Chapitre 1:
Courant le plus vite que je pouvais, j'évitais au mieux tout les obstacles sur ma route.
Ma respiration était difficile, le sang affluait dans mes oreilles et mon coeur battait la chamade.
L'épaisse couche de neige me ralentissant et la police derrière moi, j'étais à bout de souffle.
Et là un grand mur, un grand mur gris et épais et surtout entouré de fils barbelés se dressa devant moi.
"Putain !" lâchais-je pour moi même
Jetant à nouveau un coup d'oeil derrière moi, je me rendis compte que c'était le seul moyen de m'en sortir.
Accélérant une nouvelle fois, je m'agrippais sur des caisses en bois empilées les unes sur les autres et me hissais sur le mur.
Agrippant sans hésitation le fil barbelé, ignorant mes mains en sang et mes pieds douloureux je donnais un léger coup de pied aux caisses qui s'écrasèrent par terre.
"Il devront faire le tours maintenant" dis-je à voix haute
Les policiers maintenant a à peine quelques mètres de moi levèrent leurs armes en ma direction en m'ordonnant de ne plus bouger.
Je levais la tête dans leur directions, sans me préoccuper de leurs menaces, je passais une jambe au-dessus du fil tranchant.
Soudain, un bruit…semblable à celui d'un coup de tonnerre retentit. Un policier venait de me tirer dessus.
La balle frôlât mon bras, elle me frôlât d'assez près, pour me déséquilibrer.
Un léger filet de sang s'échappa de mon épaule alors que je tombais lourdement sur le sol.
Je restais quelques secondes allongé par terre, attendant qu'on me passe les menottes…mais rien.
J'ouvrit un œil, puis un deuxième, je me rendis vite compte que j'étais tombé de l'autre côté de ce mur.
A la vitesse de la lumière je me relevais et courut le plus loin possible.
Tournant a gauche puis à droite, qu'importe ma destination tant que je m'éloignais loin, je tombais dans une impasse. Noir et humide. Au fond, une bene. Je me laissais glissée contre celle-ci. Elle semblait appartenir au vieil immeuble devant moi.
Les jambes étalées j'enlevais ma veste avec précaution, je me pencha sur ma blessure pour constater que c'était plus grave que ce que j'aurais pensé.
L'entaille était vraiment profonde et saignait abondamment. Je fis un "bandage" avec un bout de mon t-shirt et regarda mes mains.
Elles étaient parsemées de petites et grandes coupures plus ou moins grave.
Mes pieds devaient eux aussi être en sang à cause de la neige et de ma course.
Je n'eus même pas le temps de souffler un peu que j'entendis de l'agitation non loin d'ici.
Apparemment je n'avais pas assez courus…
Je regardais autour de moi paniqué et remarquais une petite échelle devant moi.
Je me leva avec difficulté et m'avança un peu. Elle était en hauteur et accroché à des escaliers en métal couvert de rouille.
Je tendis les bras en gémissant de douleur et grimpa doucement l'échelle, puis les escaliers en colimaçon.
De là où j'étais je pouvais voir les policiers fouillaient dans tout les recoins.
Je ne m'attardais pas à les contempler et continua de monter les escaliers à toute vitesse.
Arrivé en haut, je tomba sur une petite fenêtre légèrement ouverte.
Les policiers commençaient à se rapprocher et il ne m'en fallut pas plus pour ouvrir cette fenêtre en grand et entrer.
C'était un salon, j'étais entré chez quelqu'un…
Avec autant d'adresse qu'un chat, je marchais lentement vers le centre de la pièce.
Des tableaux étaient attachés aux murs et des photos étaient disposées sur des étagères. Ce devait être quelqu'un d'assez jeune car la décoration était plutôt actuelle.
Les lumières étaient éteinte, le silence régnait.
L'appartement devait être vide. Je me détendis légèrement, relâchant mais muscle tendus.
Se fût de courte durée car à peine quelques instants après, les rires de personnes dans le couloir et des "À plus Brittany" ou Brittana…peu importe, ainsi que le bruit d'une clef pénétrant dans la serrure se fit entendre.
Je paniquait de plus en plus.
"Dans qu'elle galère t'es-tu encore mise Santana !" pensais-je
Je n'eus pas le temps de me cacher que ma tête tourna, ma main qui recouvrait ma blessure était couverte de sang, une légère couche de sueur recouvrait mon front et ma vue se troubla.
Je fis un pas en avant mais tomba inerte sur le parquet couvert à présent de mon sang.
La dernière chose que je vis et sentit fut deux grands yeux bleu me regardant avec inquiétude et incompréhension et deux bras agiles glissaient sous mes jambes pour me porter sur quelque chose de plus confortable que le sol.
Dîtes-moi si sa vous plaît ou pas…ou du moins si je doit continuer ! Toute critique serait la bienvenue ! ^^"'
