut ! Elle va nous entendre !
Sa colère s'agrandissant, son visage devint aussi rouge que ses cheveux. Elle déchira l'emballage du cabinet duquel deux jeunes hommes dégingandés tombèrent, étalés à ses pieds. Elle se tenait droite, dominant de toute sa hauteur. D'après elle, elle avait du paraitre assez menaçante, mais les deux hommes ne faisaient que lui donner des sourires enfantins, leurs yeux noirs étincelant espièglement. Lily se demanda brièvement si c'était possible d'être si bête et inconscient du danger. Elle arriva à la conclusion qu'ils étaient Gryffindors grâce à leur imprudence et leurs esprits passionnes plutôt que pour leur hardiesse ou éthique.
- Vous êtes complètement sonnés, tous les deux, dit-elle d'un ton sec, secouant la tête, mais elle n'arriva pas à maintenir le regard noir pour longtemps. La façon de la regarder de James Potter avait le pouvoir de la faire sentir un élan de tendresse, même si elle savait parfaitement qu'à la fois, il était odieux et bigote.
- Allez, levez-vous, dit-elle en s'épanouissant d'un immense sourire, toujours secouant la tête afin d'exprimer ses sentiments sur les bouffonneries des deux garçons. Elle tint sa main à James qui l'accepta et s'aida à se mettre debout, en serrant la main de la jeune fille un peu plus fort que nécessaire, et la rouquine sourcilla. Sirius se leva sans un mot et se dépoussiéra. Il avait l'air d'un chiot perdu, se demandant si il devrait s'en aller ou bien rester.
Lily était surprise de la considération qu'il montrait, pendant que son ami James était toujours complétement indifférent à la détresse des autres. D'un point de vue, ce n'était qu'une méthode de défendre soi-même, mais Lily n'était pas certaine que ça rendait son comportement moralement acceptable aussi.
- Ne fais pas semblant de ne pas adorer tout ça, dit James, grossissant le bat, ébouriffant ses cheveux d'un mouvement qu'il voulait prétendre était distrait, arborant un large sourire comme s'il était le roi du monde.
Lily l'observa pendant quelques secondes et détermina que malgré toute apparence ses yeux étincelaient de la crainte de rejection. Lily sourit, trouvant qu'il méritait au moins ces malaises légers et occasionnels pour tous les supplices qu'il avait fait subir aux autres. Cependant, quelques fois, Lily n'était pas sûre s'il était malveillant ou bien tout simplement inconscient de ce qu'il faisait ressentir aux autres en atteignant ce qu'il désirait.
- Je ne fais semblant de rien, répondit-elle avec un sourire hautain pour rivaliser avec le sien, je fais attention à la fille dont vous avez maudit le copain ! Elle indique avec son doigt la fille de douze ans qui sanglotait silencieusement au coin, dont elle avait presque oublié l'existence. Corrigez la situation !
- Petite Miss Parfaite, dit James, ou est-ce Petite Miss Préfète maintenant ? continua-t-il, souriant, ses yeux dépourvus de toute amabilité. Lily commença à se sentir comme si ces entrailles, auparavant chaudes et floues, étaient maintenant détruites par de lave en fusion. Elle se sentait nausée, honnêtement, à cause de James Potter… son inconstance, son imprévisibilité, et son amoralité. C'étaient tous des traits peu séduisants, mais a d'autres occasions il avait la capabilité de la faire sentir comme personne d'autre, ce qui la faisait attendre pour qu'il se change un jour.
Mais après sa querelle précédente avec Rogue et a cause de son comportement actuel… elle n'était plus sure si elle voulait faire n'importe quoi avec ces deux jeunes hommes plus jamais. Ils se détestaient malgré qu'ils étaient en possession de beaucoup de traits communs, des traits qu'avaient fait surface autrement dans les deux hommes à cause des différences de leurs éducations.
- Tu ne dois rien prononcer, dit Lily, sauf le contre-sort au sortilège que tu as fait subir à l'ami de cette pauvre fille.
Elle n'était plus gentille il ne le méritait plus à cause de son comportement actuel. Sirius demeura les bras croisés, il avait l'air de bruler du désir de dire quelque chose, mais il se retint parce que Lily était « la meuf de James » qui faisait les problèmes avec Lily les problèmes de James.
« La meuf de James » pensa-t-elle avec regret, comme si jamais je la deviendrai. Elle se sentit dégoutée avec lui-même s'il n'y avait que quelques minutes d'avant il la rendait douce et chaleureuse a l'intérieur. Je n'en ai aucune envie.
Elle était actuellement au bout des larmes mais elle refusa de le montrer.
- C'est « Aversa Pars », le contre sort, dit-il, toujours souriant.
- Est-ce que tu me mens ? demanda Lily en lui donnant une tape sur le bras dans la plus grande frustration. Elle se sentait impuissante. Elle n'avait aucune idée du sort du sortilège qu'il avait subir à l'ami de la petite fille, ou comment il fallait le renverser pendant que James Potter se tenait debout devant elle, clairement jouissant du pouvoir que cette connaissance sur elle et son ignorance.
- Non, je dis vrai, répondit-il, en ricanant avec Sirius.
- Vous vous croyez drôles, dit-elle, fâchée, mais vous avez jeté un sort sur un gamin de 13 ans. Quel talent ! Quelle audace ! Quelle chevalerie ! Etes-vous vraiment fiers de vous-mêmes ? Vous êtes déplorables ! Et vous ne pouvez vraiment pas me dire le contre-sort ? Vous êtes pire que les Serpentards !
Les deux garçons s'arrêtèrent de ricaner aussitôt, comme si être comparé aux membres de la maison rivale était le comble des insultes. Lily sourit narquoisement, ses yeux étincelant de la malveillance. Finalement, pensa-t-elle, ces garçons reçoivent une once de ce qu'ils mériteraient.
- Tu peux parler toi, l'amoureuse des Serpentards, dit James, se fronçant les sourcils, l'étincelle habituelle de la malice absente de ses yeux. Te voilà agissant comme la quintessence de la moralité, pendant que tu fraternise avec des gens comme Rogue !
- Oui, je suis sûr que Rogue est mille fois mieux que nous, interjeta Sirius. Il sembla avoir déjà épuisé son quota de patience pour la journée, et il ne pouvait plus se retenir de commenter. Tout ce qui ne se traitaient de lui au moins en partie était pour lui insupportable, ce qui était probablement la conséquence de grandir dans une famille dévouée de l'amour. – Nous vous avons vu sortir d'une salle, dit-il, tu avais l'air très offusquée. Est-tu sur que Rogue soit quelqu'un qui vaut la peine ?
Lily était prise de courte, ses yeux devinrent injectés du sang par l'envie de pleurer, ses joues embrasées de la honte. Comment… quand… comment osent-ils… mais avant qu'elle ne puisse rien dire, James (dont l'expression était déjà plus douce maintenant qu'il ait « gagné ») dit : Mitescere. Il toucha sa baguette, dont émanait un bleu perlé qui se propagea jusqu'à la petite fille qui sanglotait toujours silencieusement. Le sortilège, quoi qu'il soit, la calma.
- Qu'est-ce que tu as fait ? demanda Lily agressivement.
James, semblant las, l'étincelle toujours absente de ses yeux : - C'était juste pour la calmer. J'avais marre de ses gémissements, expliqua-t-il d'un ton dégouté qui fit Sirius sourire admirativement. Bon, comme je te viens de dire, le contre-sort c'est « Aversa Pars. » Le sortilège était « Verrucas. » Le contre-sort fera toutes ses verrues disparaitre, dit-il, souriant de nouveau. C'était agréable de te voir, d'ailleurs, Lily.
Son comportement changeant comme la météo d'avril, il se pencha en avant, vers elle (à sa grand désarroi) se pinçant les lèvres un petit peu. Lily aurait pu rire – il avait l'air tellement ridicule en ce moment – mais pas dans cette situation.
Actuellement émotionnellement épuisée après les évènements de la journée, elle fit la première chose qui lui vint à l'esprit, quelque chose dont elle avait souvent l'envie de faire, quelque chose qu'elle n'avait jamais osée avant, retenue par ses bonnes manières et les conséquences que cette action impliquerait. Cependant, cette fois elle suivit ses impulses sans y réfléchir, incapable d'y réfléchir, trop épuisée et offusquée et fâchée et triste… Elle lui donna une gifle au visage, le claquement que cela produisit si lourd qu'il fit Sirius grimacer. Ses mains laissèrent une trace rouge, grande et palpitante sur son visage. Il avait l'air menaçant, fâche, et le cœur de Lily sauta un battement.
- C'est pour Rogue, n'est-ce pas ? demanda-t-il, lui lançant un regard noir.
- Non, dit-elle d'un nouvel élan. Elle se planta en face de lui, et, yeux dans les yeux, déterminée, dit : C'est pour moi.
James la regarda, le regard fixe, son visage indescriptible, comme s'il attendait qu'elle change d'avis ou qu'elle lui dit que ce qu'elle venait de dire n'était pas vraie quand il se rendit compte que rien de ce sort aurait se produire, que Lily n'était pas en train de le jouer, il se pavana dans l'autre direction, Sirius a ses pattes comme un chien fidèle. Elle brulait avec la haine pour tous les deux, pour tous comme eux, pour tous qui se ressemblaient un tout petit peu à eux.
- Je suis sérieuse cette fois, James ! cria-t-elle, Nous ne sommes plus amis ! Nous ne l'étions jamais au juste.
En prononçant ces mots, elle se rendit compte qu'elle pensait vraiment ce qu'elle disait, et qu'ils n'avaient jamais été amis, parce-que leur relation était plus qu'une simple amitié pour lui aussi que pour elle.
James se stoppa net, se retourna vers elle, semblant déchiré au-dedans, puis il se détourna, secouant la tête, comme s'il était au bout des larmes (si les yeux de Lily ne la trompaient pas.) Lily respira profondément et se fortifia, en se disant qu'il méritait ce traitement (il lui faisait toujours mal blesser les autres même dans les cas pareils.) Mais cette fois, la peine disparait vitement, remplacée par la satisfaction et l'arrogance.
Elle avait gagné. Elle avait gagné, finalement.
Elle s'assoit au sol, soupirant de la joie, et sentit la tension disparaitre de son corps graduellement. Souriant au fond d'elle-même, elle ferma les yeux et s'immergea dans cette émotion.
- Euh… pardon, Lily? Est-ce que nous allons guérir mon ami, ou quoi…? Demanda la petite fille au coin tout d'un coup, la faisant revenir de ses pensées.
Le sourire de Lily se transforma aussitôt dans une grimace. – Certainement, dit-elle, la sensation de triomphe disparaissant afin d'être remplacée par le sentiment lourd de l'obligation, - Allons récupérer ton ami.
