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Chapitre 1 : La fin chez les Dursley.

Harry ne parvenait pas à s'endormir. Il était toujours allongé sur son lit les yeux grands ouverts. Il regarda son réveil qui lui indiqua minuit dix. Il se leva et alla railler un jour de plus sur son calendrier de fortune.

Dans trois jours, il aurait 17 ans et pourrait enfin quitter les Dursley. Il ne savait pas vraiment où il allait aller après cette date. Le square Grimmaud lui appartenait, mais il ne voulait pas y retourner après la mort de Sirius.

Il gardait l'espoir que son ami Ron Weasley allait l'inviter chez lui, son frère Bill allant se marier. Harry avait été invité et espérait sortir de cette prison le plus tôt possible.

Le faire-part du mariage était arrivé la semaine dernière et il attendait toujours un signe de son ami.

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À son réveil, Harry ne descendit pas tout de suite.

Il préférait attendre Hedwige en espérant qu'elle amènerait une invitation de Ron. Bien que son retour dans la maison de son parrain semblait inévitable, il espérait quand même que ce jour tarde à venir. Plus tard il arriverait, mieux cela vaudrait aux yeux de Harry.

Il finit tant bien que mal par descendre dans la cuisine en même temps que Dudley, son énorme cousin.

- Alors, il parait que dans trois jours, tu vas nous épargner ta présence parmi nous, c'est vrai ? demanda-t-il.

- Oui, c'est vrai, répondit Harry.

- Tu iras dormir sous les ponts ou chez les autres de ton espèce ?

- Chez moi probablement, répondit-il tristement en repensant à l'invitation qui ne venait pas.

- Chez toi ? demanda Dudley en fixant Harry.

- J'ai une maison, se vanta ce dernier. Dudley n'était pas obliger de savoir qu'il détestait cette maison, pour une fois qu'il le regardait avec envie, Harry n'allait pas se priver.

- Où ça ? demanda un Dudley effaré.

- À Londres, bien que cette information n'ait pas d'importance pour toi. Je n'ai pas l'intention de t'y inviter.

- Si tu crois que j'aurais envie d'aller dans ta maison… tu te trompes, répondit l'énorme garçon d'un air faussement dégagé.

Ils arrivèrent en bas lorsque la tante Pétunia servait le bacon dans les assiettes.

- Duddy mon chéri, tu as bien dormi ? demanda-t-elle.

- Oui, mais il fait trop chaud, répondit Dudley en s'asseyant à la table.

- Foutu temps! Hier, il faisait un froid glacial et aujourd'hui, il fait 40 degré à l'ombre, dit l'Oncle Vernon en levant les yeux de son journal.

Harry regarda avec un triste sourire la seule famille qui lui restait. C'était pratiquement toujours les mêmes scènes du petit déjeuner, chez les Dursley.

Dans trois jours, cela sera définitivement révolu pour Harry.