Coucou mes petits loups ! Je reviens avec une toute nouvelle fiction, cette fois-ci pas sur Miraculous mais sur Fairy Tail. J'espère que vous serez nombreux à la lire et surtout à l'aimer !
Voilà je n'en dis pas plus, je vous laisse découvrir le prologue ;) !
Brisons la glace…
Prologue :
« Cher journal,
Ce matin je me suis réveillée à la sonnerie de mon téléphone en baillant. Je me suis ensuite étirée pour mieux me réveillée. Enfin bref comme d'habitude. Sauf que ce matin en m'étirant, un mouvement sur ma droite m'a attirée. Une ombre était posée dans l'embrasure de ma porte de chambre. C'était maman qui attendait sagement que je me réveille. Elle me souriait avec ses sourires tendres, qu'elle avait toujours su me faire, même lors de la mort de mon père il y a de cela deux ans. Une couleur bleutée dans sa main droite avait attiré un peu plus mon regard et je me pressais de me lever pour la rejoindre, habillée d'un simple short et d'un maillot de pyjamas. Une enveloppe bleutée, voilà ce qu'elle tenait dans la main. Mais pas n'importe qu'elle lettre. L'enveloppe était ornée d'un symbole d'orée une sorte d'oiseau au bec long et pointu avec des longues ailes de fée. Le symbole de la Fairy school, la plus prestigieuse école de magie, de tout le royaume de Fiore, dans laquelle j'ai envoyé ma candidature i peu près six mois. Maman m'a alors donné la précieuse enveloppe et je l'ai fixé d'un regard brillant, bouche-bée. Cette lettre va enfin me dire si je suis acceptée ou tout simplement rejetée. J'ai tellement hâte de connaître la réponse. Seulement voila… JE SUIS INCAPABLE DE L'OUVRIR ! Non pas que j'en sois physiquement incapable, mais j'ai tout simplement tellement le trac que mes mains tremblent en tenant cette fichue lettre ! C'est bête, je sais. Mais je n'y peu rien… »
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« Non mais franchement… quand vas-tu arrêter d'écrire à cette saleté, tu n'as plus cinq ans tout de même ! » me gronde ma conscience en tapant du pied et en baissant ses lunettes sur le bout de son nez, comme à son habitude, mais je l'ignore. Elle a en forme en tout cas !
J'entends maman m'appeler pour le petit déjeuner et cours vers les escaliers pour atteindre le rez-de-chaussée. Le couloir séparant ma chambre et les escaliers est vraiment long, si bien qu'en arrivant en bas des marches en bois massif je suis à bout de souffle, les joues toutes rouges. Rejoignant maman dans la cuisine, je m'assieds sur un des grands tabourets face au comptoir, soufflant pour la première fois depuis la sortie de ma chambre. Elle me sert mon petit déjeuné, chocolat chaud et tartine de Nutella, et s'appuie sur le comptoir afin de m'observer avec son tendre sourire.
- Alors, ma puce… cette lettre, tu l'as ouverte ?
- Non pas encore… j'ai trop peur de la réponse… ma voix se fait timide et je baisse les yeux tandis que ma conscience me fait la morale (« idiote et peureuse… on a touché le gros lot ! »). Le sourire de ma mère se fait plus tendre encore et je sens mon moral monter en flèche.
- Tu sais… il faudra bien que l'ouvre un jour ou l'autre, elle ne s'ouvrira pas seule. Ma conscience confirme.
- Je sais, maman. Tu pourrais l'ouvrir avec moi ? une bouille d'ange vient agrémenter ma requête et je sais qu'elle ne pourra pas me la refuser. Elle finit par éclater de rire.
- Tu ressemble à une petite fille qui ne sait pas faire ses lacets et qui à besoin qu'on lui tienne la main pour l'emmener à l'école ! deuxième confirmation.
Je lève les yeux au ciel et ignore une fois de plus ma conscience. On dirait que tout le monde est contre moi aujourd'hui ! C'est vrai quoi… c'est quand même super important et extrêmement stressant d'apprendre ce genre de nouvelles.
Je finis par tendre la lettre à maman et elle la prend entre ses mains douces mais légèrement flétries par les années de travail. Me regardant droit dans les yeux, elle déchire l'enveloppe et me tend le papier bleu, lui aussi (« c'est chouette ça suit avec mes cheveux bleus nuit ! »). Pressant la feuille de papier entre mes fins doigts tremblants, je m'attaque à la lecture de cette lettre. Une fois… Deux fois… Trois fois… Je la lis trois fois avant que maman ne me ramène à la réalité, perplexe et elle aussi stressée.
- Alors ?! Accouche ! Qu'est-ce qu'elle dit ?!
- Regarde par toi-même… l'expression de mon visage et le ton de ma voix ne parviennent pas à donner d'indice sur mon ressentit, je laisse donc maman prendre soin de lire attentivement cette lettre. Ce qu'elle fit d'une voix haute et incroyablement calme.
- Mademoiselle Juvia Lockser, suite à l'envoi de votre candidature ainsi que votre participation à notre journée d'approche à la magie, nous avons épluché attentivement votre dossier et examiné votre force ainsi que votre potentiel magique. Elle marque une pose et respire un bon coup pour enchaîner. Après de nombreuses délibérations nous serions ravis de vous compter parmi les plus puissants mages de tout Fiore. Cet avec une joie immense que nous acceptons votre candidature afin que vous puissiez rejoindre, très vite, les rangs de notre prestigieuse école de magie, la Fairy School. Cordialement, le directeur Makarov Dreyar… une longue et éternelle pause s'en suit… et finalement maman contourne le comptoir pour venir me sérer dans ses bras. Ton père serait tellement fière de toi mon cœur. J'étais sûre que tu serais acceptée… à vrai dire… je le savais déjà.
Alors la, je ne mis attendais pas du tout. Tout d'abord la bonne nouvelle d'avoir été admise, et maintenant, maman qui m'annonce qu'elle savait tout et qu'elle me faisait mariné pour son plaisir.
- Pour quoi tu ne m'a rien dis ?! et puis comment l'as-tu su avant moi ?! Mon cœur battait à cent à l'heure, tandis que le rouge me montait aux joues. Je suis légèrement en colère contre ma mère elle qui ne me cache jamais rien !
- J'ai reçu une lettre m'étant destinée afin de me prévenir de ton admission, je suppose qu'ils l'envoient à tous les parents afin que ceux-ci puissent déménager sans être pris par le temps…
« Boum », je m'imagine déjà en train de tomber de ma chaise mais cela ne se produit pas. Déménager… déménager… je ne l'ai pas vu venir ça. Pourtant, je savais que Magnolia se trouve à trois heures d'ici. Pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt ?!
- Mais si on déménage… ça veut dire que je ne reverrai plus mes amis ?
Les larmes me montent aux yeux et ma conscience en profite pour se réveiller « Je vois qu'ils y en a qui ont de la chance, moi je vais devoir te supporter toute ma vie ! ». Maman porte ses mains à mon visage et me caresse tendrement mes joues.
- Ne t'inquiète pas pour ça, ils pourront venir te voir pendant les vacances. Tu sais… trois heures, ça n'est pas non plus le bout du monde. Alors qu'elle me dit ça, son sourire se fait plus étincelant que jamais. Je renifle bruyamment, d'une manière tout sauf féminine, et serre maman dans mes bras, me disant que tout irait bien.
Je finis la lâcher et remonter à pas lents dans ma chambre. Tous mes amis… je vais me retrouver toute seule… « Pauvre gosse ! ». En arrivant dans ma chambre je m'affale sur mon lit et tente de me remonter le moral. La seule chose qui me vienne à l'esprit et qui pourrait me remonter le moral est ce petit paquet de biscuit au chocolat fourrés au lait.
- Miam ! Des Oreos !
J'attrape le paquet, l'ouvre (ou plutôt l'explose) et enfourne un biscuit dans ma bouche. Je sens le chocolat et le lait se mélanger et venir couler le long de ma gorge. Je ne me lasserai jamais de ces gâteaux, « grosse vache ! » me lâche ma conscience. Je ne l'écoute pas et avale la moitié de mon paquet de gâteaux pour ensuite reprendre la lettre de l'école de magie et la relis calmement. Il y est dis que je vais devoir me présenter le 8 octobre, 10h30, devant le portail de l'école. Soit dans trois semaines. Il me reste donc trois semaines pour faire mes valises et dire au revoir à mes amis. Je soupire de nouveau en songeant à quel point ils vont me manquer…
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« Deux semaines se sont écoulées depuis la dernière fois que je t'ai écris. Je ne me trouve plus dans ma chambre d'enfant, rose et blanche, mais dans ma nouvelle chambre, bleue pâle et bleue foncée avec quelques touches de blanc cassé. La nouvelle maison est juste… attends je cherche le mot… impressionnante. Nous visons dans un véritable manoir, spacieux et incroyablement lumineux avec ses tons beiges, bruns et blancs. La maison possède un nombre incalculable de pièces à vivres, de chambre, de bureaux et de couloirs. J'ai même l'impression que si je retire un livre de mon immense bibliothèque, un passage secret finira par se présenter face à moi. Je suis presque sur sûre de finir par me perdre dans ce vaste manoir. Je n'ai plus qu'à terminer de défaire mes valises et tout sera parfait (mis à part le fait que mes amis me manquent déjà…) »
« Gamine ! » m'insulte encore une fois cette conscience de malheur, je ne comprendrais jamais ce que je lui ai fait, mais bon tant pis !
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Jeudi 06 Octobre, 10h00. Me voilà perdue dans cet immense labyrinthe que sont les interminables rues de Magnolia. Tenant mon plan de la ville entre les mains, je tâchais de me situer afin de retrouver mon chemin. J'arrive au coin d'une nouvelle rue et, relevant le nom de la rue, je finis par retrouver ma position sur la carte.
- Allez Juvia, on y est presque ! Autour moi, plusieurs visages incrédules se tournent vers moi. Oups, j'ai du parler à voix haute… me dis-je.
Je baisse, honteuse, le visage en laissant mes mèches bleutées retomber devant mes yeux et presse le pas pour arriver le plus vite possible devant les portes de l'école, relevant de temps à autre le menton afin de vérifier mon plan. Je passe les dix prochaines minutes à slalomer entre la vague noire de monde qui stagnait dans les petites rues étroites de la ville, mais je finis par arriver, vivante et entière, devant les grandes grilles argentées de l'école. Enfin pas directement devant les grilles… deux gaillards, imposants, musclés, les bras croisés me barraient la route. Je sors alors la lettre de ma sacoche bleue accrochée à ma ceinture et la leur tend. Le gorille sur la gauche semble la lire rapidement par ce qu'il s'écarte pour me laisser passer en poussant un grognement. Je dois avouer qu'ils me font peur ces deux là… « Oui ! À moi aussi, ils me font peur… » Me souffle ma conscience qui vient de se cacher derrière son divan rouge. Tient… depuis quand est-elle d'accord avec moi celle-ci ? Ne songeant plus à sa réplique, je m'engouffre dans cet immense bâtisse, maintenue devenue ma nouvelle école.
La bâtisse est entièrement construite en pierre, dans le style gothique, elle est vraiment magnifique avec ses vitraux et ses arches de pierre en guise de portes. En passant les grandes arches de pierres, je ressens une immense quantité de magie dégagée par la géante de pierre. Je ne saurais dire s'il s'agit bien de l'école en elle-même qui dégage cette énergie ou si c'est grâce au nombre incalculable de puissants mages vivant ici.
Je m'engouffre un peu plus dans la géante de pierre et me ballade, admirant les toiles, les statues, les trophées exposés dans des vitrines,… Je me ballade jusqu'à ce qu'une voix me tire de mes pensées.
- Bonjour mademoiselle… La voix vient de plus bas derrière moi et semble fatiguée.
Je me retourne vivement pour faire face à mon interlocuteur. Enfin, il faut que je baisse la tête pour pouvoir faire face à la personne venu m'accueillir. Ho ! Il est tout petit ! Je me dis en observant plus en détail le petit être devant moi. Il est vraiment très petit, pas plus grand qu'un enfant en tout cas, et semble plutôt vieux à en juger ses longues et soyeuses moustaches blanches ainsi que son crâne dégarnie pour ne pas dire chauve (il a juste de touffes de cheveux blanc sur les côtés de la tête), ce qui explique cette petite voix fatiguée.
- Vous devez-être notre nouvelle élève, Juvia Lokser, n'est-ce pas ? Je hoche timidement la tête, trop stressée pour répondre quoi que ce soit. Je suis le directeur de cette maison, Makarov Dreyar.
Je me sens rougir tout à coup. Moi qui commençais à le trouver vieux et lui manquer de respect en disant qu'il est presque chauve… il s'agit de mon nouveau directeur. Je reste figée sur place tandis que ça main vient se poser dans mon dos (enfin sur mes reins, il est trop petit pour atteindre mon dos) et me lance un chaleureux sourire.
- Allons mon enfant, détendez-vous je ne vais pas vous manger ! Vous êtes la bienvenue dans notre immense famille qu'est la Fairy School ! Vous allez voir, vous vous plairez ici.
Il m'invite à avancer, toujours en me souriant gentiment, et je commence à me détendre. Ce directeur, qui aurait pu être mon grand-père, est vraiment très gentil. Il me conduit vers une salle, au fond d'un premier couloir sur la droite de l'entrée, tout en m'expliquant brièvement le fonctionnement de l'école. Ce doit être ma salle de classe. Il se tourne une dernière fois vers moi et son sourire s'efface alors qu'il ouvre la porte de la salle.
- Bonne chance mademoiselle ! Et il me laisse là devant l'entrée de la salle.
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Voilou ! J'espère que cette petite mise en bouche vous aura plus ! Je ne promet pas de publier la suite tout de suite, vous savez les cours, la fac, tout ça...
Enfin bref ! Bonne journée à vous !
