Passez sur l'humour pourri du titre et laissez-vous bercer par la franche camaraderie du RusAme (Russie/Amérique).
Guerre froide : Je t'attends à la sortie !
Avec entrain, Alfred prit son vélo à la main pour descendre l'allée de l'académie mondiale.
Depuis qu'il s'était affranchi du tyran anglais colonisateur, il nageait dans le grand bonheur que lui procurait l'Indépendance.
Seulement, il y avait ce type qui mesurait plus de deux mètres, qui avait un accent à couper au couteau et qui le harcelait de menaces et de mots doux. Il avait une technique de drague bien maladroite qui disait-il n'était en rien une démarche de conquête territoriale.
Néanmoins, Alfred n'était pas dupe quant aux intentions réelles d'Ivan Braginsky. Il était les States, mais il n'était pas idiot, contrairement aux idées reçues.
Le Russe se mit à sa portée, lui fit une remarque douteuse sur le guidon et ainsi débuta une conversation pleine de sous-entendus intéressants pour les deux nations.
Alfred porta son vélo, à bout de bras, tout le long du chemin jusqu'à son appartement, dans le seul but d'impressionner son rival politique.
Ivan fit une remarque sur sa musculature impressionnante et, de fil en aiguille, il réussit à passer le pas de la porte pour croquer ce mignon américain.
Il ne s'attendait pas à se retrouver avec un revolver entre les deux yeux et attaché au lit d'un cow boy énergique et diablement érotique.
