'JOUR, VOUS !

Titre : Mon esprit a la nausée.

Pairing : Severus Snape/Un autre garçon, non inventé. Juste, c'est un Gryffondor. (:

Genre : Heum... ? Je ne sais pas vraiment. Pas drôle, pas triste. Assez gay. /BAM./

Disclaimer : Tout est à J. K. Rowling : les personnages, les lieux, l'univers,... SAUF l'histoire, qui est à moi. Mais j'imagine n'être pas la première à la penser.

Rating : Tous publics. Pour le moment. Ça changera peut-être. Je préviendrais, dans ce cas.

Note : Ceci est une fanfiction comportant... un certain nombre de chapitres. Je ne sais pas encore combien. J'écris à l'instinct, je n'ai rien prévu. Mais la fin se dessine un peu, dans mon esprit. J'ai quelques chapitres d'avance, que je ne posterais que si ce début plaît. =)

Le second texte que je poste ici. Pas le dernier, j'espère.

N'hésitez pas à relever les fautes que j'ai pu faire et avoir zappé à la relecture.

Merci d'avoir cliqué et de me lire, mes choux ! :3

M O N . E S P R I T . A . L A . N A U S É E

Dix Octobre

Ce n'est pas facile d'être moi. Pas pour les cheveux, mais pour la ténacité avec laquelle une bande de crétins me persécute nuit et jour, quasiment vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Non, je n'exagère pas. Ou à-peine. La nuit dernière j'ai reçu une bombabouse sur le visage lorsque j'ai tiré les rideaux de mon lit. J'ai passé le reste de la nuit enfermé dans la salle de bain, essayant de me débarrasser de cette odeur pestilentielle. Ce qui m'a fait arriver en retard au cours de McGonagall, les cheveux d'une étrange couleur (pour que la blague soit complète, sûrement). Ce qui m'a valu deux heures de retenue. Avec Rusard.

Bref, une journée somme toute assez banale.

Il est trois heure trente-quatre passées de minuit. Et, après l'avoir au préalable examiné sous toutes les coutures, je suis assis sur mon lit.

Je viens de décider de tenir une sorte de journal intime. Un truc de fille ? Sûrement, oui. Mais à qui d'autre puis-je me confier ? De toute façon, je n'en ai pas l'envie. Personne ne me comprendrais. Apparemment, je mérite tout ce qui m'arrive. Et ceux qui sont susceptibles de pouvoir comprendre ne me portent pas dans leurs cœurs. Et réciproquement.

Je peux t'assurer, très cher Journal, qu'être l'ennemi de tout le monde ne présente pas que des avantages. En fait, à bien y réfléchir, à part la solitude, il n'y en a aucun...

Si j'étais suicidaire et lâche, j'irais sûrement me jeter du haut de la tour d'astronomie...

Treize Octobre

Je n'ai pas pu écrire avant. J'ai passé les deux nuits précédentes à l'infirmerie. Pas besoin d'entrer dans les détails, je pense. Et je suis sûr que tu sais à cause de qui... Les quatre imbéciles, là. Encore. Ils ne doivent avoir rien de mieux à faire de leur vie que de bousiller la mienne. Et, d'après Black, je devrais m'estimer heureux d'être la principale victime de toutes leurs mauvaises blagues. Apparemment, ça donnerait un semblant de sens à ma misérable existence. Oui, vraiment, il y a de quoi sauter de joie. Youpi.

J'ai obtenu un « Optimal » à mon devoir de Potions. Pas que ce soit extraordinaire, loin de là même, j'y suis habitué. Mais c'est bien avec ce genre de choses insignifiantes que l'on doit noircir les pages d'un journal intime, non ?

Cela ne me ressemble tellement pas. Et si quelqu'un savait que je tiens un journal... Je crois que je serais encore plus méprisé qu'actuellement. Mais d'un autre côté, qui pourrait bien l'apprendre ? Ce n'est pas comme si on s'intéressait à moi... Je suis sûr que je pourrais même faire une annonce publique comme quoi je pensais me suicider sous peu, personne ne m'écouterait. Ou ne songerait à m'en dissuader.

C'est sur ces joyeuses pensées que je vais m'endormir.

A bientôt, Journal.

Quatorze Octobre

Le temps qui passe, fatalement. Et moi qui sombre, tout aussi fatalement. Je sais que bientôt arrivera le jour où je n'aurais même plus la force de me relever. Où je resterais au sol, après qu'ils m'y aient laissé étendu, couvert de mon propre sang.

Non, je ne donne pas dans le mélodramatique. Enfin, si, peut-être. Mais, Journal, j'en ai tout à fait le droit. Je pense même être la personne la mieux placée pour parler (écrire ?) de cette façon.

Pour une fois Potter et compagnie ne sont pas la cause de mon mal. De mes maux. Non, aujourd'hui, c'était l'autre Black. Accompagnée de Lestrange et de toute sa cour.

Je ne vais pas pouvoir en écrire plus. J'ai mal, et puisque je n'ai pas voulu me rendre à l'infirmerie (où un lit m'est assigné, d'ailleurs...), j'ai dû me « réparer » seul. Et un peu de repos ne serait pas de refus...

Quinze Octobre

Il n'y aura pas de cours demain, ainsi je ne serais pas dans l'obligation de me lever et de voir tous ces visages moqueurs. Méprisants et méprisables. C'est peu, mais pour moi, c'est le Paradis. Et je n'en connaitrais que ça. Je suis maudit, damné. Je finirais en Enfer. Et j'y retrouverais tous mes vieux démons. Même dans la mort, je ne pourrais pas être tranquille.

Je t'ai apporté avec moi, Journal, car j'ai entendu dire que Lucius Malfoy voulait organiser une fouille des dortoirs, aujourd'hui. Il aurait très bien pu te trouver, et ce malgré les sortilèges divers avec lesquels je t'ai protégé. On est jamais trop prudent. Ou paranoïaque...

J'arrête de m'apitoyer sur mon sort, je n'en ai plus le temps, le cours de Sortilèges débute dans quelques minutes à-peine. Et Black m'observe comme s'il avait encore une merveilleuse idée à me faire partager. Je suis persuadé que ça ne me plaira pas.

Vingt Octobre

Je pensais t'avoir perdu ! Enfin. Je pensais plutôt que tu m'avais été volé. J'ai vidé mon sac et l'ai fouillé entièrement au moins trois fois. Tu étais coincé entre les pages d'un livre de magie noire, finalement.

Je me rongeais les sangs à l'idée que quelqu'un ait pu lire ces quelques pages. De toute façon, il lui aurait fallut te désensorceler. Et je doute sincèrement que quelqu'un puisse y parvenir. Mais, sait-on jamais ?

Bon... Il est très tard. Ou très tôt, selon le point de vue que l'on adopte. Et j'ai besoin de sommeil.

A demain soir, Journal.

Severus referma le journal et récita plusieurs formules avant de le glisser sous son matelas.

Il s'endormit sans voir se tracer quelques mots à la suite de son texte.

Cher Severus,

Je suis la conscience de ton journal. Tu désirais avoir quelqu'un à qui parler, me voilà !

Tes écrits ne resteront plus sans réponses, je pourrais te dispenser mes précieux conseils...

En attendant le récit de ta prochaine journée,

Journal.